Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de Hatt
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J'en suis à deux semaines de sevrage de porno. Je pense que je suis sur la bonne voie de ce côté là. Mais parallèlement j'ai un gros problème d'efficacité au travail. Je suis arrivé ce matin à 9h. Il est maintenant 19:30 et j'ai travaillé au total 10 minutes aujourd'hui ou peut être même moins. Je n'exagère absolument pas. Et c'est presque une journée ordinaire et ça me rend malade. Ca me rend malade chaque jour. Je sais que je vais me mettre à bosser quand je commencerait à être vraiment angoissé. Parfois je suis même angoissé que cette grosse angoisse n'arrive pas à temps pour que je puisse finir le travail. Enfin bon. Je vais essayer de me ressaisir. Je vais essayer de moins venir ici, écrire moins de longs pavés pour expliquer à chaque membre du forum l'un après l'autre que, selon moi, ils ont tord sur tel ou tel sujet. J'espère que l'écrire ici m'aidera à tenir ma promesse. Quand j'écris certains de mes commentaires, je sens que je suis parfois agressif. Je ne sais pas à quel point ça transparaît, mais je sens que je le suis en tout cas. Et je fais souvent ça, jamais dans la vraie vie, mais toujours sur le net. Je sais pas d'où ça vient, mais je vais aussi tenter le sevrage d'agressivité. Et aussi, j'aimerais bien savoir si des gens ici ont aussi un problème de procrastination en parallèle de la dépendance sexuelle.  
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Comme toi, j'ai des problèmes de procrastination sévère, couplé à cette satanée dépendance. Cela a fortement affecté ma recherche d'emploi. Maintenant, que je rebosse, ça va un peu mieux, mais je sais que rien n'est réglé. Je continue à repousser, à galérer pour faire le moindre truc qui demande un minimum d'effort et de concentration.

Parfois, je m'estimais heureux d'arriver à "FAIRE" pendant 1h environ par jour.  L'infirmière du CMP m'avait conseillé d'essayer de me sortir du "IL FAUT QUE", ça a aidé un peu mais sur le fond, le problème demeure. J'y travaille.

En parallèle, je me dis que j'ai mis trop d'énergie avant, enfermé sur j'étais dans mes propres carcans. Comme toi, tant que je n'étais pas sur la brèche, je n'avais pas la force de faire, je devais tout faire dans l'urgence et sous la contrainte de l'angoisse intérieure, venant de la peur de décevoir ou du que va-t'on en dire. Je souhaite vraiment me libérer de cela. J'aimerais faire les choses pour moi et pas pour les autres, être heureux et content de ce que je fais sans avoir besoin du regard d'autrui pour confirmer comme à un enfant que ce que je fais c'est bien. Psychologiquement, Il me reste beaucoup à modifier ou retrouver.

 Bonne continuation

Merci pour ta réponse. Ce que tu me dis me refais penser à quelque chose. nuage, il me semble, avait posté un lien, il y a un moment :www.01psy.comIl y a des infos assez sérieuses sur le syndrome de peter pan. Je sais pas si tu connais. Quand je suis tombé là dessus je me suis reconnu assez rapidement dans beaucoup des traits de caractère. Apparemment la procrastination carabinée est une conséquence assez fréquente de ce syndrome. Les addictions aussi. Je commence à avoir l'impression que mon problème de base se trouve là et que les addictions sont juste livrées avec, en option.  Ne pas savoir ce que les autres pensent de nous, s'angoisser à ce sujet, s'enfermer pour se protéger (ou au contraire faire un peu le clown de service, faire marrer les gens pour avoir constamment la preuve qu'ils nous apprécient etc... ou bien les deux à la fois) réagir comme un enfant (pas de notion du temps, des priorités, procrastination etc...), problèmes dans les relations sexuelles, pas de véritable sentiment amoureux, manque de maturité émotionnelle, sont apparemment des symptômes plutôt classiques du syndrome de peter pan.

Je suis en train de penser à m'orienter un peu plus de ce côté là, en parallèle bien sûr de a lute contre les dépendances en général.

Disons qu'à titre personnel, avec un peu de recul, je me méfie du syndrome de Peter Pan qui me parait un concept un peu fourre tout. Effectivement, j'ai beau être dépendant et procrastiné, je suis très loin d'avoir des comportements enfantins au global. Ce qui ne veut pas dire que je n'en ai pas. J'aurais même plutôt tendance à l'inverse à mettre trop de poids sur le respect de ses responsabilités. Disons que le concept permet de caser à peu près tout le monde à mon sens. Cela, plus le nom, aide à la renommée. Je fais plus confiance à Freud et aux notions de phases de développement de l'enfant, qui ne se serait pas forcément très bien passé. En particulier la phase séparation/individuation. Le syndrome reprend d'ailleurs une partie de ses raisonnements. De même, j'apprécie la vision de Moussa Nabadi avec la notion du "fantome de l'enfant intérieur", ça m'a beaucoup aidé à comprendre mon histoire.... De toute façon, le travail psychologique n'est pas forcément orienté sur la compréhension mais sur la guérison et le changement nécessaire. La théorie , elle m'a surtout aidé à me rassurer, à m'accepter un peu plus mais elle m'aide peu ou pas du tout dans la guérison. Je soupçonne d'ailleurs que ma première séance de psy a été spécialement orientée pour me forcer à sortir de  ma zone de confort et de mon mode de tout intellectualiser. C'est une façon pour le psy d'avoir accès au vrai moi. L'important est de trouver quelquechose qui te parle à TOI. Quelqu'en soit les bases. Bonne continuation

    

Salut Hatt,

Bravo pour tes 2 semaines de sevrage, continue comme ça, tu vas y arriver.

Je te souhaite une bonne continuation et aussi beaucoup de courage.

ca l'air que freud souffrait du complexe de peter pan.. drole d'adon hein? ;-)le complexe de peter pan n'est pas necessairement avoir des comportement enfantin..cé du coté des émotions que l'on est resté bloqué..exemple, ce réfugier dans les jeux (et tout autres comportement) suceptible de nous faire fuire nos émoitons, nos responsabilités et la realité....faire passer des choses inutile avant les choses importante..ne comprenant pas les emotions comme il faut, je ne me voyais pas dans ce complexe.. par contre, apres quelques mois de therapie, d'apprentissage des emotions, quand j'ai relu les infos sur le complexe de peter pan, la j'ai compris et je m'y suis reconnu a 100%.. 
Merci beaucoup pour vos messages !Personnellement j'aime quand même bien le syndrome de peter pan (enfin pas le syndrome lui même, mais sa description). J'avais plutôt l'impression que c'est justement le fait qu'il ait un nom qui lui fasse de la pub qui fait que les gens l'aiment bien et adorent en parler même sans le comprendre à 100%. Je pense que c'est pour ça qu'on trouve beaucoup d'infos simplistes sur le sujet. Après, il est aussi difficile de décrire un syndrome en partant des causes pour arriver aux symptômes. Les causes sont multiples et les symptômes multiples, et évidemment on ne peut pas décrire un individu complexe à partir de descriptions aussi générales. Je pense que chaque personne doit savoir prendre ce qui colle à son cas, savoir prendre ce qui est utile et surtout savoir reconnaître si les solutions offertes peuvent lui servir.Mais au sujet des responsabilités, le fait de leur donner trop de poids peut justement être un problème. Moi aussi je crois que je leur donne trop de poids, mais c'est pour cette raison que je n'arrive pas à les gérer. Je pense que le problème ça n'est pas simplement d'être partiellement bloqué dans l'enfance (émotionnellement) mais d'être en déphasage avec le monde adulte, ce qui colle à mon avis avec les problèmes de gestion des responsabilités. Après, tout intellectualiser sans grande utilité est aussi un symptome possible du syndrome de peter pan il me semble. Je me sens donc assez concerné ...... j'avoue....Un autre problème du syndrome de peter pan, c'est qu'il est souvent formulé de façon presque insultante. On est un peu pris pour des abrutis qui jouent avec leur pelle et leur seau dans le bac à sable. Je pense que ça rajoute à la barrière à franchir pour admettre qu'on en souffre. Après, si quelqu'un ne veut pas reconnaître qu'il en souffre, ça peut aussi être parce qu'en fait il n'en souffre tout simplement pas. Faut pas que je l'oublie non plus.
Je continue de lire des trucs sur les dépendances et je me rend compte que c'est vraiment important d'arrêter toutes les dépendances, pas seulement le porno. Donc, à partir de maintenant je vais essayer de totalement arrêter d'utiliser internet au boulot pour autre chose que le boulot. C'est en fait ça ma plus grosse dépendance, je pense. Donc pas un seul site qui n'est pas absolument nécessaire pour le boulot. Et je vais le prendre en compte dans mon compteur de sevrage en plus du porno et de la masturbation. Je ne viendrais sur le site qu'à partir de 18h, et je vais me fixer une heure limite avant laquelle je dois avoir quitté mon bureau, pour éviter de rester jusqu'à minuit.
Bon, ça c'est loupé finalement. Je crois pas que je vais remettre mon compteur à zero pour la procrastination finalement, je devrais le remettre à zero toute les 2 heures, et ça serait trop décourageant. Pour l'instant je vais quand même le limiter à la dépendance sexuelle.Apparemment, pour ne pas rechuter, il ne faut pas être trop dur avec soi même, il faut accepter la souffrance et l'écouter au lieu de la fuir dans la dépendance. J'avais lu quelque part qu'il faut l'accueillir comme on accueil quelqu'un dans sa maison, même si elle casse tous les meubles, il faut l'accueillir avec bienveillance, quelque chose comme ça. Mais en ce moment j'ai l'impression de ne pas avoir assez de place pour accepter toute la souffrance et tout le stress. Dès que je l'observe elle devient vraiment trop grande. Au début ça allait, ça marchait, mais finalement sur le long terme, je n'arrive pas à supporter de continuer à travailler sans fuir cette souffrance. Je finis toujours par rechuter. Peut être qu'il ne faut pas espérer se sevrer tout de suite. Il faut essayer mais pas se décourager à chaque rechute, même si la rechute arrive toutes les deux heures... Peut être que c'est un long entraînement, et c'est en essayant à chaque fois l'abstinence totale que je m'entraînerait le mieux. Donc c'est reparti.

Je vais reprendre rendez-vous chez ma psy, et chercher des groupes de soutiens pour la procrastination dans ma région. Mais ça a l'air rare ces trucs.

Merci pour ton commentaire. En effet, ça fait bizarre de dire que la procrastination est une dépendance puisqu'on n'est pas attirés par quelque chose en particulier mais qu'on fuit quelque chose en particulier. Pourtant j'ai l'impression que c'est très semblable aussi, dans les deux cas on fuit un truc négatif en le remplaçant par un truc positif. Dans la dépendance, on fuit une souffrance, on ne veut pas l'accepter, alors on la cache derrière un plaisir immédiat, et ça marche temporairement mais à long terme ça fait l'inverse de l'effet escompté. Pour la procrastination, on fuit une situation stressante, on ne veut pas l'accepter, alors on la cache derrière une activité positive (la différence c'est qu'elle n'apporte peut être pas de "plaisir" évident, comme la dépendance au porno, c'est le plaisir de l'absence de travail surtout), et après, pareil : et ça marche temporairement mais à long terme ça fait l'inverse de l'effet escompté. En fait, ce que j'appelle procrastiner au boulot, c'est aller sur des sites sans rapport avec le boulot. Quelque part j'aurais pu appeler ça de la cyberdépendance aussi. Mais ça n'est pas vraiment ça quand même, parce que quand je suis chez moi et que j'ai décidé de ne pas travailler, je ne suis plus attiré par internet. Enfin, bon, on pourrait dire que la procrastination c'est une dépendance au "non travail" peut être. En tout cas il existe quelques sites qui parlent de la lutte contre la procrastination par la méthode des 12 étapes. Un gars parle de ça ici : http://procrastinators-anonymous.org/node/8 . Mais c'est un nerveux. Pour la méthode que tu proposes, j'avais déjà plus ou moins essayé. Ne pas travailler jusqu'à en avoir marre (ou vouloir bosser), ça n'avait pas l'air de marcher pour moi. De retour de congés je suis généralement pas plus productif qu'avant. Parfois moins productif en fait. Et si j'attends l'envie, j'ai l'impression qu'elle ne vient jamais. Et ce que tu dis sur l'anxiété, j'adhère tout à fait. C'est comme la honte, c'est une énergie qui permet de faire de petits progrès dans l'urgence, mais sur le long terme c'est une énergie très négative.  Sinon, hier j'ai essayé des méthodes de méditation que j'avais dans mon bouquin. Je me suis repassé en images des évènements critiques de ma journée, les rechutes surtout. Ma première rechute de la journée c'est le matin, quand j'arrive à mon bureau et que la première chose que je fais après checker mes emails c'est aller faire un truc sans rapport avec le boulot. Et je me suis rendu compte que quand j'arrive au boulot je ne suis pas du tout prêt à travailler. C'est si difficile que je suis certain de déjà commettre un tas d'erreurs en amont qui me précipitent vers cette rechute quotidienne ( tout comme il est difficile de ne pas aller sur des sites pornos quand on a passé la journée s'autoriser à mater des filles, à feuilleter le catalogue de la redoute et à fantasmer sur des actrices sur google images). Et je me suis rendu compte d'un truc vraiment bizarre. C'est peut être difficile à expliquer, et peut être impossible à comprendre vraiment si on ne vit pas la même chose. Mais il y a quelque chose que je fais en permanence quand je suis seul, c'est que je laisse mon esprit partir en vadrouille, penser à n'importe quoi, au sens de la vie, aux dépendances, au plomb dans mes canalisations, aux différentes techniques de cuisson du riz, ou bien je m'imagine des conversations avec des gens qui ne sont pas là, j'invente des blagues, je rigole tout seul, j'imagine que ça les ferait rire et qu'ils me trouveraient drôle (oui, il y a quand même des trucs de dépendant) etc...Et je le fais de façon vraiment très intense, je suis totalement absorbé. Et c'est principalement ça qui me met dans des états de dépersonnalisation( http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9personnalisation ). Et en fait, ce rituel me met hors du temps. J'oublie que je dois partir bosser, j'oublie quelle heure il est, et parfois quand c'est vraiment fort, j'oublie même où je suis (je perds totalement le sens de l'orientation pendant une seconde). Et ça me fait oublier que je vais partir bosser. Je fais tout machinalement, je pars sur mon vélo comme si mes pieds pédalaient tout seul, comme si je ne savais pas quelle était ma destination. Je me comporte comme en vacances. Du coup j'arrive en retard par rapport à l'heure que je me fixe, forcément. Et c'est comme si mon réveil ne se produisait pas "dans mon lit le matin", mais "au bureau quand je tire la chaise pour m'asseoir et commencer à bosser". C'est comme si je me faisais bosser directement en sortant du lit. Je passe directement de la fuite à la réalité. (comme si on me demandait de bosser sur un rapport important et chiant, le tout en plein milieu d'une soirée de nouvelle an où l'alcool coule à flot, c'est la même sensation). Ce matin j'ai essayé de me concentrer sur l'heure qu'il est, sans me faire stresser, mais juste pour en prendre conscience, me concentrer sur chacun de mes actes et me concentrer sur le fait que chaque acte est inscrit dans une journée de boulot. Par exemple quand je pédale sur mon vélo, je ne fais pas juste du vélo, je fais du vélo pour aller bosser (et ça peut sembler vraiment bizarre mais la manière d'entendre le son du vélo est différente selon si je vais au boulot ou si je vais nulle part, tout est très différent, beaucoup plus réel, mais ça c'est un effet de l'absence de dépersonnalisation, je pense). Et j'ai essayé de considérer chaque envie de penser à une "connerie" comme je considère une pulsion sexuelle : Je l'accepte et je la laisse passer gentiment sans la suivre et je me concentre sur le présent. C'était plus stressant que de penser à n'importe quoi, mais très agréable. Et arrivé au boulot, j'ai pu commencer à travailler extrêmement facilement. J'étais vraiment surpris. Après, ça n'a pas duré toute la journée. L'après midi est à jeter à la poubelle par exemple. J'ai passé tout mon temps ici. Pire que d'habitude, un vrai contre-coup, j'ai l'impression. Je me sens vraiment mal par rapport à ça, j'ai honte, ça me stresse. Mais je pense que ce que j'ai fait le matin est un bon début. Ces idées parasites sont en fait déjà un début de fuite, déjà une pente douce vers la rechute. Après, il ne faut pas que ça soit une excuse pour "attendre le moment propice pour commencer à bosser", il n'y a jamais de moment propice, le moment propice c'est maintenant. Mais on peut éviter de se rendre les choses plus difficiles, on peut éviter de fuir la réalité. Je vais essayer de faire ça à partir de maintenant, considérer ce besoin de penser à n'importe quoi comme je considère les pulsions sexuelles. Mais ça va être très dur parce que j'en ai littéralement toutes les 3 secondes. Donc cette journée était pourrie niveau boulot, mais pas pire que d'autre. J'ai du bosser efficacement pendant 1h au total. Je me sens vraiment vraiment mal en y pensant. Mais quelque part c'est plutôt bon, sachant que j'ai très peu dormi cette nuit à cause d'insomnies de décalage horaire. Dans ces cas là je peux être encore moins efficace que ça.Et ce truc d'arrêter de penser à n'importe quoi, j'avais déjà essayé de très nombreuses fois sans succès, ou très peu de succès. Mon problème, je pense, c'est que je me concentrais sur le fait d'arrêter de penser à ces trucs, au lieu de penser à une autre chose. Là, en pensant à ce que je fais, en l'inscrivant dans la journée, en pensant à ma respiration, en écoutant les sons autour de moi, je reste focalisé. C'est comme si je dis "ne pense pas à un éléphant rose", tu vas penser à un éléphant rose. Mais si je dis "pense à une moto", alors tu ne penseras pas à l'éléphant rose, et mon but est atteint (mais c'est qu'un exemple, tu peux penser à l'éléphant rose si tu veux). Il vaut mieux se concentrer sur un nouvel objet de concentration que sur l'absence d'une certaine pensée. C'est presque évident maintenant que j'y pense. Et aussi ne pas "fuir les pensées et les bloquer" mais "les écouter et les laisser passer". Ca doit marcher aussi pour les pulsions sexuelles. J'avais pensé à cette méthode en me rappelant aussi que la procrastination est aussi un symptôme de l'hyperactivité et des problèmes d'attention. Demain, je ne viendrais ici qu'à partir de 18h, c'est à dire 1h du matin heure de Paris. Pas avant. Avant, je ne viendrais même pas lire les messages. Et après, je n'écrirai pas de pavé, je me le promet et je ne rentrerai pas tard chez moi comme aujourd'hui. Il faut que je me reprenne en main (comme tous les jours) et j'espère que ça va marcher. J'essayerai de faire des exercices de respiration et relaxation si c'est trop difficile. A 18h, je viendrais ici dire si j'ai craqué ou pas.
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