Dépendance sexuelle

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Freedom week n°12Ok pour la semaine d'autant que je me suis retrouvé seul pendant 2 jours, sans ma femme et ma fille.C'est quand même bizarre : au fur et à mesure que la date de leur départ approchait, des fenêtres de plus en plus nombreuses et fréquentes (un peu comme sur un ordi)  s'allumaient en moi, toutes en rapport avec diverses tentations.  J'ai réussi à les chasser avec calme, sans me juger ni m'identifier à celles-ci.J'ai ausi appeler mon parrain DASA et un autre membre du forum pour leur déposer mes craintes et doutes quant à ce contexte particulier.L'entraide me fait du bien et je commence de plus en plus à solliciter les autres...comme si je prenais doucement et réellement conscience de ma fragilité.Hier le psy me disait que, paradoxalement, le fait d'accepter sa fragilité en appelant par exemple une personne de confiance, permettait de renforcer son moi.J'ai aussi lu un ouvrage de E.Tolle sur le pouvoir du moment présent. Cette idée est enrichisssante notamment quand on aspire davantage à vivre l'instant présent, à offrir un espace plus conséquent à ce que nous sommes entrain de faire.Mais ce n'est pas facile au quotidien : cela n'empêche pas son esprit de bavarder et de nous sortir de ce moment présent. Avoir déja conscience de cela, c'est un premier pas.Je continue la méditation en pleine conscience : là aussi, le bavardage de mon esprit est trés fréquent. Mais comme le souligne Hatt et ceux qui ont mis en place cette méditation, il n'y a pas de bonnes et de mauvaises méditation. Il faut de la pratique, ne rien attendre, juste vivre son instant présent tout en acceptant d'être dérangé par son esprit.Accepter, accepter, accepter...toujours et encore : c'est LE principe de base concernant mon rétablissement. Même si ce n'est pas évident d'y penser et de l'appliquer tous le temps.Bon courage à tous ceux de la freedom week et aux autres aussi, bien évidemment.
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 je fais le bilan de ma semaine.

cela va faire plus de 3 semaines que je suis en sevrage et je me sens de mieux en mieux chaque jour. 

 Même si je pense toujours beaucoup avec des pensées négatives, je stresse et tourne en rond pour rien mais ca commence à aller un peux mieux. Je commence à prendre confiance en moi, même si c'est encore loin de ça.

Pour l'addiction, j'ai ressentit cette semaine une forte libido. Pas d'envie pour aller sur internet pour mater du porno mais plutôt pour faire l'amour avec des filles.

Le problème c'est que je n'ai pas de copine en ce moment donc ça devra encore attendre lol.

D'autre part mes problèmes de sommeil ne sont pas encore rétablis, mais hier j'ai bien dormis, je ne sais pas encore si ca va amélioré mais je sens être sur la bonne voie.

 

salut à tous,c'est clair que j'aimerais aussi que quelqu'un m'aide,mais personne de confiance....j'en ai parfois gros sur la patate,madame refait des reproches,j'aimerais tout lui déballer,pour qu'elle compatisse un peu....bref j'ai pas l'habitude de m'apitoyer sur mon sort,mais y a des fois ou c'est dur d'etre seul avec cette merde toujours derrière soi!je devais aller à un entretien pour un autre boulot ce matin,et je me suis dit de la merde,alors qu'avant méme si j'avais pas trop envie d'y aller j'avais toujours curiosité pour discuter au moins un peu du poste mais la rien a foutre...bref,je devrais me sentir mieux sans bibine,sans cul,sans jeu,juste de l'eau et le yoga,ben non,c'est normal?
Freedom week n°13Ok pour cette semaineLes tentations viennent parfois me titiller : j'essaye inéxorablement de les chasser calmement, sans me juger.Je fais aussi particulièrement attention à la manière dont je me parle : être bienveillant à son égard est un chemin que j'explore progressivement (sans pour autant tomber dans le narcissisme)bref,je devrais me sentir mieux sans bibine,sans cul,sans jeu,juste de l'eau et le yoga,ben non,c'est normal? oui Mauditzob, c'est normal pour le cul (je ne peux pas parler pour le jeu et l'alcool)...d'ailleurs, dans bien des cas, notre probléme n'a rien a voir avec le sexe.Déconstruire nos comportements limites (ceux qui nous mènent à compulser) et construire de nouveaux comportements pour se séparer progressivement de nos vieilles et destructrices habitudes. Cela prends du temps...Le sevrage est l'étape de base...après il y a tout le reste, ce travail sur nous pour rectifier le projet de notre vie.Bon courage à toi et à Tibo (bravo pour ton début de sevrage), ainsi qu'aux autres
Bonjour,Pour moi la semaine ne s'est pas trop mal passe. Je viens de me souvenir d'une promesse que je m'etais faite et je viens de me souvenir aussi que je l'ai pas tenue et c'est ca qui m'a fait rechuter quelques fois ces dernieres semaines. Je m'etais dit qu'a chaque fois que je ressentirais une pulsion je chercherais automatiquement si je suis pas en train de refouler une certaine souffrance, et si oui, j'essayerais de la ressentir pleinement, de la comprendre et de ne pas la rejeter. Et quand j'avais fait ca ca marchait tres bien ! J'avais quasiment plus de pulsions. Juste une ou deux par jour, des toutes petites. Mais voila, un gros stress au boulot est arrive, la souffrance, la mauvaise estime de moi meme, la peur de ce que mon boss pense de moi, la peur pour mon avenir professionel qui est comme un grouffre qui fait peur etc... tout ca ca m'a gave et quelque part je me suis dit "allez je m'en fous" et j'ai commence a tuer le temps, a m'occuper pour ne plus penser a la souffrance, a regarder des films le soir, ne plus mediter, me coucher tard pour m'endormir vite et ne pas avoir le temps d'y penser, passer plein de temps devant l'ordi... etc.... ne pas m'occuper l'esprit me faisait peur, me derangeait. Et c'est apres ca que ca a empire et que j'ai rechute, plusieurs fois. Maintenant que je me souviens de ca j'essaye de penser a la souffrance qui est la. Quand je suis content j'essaye d'etre conscient que ca n'est peut etre que passager et que si la souffrance veut revenir alors il ne faut pas l'en empecher meme si c'est difficile. Et quand je vais mal je me dis la meme chose, que c'est passager mais que tant que c'est la c'est la. Maintenant ca va un peu mieux, j'ai beaucoup moins de pulsions a nouveau. J'essaye de pas oublier cette fois. Et il faut vraiment (vraiment) que je retourne voir ma psy pour resoudre ces problemes qui me font souffrir, ce mal etre.Et toi mauditzob, pourquoi tu vas pas bien ? Ca a l'air d'une question con, mais je suis en train de me dire que c'est peut etre une question cle pour s'en sortir. Enfin, je veux dire pourquoi tu vas pas bien a part la dependance ? Qu'est ce qui te derange ? Qu'est ce qui te fais peur ? Qu'est ce qui te fait stresser ? Quelle pensee te fait te sentir mal ?Et toi aussi tibo ? Qu'est ce que tu veux dire par "stresser pour rien" ? C'est quoi ce rien ? Je suis en train de me poser ces questions aussi. Je pense que ce sont des questions qu'on doit apprendre a se poser quotidiennement, et on doit apprendre a vivre avec les reponses. (c'est presque beau)Est ce que vous avez pas l'impression parfois de vous sentir mal sans vraiment arriver a identifier pourquoi ?
Est ce que vous avez pas l'impression parfois de vous sentir mal sans vraiment arriver a identifier pourquoi ? Oh que si....mais c'est comme cela !Je ne t'apprends rien en disant qu'un jour gris n'est qu'un jour grisUne émotion désagréable n'est qu'une émotion désagréable : elle ne fait pas de moi une bonne ou une mauvaise personne. Elle est là. Un point c'est tout.De toute facon, elle est déjà là, alors autant essayer de la ressentir et de vivre avec elle, sans la rejeter, tout en restant responsable de mes actes.Bon, ca, c'est de la théorie...après, il est souhaitable de le mettre en pratique et d'éviter la fuite et le déni.Accepter et ressentir, c'est parfois plus adapté que de chercher à tout analyser...dans mon cas en tout cas...car encore aujourd'hui, je ne trouve pas vraiment d'explications rationnelles au fait que je me sente parfois mal.
Je viens de me souvenir d'une promesse que je m'etais faite et je viens de me souvenir aussi que je l'ai pas tenue et c'est ca qui m'a fait rechuter quelques fois ces dernieres semainesCela me fait peur...c'est cet oubli qui a fait que j'ai rechuter alors qu'à l'époque j'en étais à 7 mois et 29 jours de sevrage.C'est bien connu : la maladie est plus forte que moiPourtant, ce jour de rechute, je n'étais pas particulièrement déprimé ou dans un sale état d'esprit...et pourtant...La force de ma maladie qui arrive à me faire oublier la souffrance de la compulsion, mes promesses et autres projetsElle est rusée...trop pour moi...donc vigileance...1 jour à la fois en se rappelant au quotidien que la grande priorité de la journée reste de respecter son sevrage...Bon courage Hatt
 Accepter et ressentir, c'est parfois plus adapté que de chercher à tout analyser...dans mon cas en tout cas...car encore aujourd'hui, je ne trouve pas vraiment d'explications rationnelles au fait que je me sente parfois mal.Justement, comme tu le dis si bien, il faut vivre avec cette souffrance et l'accepter. Accepter qu'elle soit là le temps qu'elle veut bien rester sans chercher à la faire partir à tout prix. Mais ce dont je parle ça n'est pas (pas encore) d'analyser cette souffrance façon Freud et d'attendre qu'elle disparaisse rapidement après avoir trouvé rapidement son explication. Je parle d'un truc tout simple, savoir de quoi on a peur concrètement. Ce que je faisais avant et qui marchait très bien , c'était juste d'identifier ma souffrance, pas de me prendre la tête dessus. Par exemple, je suis chez moi et je sens une boule dans mon ventre, un genre de tension, je sens mes épaules prises comme dans du coton, je sens une tension dans ma poitrine, un genre de vibration désagréable, et en même temps j'ai envie d'aller à mon ordi passer la soirée sur youtube jusqu'à 2h du matin. De toute évidence j'ai pas identifié ma souffrance. Je la sens très bien, je me sens pas bien du tout, mais elle est pas vraiment identifiée. Et par l'identifier, je veux juste dire de se poser la question de "mais qu'est ce qui me tracasse en fait ?". Et la réponse peut être "j'ai peur de ce que mon pote pense de moi", "j'ai peur de faire du mauvais boulot pour mon boss", "j'ai peur que ma femme aille en voir un autre"... etc... Et ce ne sont pas des interprétations hasardeuse, c'est juste la simple lecture de ce que tu ressens, de ce qui est devant toi gros comme une maison mais que tu as l'habitude de ne pas voir. Quand quelqu'un a peur d'aller chez le dentiste et qu'il tremble, il ne se regarde pas trembler puis joue à Freud pour essayer de trouver quelle est la cause mystérieuse de son tremblement. Il sait déjà très bien de quoi il a peur, il le ressent déjà à fond. Le mec se connait et sait qu'il a peur d'aller chez le dentiste. D'ailleur ça tourne dans sa tête depuis un moment et il pense au bruit de la fraise du dentiste contre ses dents. Il n'y a rien de mystérieux. Chez nous, cette angoisse est là mais on a peur de la nommer. Mais elle est déjà là devant nous. Et refuser de nommer la souffrance c'est déjà un début de fuite. Et d'ailleurs c'est marrant, quand tu comprends de quoi tu as peur, c'est comme si la souffrance physique elle même se retransforme en la vraie peur que tu ressens, comme si la chose physique elle même se transforme en sentiment. Mais bon, ça on s'en fout, c'est juste moi qui trip.Et juste nommer la souffrance, juste la ressentir pour ce qu'elle est, c'est pas dans le but de la faire partir, mais pour moi c'est ça l'accepter. Et ensuite on peut rester avec. Mais il se trouve que ça la fait un peu diminuer. Mais surtout, en tout cas chez moi, ça fait vraiment tomber les pulsions assez rapidement. Quand on se sent mal mais que la raison n'est pas identifiée, on peut la faire passer pour du désir sexuel, on peut essayer de la combler avec n'importe quelle compulsion. Mais quand elle est identifiée c'est beaucoup moins naturel de déplacer le problème sur ce qu'il n'est pas. Enfin c'est mon intérprétation. La seule chose dont je suis sûr c'est que quand je vais mal et que je sais pas pourquoi, il me suffit parfois de penser à ce dont j'ai peur (et souvent c'est un truc qui est vraiment comme le nez au milieu de la figure) et les pulsions retombent.

 

Je suis totalement en phase avec ce que tu viens de dire.Pour moi cela à été la clé ! 
Freedom n°14Ok pour cette semaineJuste faire (encore et toujours) attention à éviter de porter un second regard aux femmes croisées dans la rue (mais je suis responsable de mon regard et libre de ne pas consommer visuellement la femme)Quelques fantasmes qui se développent dans ma tête...des situations pas forcèment porno. mais qui se développent en moi et que je chasse doucement, sans me juger.Plusieurs irritations, contrariétes et frustrations cette semaine que j'essaye d'accepter du mieux possible. Mais il me faut encore mieux accueillir ses perturbations et prendre un peu plus de recul par rapport à tout cela. Et refuser de nommer la souffrance c'est déjà un début de fuite. Ce n'est pas que je refuse de la nommer : simplement, certaines d'entres-elles (sans vouloir entrer dans un raisonnement freudien) ne me sont pas conscientes...ce n'est pas de la mauvaise foi de ma part, ni une volonté d'avoir à tout prix raison, mais je ne sais pas toujours pourquoi je souffre, pourquoi je suis contrarié et irrité...etcbonne semaine
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