Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage pornographie contre sevrage tabac
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Bonjour, j'ai commencé mon sevrage il y a 48 heures et je ressens les mêmes effets qu'au début de mon sevrage au tabac (sensations étranges de manque au niveau cérébral, bouffées d'angoisse et irritabilité). J'ai réussi à arreter de fumer, voila 7 mois que je n'ai pas pris une bouffée de cigarette. Si il y a des ex fumeurs et ex dépendants ou des personnes ayant de l'expérience à ce sujet, je veux leur demander quel sevrage est le plus dur. Cela pourrait me donner confiance si il s'agissait du même type de combat, sachant que j'ai déjà gagner celui contre le tabac.Merci d'avance de votre réponse
Pour moi c'est plus dur d'arrêter le tabac... mais effectivement il y a des points communs entre les deux sevrages.
Tout dépend des personnes et de leur attirance pour chacune des drogues. Ca varie beaucoup. J'ai déjà lu quelqu'un qui avait réussi à arrêter plus ou moins facilement sa dépendance à l'alcool mais qui était toujours dépendant au café ou point où ça mettait sérieusement sa santé en danger (ulcers etc...) et il disait que cette dépendance était énormément plus forte que sa dépendance à l'alcool. Mais ce serait une erreur de croire que la dépendance au café est plus difficile que l'alcoolisme dans l'absolu. Tout dépend des cas. La seule chose dont on est sûr c'est que toutes les dépendances sont relativement chiantes.
J ai bcps plus de mal a arreter le porno perso, j ai arreter la clope il y a 2 ans, il m a fallu plusieurs tentatives mais bon je l ai fait, le (edit : un des) pb du sevrage au porno est je pense le fait qu avec internet c est comme si on avait des clopes et un briquet a porté de main tout le temps (je me comprends), plus une dimension psychologique superieure.
Je pense pas qu'on puisse raisonner comme ça. Vraiment ça dépend des gens. Certains ont vraiment un paquet de clope en permanence près d'eux et n'ont pas tout le temps internet. Et la clope aussi on peut y penser beaucoup, pour ça le cerveau est aussi à porté de main. Ensuite il y a une dépendance chimique (physique) à la nicotine qui n'existe pas pour la dépendance sexuelle. Pour certaines personnes évidemment certaines dépendances sont plus fortes que d'autres, mais on peut pas vraiment faire de comparaison dans l'absolu. Ce qui m'avait gêné avec le type qui présentait sa dépendance au café c'est qu'il faisait aussi un jugement sur l'alcoolisme. Ils disait que l'alcoolisme c'était pas grand chose à côté de la dépendance au café. Comme si le fait que lui s'était sorti de l'alcoolisme facilement voulait dire que les alcooliques qui ne s'en sortent pas sont des "mauviettes" et que donc la dépendance au café, comme elle le tient toujours lui, est beaucoup plus puissante dans l'absolu. Mais on peut pas faire de jugements comme ça sur les gens ni sur les dépendances en général. 
Citation : Ensuite il y a une dépendance chimique (physique) à la nicotine qui n'existe pas pour la dépendance sexuelle.  
A quoi crois tu que les dépendants sexuels sont dépendants ? L'aspect psychologique est corrélé à de la biochimie neuronale. Petite explication: si vous fréquentez orroz.net, vous avez surement lu l'article dans lequel est cité Judith Reisman (auteur de the psychopharmacology of pictorial pornographie): "Regarder des films X déclenche une poussée d'adrénaline qui est ressentie dans le ventre et dans les organes génitaux, ainsi qu'une sécrétion de téstostérone, d'ocytocine, de dopamine et de sérotonine"Maintenant qu'en est il de ces molécules?-La dopamine est le 4ème neurotransmetteur le plus important du cerveau. Sans rentrer dans les détails du mécanisme, la cocaïne et les amphétamines agissent en multipliant l'activité de la dopamine.-La sérotonine est le 5ème neurotransmetteur le plus important du cerveau. Je ne vais pas non plus rentrer dans les détails mais les antidépresseurs permettent de multiplier les effets de la sérotonine.Donc consommation de pornographie =  prise de cocaïne + amphétamines + anti dépresseurs, à savoir des substances qui rendent dépendant vite et à long terme. Dans le cas du dépendant sexuel, son dealer c'est son ordinateur, imaginé un drogué à la cocaïne dans un monde où il y a minimum un dealer au sein de chaque foyer et vous obtenez un dépendant au cyber sexe...
Non. Le cerveau fonctionne avec des neurotransmetteurs, donc tout ce que tu fais toute la journée a un effet sur la chimie du cerveau. Mais ça n'est pas ça la dépendance physique. La dépendance physique c'est quand ton organisme s'habitue à la drogue et modifie son équilibre pour le faire en partie reposer sur la drogue. La drogue devient en quelque sorte nécessaire à ton équilibre physique, ça n'est plus seulement un besoin de plaisir. En retirant cette drogue tu ne ressens pas seulement un manque lié au manque de plaisir, mais un manque lié au déséquilibre de ton organisme. Le manque de sexe en lui même ne te tuera jamais. Mais on peut mourir d'un sevrage brutal à l'alcool ou à l'héroïne. Tous les gens qui ressentent du plaisir relâchent de la dopamine dans leur cerveau, mais ça n'est pas ça qui les rend automatiquement dépendants. Et ça n'est pas parce que ta dépendance est très forte qu'elle est forcément physique. La dépendance psychique est très forte elle aussi, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de la psychologie.Ces termes c'est pas moi qui les invente. Fais ta recherche sur le sujet. Même sur wikipédia c'est expliqué. La cocaïne que tu cites en exemple ne provoque pas de dépendance physique, presque exclusivement psychique il me semble. Et pourtant dépendance il y a.

Désolé Hatt mais tu mélange tout, ton discours est contradictoire. Tu dis que ce n'est pas une dépendance physique car selon toi une dépendance physique est lié à un déséquilibre qui repose sur la prise de drogue. Mais la pornographie libère des neurotransmetteurs dans le cerveau de la même manière que la prise de substance comme je l'ai cité précedemment. Si tu visionne de la pornographie quotidiennement il y a donc une accomodation à ces neurotransmetteurs et un arret de pornographie entraine un manque (physique) de la même façon qu'une prise de drogue. Et si quelqu'un ne peut pas mourir d'un sevrage de pornographie je pense que c'est une histoire de dose, en attendant aucune étude sur cela n'a été réalisé donc tes affirmations n'ont pas de validité scientifique pour moi.Je n'ai pas besoin de faire des recherches sur le sujet car étant étudiant en médecine et suivant une licence en psychologie en parallèle je n'ai eut qu'à aller voir dans mes cours, et en conséquence je pense sans vouloir me vanter mieux connaitre le sujet et etre mieux apte à le comprendre que toi.

edit : J'avais écrit une petite réponse, mais finalement je pense qu'on est plutôt là pour s'entraider et non pour se disputer sur ce genre de sujets.Quoiqu'il en soit, bon courage pour ton sevrage et ton rétablissement gregbuzz.

 " La dépendance physique est une réaction physiologique de l'organisme à l'absence du produit. C'est un état de manque qui s'accompagne de symptômes physiques incommodants appelés le sevrage (voir encadré). La dépendance physique survient lors de la privation de plusieurs drogues tels que les [url=http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_heroine.html#drogues" target="_self" class="LienIntermediaire]opiacés[/url] (dérivés de l'opium), le [url=http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_nicotine.html#drogues" class="LienIntermediaire]tabac[/url], [url=http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_alcool.html#drogues" target="_self" class="LienIntermediaire]l'alcool[/url] et certains [url=http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_03/a_03_m/a_03_m_par/a_03_m_par_medicaments.html" class="LienAvance]médicaments psychoactifs[/url]. Celle-ci engendre des malaises physiques qui varient selon le produit : douleurs avec les opiacés, tremblements majeurs avec l'alcool, convulsions avec les barbituriques et les [url=http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_benzodiazepines.html#drogues" target="_self" class="LienIntermediaire]benzodiazépines[/url]. En fait, la plupart des symptômes de sevrage sont les opposés de ceux observés en cas d'intoxication avec la même substance. Ceci s'explique par les voies compensatoires développées par le cerveau et qui se révèlent soudainement en trop. Ces symptômes peuvent aussi être accompagnés de troubles du comportement ([url=http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_04/a_04_p/a_04_p_peu/a_04_p_peu.html" class="LienAvance]anxiété, angoisse[/url], irascibilité, agitation...). Il peut être très dangereux, voire mortel, d'arrêter brusquement la consommation de certains psychotropes consommés régulièrement . Ainsi, le sevrage d'anxiolytiques ou de somnifères doit se faire sous la supervision d'une personne qualifiée.La dépendance psychologique peut durer beaucoup plus longtemps que la dépendance physique, des années, voire toute la vie. Elle repose davantage sur les caractéristiques de l'individu (habitudes, états affectifs, styles de vie) que sur la substance elle-même. C'est le souvenir du plaisir associé à l'objet de notre dépendance auquel la personne repense souvent avec nostalgie. Parfois aussi, la réapparition d'un mal-être que la consommation visait à supprimer pousse la personne à rechuter. Elle peut aussi demeurer dépendante par crainte du douloureux sevrage qu'il l'attend si elle cesse la consommation. La dépendance psychologique est souvent définie par le mot anglais " craving " qui traduit bien l'envie extrême de consommer et de ressentir les effets du produit. Le craving s'apparente aux sensation physiologique de faim et de soif.Accoutumance (en anglais : acquired tolerance)Fait de s'habituer à la substance utilisée comme drogue, ce qui se traduit par l'insensibilisation progressive et par la nécessité d'augmenter les doses absorbées pour obtenir les effets habituellement obtenus par une prise normale. Le terme d'accoutumance s'utilise sans doute plus particulièrement dans la toxicomanie bénigne et entraîne une dépendance psychique du sujet, proche de l'assuétude (voir ci-dessous) et non pas une dépendance physique, c'est-à-dire l'obligation de répéter les doses pour faire disparaître les troubles qui se manifestent quand la drogue a fini d'agir. "

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