Dépendance sexuelle

Version complète : courage YannYann...
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premier jour...malheureusement rien à dire. Vaguement écœuré pour l'instant.J'y reviendrai.

Yann

bon courage yann ! accroche toi
merci. ET voila c'est reparti pour un tour, comme on dit! Il y a plus d'un an que je trainais mes basques ici et ça allait tellement mieux. Je n'allais plus sur internet, ne regardais plus les femmes dans la rue comme un prédateur, et cherchais les raisons (véritables!) en moi qui me poussait à me réfugier dans le sexe depuis ma tendre enfance... et tout ça sans psy! J'ai compris tellement de choses!

Mais le mal s'est tapi dans un coin de mon "moi"  et à attendu que moi même je n'y pense plus pour  paf! revenir aussi sec!terrible. Donc je recommence... J'y crois, bien sur, sinon je ne serai pas là!

yann

 Pour ma part je ne pense pas qu'il y est un "mal" tapi dans un coin mais que ce comportement que l'on nomme souvent ici le Mal ou la Bête n'est ni plus ni moins qu'une partie de nous même.Je suis totalement en phase avec toi lorsque tu dis que l'on oublie au fil du temps les "méthodes" qui nous ont réussies.La lecture, la relecture de nos posts sur ce forum ou ailleurs fait donc partie de notre thérapie et ce pour très longtemps.Bon courage
John Warsen ditBien sûr il y a des tâches qui reviennent quotidiennement : la vaisselle, le ménage... celles-là ont un avantage, même relatif : une fois que la vaisselle est faite, elle est propre. Jusqu'à ce que tu remanges dedans ! c'est là que l'analogie s'arrête, parce que tu n'as pas besoin de compulser pour te nourrir. Ou plutôt la nourriture que tu absorbes en compulsant sexuellement, tu finis par te rendre compte qu'elle est trop riche en lipides et pas assez en fibres, que les foufounes pixellisées sont mauvaises pour ta santé, et un jour ta décision est prise, et c'est plutôt comme la clope : tu cesses d'un coup, et tu sais que si t'en refumes une, t'es bon pour repartir pour un tour. Mais tu peux devenir un fumeur abstinent, et un branleur sevré.   Et passer à autre chose, en te rappelant d'où tu viens. La seule utilité des rechutes, c'est de te rappeler que ça ne plaisante pas de ce côté-là, et que ta liberté d'en prendre une seule dans le paquet est limitée par ton envie de fumer une fois que t'as fumé la première. Excuse ces métaphores laborieuses si tu n'as jamais été fumeur, mais je pense que tu vois ce que je veux dire.  yannyann:il est évident que le rapport avec le tabac est similaire. je n'ai jamais fumé, mais je crois sincèrement que si on décide d'arrêter c'est d'un coup et que la première refumée sera la mauvaise...J'ai envie de dire que le sexe diffère du tabac par le fait que ce dernier n'est pas indispensable à la vie mais que le sexe... lui, en fait partie. Mais la aussi, les fumeurs diront que ce n'est pas vrai, que le sexe reste le même problème. que le problème, justement! est ailleurs, que tout ceci n'a rien a voir avec le sexe ou le tabac,ou l'alccol! que c'est un manque à combler, un vide à reboucher, des murs à reconstruire...  
a Milou75:oui, tout est à refaire dès que le temps passe et que l'on se sent mieux.Là, je suis certain de ne pas y retoucher avant un bon moment. La dernière fois, j'avais tenu, sans difficultés! pendant six mois, puis je me suis relâché.  Pour moi, le problème n'est pas de cesser mais de durer. je peux très bien me passer de quelque chose qui nuit à ma santé mais dans le temps j'y reviens toujours...

yann

La guérison pourrait peut-être se mesurer en partie au fait qu'on puisse se relâcher ou stresser ou traverser d'autres états et émotions sans recourir à l'addiction comme source de plaisir ou comme anesthésiant. 
Mais est-ce possible ? 
je n'ai pas bien saisi ta phrase, thump, mais l'addiction vue comme un anesthésiant, oui, tout a fait possible.par ex:  Là, ce matin, je boirais bien un verre de rosé! mais je ne le ferai pas  parce que je sais que c'est une mauvaise habitude et pas une bonne chose. Je ne suis pas alcoolique donc cette "privation" ne me pose aucun problème, et cinq minutes après je l'aurais oublié.  Mais pourquoi donc j'ai envie d'ouvrir mon ordi pour voir du cul?La raison semble la même que pour le verre de rosé, seulement, le cul, j'y résisterai beaucoup moins bien. On est bien dans un besoin de faire quelque chose qui me détourne de moi même et... m'anesthésie en quelque sorte. prendre conscience de ce fait est primordial pour mieux ne pas céder. et aussi savoir que boire un verre de rosé dès qu'on est pas bien est aussi néfaste et destructeur que de voir du cul dans les mêmes conditions. Et cette vision de la dangerosité (égal à l'alcool) du sexe  compulsif n'est pas gagné!yann

 

c'est parce que tu n'es pas dépendant de l'alcool mais dépendant du porno, c'est aussi simple que cela.
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