Tout d'abord, il me semble important de commencer par le commencement, ce premier post qui date du ../../../2009,( LIEN BRISÉ ça fais plus de 2 ans et j'ai l'impression que c'était hier, sans doute parceque cette période était rempli d'affect qui me submergés et qui ont laissé des traces dans mon cerveau, le conditionnement vous connaissez ??? On aura le temps d'en parler par la suite.
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, je suis entrain de rédiger dans ma chambre, qui est aussi le bureau de mon père, qui est entrain de téléphoner à ses clients … Pourquoi j'écris ceci, attendez je vous explique…
Je relève deux choses ici, tout d'abord, mon retour chez mon père, un élément fondamental de ma thérapie psychologique et la naissance des premières pistes du comment j'en suis arrivé là.
L'autre élément, je suis décontracté, dans mon lit, relâché, je réfléchi, j'écris … alors qu'avant je serais sur un de ces sites où ses pauvres filles se mettent à nu, je consommerais des images sans en retenir quoi que se soit, je me masturberais, et une fois de plus et encore une et encore une… enfin pas de dessin je pense que vous avez compris…
A la lecture de ce premier post, je me rends compte que bien que je ne suis pas un pro médicament, et encore moins les médicaments style anti dépresseur, anxiolytique… je dois avouer que ma rencontre avec mon Psychiatre, Monsieur Fovet, un grand monsieur, a fais parti de mon rétablissement avec aussi un gros coup de pied au cul de sa part…
J'ai mis il me semble environ 3 semaines avant d'accepter de prendre son traitement, mais dans ma détresse du moment, et cette souffrance, ces idées … je suis arrivé à un point où c'était ça ou …
Et les jours passent, les angoisses diminuent, et me voila capable de commencer à réfléchir avec une autre personne importante, mon psychologue qui m'a lui aussi beaucoup apporté et de qui je vais souvent vous parler…
Il était important de calmer la crise avant de pouvoir réfléchir car vraiment il y avait urgence…
A l'époque de ce premier post, j'avais du consulter 2 ou 3 fois mon psychologue, et je n'avais pas encore eu le courage de lui parler de l'addiction, pourtant j'ai su le faire à ma copine, et j'ai l'envie de me décharger de ce poids mais j'y arrive et il faudra l'arrivée d'une autre personne au combien importante dans mon histoire, un très grand monsieur, plus grand que ce déjà énoncé , à l'exception de mon papa, j'ai nommé mon Grand et énormissime Monsieur Mondom !!!
Je me souviendrais de ce jour où tu m'as fais plus ou moins promettre de lâcher le morceau à mon psy, et même que tu m'as donné ton numéro de téléphone au cas où j'avais besoin de soutien avant mon rendez-vous, et ce jour là j'ai enfin dévoilé mon secret…
Mondom est un nom qui risque également de revenir souvent, car comme pornopunk j'ai jamais trouvé mieux… n'est ce pas monsieur !!!
Dans ce post, on retrouve une envie grandissante de s'en sortir face à la souffrance, pulsion de vie vs pulsion de mort, et là j'ai pris les armes !!!
A vous tous les amis, sachez qu'aucune arme n'est à négliger, pour moi les armes ont été : dans un premier temps les control parentaux, le forum, le psy, le tchat, les lectures, la méditation, le sport, les amies, la famille … tous ces éléments ont leur importance, et puis de ces éléments naissent les première satisfaction, comme le jour où j'ai décidé d'arrêter de control parental car je me jugé plus fort que cela… alors là on est content et on souffle en se disant j'avance, j'y arrive…
Les lectures, je vais ici vous parler de Moussa Nabati , deux livres, « le bonheur d'être soi » et « Guérir sont enfant intérieur » dont j'ai souvent fais référence par la suite et sur lesquels j'ai beaucoup travaillé et appris.
Je ne vais d'ailleurs pas tarder à y retourner dans ses livres pour voir toutes les phrases que j'ai soulignées, les post it que j'ai mis, et faire un point sur tout cela…
Je finirais cette petite introduction qui démarre par une analyse de ce premier post d'il y a 2 ans 3 mois, en vous disant accrochez vous les amis, la route est longue mais elle en vaut le détour, donnez vous les moyens de vos convictions, allez au plus profond de vous-même, n'ayez pas peur d'allez à votre propre rencontre, le résultat de votre addiction n'a rien de pervers, vous n'êtes pas des pervers sexuels, mais des personnes qui souffrent, une souffrance bien souvent profonde et qui de plus par votre comportement addictif continue de vous enfoncez chaque jour un peu plus alors dite STOP, toute suite et maintenant et faite du temps votre allié…
Le prochain chapitre sera sans doute consacré à ma co-dép de l'époque … alléchant non ???
à Bientôt …
A bientôt et merci pour ce petit message