Dépendance sexuelle

Version complète : Se rétablir et aimer mieux?
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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> Une question me taraude depuis quelques jours. Surtout depuis que nous avons entamé notre thérapie chez le psy. 

Nous discutons énormément avec mon dépendant de mari sur la notion d'amour dans notre couple, comment deux dépendant (sexuel et affectif) peuvent-ils vraiment s'aimer. Est-ce vraiment de l'amour ?

Nous savons que l'amour ne sera jamais plus fort que la mort mais une question nous vient à l'esprit :

Est-ce que se rétablir, se soigner et aller mieux signifie-t-il aimer mieux ?

Est-ce que cette perspective peut être une source motivante pour aller de l'avant et se soigner (la carotte en quelque sorte).

Est-ce un leurre pour mieux se complaire dans la dépendance ?

Un dépendant  qui se soigne peut-il avoir une vie de couple ou est-il voué à finir seul sa vie ?

 

Merci d'avance pour vos réaction et bonne journée.

 

  

il est sur que mieux on s'aime soi-meme, mieux on aime les autres...
on peux aller aussi dans l'autre sens ..La compassion.Plus on aime son prochain, plus on se sent aimé et plus on s'aime  Smile  
Citation : djihad a écrit:Plus on aime son prochain, plus on se sent aimé et plus on s'aime
Ce qui n'est évidemment pas vrai chez les dépendants affectifs et sexuels que nous sommes tous plus ou moins ici bas. Ceci est d'autant plus valable dans le cas de la co-dépendance, à laquelle blouloue serait potentiellement sujette ; il ne s'agit pas de prochain, mais de conjoint, et on est pas lié à son conjoint de la même façon qu'à n'importe qui. 
Aimer mieux, cela reste possible, mais pour répondre à l'une de ses questions, je dirais qu'il ne faut pas que cela serve de carotte : d'une part "s'en sortir"  impliquerait une remise en question profonde chez son dépendant de mari ( chose qui, statistiquement parlant, est loin d'être gagnée ), d'autre part qu'elle même se pose certaines questions, fasse sa propre introspection ( assistée d'un psy ), pour en arriver à comprendre ce pourquoi elle reste malgré tout, notamment. S'en servir comme d'une carotte ne ferait que renforcer un espoir qui a toutes les chances d'être déçu, ainsi que le lien maladif qui vous uni probablement. 
Se faire miroiter un avenir radieux lorsque l'on est face au problème de l'addiction, ce peut être un leurre, non seulement pour le dépendant, mais aussi pour la co-dépendante. N'oublie pas que tu ne peux pas te battre à sa place contre sa dépendance, n'oublie pas que ta vie n'est pas la sienne, même si vous partagez beaucoup de choses : le piège fatal de la co-dépendance, c'est de devenir malade de l'autre, et d'y rester accroché malgré cela. Il y a des raisons à cet attachement "envers et contre tout", et c'est précisément ce sur quoi je te suggèrerais de travailler. C'est triste, mais dans le réel, tout ne se passe pas comme dans les contes de fée, et les paroles saintes ne sont pas non plus toujours d'une grande pertinence. 
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Bonsoir Morbach,

Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu écris.

Loin de moi l'idée d'avoir posté ce lien pour être un peu rassurée. Au contraire je suis plutôt confortée dans ce que je pensais déjà.

Je suis aussi dépendante que mon mari, j'ose enfin dire aujourd'hui que nous sommes un couple de dépendants affectifs et sexuels, donc pas facile de gérer cela et de l'accepter surtout pour moi, après avoir pointé le doigt sur lui en l'accusant de tous mes maux, je me suis rendue compte que j'étais assez grande pour me faire du mal sans l'aide de personne. J'ai longtemps pensé que je n'étais que co-dep mais je ne suis pas que cela.

Nous sommes un vrai miroir qui reflète des choses pas toujours à notre avantage malheureusement.

Pour ma part, j'ai déjà entamé un travail chez le psy et poussé la porte d'un groupe d'entre aide pour ne pas le citer. J'avance doucement et je comprends qu'aujourd'hui, nous devons d'abord régler nos soucis séparément,  un jour à la fois.

Quant à nous, notre couple, nous verrons en temps voulu si le voie de la guérison  nous permet de rester ensemble…. ou pas. Aujourd'hui je ne suis pas optimiste, je ne me projette pas et je ne pense pas que l'amour sera plus fort que tout. Aujourd'hui je me sens bien parce que j'ai enclenché un processus qui ne pourra qu'être bénéfique pour moi. Je me sens libérée parce que quand je regarde mon mari ou qu'il me regarde nous savons que nous avons un problème et nous ne nous cachons plus derrière ce déni qui nous a longtemps réchauffé le cœur. Les masques sont tombés et le combat ne fait que commencer.

 

 

C'est peut être un peu ce que voulais dire Morbach : si tu ne veux l'aimer que pour être plus attachée à lui et donc "avoir ta dose", alors c'est que quelque part tu ne veux pas vraiment t'en sortir. Un peu comme un dépendant sexuel qui voudrait se sortir de la dépendance avec pour seul objectif de prendre plus de plaisir au lit. Ou un héroïnomane qui voudrait se sevrer uniquement pour retrouver le plaisir des ses premiers "shoots" et mieux replonger.Ca doit vouloir dire qu'il y a des croyances profondes qu'il faut changer. Et peut être que tu ne t'en sortiras vraiment que si tu réalises que tu te trompes sur certains points : Croire par exemple que l'amour est la chose la plus importante au monde et qu'elle t'apportera bonheur et sécurité, et qu'elle fera taire tous les autres malheurs et que tu n'auras plus besoin de rien d'autre (ou quelque chose comme ça). Tu peux très bien te rendre compte de ton problème de dépendance et vouloir t'en sortir, mais si "l'unique objectif de ta vie" (j'exagère) c'est d'avoir de l'amour, alors tu vas replonger immanquablement. Peut être que tu dois accepter de, peut être, ne pas aimer ton mari.Pour prendre une image pourrie, si tu te cogne obstinément au même mur, que tu te fais mal mais que tu continues de te cogner malgré toi, ça n'est pas le tout d'arriver à faire marche arrière et d'arrêter de se cogner, maintenant il faut aussi changer de direction, peut être pour faire le tour du mur, ou peut être pour se rendre compte que ce dont tu as réellement besoin ne se trouve finalement pas derrière ce mur.Par exemple, mon problème c'est que je suis dépendant sexuel et très introverti, certainement à cause de ça. Et je sais qu'au fond de moi je veux m'en sortir pour être moins introverti, avoir plus de contacts sociaux , être plus à l'aise avec les gens, avoir plus confiance en moi, et finalement... avoir plus de chances de coucher avec le genre de jolies filles sur qui je fantasme continuellement. Ce qui va juste me précipiter vers une autre dépendance. Et c'est vraiment un piège horrible et il va falloir que je me sorte ça de la tête pour arriver à m'en sortir pour de vrai. Puisqu'heureusement ça n'est pas mon unique raison de m'en sortir. Il va falloir que je réalise que d'avoir plein de rapports sexuels ne va pas faire de ma vie une vie heureuse, réussie ou remplie. Comme le dit Morbach, c'est cette carotte qui m'a fait tomber dans ce piège et ça ne sera pas la même carotte qui m'en fera sortir. Si j'ai bien compris.
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Ok j'appelle l'avocat demain ../../../p>  <p class=En fait c'est assez étrange mais la question que j'ai soulevé ici vient de mon mari et non pas de moi, c'est lui qui m'a dit «  Aller mieux veut dire logiquement aimer mieux si un jour on est avec une personne…blabla ».

 

Pour ma part, je ne pense pas à « nous » en ce moment, je pense à comprendre les mécanismes qui m'ont poussé à être dépendante et co-dép. Je veux comprendre ces mécanismes pour mieux les éviter à l'avenir. J'ouvre à peine les yeux sur ma maladie et je remercie Dieu de m'avoir ouvert les yeux maintenant.

 

Pour ce qui est de mon mari, je ne sais pas s'il faut immédiatement appeler un avocat et divorcer sur le champ. Je ne sais pas. Il n'a pas encore fini la première étape : réaliser que nous sommes malades et que notre dépendance nous rend malheureux. Il commence à peine. Je le laisse faire son cheminement seul comme je fais le mien de mon côté. Le psy nous a conseillé de ne pas se focaliser sur notre couple, son devenir, la séparation ou pas… nous devons d'abord travailler sur nous.  Je sais une chose, que l'amour à l'épreuve de tout comme dans le monde des bisounours n'existe pas. J'y ai longtemps cru du fin fond de ma dépendance mais j'ai ouvert les yeux. L'amour ne fera pas taire tous les malheurs, c'est terriblement cruel de réaliser cela et la douleur est atroce mais je le sais. Alors j'avance dans ce sens, je trébucherai peut-être, je tomberai aussi mais je tâcherai de me relever.

 

Et puis une autre question me taraude : doit-on obligatoirement être seul dans la vie pour espérer se  rétablir. Doit-on obligatoirement quitter son conjoint lorsque nous sommes dépendants tous les deux avant de pouvoir avancer seul ? Cela signifie forcément que nous tomberons sur le conjoint bis à la première occasion non ? Que savons-nous des couples qui ne se sont pas séparé et qui se sont rétablis ? Je pose juste la question sourire

 

Ah non, moi je pense pas qu'il faille etre seul. C'est peut etre meme plus facile a deux. Mais je pense que peut etre (mais je peux me tromper) on peut etre dependant de son conjoint sans reellement l'aimer. Et il faut savoir accepter qu'une fois la dependance vaincue, elle puisse peut etre ne pas etre remplacee par le vrai amour. Dans ce sens la, vouloir a tout prix maintenir son couple pourrait etre un obstacle a la guerison. Mais tout ceci n'est que pure conjecture.
Bonjour HATT,Effectivement, je rejoins ce que tu écris. Mais c'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui, je ne sais pas où nous serons dans quelques jours ou quelques mois.

De toute manière, il faut avancer un jour à la fois. En espérant que la dépendance soit guérie un jour et puis je crois sincèrement que si c'est le cas un jour, toutes ces questions auront des réponses évidentes . Il ne faut surtout pas maintenir le couple à tout prix.

J'en profite pour te féliciter pour ton sevrage depuis 20 jours, bravo.

Le coeur s´endurcit en tant que porno-dépendant, nos pensées salaces ne laissent plus que de la place pour les futures femmes qu´on désirera regarder dès que le moment opportun se présentera de pouvoir aller sur le pc, peu de pensée pour notre femme, juste un grand regret après l´acte mais le coeur reste glacé. Il faut du temps pour purifier ses pensées et rallumer la flamme de son coeur.
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