Dépendance sexuelle

Version complète : Freedom week 2
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Bonjour,Voici ma freedom week n°3Au niveau des tentations, ça reste raisonnable pour cette semaine...sauf quelques images porno etc...qui viennent me perturber quand je fais l'amour avec ma femme ; avec le respect du sevrage, je pense que cela peut diminuerLe plus compliqué demeure la gestion de mes humeurs et de mon moral très bas : dans ces conditions, la tentation de fuite et de déni pourrait pointer son bout du nez...A moi de rester vigileant et de ne pas oublier que je suis responsable de mon sevrageBien à vous et au plaisir de vous lire !
Salut. J'ai réussi à passer une semaine sans glande sur internet pendant les heures de boulot. Et de façon générale, très peu même hors des heures de boulot. J'ai réussi à me coucher tôt, à décoller un peu mon ordi, lire et méditer beaucoup. J'ai ressenti beaucoup de pulsions dont je sais qu'elles sont des pulsions de dépendant. Parfois c'était pour regarder un film, rester encore au boulot pour regarder des trucs sur le net parce que j'ai l'impression que ma journée à été trop courte (sensation de vide), et je n'ai pas résisté à tous les coups, mais c'est déjà beaucoup mieux que de céder à chaque fois comme je le faisais avant. Maintenant, même quand je ressens une frustration très grande, j'arrive à rester calme, et même si la frustration est forte, j'arrive à me dire intérieurement "ah tiens ! salut frustration ! comment ça va depuis le temps ?", enfin voilà, j'arrive à l'accepter sans me laisser pousser sa force. Mais bon, pas toujours.Je me rends aussi compte d'autre chose, en ne procrastinent pas, en glandant moins sur internet, en me laissant moins faire par mes pensées un peu intrusives, je me sens beaucoup mieux et j'ai plus d'énergie. Pourtant j'ai toujours cru le contraire. Avant je me disais qu'après une journée efficace je pouvais me laisser aller à la  "glande sans but", partir dans mes pensées sans freins, parce que je croyais que c'était nécessaire pour récupérer. Mais c'est comme le porno finalement, même après une dure journée de travail, ça n'est pas le porno qui va nous aider à récupérer. Au contraire il va nous enfermer encore plus dans la dépendance et la journée suivante sera encore plus difficile. Bon, après, la semaine dernière a été difficile sur la fin. J'ai beaucoup d'insomnies. Je m'endors tôt mais je me réveille très tôt le matin et je dors très mal après. Parfois je ne suis pas très stressé, mais parfois si, et quand je suis dans le coltard il est plus difficile de se relaxer ou de méditer. Au début de la semaine j'ai bien géré les insomnies, j'arrivais à accepter de ne pas trop dormir, et malgré la fatigue j'arrivais à bien travailler. Mais vers la fin de la semaine c'est devenu beaucoup plus dur. Vendredi soir j'ai dormi 12 heures d'affilées. Ce qui me fait penser que l'insomnie est liée au boulot. Mais je vais continuer comme ça. J'espère que les insomnies vont diminuer. Là c'est revenu en ce début de semaine.

Dans mon bouquin de méditations ils disent qu'on ne peut pas perpétuellement accepter tout notre souffrance, il y a un moment où cela devient trop difficile. Ils disent que parfois il faut simplement la bloquer, la fuir, mais de façon saine (une méditation orientée dans sens plutôt qu'obéir à une compulsion), mais qu'à l'inverse il ne faut pas toujours fuir, il faut accepter parfois. J'essaye de la bloquer de temps en temps, mais je suis pas sûr de comprendre ce qu'il veulent dire. En tout cas quand j'essaye de la bloquer, le stress me donne mal au dos et aux épaules et parfois à la tête, mais le moral se repose un peu. Et quand je me refocalise sur ma souffrance ou mon stress, le mal de dos à tendance à s'effacer.

salut après tout ce temps de sevrage,j'ai touché le fond,je ne suis pas retourné sur le net,mais fait une rencontre,que je vois de temps en temps juste pour le sexe,je n'ai jamais trompé ma femme,mais vu qu'elle me délaisse,c'est comme une vengeance pour moi!Au début j'avais beaucoup d'attention pour ma femme,afin qu'elle vienne plus vers moi,et calme mes ardeurs par rapport à mon addiction(je rappel qu'elle ne le sait pas)qu'elle arréte de tout le temps me critiquer pour des broutilles mais ça n'a durer qu'un temps j'ai pété un cable evidemment,et je pense retourner voir cette fille,je n'ai pas de sentiments,et notre relation est très clair l'un comme l'autre,et en quittant le net,je retroune dans une autre addiction bien plus dangereuse!bref je suis paumé,et je ne sais plus quoi faire!
Salut mauditzob69,Puisque ce post est censé être une entre-aide pour ceux qui ont décidé d'y adhérer...je me permets juste de relever certains de tes écrits :j'ai touché le fondPour ma part, dans cette dépendance, il n'y avait jamais de fond...il m'en fallait toujours plus (c'est un peu le principe des addictions)je retroune dans une autre addiction bien plus dangereuseTu le dis toi-même...; pour moi, cette soi-disante relation n'est qu'une autre facette de la dépendance : tu fuis ce que tu vis avec ta femme dans les rapports sexuels avec cette fille ; biensûr, cela ne va rien résoudre : au contraire, tu prends des risques et tu vas sans doute souffrir davantage. John Warsen disait : "si tu rêves de liberté, pourquoi cours-tu vers la prison ?"Facile à dire pour nous qui sommes accros au sexe et dont la maladie nous fait croire qu'il saurait dommage de se refuser à une fille qui a les mêmes intentions sexuelles.Mais tout cela n'est qu'un piège.Pourtant au fond de moi, je sais que la 1ére étape du rétablissement passe inévitablement par le respect rigoureux du sevrage...après faut se déconstruire et construire ailleurs, 1 jour à la fois.Bon courage à toi
salut,tout ce que tu dis est bien vrai diabolovert!le porno parait à ce genre d'erreur,calmer les ardeurs pour un petit moment,pour ne pas aller au stade supérieur......je me sens telement minable d'un coté et soulager d'avoir vu comment c'était,j'étais fustré de faire tout ce qui fallait et de ne pas en recevoir les fruits,je vois apparaitre les enmerdes et surtout un engrenage encore plus dingue que le porno!mais j'ai été au bout de certains de mes fantasmes,et compris que j'avais besoin d'un peu de considération et d'affection, j'ai rompu ,et méme si ça n'a duré que quelques jours  je pense encore à elle!je pensais que je pourrais pas faire un truc pareil,car c'est trahir l'autre,d'un sevrage pour régler mon addiction j'ai trompé ma femme!l'avantage c'est que le porno me parait bien fade à présent.Et chose bizzard madame est à présent plus tendre avec moi!j'entretiens cela au maximum,car cela m'apaise et me fait me sentir bien dans mes basquettes,car après tout, c'est ce qui m'apaise,et ne me fais penser à rien d'autres,j'aimerais lui dire parfois,je t'en supplie reste comme ça,sinon je déconne et ma vie est un enfer!bref pour construire il faut savoir reconstruire,et je ne suis plus à ça pret tant qu'il n'y a pas le mensonge!
Bonjour à tous. J'écris comme chaque Lundi pour faire mon bilan et partagé. En fait j'écris ce topic de belgique puisque je suis retourné dans ''mon'' temple dans les ardennes. Ici je vie une vie très austères donc pas de masturbation en vue pour l'instant même pas un petit désir depuis trois jours. Je pense que j'ai vraiment fait une croix sur le porno par contre la masturbation est beaucoup plus dur à dire non. Je reste ici pour quelque mois (avec impossibilité d'aller sur des site de cul à moins que je me branle devant tout le monde, ce que je veux éviter) donc je pense que quand je serais rentré j'aurais définitivement abandonner le porno (puisque ca fera qq chose comme 5 ou 6 mois sans porno donc je me considérerais guérit, pas avant). Cela fait donc aujourd'hui 63 jours sans mater une vidéo porno !! I'm so happy !!
C'est ma Freedom week n°4Bilan de la semaine :+ ou - ok, juste une forte tentation mercredi dernierDurant celle-ci, j'ai juste essayer d''accepter l'instant, de m'ouvrir à ce qui se passait en moi durant ces moments, c'est à dire de ressentir calmement et sans me juger (j'ai encore du mal à me connecter à ma respiration...j'y pense, mais je ne passe pas à l'acte)Impossible de connaître le pourquoi de cette tentation...elle est venue, s'est installée un bon bout de temps et à fini par dégager (ouf !)Sinon, j'ai commencé la prise du seroplex, anti-dépresseur qui permet aussi de lutter contre les TOCJ'ai aussi réussi à appeler quelqu'un qui me proposait son écoute depuis un certain temps...c'est encourageant pour moi...et cela m'ouvre peut-être d'autres portes et alternatives pour rester debout face à ma dépendanceBon courage à tous
Bonjour à tous, alors la semaine dernière était pas terrible mais toujours pas de rechute porno ni de lustrage de manche. Pour l'instant je mets tout sur la méditation de pleine conscience, mais ces derniers jours c'était un peu plus difficile. En fait ça a commencé à partir en testicule quand j'ai passé une grosse date au boulot. En principe j'avais beaucoup moins de raisons de stresser après. C'était un gros cap. Et pourtant c'est juste après ça que j'ai rechuté (ça c'était pas passé comme je le voulais (mais ça c'est comme pour tout en général dans la vie donc bon), mais surtout j'ai relâché un peu la pression d'un coup et j'ai l'impression que ça a du jouer aussi, j'avais besoin d'une récompense, ou bien je me suis retrouvé un peu seul face à moi même, je sais pas). En tout cas j'avais passé une nuit entière à regarder des vidéos nulles sur youtube. Et depuis le besoin de sexe est revenu en force. C'était vraiment très dur ces derniers jours, j'étais vraiment sur le point de me masturber. Je me disais "en pensant à rien j'aurais le droit de le faire", tout ça. Ca fait 2 jours que je me dit "demain si je me sens pareil, je vide ma bourse". Et pourtant j'arrive à tenir (d'habitude c'est tout l'inverse, donc ça va). Et ce matin j'ai fait un rêve érotique qui s'est arrêté une milliseconde avant l'instant fatidique. Mes draps ont eu chaud. Mais la tentation et la frustration étaient super grandes. Mais j'ai quand même tenu, je sais pas comment. Je me disais qu'il fallait peut être que je me déleste, parce que ça allait me donner plein de pulsions au boulot et que je serais pas efficace. Et finalement j'ai plutôt bien bossé aujourd'hui donc c'était encore une fois pas vrai. En fait il faut vraiment que j'arrête de me dire qu'en cédant ou rechutant, ça sera plus facile après. C'est généralement plus difficile, au contraire. (mais mon cerveau niant revient toujours à la charge). Et aussi mes problèmes tournent en permanence, c'est soit regarder les filles de façon maladive et être ultra frustré, soit être très stressé par le boulot, soit procrastiner à fond, soit me faire des séances de fantasmes qui me mettent totalement en transe limite chamanique et qui m'embrument le cerveau et qui me poussent à fond vers la rechute. Là je suis plutôt dans la période fantasmes et transes chamaniques. Et c'est très dur de résister. Parce que le fantasme arrive comme de lui même, un peu comme quelqu'un qui arrive par derrière par surprise et me tourne la tête vers un écran qui était caché jusque là et qui diffuse un film porno avec mon plus grand fantasme dedans. C'est pas comme si je devais taper l'adresse d'un site porno, puis cliquer sur "oui j'ai moins de 18 ans" etc... là c'est comme si j'étais déjà devant le fait accompli, et il ne suffit pas d'arrêter, il faut revenir en arrière. Le plaisir est déjà un peu là, et il faut arrêter. Enfin bon. C'est chaud quoi.Et je crois aussi que j'étais fatigué sans vraiment m'en rendre compte. J'arrivais pas à méditer, tout partait vraiment trop dans tous les sens, mon cerveau quittait la méditation plusieurs fois par secondes, comme une mitrailleuse à distractions. Et en fait je me suis couché tôt hier soir et cette nuit j'ai dormi 11 heures et là ça va mieux.Et sinon j'ai appelé un ami de longue date qui a apparemment les mêmes problèmes que moi (dépendance sexuelle plus procrastination), avec en plus clopes à gogo et débit continu de pinard pour réussir à bosser. Donc on a parlé de dépendances et ça m'a fait bien plaisir de discuter de ça avec lui. Je pense pas qu'il réalise vraiment que le problème soit si grâve. Je crois qu'il cherche une méthode pour s'en sortir en douceur, facilement. Mais je crois que ça n'existe pas. Chercher une méthode douce c'est un peu chercher une méthode qui nous permettrait de nous en sortir sans voir la souffrance alors que le problème de base de la dépendance c'est de ne pas vouloir voir cette souffrance et que la solution c'est de voir cette souffrance. Enfin. Mais c'est ce qu'on fait tous avant de se rendre compte qu'on est vraiment dans une impasse, et maintenant je me demande comment j'aurais réagit si on m'avait parlé de dépendances alors que j'étais encore trop loin de l'impasse pour réaliser. Ce qui m'a fait réagir pour prendre conscience de ma dépendance c'est ma procrastination et mon anxiété qui avaient pris un tournant dramatique doublé de porno sur le net. Et vous tous ici c'est pareil, vous en avez vraiment chié à mort avant de vous rendre compte qu'il y avait un vrai problème. Il faut se rendre compte qu'il n'y a vraiment aucune issue, que tout sera de pire en pire, peut être jusqu'au suicide au quelque chose comme ça. Mais quelque part on a tous de la chance comparé à ceux qui souffrent peut être un peu moins. Nous on sait qu'à partir de maintenant on lâchera pas le morceau jusqu'à ce qu'on s'en soit tiré même si ça prend des années, alors que de souffrir à moitié et de tourner autour de l'impasse sans se rendre compte que notre vie est devenue ingérable, ça peut nous faire souffrir pendant beaucoup plus longtemps. A vie peut être. Et nous détruire à petit feu sans même qu'on imagine quelque chose de différent. Et c'est un peu horrible de parler à des gens et de voir qu'on n'arrivera peut être jamais à les convaincre qu'il y a un problème tant qu'ils n'ont pas touché le fond. On sait qu'ils vont souffrir mais on ne peut rien faire parce qu'ils ne nous écouteront pas tout à fait. Et c'est horrible de les voir se rapprocher du fond sans savoir à quel moment ils vont se décider à tout changer pour remonter. Enfin, les gens que j'essaye de convaincre ne sont pas con et j'espère qu'ils arriveront à changer de cap pas trop tard. Pour mon pote, j'ai l'impression qu'il était particulièrement réceptif, donc j'ai bon espoir et je vais essayer de pas le harceler comme je sais si bien le faire. Bon, en tout cas, nous on a de la chance, c'était ça le truc positif dont je voulais parler au départ. Quelque soit l'age auquel on change de cap pour nous en sortir, on a la chance d'avoir eu le déclic qui nous fait tout voir différemment. Et on sait qu'un jour tout ça sera derrière nous. Alors qu'avant la vie était pourrie, on savait pas vraiment pourquoi et on croyait que ça serait comme ça pour toujours. Maintenant on sait qu'un jour on sera libérés, même dans longtemps. Et en plus on aura appris plein de choses sur la vie. On sera un peu des moines shaolin de la dépendance et on regardera d'un oeil compatissant les petits scarabés qui courront après le dernier i-pad, la super robe de chez zara, l'escort girl qui leur fera le tirelipimpon, ou encore la porsche qui coute super cher et tenter ainsi de remplir un vase déjà percé il y a longtemps, et tout cela sans peut être jamais ouvrir les yeux.
Ah oui, et je crois qu'hier, le truc qui m'a vraiment empêché de me secouer le hochet c'est que je ne savais pas comment je pourrais présenter la chose ici. Comment je pourrais expliquer ma rechute, quelle raison valable je pourrais donner. Ce qui m'a amené à penser que peut être, éventuellement, cela pouvait signifier que je n'en avait pas, de raison valable. Alors peut être que je vais craquer ce soir, on sait jamais, mais en tout cas j'ai pas craqué hier, ce qui est déjà pas mal. Et donc merci à tous pour ça.
salut à tous,pour ma part,je suis en reflexion sur mon couple,et un peu dégouté de moi méme,que j'y pense méme pas,je fais un régime,et essaie les nouvelles méthode de yoga,qui sont pas si concon que je le pensais,je m'arrache en courant,mais cogite à mort pour assurer pour cette nouvelle année!en fait le truc c'est d'avoir une bonne reflexion,pas celle qui te fait cogiter pour rien,ou qui mène à rien,celle ou tu te vois,sans préjugés et qui te donne le bon chemin à suivre.La branlette du cerveau c'est comme le reste faut pas en abuser non plus! 
Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
URLs de référence