Dépendance sexuelle

Version complète : Voyage a la (re)conquete de soi (Sevrage de Strider)
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Bonjour a tous.
(Avant toute chose, je tiens a m'excuser de l'absence d'accents dans ce post et les posts a venir, j'utilise un clavier non-francophone)

J'me presente: Strider, 22 ans, porno et mb dependant en sevrage depuis plus de 10 mois. Je me presente bien que normalement je ne devrais pas: j'avais deja un compte et un topic sur ce site sur lequel je postais regulierement a une periode. Seulement je suis parti loin de chez moi, d'internet et de mon quotidien, si bien que je ne suis plus reconnecte depuis (et j'ai accessoirement oublie mon ancien identifiant :/ ). Enfin bon j'ai oublie l'identifiant mais j'ai pas oublie le sevrage: 10 mois que je suis clean (peut etre plus de dix mois, j'avais la date exacte sur mon ancien compte mais je pense qu'il a ete supprime pour inactivite). Il s'en est passe des choses en dix mois, partir loin de mon quotidien m'a beaucoup aide dans mon sevrage: se retrouver seul dans une ville loin de chez soi, sans connaitre personne, devoir nouer de nouveaux lien, devoir se prendre en main, faire les choses par soi meme,.... tant de choses a faire que j'en oubliait l'addiction. Trop facile de se sevrer des lors. Puis se debrouiller seul m'a aider a prendre pas mal de confiance en moi, une arme de plus et pas des moindres contre mes anciens demons. Puis le temps passe, et les mois sans compulsions avec. J'ai vecu 1 mois apres mon depart probablement l'une des meilleures periodes de ma vie. Moi qui sortait d'une histoire d'amour torturee (pas de sexe ni de contacts physiques, juste des sentiments mais au final rien qui se passe)je me suis meme trouvee une copine (j'ai du rester 1 ou 2 mois avec, rien de serieux mais une relation fraiche qui fait du bien). Et des amis aussi. De vrais amis, auxquels je n'ai pas besoin de mentir, ni de cacher quoi que se soit, comme si la vie avec l'addiction etait en realite la vie de quelqu'un d'autre, avec des problemes qui me semble si loin. Si loin que lorsque je repense a ce a quoi je passais parfois des journees, je me dit que c'est pathetique, et que je suis aujourd'hui bien au dessus de tout ca. Mouais....Le temps passe encore, et plus les mois de sevrage passent, plus j'ai l'impression de faire ma propre connaissance. Je me retrouve avec un tas de situations a gerer, et un tas d'emotions surtout. La ou j'etais auparavant tres passif (il fallait vraiment me le dire pour que je remarque qu'une fille m'appreciait), cherchant toujours a avoir le controle sur mes emotions et a toujours dissimuler ce que je ressens vraimen, je me retrouve a m'attacher profondement a des personnes rencontrees depuis une semaine, et a tilter a la moindre phrase a double sens prononcee par la gente feminine. Beaucoup d'emotions. Trop d'emotions. J'en viens a etre jaloux de mes nouveaux amis sans raison. Puis le lendemain a les adorer. Puis le surlendemain a etre en colere et a ne plus leur parler. Pour revenir a une situation normale. Et recommencer... Ce qui m'ennuie le plus la dedans c'est pas les possibles conflits que mes changements d'humeur peuvent creer (ce qui auparavant aurait ete ma principale preoccupation: eviter le conflit), c'est plus le fait que ces changements d'humeur n'ait pas de fondements. Je suppose que toute l'energie absorbee par le tourbillon de l'addiction doit se repartir ailleurs maintenant que le tourbillon n'est plus.C'est la ou je me suis dit qu'il etait peut etre temps de revenir faire un point ici. Mettre a plat son ressenti et regarder les progres fait et a faire. J'avais d'ailleurs oublie a quel point c'etait important et soulageant de venir poster ici. C'est pourtant quelque chose de stupide qui me l'a rappele. J'avais quelques reves erotiques et draps souilles certaines nuits depuis quelques temps. Plutot ennuyant, je m'etais mis a penser que j'aurais ptet besoin de me masturber histoire d'evacuer le surplus, et de passer des nuits tranquilles. Et la j'ai tique: Est-ce moi qui parle? Ou l'addiction qui chuchote? Hum... Peut etre besoin d'un avis exterieur. ? Je ne pense pas que la mb soit la solution au probleme, c'est ce genre de pensee qui m'a toujours fait rechuter avant. Pour autant le probleme est la: quand mon subconscient est aux manettes, il me donne la dose de porn que je n'ai plus. Est-ce pour me rappeler que l'addiction est toujours la et reste un combat permanent? moi qui la croyais vaincue. Ou est-ce simplement un trop plein? d'energie, besoin d'assouvir certains besoins... Je ne sais pas trop....L'un d'entre vous a t'il ete confronte au meme probleme?Merci d'avoir lu ce pave si vous l'avez fait, autrement je comprendrais, j'ai moi meme eu la flemme de lire ce genre de long post plus d'une fois.

Strider

l'addiction t'as servi longtemps a calmer le stress et tout ce qui vient avec (je crois que j'ai aps besoin de te faire un dessin ;-) )donc, je crois bien que oui, c'est la petite voix de la dépendance qui chuchotte..sauf que, tu l'as vois venir et que tu y est plus a l'écoute, donc, plus a l'écoute de toi-meme l'addiction n'est pas le probleme, ce n,est qu'un symptome de problemeS (tu dois surement deja le savoir ca ;-) )donc, je crois, je dis bien je crois ce n'est que ma vision tu en feras ce que tu en veux, que tu es a un tournant ou tu as réglé bien des choses, et que présentement, d'autre chose a regler ce presente a toi tout simplement..donc, c'est un signe.. que quelques chose ne va pas en toi que tu dois regler..qu'importe le produit ou le comportement, la dependance a la meme base, la dependance affective.. ce qui veut dire la difficulté de ce faire valoir, ce respecter etc etc..en fait, tu donne la reponse dans ta demande.. oui, c'est un signal d'alarme.. maintenant, vas tu en tenir compte ou pas, le reste t'appartient ce que tu parle dans ton message, je citea la moindre phrase a double sens prononcee par la gente feminine. Beaucoup d'emotions. Trop d'emotions. J'en viens a etre jaloux de mes nouveaux amis sans raison. Puis le lendemain a les adorer. Puis le surlendemain a etre en colere et a ne plus leur parler. Pour revenir a une situation normale. Et recommencer... Ce qui m'ennuie le plus la dedans c'est pas les possibles conflits que mes changements d'humeur peuvent creer (ce qui auparavant aurait ete ma principale preoccupation: eviter le conflit), c'est plus le fait que ces changements d'humeur n'ait pas de fondements. ca ressemble beaucoup a moi, il y a 20 ans, quand j'ai été diagnostiqué avec un trouble évitant.. un trouble évitant c'est une nevrose de caractere qui donne un trouble des relations dans l'attachement, ca fait partie de la phobie social.. des trouble de ce genre il y en a plusieurs a divers niveau.. c'est pas de la folie, ca vient juste de la dependance affective..m'enfin je ne dis pas que c'est ce que tu as, je ne fais que lancer une piste a explorer, on ne sait jamais..bravo pour tes 10 mois et toute les realisations que tu as fais et lache pas l'exploration et la conquete de toi-meme
Merci pour ta reponse. L'addiction n'est pas le probleme mais un symptome de problemes. Certes je le savais mais j'avais besoin de le re-entendre. Je suis alle jete un coup sur wikipedia a propos du trouble de la personalite evitante. Je pense que tu as vise juste bien que je ne me retrouve que dans quelques "symptomes":

- Hypersensibilité aux critiques ou aux rejets: Ouais, je suis un peu sensible aux critiques mais pas demesurement non plus, je passe la journee a envoyer des vannes et a en recevoir sans que ca m'affecte. Par contre sensible au rejet ca oui: j'ai horreur d'etre mis a l'ecart. Je pense que la colere et la jalousie que j'ai eprouve peuvent venir de la, l'impression que mes potes se desinteressent de moi ou qu'ils me mettent sciemment a l'ecart. Quand c'est evidemment faux, autrement ils ne serait plus la depuis longtemps. C'est plus l'impression d'etre rejete, le non-dit qui me gene, puisque quand le rejet est avere et evident, je le gere plutot pas mal.

- isolement social auto-imposé: Ca non. J'ai souvent eu l'impression d'etre seul ou d'avoir peu d'amis, mais dans la realite c'est entierement faux, ma vie sociale est plutot bonne a vrai dire.

- extrême Timidité timidité ou anxiété face à des situations sociales, et également un fort désir de relation très intime: Fort desir de relation intime oui, mais pas vraiment de timidite ou d'anxiete. (disons pas plus que la normale, meme si je sais que normal ne veut pas dire grand chose)

- tentative d'éviter des situations physiques: Je sais pas trop ce qu'ils entendent par situations physiques, mais c'est vrai que je n'aime pas pratiquer un sport que je ne connais pas ou auquel je suis mauvais en public. Peur qu'on me trouve trop mauvais.

- tentative d'éviter des relations interpersonnelles: Quand j'etais plus jeune mais plus maintenant.

- sensation d'inégalité: Bof non. Par rapport au sport oui vu que je me considere pas vraiment athletique. Mais sinon non.

- faible estime de soi: Ca depends. Ou je vais me sentir tres fort ou je vais me considerer comme un bon a rien. Mais en general ca ne dure pas vraiment

- auto-dévalorisation, haine de sa propre personne: Non.

- Méfiance envers les autres: Non plus.
Apres c'est sur qu'un type louche dans une rue sombre avec un couteau je vais m'en mefier.

- distance émotionnelle liée à l'intimité: Pas sur de ce que ca veut dire.

- grand embarras, rougissent facilement ; n'aiment pas être le centre d'attention: Faux. J'aime plutot etre le centre d'attention

- auto-critiques concernant des problèmes liés aux autres: Ca par contre c'est juste. Parfois les histoires des autres me tiennent trop a coeur, par exemple un pote se fait larguer, il vient me voir, j'essaye de lui remonter le moral, mais si les jours d'apres il est toujours un peu triste, je vais me dire que c'est de ma faute, que j'ai pas fait mon job comme il faut. (En l'ecrivant ca parait vraiment stupide en fait)

- perception personnelle de [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Solitude" title="Solitude]solitude: Parfois vrai comme je l'ai dit plus haut.[/url]

- sentiment d'infériorité par rapport aux autres, d'être inadéquat: Hum....C'etait toujours vrai auparavant, mais maintenant ca depends. Si quelqu'un reussi quelque chose que je n'arrive pas a faire, alors je peux parfois me sentir inferieur a lui en tout points. Mais pas toujours.

- dans certains cas extrême agoraphobie: Pas du tout.[/url


- utilisation de certains fantasmes en guise d'« échappatoires » aux pensées douloureuses
: Porno-dependance? Donc on va dire sur 16 symptomes, il y en a 4 justes, et 4 autres partiellement justes. Je pense qu'il faut que je travaille la dessus. Pour mon manque de confiance en mes aptitudes physiques, j'avais l'intention de reprendre un sport des que possible, ca m'avais redonne pas mal de confiance en moi il y a quelques annees. Pour le reste je pense qu'il faut que j'ouvre les yeux et que je prenne les choses un peu moins a coeur. Et pour l'addiction ba ouais, c'est qu'un symptome, il faut donc eliminer le mal a la racine. Je pense que c'est cette pensee qui m'avait aider a bien commencer il y a 10 mois. Parfois une piqure de rappel est necessaire.
Mauvaise journee aujourd'hui. Mal dormi. Je dois me lever tres tot en raison de mon travail, et j'ai ete reveille en plein milieu de la nuit par un de ces foutus reves. Plutot embarrassant quand on partage sa chambre, peur de se faire griller en train de changer ses draps. C'est tellement ridicule, avoir les memes problemes qu'un ado de 14 ans, devoir dissimuler les preuves. Il y a quelque chose que je capte pas ici: J'ai la meilleure motivation du monde, aller sur un site de porn comme je le faisais avant ne me traverse meme plus l'esprit, pareil pour la mb. Je ne veux plus retourner dans mes travers, j'ai decide de changer, j'ai commence a changer et je veux continuer dans cette voie. Mais alors pourquoi je continue a avoir ses foutus reves qui risquent de me foutre la honte a tout moment? Je trouve ca tellement injuste puisque ca arrive pendant mon sommeil, donc je peux pas y changer grand chose. J'ai meme plus honte de l'addiction, je serais meme pret a en parler a certains amis. Mais ces reves et leurs degats collateraux, addiction ou pas, desole mais c'est la honte. J'en vient a penser qu'il me faut me masturber, genre une fois par mois, une fois tout les deux mois ou quelque chose comme ca. Histoire d'evacuer la pression, et de me donner ce shot d'endorphines que mon corps reclame. Je veux dire, je suis jeune, et j'ai certains besoins. Oui mais non. Si je le fait, je ne veux pas le faire comme une pulsion. Comme lorsque j'etais addict. Je me rapelle l'etat dans lequel j'etais apres avoir cede a la pulsion, et la rechute apres tout ce temps, c'est hors de question. 

Mais une question subsiste: a quoi etait-je vraiment accro? au porno? oui c'est certain. a la masturbation? hum oui et non. La masturbation ne se faisait jamais sans support, sans videos a regarder. Et ce sont ces videos auxquelles je pensais et que je brulais d'aller voir, la masturbation venait comme une suite logique, mais pas vraiment une requete. Si je n'avais pas de support, alors il n'y avait pas de mb. Ok, donc puis-je me masturber aujourd'hui sans retomber dans mes travers? Plus par necessite que par compulsion. Dangereux, faisable mais risque. Si je veux en etre capable, je dois avant toute chose etre 100% honnete avec moi meme, et identifier d'ou vient la requete (addition ou besoin naturel). Pour l'instant je pense que l'idee vient en reponse a un besoin naturel, mais l'addiction se fait une joie de cette solution, et y voit peut etre une faille pour pouvoir se reinstaller ensuite. Affaire a suivre...Opinions bienvenues.

Bien le bonjour. Pas grand chose a dire aujourd'hui, je pense avoir repris un peu le controle des choses depuis mon dernier post. J'ai finalement decide de me masturber, sans support et en ayant mesurer les risques que cela impliquait. J'ai pourtant pas l'impression d'avoir rechute, ou que cela ait ete inutile. Apres tout ces tourments lies a la porno dep, peut etre qu'en ayant fait le menage dans ma tete, je peut reutiliser la mb comme une pratique sexuelle normale. Je n'ai pas l'intention de le refaire avant un bout de temps, minimum un mois, je vois ca simplement comme une solution de rechange pour evacuer la tension sexuelle si je n'ai pas de partenaire. Je pense que zero sexe n'est pas plus sain que trop de sexe, pour moi la solution ne se trouve pas dans les extremes. Donc maintenant je me sens pret a continuer sereinement ma nouvelle vie de non-addict. Je sais que la tentation de le refaire sera un peu plus forte, mais je ne pense pas craquer. a suivre
De retour de ma petite experience. J'ai decide d'arreter de masturber mensuellement finalement. Je ne l'ai fait que deux fois, et je pense que cela a ete suffisant pour me rendre compte que je ne faisais que m'approcher un peu trop pres du feu, et que ca ne m'aidait pas vraiment. Ca n'a pas supprime les reves qui me genaient, je crois que pour ca il faut simplement que j'arrete de fantasmer a tout va. Mais ce soir je ne me sens pas vraiment dans mon assiette. Pas mal de stress ces derniers temps, lies au travail et a l'argent. Et ce soir je sais ce que mon corps reclame: un bon vieux shot d'endorphines comme j'avait l'habitude de m'en donner auparavant. Je cherche a evacuer le stress au travers de la masturbation. Le probleme c'est qu'avant il suffisait de me rendre compte que c'etait l'addiction qui parlait pour desamorcer l'affaire. Le stress devenait facile a surmonter quand je me rendais compte que j'essayais surtout de me donner une raison pour me branler. Mais la le stress reste. Une petite voix continue de me repeter "Allez va, donne t'en une petite, tu te sentiras mieux apres ! ". A laquelle je repond "Non non j'en ai pas envie, puis je vais le regretter, non merci" Mais la boule au ventre est toujours la. Je sais pas trop pourquoi d'ailleurs, je suis pas trop le genre a stresser pour rien d'habitude. Peut etre que je reflechis trop. Doit-on inevitablement lier dependance sexuelle a dependance affective? Hum je ne sais pas, mais peut etre que ce soir mon stress vient aussi de certaines relations proches. Pour faire bref, j'ai recemment appris que mon ex, dont j'etait toujours amoureux il y a peu)vient de demenager quelque part ou je ne la reverrais probablement jamais, et avec qui j'aurais probablement plus aucun contact. Et je me suis egalement rendu compte que moi et un de mes meilleurs amis, ba finalement, on est plus si proches, si semblables. Peut etre que tout ca joue.... Mais au final, c'est quoi etre dependant affectif? beaucoup s'attacher a ses proches? amis/ relations amoureuses / famille...Dans ce cas, pourquoi et comment le changer?
Ok, cette fois je me considere vraiment en rechute. Je viens de rechuter il y a quelques minutes. J'etais deprime, boule de stress toujours presente et envie de rien faire de la journee. Du coup en allant a la douche, bim j'ai craque. Cette fois pas de chichis, pas de "je tente une experience blablabla" J'ai bel et bien rechute, apres 1 an et 14 jours de sevrage. He oui, la barre des un an c'est pas le tout, le combat c'est tous les jours. C'est triste a dire, mais je me sens beaucoup plus fort mentalement maintenant que j'ai rechute, j'essaye de canaliser la colere que j'ai envers moi meme pour la diriger sur ma reprise du combat. Je me sens dans le meme etat d'esprit que l'anne derniere: pret a affronter tout ce qui se presentera a moi. Donc apres ces multiples tentatives j'ai quand meme appris quelques trucs:  Etre accro au porn c'est nul. Etre accro a la masturbation c'est nul aussi et les deux sont pour moi inevitablement lies (je peut consommer du porn sans mb, je peut me mb sans porn, mais au bout du compte ces deux pratiques me ramene au combo mb/porn.) Et tout ca ca ne fait que m'autodetruire, me ralentir dans mes progres qu'ils soient sociaux, amicaux, professionels ou amoureux. Ma vie quoi.Mais j'ai aussi appris autre chose: l'addiction au sexe n'est que le symptome d'un probleme plus profond, a savoir le plus souvent la dependance affective. Je ne sais pas a quel degre je suis dependant affectif, mais je pense qu'il y a quelque chose a creuser ici. Je me suis toujours attache plutot rapidement a certaines personnes, amis ou amours. Et pour mon plus grand bien la plupart du temps, nouer des relations fortes nous donnent des bases solides pour progresser dans bien des domaines. Mais avec moi il y a parfois un moment ou ca vire a l'extreme, ou je suis enerve/decu/triste qu'on ne m'aime pas autant que j'aime. Qu'on n'ait pas assez d'egard pour moi etc...C'est cette partie la que je veut couper: L'extreme. Le moment ou la relation amicale ou amoureuse devient nocive et source de soucis plus que de bien etre. Le moment ou ca pourri quoi.Je vais donc cette fois m'attaquer aussi a la dependance affective, la ou autrefois je ne me sentais pas vraiment concerne. J'ai decide de tenir un journal de bord (ca sonne mieux qu'un journal intime) ou je pourrais me parler franchement a moi meme, sans me bercer d'illusions ou me raconter des salades. Je pense que garder par ecrit les moment ou je me sens fort, ou les moments ou je me sens faible ou lorsque je sombre dans l'exces affectif me permettra de mettre tout ca en perspective pour m'aider a lutter.

Voila voila, de retour au bas du compteur, mais le combat continue.Jour 1 vers l'avenement du nouveau moi.

Encore rechute aujourd'hui...Je suis vraiment déçu de moi meme, car j'en reviens au point de depart alors que lorsque j'ai debute mon dernier sevrage l'année derniere,  je pensais avoir tout bien fait. Je ne me mentais plus a moi meme, je balayais d'une pensee le moindre petit fantasme qui me venait a l'esprit. J'agissais en total accord avec moi meme, dans ma vie privee comme sociale. Ca a ete nickel pendant au moins 7 mois. Je me sentais vraiment fort, j'avais l'impression d'etre vraiment moi meme, celui que j'avais toujours voulu etre. Puis quelque part un truc a foire. Je ne me suis pas masturber avant le 10e mois, mais je sais que j'ai commence a perdre ma force bien avant.Donc c'est la que je me pose une question maintenant qu'il est l'heure de tout recommencer: qu'est-ce que j'ai mal fait? ou est mon erreur? histoire que je ne la refasse pas ce coup ci. Je me sens un peu désemparé. Le fait d'avoir si bien été pendant quelques mois me fait croire que finalement je suis capable de me débarrasser de la dépendance, et que la vie est tellement mieux sans. Mais d'un autre cote, j'avais tout bien fait et au final me revoila de retour dans la mb a exces. Pas dans le porno au moins mais bon, le probleme est toujours la. Cela est t-il deja arrive a quelqu'un de rechuter apres tant de temps?
Salut strider,je pense peut être que tu pointe le noeud de ta rechute... en faite je suis même étonné que tu ai pu tenir autant de temps sans rechute sans peut être avoir réglé la partie malade plus profonde.Je m'explique, tu parles de dépendance affective, et les mots que tu mets dans ton avant dernier post parlent bien de cette dépendance là, et pour ma part je pense qu'elle est bien souvent la base de notre problème à nous dépendant. J'ai beaucoup lu la dessus, et je suis remonté à mon enfance une époque où pour moi beaucoup de choses se jouent, et j'ai dressé une liste énorme de comportements qui descendaient  de cette dépendance et j'ai ouvert les yeux et me suis rendu compte que je me suis complétement perdu dans cette dépendance et que je me suis oublié au détriment des autres, et dans une complaisance usante, aboutissant à ce comportement impulsif où je me remplissait de ma dose de plaisir personnelle que je ne tirais d'aucune autre situation quotidienne!Je pense qu'arrêter la MB est incontournable mais le travail psy, les soubassements de notre personnalité doivent également être en chantier et c'est cela qui prend beaucoup de temps et demande beaucoup d'énergie ...Moi , j'ai du me forcer à prendre la parole en groupe, à donner mon point de vue mais avant cela il me fallait trouver mon point de vue car bien souvent je me fondé dans les groupes, et m'adapter tel un caméléon qui aspirais toutes les caractéristiques de son milieux pour mieux s'y fondre, mais je m'oubliai!!Passer du vivre à d'exister cela doit être notre nouvelle volonté ... 

Voilà à bientôt l ami 

Merci de ta reponse letudiant. Quand tu parle de travail psy, est-ce un travail que tu as fait seul sur toi meme ou as tu consulte un psychologue?Pour ma part, si je me projette dans le passe, je peine a trouver un quelconque traumatisme. Bien sur qu'il y en a eu, mais j'ai toujours eu une famille soudee, des parents qui m'aiment et des freres et soeurs qui etaient la pour moi. Pour dire la verite, j'aimerais tant que possible ne pas faire appel a un psy, je devrait peut etre y passer pour resoudre le probleme, mais je me dit que si je reussis a passer cette epreuve seul, j'en sortirais grandit et beaucoup plus fort mentalement. Tandis que si je fait appel a quelqu'un, j'ai peur que ca devienne genre "docteur je vais mal, guerissez moi" et qu'au final je devienne dependant de cette personne.Sinon, par rapport a mon annee de sevrage ecoulee, je crois que j'ai une theorie sur l'element qui m'as fait passer d'une periode de forte confiance en moi a une descente douce vers la rechute. Pensez-vous que lorque l'on est dependant, frequenter certaines personnes peut etre nuisible a notre guerison? Je ne veut pas rejeter la faute sur personne, si j'ai rechuter c'est entierement de ma faute. Cependant au debut de mon sevrage, j'ai rencontre une personne, qui par la suite est devenu un ami, qui je pense est un sex-addict aussi. Comment je le sais? Je suis tombe sur une collection impressionante de pornos gays sur son ordi, alors qu'il se dit lui meme hetero, et il est arrive au hasard d'une conversation avec d'autres amis, a propos de sexe, qu'il prenne le parti d'un usage intensif de la masturbation comme etant une pratique sexuelle tout a fait normale, limite inevitable pour tout homme de notre age. Bref, en gros j'ai toujours pense qu'il etait sex-addict depuis que je l'ai rencontre, mais genre alors que moi j'essaye de guerir, lui se complait dans l'addiction et en prends sa defense. C'est genre le cote obscur de l'addict. Et je dois avouer qu'a force de le frequenter, je me suis mis a faire des concessions sur certaines de mes positions fermes d'auparavant, me dire qu'apres tout je peut me permettre la mb, que le porno c'est pas si grave,etc...Je tends a penser que c'est ce qui m'as fait rechuter....pensez vous que c'est possible, ce genre de relations parasites?
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