Dépendance sexuelle

Version complète : Ma petite histoire et début de sevrage
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Bonjour, Il y a un an dans une période de grave déprime, limite suicidaire je suis tombé sur le site d'orroz et cela m'a permis de mettre des mots comme "dépendance affective et sexuel,  etc ... sur des problèmes dont je souffrais depuis longtemps. Bien que j'étais conscient que s'adonner à la masturbation devant de la porno en tout genre était malsain et immoral, que cela me faisait du mal, je continuais.Je suis retourné sur ce site  2, 3 fois lire quelques témoignages et j'ai tenté deux sevrages en en essayant d'avoir une certaine discipline sports et autres sans succès (pour le moment). Maintenant je passe le cap du témoignage et cherche du soutien. A qui d'autres pourrais-je me confier et chercher de l'aide qu'auprès de personne dont je ne peux craindre le jugement.En tout cas aujourd'hui je VEUX sortir de cette vallée de larmes. Je vais être assez bref car je n'aime pas trop parlé de moi et je n'aime pas m'apitoyer sur mon sort ou que l'on me considère comme une victime ou un cas sociaux. La souffrance que l'on porte est toujours relative mais je ne fais pas non plus de déni.Bon, je me lance, courage ...J'ai 30 ans. Ma mère est décédé je n'avais pas deux ans dans un grave accident de voiture sur le coup. Mon père conduisait, j'étais aussi dans la voiture avec ma soeur plus agé de 18mois. Mon père étant à l'époque témoin de Jehovah "fallait accépter le destin ne pas se faire transfuser" décide de se battre pour survivre lui aussi à l'accident. Handicapé à 70%, il boitera jusqu'à la fin de sa vie subira des dizaines d'opérations. Pour recevoir du sang, il se brouille avec toute sa famille et ne verra plus la famille du coté de ma mère. A cause de ces opérations et rééducation donc, il me place avec ma soeur dans un orphelina. Aussi pendant cette période, il vivra sa jeunesse qu'il n'a pas eu, d'une manière très "libérer" drogues, prostitués etc... Je devais peut-être avoir 5ans quand il revient me chercher avec ma soeur. Ici c'est peut-être le premier choc dont je me souviens quand venant me chercher il nous dit voici votre nouvelle mère ( je ne l'ai pas accepté). Il nous à forcer à moi et ma soeur de la considérer comme notre mère et de l'appeler maman. Elle était déjà enceinte de mon demi -frère; il s'en suivra d'un autre et de deux demi-soeur. Nous vivons tous ensemble. Je n'en ai jamais voulu à mais belle-mère de ne pas m'avoir donner de l'amour (c'était plus difficile pour ma soeur) ou de ne pas m'avoir protéger de mon père, j'y reviendrais.A 7 et 8 ans je suis victime d'attouchement d'un instituteur. Cela durait depuis des années avec plusieurs enfants de ses classes. Je le dénonce, je suis apparemment le premier qui en ai parlé et le dernier. Il terminera en prison. C'était un ami de mon père. Je me souviens qu'il lui avait donné l'autorisation de me frapper pour que je travaille bien à l'école. Mon père porte plainte avec d'autres parents. C'était aussi une occasion pour lui de se faire de l'argent, qu'il s'accapare bien avant ma majorité. J'ai su aussi bien plus tard que ma mère avait une assurance-vie, et d'autres choses aussi. Ma soeur et moi avons porté plainte à notre majorité question de principe. On a gagné bien sur mais nous n'avons pas poursuivi, l'argent ce n'est pas important. Mais on voulait savoir. Mon père me bat régulièrement m'enferme à clé dans ma chambre, souvent aussi sans manger. Ma soeur n'a pas eu le même traitement. Elle n'a pas le droit de sortir voir des copines mais elle n'ai pas battu. Des fois elle me fait passé de la nourriture sous ma porte et me libère aussi quand mes parents sortent restaurants et autres. Moi je respire dès que mon père n'ai pas à la maison. Il est très violent aussi bien physiquement que moralement. Selon lui, à cause de mes mauvais résultat scolaire. Effectivement très mauvais. Moi je ne parle pas, m'exprime jamais, je suis très renfermé. Avec ma soeur nous n'avons jamais vraiment parlé de notre enfance. Ma soeur fond en larmes quand il s'agit de moi. Malgrès que l'on était très proche on était aussi un peu dans notre bulle cérébrale chacun de notre coté. Du coté de la famille de ma belle-mère, il se doute que quelque chose cloche mais c'est le tabou.  Malgrés que je sois enfermer. La clé restant souvent sur la porte de l'autre coté. L'ingéniosité de l'enfance fait que j'arrive à la faire tombé sur un tissu que je tire ensuite à moi, pour ouvrir la porte. Le plus difficile c'est de la remettre hi! hi! Des fois je passe par le velux, je saute du toit et la nuit je vais dans la forêt. J'habite une grande ferme au milieu de champs et de forêt et je m'évade, il n' y a pas une maison aux alentours. A l'école je n'ai jamais été avec les autres, je ne jouais pas avec les autres. J'étais interdit de sport en classe que je passais ces heures à regarder les autres joués. Moi je n'avais pas le droit, priver de sorti scolaire, j'étais sur la touche encore une fois. Et mon père qui disais aux instits de me punir si je travaillais mal. Ce qu'ils faisaient sans jamais aller bien loin (claque et coup de pied aux fesses). Mais ça ne marchait pas. Moi je ne travaillais toujours pas et oui, j'avais des problêmes que personnes voulait voir. Malgrés mon échec scolaire, je suis curieux de tout. J'ai besoin de comprendre qu'est ce qui ne tourne pas rond dans ce monde, c'est une question de survit. Je lis beaucoup, des contes et légendes de différentes cultures, toutes sortes de romans et aussi beaucoup de dictionnaires historiques, philosophique. C'est ce qui m'a sauvé. J'écris de la poésie à partir de 13 ans. Quand je m'évade, la nuit dans la forêt, je me prends pour Lafayette ou d'autres personnages de l'histoire qui se sont battu pour leur liberté et pour la justice. Je me cherche une identité dans l'histoire car je n'ai pas en famille. Car malgrés un père castrateur, nous n'avons aucune relation. A 12 ans ( peut-être avant) les enfants d'amis à mes parents nous montre à ma soeur et moi notre premier film porno. Je ne comprends pas, ça m'attire, je suis curieux ça me dégoute. La même époque en vacances une copine de ma soeur tente d'avoir une relation sexuel avec moi. Elle veut qu'on joue au papa et à la maman pour de vrai. Je suis bloqué. Je ne comprends pas ce qu'elle veut. Mais elle s'éloigne.A 14 ans, ma soeur me montre des BD porno qu'elle a trouvé dans la chambre de mon père. Nouveau choc, mais je crois que c'est à partir de ce moment-là que je commence à me masturber. Depuis je n'ai plus arrêté. Tout est fait en cachette. Vers 15/16ans, je tombe sur des films porno de mon père que je regarde quand il n'y a personne chez moi. Je suis aussi tombé sur une cassette ou mon père avait filmer ses ébats avec ma belle-mère, le choc. Mon père est dépendant sexuel, je l'ai vu se masturber devant du porno. Lui avait été forcé de faire des fellations à un de ces frères. Il en a 4, à ce que je sais ils ont tous mal terminé( prison, trafiques de drogues, inceste...) selon ce que j'ai entendu.Pendant cette période, j'ai demandé peut-être 3 ou 4 fois à ma demi-soeur qui devais avoir 7/8ans de me masturber et de me faire une fellation, ce qu'elle n'a pas fait heureusement. La dernière des fois, mon père m'a surpris allonger sur mon lit avec une érection et elle a coté. Il l'a fait sortir de la chambre. J'ai cru que j'allais mourir à ce moment -là, mais mon père et sorti lui aussi et ne m'a rien dit. Jusqu'à la fin de ma vie j'aurais cette souffrance en moi d'avoir tenté ce genre de perversité, j'en pleure à chaque fois que j'y pense. J'avais besoin d'aide et personne. Je me sens seul. J'ai une grande carence affective. Pas de cousins, cousines oncles tantes grands parents. Je me sens totalement étranger à "ma famille" , je me demande même si j'en fait parti.A 14 ans je dis à mon premier demi-frère, "tu verras quand j'aurais 18ans je me sauve et je ne reviens plus". Ca n'a pas loupé. J'ai coupé les ponts, suivi de ma soeur. J'ai revu mon père une fois il y a deux ans après 10 ans d'absences. Ma soeur qui en avait besoin avais repris contact. Il est totalement détruit. Drogué aux médocs pour ce lever et s'endormir, dans un état léthargique surement encore droguer de sexe et drogué aux jeux (surtout le loto). Peut-être espere-t-il toucher le jackpot pour se faire pardonner.Pourtant je ne lui en veux pas de tout ce que j'ai subi. Je pense que je supportais tout, attendant patiemment le jour de ma majorité. Il a eu une vie difficile. Une enfance très difficile, battu par sa mère. Témoin de Jehovah dont il a beaucoup souffert devenant un anticlérical absolu. Perdant sa première femme "ma mère" sous ses yeux, alors qu'il conduisait, le poids énorme de la culpabilité se faisant. Après sa nouvelle vie avec sa nouvelle famille dont moi et ma soeur ne faisions pas parti, mais nous étions un écho de son passé je pense qui ne voulait pas se le rappeler.Pour ma part quand je suis parti, donc vers 17/18 ans j'étais au lycée dans un internat, ou j'ai rencontré un ami. Au début je rentrais chez moi le week-end puis cet ami m'a proposé de venir un weekend chez lui. J'ai fait la connaissance d'une véritable famille "saine". sa mère me propose de m'herbergé. J'y suis resté deux ans. J'ai gouté au bonheur. Je me suis senti aimé, j'étais aussi valorisé mais ma dépendance affective a fait que... disons que j'ai eu une relation "oedipal" avec la mère de mon ami. J'avais 19/20ans et jamais eu de copine. Elle en avait le double. Aussi je pense qu'elle souffrait d'une certaine dépendance affective ayant eu une vie pas facile abandonner par son père avec un beau-père alcoolique. Je regrette les relations sexuelles que j'ai eu avec elle parce que je pense que ça lui a fait au bout du compte mal. Même si elle m'aimait "surement de manière malsaine" pour moi c'est comme si j'avais détruit une famille vraiment équilibré. Bien sur personne dans la famille n'était au courant. Au bout d'un temps, même rapidement je passais plus de temps avec elle que je n'en passais avec son fils qui sortait tout le temps en boite ou autre et nous étions plus dans la même école. Après au bout de deux ans je suis parti, je donnais encore des nouvelles de moi mais plus depuis plusieurs années. Je vais lui écrire pour m'excuse du mal que j'ai pu causé. Quand je suis parti de cette famille, je suis allé quelques temps chez ma soeur mais elle voulait être seul, elle était en pleine dépression. J'ai terminé à la rue. je n'avais nulle part ou aller. Pas de travaille, aucun diplôme pas de permis. Au bout d'un temps j'ai trouvé un job, mais pas moyen de trouver un toit, et oui il faut un garant mais bon je travaillais la journée et je m'étais inscrit à la fac dans des cours du soir pour avoir au moins le bac, et dormait dans la rue. Voilà j'avais 22ans ...Le cannabis commencé à 19ans plusieurs fois arrêter, l'alcool pas trop, j'ai eu de la chance de ce coté là.Bon allez j'arrète là, je voulais être le plus court possible amener quelques faits sans trop de réfléxion pour me faire connaître. Disons que c'était le chapitre 1 mais il n'y en aura pas de deuxième je pense ...Bon aujourd'hui j'ai 30 ans je suis plutôt réservé, timide. Ce qui fait que je n'ai jamais eu de copine en réalité. Et j'ai pourtant eu de nombreuses occasions mais j'ai toujours refusé par manque d'estime et de confiance en moi. Mais comme je me sens seul, je sais qu'il faut que je fasse des efforts car je n'aimerais pas finir seul et j'ai besoin d'aimer autant même si c'est plus difficile pour moi d'accepter d'être aimer.Je n'ai pas rechuté devant du porno depuis dimanche dernier donc une semaine. Et je compte bien ne jamais recommencer.  J'ai besoin de changer. Dans mon prochain post j'aménerais plus mes réflexions sur tout ça. Et de comment je compte m'en sortir, parler de mon sevrage pour aider et m'aider ... car (première début de réflexion) c'est la clé ...Excuser-moi d'avoir été aussi long ... mais pour me présenter j'ai fais le plus bref possible en amenant certain point de ma vie. 
Donc, voici mes premières réflexions ....Je suis dépendant sexuel, et dépendant affectif. Ma dépendance sexuel est une conséquence de ma dépendance affectif. Ma dépendance sexuel est un symptôme,( non la maladie réelle) et l'expression de ma dépendance qui vient du fait d'une recherche d'amour et d'affection que je n'ai pas eu dans ma petite enfance. Encore aujourd'hui mes pulsions viennent de cette recherche constante d'amour. Mais cette recherche d'amour et d'affection prend la forme de gratification sensuel. Car quand nous sommes enfants ( dans nos premiers mois et années) notre contact avec le monde est uniquement sensuel. C'est à travers les gratifications sensuel dispensé par notre mère (en général) que nous sentons notre propre existence et que nous nous sentons appartenir à notre espèce (en l'occurrence l'espèce humaine). Car dès petits sans en être conscient nous nous cherchons et cherchons notre place, socialement au sein de notre famille "filiale et de la société humaine". Notre personnalité: identité, est uniquement infantile, anarchiste, bestial. Nous n'avons pas d'activité mental, créatif. Nous ne sommes uniquement que des paquets d'égo irrationnel et infantile et nous rageons de ne pas avoir ces gratifications (le sein ou le biberon) pour calmer nos instincts. Nous rejetons les responsabilités qui sont celles de l'adulte sevré s'opposant à l'autorité de l'égo infantile. Nous sommes une personnalité comme Dante le décrit dans l'enfer de sa divine comédie ou les personnes présentes ont vécu leur vie en recherchant constamment à assouvir leur pulsions, à la recherche du plaisirs des sens.A l'adolescence nous commençons à utiliser notre Raison. Nous devons devenir des personnalités adultes moralement développer pour contribuer au bien de la société. Mais nous sommes en conflit avec notre famille et la société et nous nions la personnalité morale que nous devons devenir. Nous sommes en conflits permanent avec ses résidus de nos pulsions infantiles et le devoir morale de devenir ses personnalités moralement sevrés de ses pulsions infantiles. Dans la société, l'exemple le plus frappant que je vois est la crise d'adolescence de la générations des 68arts. "Il est interdit d'interdire, nous voulons la liberté sans les responsabilités qui vont avec. Si vous ne nous donnez pas les libertés que l'on demande nous allons exprimer notre rage infantile et tout casser". Nous voulons vivres nos vies comme nous le désirons, nous voulons du plaisir, de l'argent du sexe et nous nions la responsabilité que nous avons de créer un avenir pour les générations futurs. Nous sommes totalement égotique, individualiste, nombriliste, bien que nous sachions que nous devons être des personnalités morale nous ne le sommes que par défaut et non par choix véritable. C'est la Personnalité que décrit Dante des personnes dans son purgatoire. Nous sommes pris entre deux feux.Voila ce que je pense, nous devons devenir des personnalités Adultes (Paradis de Dante). Nous devons cultivé un Amour de la Raison, du Bon, du Beau et du Vrai. Dans cette Univers, il y a des Principes, des Vérités des choses qui marchent et d'autres qui ne marchent pas. Nous ne sommes pas des animaux. Nous nous distinguons par notre capacité à faire le Bien, à penser et à contribuer à rendre la société bonne. Nous mourrons tous un jours. Quelle est le but d'une vie ? Vivre comme le font les bêtes ou leur vie est au même plan que leur mort. Nous ne sommes pas que de chair nous sommes aussi d'Esprit ou Ame. Notre nature à une dimension spirituel, raisonnable qu'il nous faut cultivé. Nous devons éduquer nos émotions par la beauté et notre esprit doit gouverner notre chair, qui n'est qu'un porte-manteau. Ce qui nous distingue des bêtes c'est que nous sommes immortel. Nous laissons après nous un monde "morale et physique" que nous contribuons à façonner. Nous créons nous découvrons et nous transmettons par nos actions et des idées qui nous survivrons après notre mort. Si nous développons notre sens d'identité personnel dans le sens de faire le Bien alors nous sommes véritablement Humain. Si nous comprenons que notre vrai rôle sur Terre est de contribué au développement de l' Espèce Humaine alors nous pouvons mourir le sourire aux lèvres. Nous sommes Heureux. Nous pouvons nous dire; "j'ai été utile, je ne suis pas une merde. Mon ennui est le manque d'intérêt que je porte au monde et je confonds plaisir et bonheur". Mais la société nous infantilise. Nous renvoie toujours à nos instincts les plus bas, bestial. Recherche du gain immédiat, de gratification sensuel ou social. Nous sommes en désharmonie avec notre propre Nature. Nous sommes une société libérale qui s'autodétruit. Ce monde et malade. La philosophie libérale dans laquelle nous sommes né, nous fait perdre notre Raison ( exemple Adam Smith) qui dit dans sa théories des sentiments "immoraux":... le soin du bonheur universel de tous les êtres rationnels, est un attribut de Dieu et non de l'homme. A l'homme revient une tâche beaucoup plus humble, mais beaucoup plus appropriée à la faiblesse de ses pouvoirs et à l'étroitesse de son entendement : s'occuper de son propre bonheur, de sa famille, de ses amis, de son pays ... Mais, bien que nous ayons hérité d'un désir très profond à cette fin, ces préoccupations dépendent de la lenteur et de l'incertitude de notre raison à découvrir les moyens appropriés d'y parvenir. La nature nous a mis pour une bonne part sur la voie par les instincts immédiats. La faim, la soif, la passion qui réunit les deux sexes, l'amour du plaisir et la crainte de la douleur nous poussent à appliquer ces moyens à notre survit, et sans considération pour les fins bénéfiques que le grand directeur de la nature avait à l'esprit quand il les a crées".Autrement dit cultivé votre jardin, votre nombril, vos instincts ... car vous, Etre Humain êtes trop faible pour poursuivre le bonheur qui est de contribué au bien de l'Humanité. Cela est du ressort de Dieu ou de la main invisible ou de l'empire que nous dirigeons. Occuper vous de vos instincts on va même vous y aider avec la porno drogue télé divertissement et vous accepterez d'être dans un camp de concentration sans larmes et vous croyez que c'est ça le bonheur. Servitude volontaire. Désolé, j'ai encore été trop long ... Si je veux m'en sorti, je crois qu'il faut aller beaucoup plus profondément dans la culture, et ne par regarder uniquement mon propre problème,qui n'est qu'une conséquence. La cause et la possibilité d'un rétablissement se situe dans mon rapport à moi et au monde et de la vision que nous avons en général sur soi et sur les choses. C'est-à-dire se changer.
Salut à toi,tu as 80% de réponse à ta question dans ta présentation, tu m´as l´air motivé pour arrêter ca, tu sais que le grand Amour avec un grand A c´est très rare, surtout dans la société dans laquelle on vit, cette femme parfaite et fidèle de nos rêves qu´on a tous espéré rencontrer un jour elle est vraiment bien cachée.L´amour vient avec le temps également, sors un peu trouve une femme avec qui tu as des points communs que tu peux partager avec elle, essaie de trouver une femme religieuse qui a la foi, elle pourra te sauver car ses bonnes manières et sa foi te changerons et te ferons devenir celui que tu as toujours mérité d´être, une personne droite et de confiance avec la joie de vivre et l´envie de construire sa vie.Pour la longueur de tes messages ne t´inquiète pas tu ne m´as pas encore rattrapé, je suis également quelqu´un de sincère qui parle avec le coeur et détaille mes propos pour montrer que mon raisonnement est réfléchi ainsi que ma décision d´arrêter est ferme.

Un autre conseil sache qu´une femme ne s´intéresse pas à une personne qui se lamente sur son sort, tu as une histoire pas facile, garde tout ca pour toi, quand tu rencontres une personne soit toi même, fais en peu soit sincère et attentif (réceptif) , essaie de dégager une certaine joie de vivre sans en faire trop ni trop discuter sur toi même laisse la personne te parler et te dévoiler son coeur, la solitude il n´y a rien de pire trouve toi une personne que tu apprécies sans pour autant attendre le coup de foudre, tu te sentiras plus confiant et mieux dans ta peau d´avoir une personne qui partage ta vie (j´ai bien dis partager ta vie et non pas tes problèmes) dès que tu auras accomplis ca je l´espère de tout coeur pour toi, réalises que tu es devenu un nouvel homme et enterre celui que tu étais avant n´y pense plus.

Bon courage à toi

Pardonnes moi quand je t´ai dis qu´il ne faut pas s´apitoyer sur son sort, c´est par expérience personnelle j´ai jamais eu vraiment beaucoup de "petites copines" dans mon enfance, tout simplement parce que je ne savais pas leur parler, donc bien souvent quand on a pas l´expérience on parle de truc carrément nul dont la nana s´en moque complètement, comme lui parler de ses problèmes personnels, parler des problèmes de sa famille... une femme a besoin de quelqu´un bien dans sa peau qui a l´air heureux et confiant en lui même c´était juste un bon conseil que je te donnais puisque tu ne sais pas trop comment parler à une femme d´après ce que j´ai l´air de comprendre, tu es sûrement timide donc ne t´inquiète pas une relation se fait tout doucement vas y à ton rythme et ne dis pas que tu n´es pas prêt tu as juste peur de plonger dans le l´inconnu c´est pour ca que tu ne te sens pas prêt tu as peur d´une chose que tu ne connais pas ca fait ca a tout le monde, reste simple n´en fais pas trop, si une femme te plaît et que l´occasion est propice vas y, dans le but de la connaître déjà et plus si affinités.

 

Bon courage

Rebonjour, La journée de mon huitième jour de sevrage est en train de se terminer. Et je dirais même plutôt bien. Les premiers jours pourtant, j'étais atteint d'une certaine tristesse, dû à la frustration que tout ça allait s'arrêter ou plutôt que je devais arrêter toutes ces pratiques malsaines. Mais ce qui ressortait le plus peut-être de cette tristesse, c'était non pas l'attachement à l'addiction sexuelle car mon corps ne réclamait pas, mais plutôt à ce sentiment de vide dont j'étais pris, et qui me donnait comme des nausées. Ce sentiment de vide presque d'ennui, que je devais revenir au monde réel, m'avançer dans l'avenir. Ce dont j'ai peur. Et je pense que c'était la cause de ma tristesse. Non pas que j'ai peur de l'avenir en soi, mais qui est comme je l'ai expliqué dans mon post d'avant. la nécessité de devenir une personnalité adulte morale, sevrés de ses pulsions infantiles. Je pourrais développer ma réflexion sur cette question de la personnalité infantile, un autre moment. Mais encore une fois je pense, qui est dù au rapport à la mère.     Peut-être ce reste d'attachement qui peut prendre la forme comme chez le Macho de "je suis le fils de ma mère" est le problème de la dépendance affective et dont on doit être aussi sevrés. bon je laisse cette question en suspens.     Et je crois vraiment que c'est par le fait de vouloir être accepter par les autres que l'on a tendance à se corrompre. Combien de personne ne dise pas ce qu'il pense par peur d'être rejeter par le groupe sociale dans lequel il évolue. Nous voulons plaire c'est humain, mais le faire au détriment de la raison ou de la vérité ne l'est pas. Donc la corruption c'est de faire des compromis avec ce que l'on pense et en retour nous avons une mauvaise image de nous même que l'on entretien. La corruption c'est aussi de céder à la tentation. Mais voilà, ces 3/4 derniers jours était comblé par cette recherche de comprendre comment je pourrais m'en sortir. C'est par l'Amour de la raison qui est propre à l' Etre Humain plutôt que celle de la recherche du plaisir immédiat ou des gratifications sensuel qui nous attache à la Terre. Et nous nous étonnons d'être lourd, pris par une inertie qui nous empêche d'avancer. Donc voilâ ma méthode pour m'en sortir. L' Amour de la Raison, la recherche de la Beauté car je me sens laid et donc je me détruit. Arrêter d'être immorale et faire le Bien, non pour recevoir du bien en retour mais parce que c'est le Bien. Et le Bien se définit dans la lutte contre le mal. Ce sont en fait, mes lectures du moment qui m'inspire tout ça. Exemple les dialogues de Platon que je trouve assez extraordinaire. Surtout dans cette façon penser. "Se poser des questions pour rechercher la Vérité".Non, la vérité absolue, qui n'appartient à personne mais la recherche de la vérité. Car le processus est plus important que le résultat. Je lis aussi et je pense être tomber sur quelque chose d'énormes qui pourrait intéresser tout ce qui veulent déccroché. Ce sont les "confessions" de Saint Augustin. C'est vraiment frappant. Je crois qu'il était aussi une sorte de dépendant. Dans ses confessions il explique toutes ses débauches et autres. De comment il en est arriver là et comment il s'en sort. Et je me retrouve, je dirais même nous retrouve dans tout ce qu'il dit. J'ai l'impression que c'est même le témoignage d'un dépendant. Et il s'en est sorti. Si il y a un conseil que je donnerais c'est vraiment de lire ses confessions. Aller je vous donne un exemple par trop long pour vous donnez l'appétit. Bon alors forcement c'est un peu religieux mais bon ... Livre II "Je veux me remettre en mémoire les souillures de mon passé et les infections charnelles de mon âme, non pas que les aime, mais pour t'aimer, mon Dieu. L'amour de ton amour me fait retracer en l'amertume de mon souvenir mes voies scélérates, afin de sentir ta douceur non décevante, ô douceur heureuse et sûre, qui rassembles les lambeaux épars de mon être déchiré et, en se détournant de toi, l'unité, fondu dans le multiple. Je brûlai en effet de me rassasier un bonne fois des choses d'en bas pendant l'adolescence et j'eus l'audace de laisser pulluler toutes sortes d'amours ténébreuses, et ma beauté fut flétrie et j'ai, me complaisant et cherchant à complaire aux yeux des hommes pourri à tes yeux. Et qu'était-ce, au fond, qui m'agréait, sinon d'aimer et d'être aimé ?" ... Autre passage ... "...Non encore amoureux, et amoureux d'aimer, par l'effet d'un besoin plus secret ... Je cherchais, amoureux d'aimer, un objet d'amour. C'est que, par dedans, j'avais faim, faute de la nourriture intérieur, c'est-à-dire de toi, mon Dieu ! Cette faim ne m'affamait point, mais j'étais sans appétit pour les aliments incorruptibles : non pas que j'en fusse gorgé; au contraire, plus j'étais vide, plus j'avais de nausées. Ainsi mon âme n'allait pas : rongée d'ulcères, elle se projetait hors de soi, avide misérablement de se gratter au sensible, que pourtant, bien sûr, on n'aimerait pas, s'il n'y avait dessous une âme. Aimer et être aimé m'agréait davantage, si dans l'amour je jouissais aussi du corps ..." C'est frappant, n'est ce pas ... Donc voilà, mon huitième jour de sevrage se termine et pas une pensée négative même aucune pulsion, je me sens bien. Mais le plus important aussi c'est que je ne me regarde pas, disons mon problème ... Je change mes concepts et développe en moi-même ces idées ... Et quand j'ai un petite euphorie "qui a tendance à trop m'exciter", je me dis calme toi c'est pas terminer. Ce n'est que le début. Et ensuite c'est par la beauté que l'on combat la laideur pas en arrêtant d'être laid.
Félicitations schildj, c´est exactement ce que je vivais dans mes nombreux sevrages un vide et un manque de quelque chose, toutes ces heures que je perdais dans cette addiction il faut bien les remplacer par quelque chose tu comprends? Et bien souvent je me masturbais par ennui l´envie me prenait car je ne savais pas quoi faire, c´est un cercle vicieux.Pour ce sevrage à J+4 c´est sans aucun effet je me suis dégoûté moi même du porno et de mes actes j´ai plus d´émotions ou de désir pour le porno j´apprends juste à contrôler mes envies d´avoir un rapport juste pour me vider et me soulager, c´est quelque chose de nouveau cela nécessite du temps, je patiente ma décision est ferme.Bon courage à toi Ne laisse pas le vide occuper ton esprit mais occupe le vide par ton esprit

 

Merci Schiljd, ton analyse recouvre effectivement une bonne partie de nos sentiments à tous. Ou tout du moins, je le pense.Ce sentiment de tristesse et ce vide qui nous habite, je ne sais pas si c'est une cause ou une conséquence. Je ne suis pas encore revenu assez loin à la source de mon problème pour y répondre. Ce qui est certain, c'est qu'il est là avant et après l'acte de mater du porno ou se masturber. Il me conduit toujours, entre autre, à des regrets du temps perdu qui aurait pu être utilisé à autres choses et en particulier à mes préoccupations du moment et à mon développement personnel. Mais devant ces autres choses une peur m'habite, je les vois comme des contraintes alors que ce n'est que la VIE. Et pourtant je sais qu'en les réalisant et surtout en les terminant je regagne une certaine fierté, une estime de moi.En lisant ton histoire (qui est nettement plus difficile que la mienne, lisse et sans accroc), je me pose aussi la question d'une sorte de dépendance affective lié à ma mère. La forme n'en est pas précisée. Mais je vais citer un bout de mon histoire qui me fait penser à cela En faisant un test de personnalité, il est apparu qu'après analyse des résultats avec le coach, j'avais été contrarié assez fortement pendant mon enfance. En effet, je fonctionnais partiellement sur des modes qui étaient les opposés au mien, et qui étaient les grands traits de la personnalité de ma mère. Différents événements dans ma vie m'avaient fait évoluer et mon entourage affirmait tous qu'ils ne me reconnaissaient pas. Une des causes en était là : Je n'avais pas développé pendant mon enfance mes modes de fonctionnement mais ceux de ma mère par besoin d'affectivité.Et là, cela pose une difficulté : C'est dans l'enfance qu'il est le plus facile d'apprendre à être soi-même et à fonctionner selon sa propre personnalité. Il est très dur de se réapprendre quand on a passé l'adolescence. Au final, j'ai une personnalité qui n'est pas très clair, oscillante, pas forcément instable mais qui n'a pas l'homogénéité nécessaire pour avoir confiance en soi vis à vis du monde extérieur.A cela s'est rajouté une petite phrase de la description de ma personnalité qui m'a fait froid dans le dos, mais me pousse à garder la raison. L'émotion dominante de ma personnalité serait "La peur métaphysique".Pour finir j'apprécie énormément ta référence à Platon. Je ne l'ai pas lu mais c'est une posture d'esprit à laquelle j'adhère parfaitement et que j'essaie de cultiver.Bon courage, Amicalement   
Exactement. Je pense que c'est important de se poser la question de notre identité. Quand nous naissons nous sommes projeter directement dans le monde sensible. Nous entendons des sons, nous percevons des ombres. Mais nous n'utilisons pas encore notre entendement, notre raison. Le rapport que nous avons au monde se fait uniquement à travers nos sens. Nos cinq organes sensuel. Nous commençons à ouvrir les yeux mais encore une fois tout est floue. Nous prenons conscience en premier lieu que nous avons un corps. Nous regardons nos membres mais nous ne comprenons pas. Et puis nous entendons cette voie familière qui déjà nous parlais quand nous étions dans son ventre. Nous ne comprenions pas ce qu'elle disait mais elle était douce, pleine d'Amour et nous apaisait, nous rassurait. Cette voix encore présente nous l'associons maintenant à un corps, une forme que nous distinguons avec peine. Mais cette voix qui nous rassure. nous guide car nous n'avons aucun repère. Alors nous commençons à nous identifiez à elle. C'est aussi peut-être le premier rapport que nous avons avec nous même. Nos sens se dégourdisse un peu mais notre Raison est toujours en sommeil. Nous avançons et nous nous identifions toujours à cette voix. Ce sont nos seul repère. Très vite nous commençons à imiter. Nous développons notre personnalité à l'image de celle de nos parents. Nous ne sommes pas encore nous même, et nous ne jugeons pas encore par nous même. Notre entendement ne s'éveillera que quand nous commencerons à découvrir. Nos premières petites découvertes sont une joie pour nous de comprendre des choses avec notre esprit et nous sommes même encourager. Mais alors cette joie est tellement intense car nous avons découvert seul que nous voulons continuer à la ressentir. Nous voulons comprendre, savoir apprendre. Nous questionnons tout. Vers deux trois ans nous posons pleins de questions. Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi  Encore faut-il que nos parents sachent y répondre. Au pire il nous mettent devant la télé où ils nous disent d'aller jouer sur l'autoroute. Au mieux il nous donne la réponse. Mais qu'il nous mettent sur la piste sans nous donnez la réponse est encore la meilleur chose à faire. Car nous devrons être sevrer de cette dépendance et développer notre esprit nous même ... Peut-être si nous sommes comme ça, c'est que psychiquement et cérébralement nous nous sommes bloquer à un moment donner dans notre développement. Moi je sais que la drogue "cannabis" ou la masturbation je m'en sert, malgrés moi surtout pour ne pas penser. Car penser c'est aussi se retrouver face à l'infini ... N'est-ce pas ça que nous appelons "vide". Bon j'arrête là toute cette réflexion ... En tout cas, ../../../userinfo.php?uid=5445">"libredesoimeme" Platon pour penser d'une certaine manière, c'est très efficace. Si tu veux vas sur ce lien. Tu peux écouter directement. Ca dure un peu plus d'une heure.
Je poursuis la lecture des "confessions" de Saint Augustin. Sincèrement, c'est très riche. Il faut se concentrer mais qu'elle bonheur, de quelqu'un qui était dans la débauche et qu'il se pardonne jour après jour en essayant de comprendre pourquoi? Il mesure chacune de ses pensées à la lumière du beau et de l'espérance qu'un jour il retrouvera une sérénité.A oui! La cigarette c'est fini depuis hier, par contre quand tu fais un jogging, tu souffres. Comme dans la dépendance, faut courir, avancer pour s'enlever toute cette merde en soi ...
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URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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