Dépendance sexuelle

Version complète : Sevrage de ROB, qui veut être libre!!
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Salut tout le monde.Je traîne un peu sur le site depuis 2-3 semaines, en quête de rédemption, et d'ailleurs j'avoue que ça m'aide pas mal, ça me fait beaucoup réfléchir... et avance, ce qui est le but.C'est con parceque hier ça faisait 19 jours que j'étais sobre, et puis je me suis allé comme une grosse merde sur le site de La Redoute hier après-midi, et puis plus loin... bref, rechûte. Je sentais bien que ces derniers jours j'avais du mal à rester sérieux et à ne pas trop regarder les filles qui me plaisaient dans la rue... le résultat a été sans appel... Pour moi le plus dur c'est premièrement de m'abstenir de regarder les attributs féminins sur mon chemin. Vraiment, je le vis super mal, ça me rends triste de ne même pas pouvoir me permettre cela, c'est la traversée du désert vraiment. Les premiers jours de sevrage je suis toujours fort, et puis j'arrive à me motiver...etc... mais quand la formidable énergie me revient, car le sevrage avance, je n'arrive plus à gérer ça... et c'est très souvent un facteur de rechûte pour moi. Est-ce que beaucoup ressentent la même difficulté?Deuxièmement, en observant les effets positifs du sevrage, je constate qu'une certaine énergie très "masculine", pour ainsi dire, réapparait, ou s'affirme plus, et je me sens du coup plus énergique, ma vie s'accélère, je suis plus actif, plus sensible, moins con tout simplement...Et bien ça vous paraîtra curieux, mais face à cette énergie, qui me rend plus entreprenant, je me sens angoissé je pense... Il me semble clair que la MB et l'addiction sont peut être pour moi une manière d'évacuer cette énergie, de fuir ma vie car j'ai "peur" de m'y impliquer... D'ailleurs plus le temps a passé et effectivement plus ma vie foutait le camp, je ne sais plus tès bien qui je suis, ce que je veux, ce que je voudrais, c'est un effacement total de ma personnalité qui s'est opéré...Là aussi, sont-ce des sentiments partagés par d'autres, est-ce que quelqu'un a surmonté celà?Merci de votre aide.
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Il me semble clair que la MB et l'addiction sont peut être pour moi une manière d'évacuer cette énergie, de fuir ma vie car j'ai "peur" de m'y impliquer... D'ailleurs plus le temps a passé et effectivement plus ma vie foutait le camp, je ne sais plus tès bien qui je suis, ce que je veux, ce que je voudrais, c'est un effacement total de ma personnalité qui s'est opéré... Salut, Je trouve que ces propos sont très bien amenés et je comprends complètement ton ressenti. Je me pose un peu la même question. C'est ce qui prouve que cette manière de fuir, ces habitudes que tous nous avons pris relèvent d'un problème ancré, un mal au sein de nous même par rapport à notre vie, notre entourage, peut être même notre époque. (Je me suis souvent dis personnellement que je ne suis pas né à la bonne époque, du moins celle qui me correspond. Je ne me sens parfois pas à ma place dans ce monde.) Cette pratique est peut être, comme tu le dis, une manière de fuir. En tout cas, cela prouve bel et bien que le problème est profond et qu'il ne s'agit pas d'une simple accoutumance mais que cela relève d'un problème psychologique. Je ne sais pas trop quoi te répondre...  mise à part que je comprends tes propos et suis également intéressé par le témoignage de quelqu'un qui a dépassé ce mal être.
Salut Galère et et merci pour ton apport.Oui j'ai moi aussi eu beaucoup de fois le sentiment d'être complètement inadapté, d'être en dehors du système social classique, je me rappelle qu'avant, parce que maintenant j'ai quand même un peu plus confiance en qui je suis..., que je me dégoutais du monde tel qu'il est, ces manières de draguer les filles, les discothèques, les pré-requis pour être "valable" aux yeux des autres...Tout cela me donnait un bourdon terrible, et terminait... en MB tout seul dans mon coin... Je ne sais pas comment sont les autres membres du forum, mais pour ma part je suis un grand timide, pas moche, sportif, avec des qualités et des défauts, mais j'ai toujours eu un problème majeur dans ma vie à me défendre et à me lancer à l'extérieur avec confiance, pour conquérir le monde...Je ne veux pas laisser croire aux lecteurs que cela soit ma vision d'un être "normal", qu'il faille absolument être conquérant, super confiant en soi, brillant, invincible et tout le tralala qui est ridicule, pris au premier degré... MAIS, il est indéniable, que lorsque je constate les effets secondaires de ce comportement, l'addiction au porno, et l'enfermement qui en est une conséquence majeure, c'est à dire un enfermement affectif, amoureux, sexuel, et puis tout le reste aussi... on perds de l'énergie, on devient débile assurément... c'est difficile de le décrire objectivement, mais j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu des neurones avec cette connerie d'addiction!!! Insidieusement, peu à peu, on ne cultive plus ses passions, sa propre personalité, ses relations, ses propres intérêts... moi j'ai perdu beaucoup dans ma vie à cause de cette saloperie, et quand je suis en sevrage je vois le changement s'opérer!!!Mais pourquoi j'y retombe??? Je ne sais pas.C'est "l'isolement" ressenti face au monde que je supporte mal en phase de sevrage... C'est ridicule puisque c'est bien le porno et la MB qui m'isolent et m'ont mis à part, mais lorsque je suis en sevrage, je n'ai plus ce substitut, et c'est dur à vivre..Il y aurait t'il des pilules de "manque charnel et affectif", en vente dans le commerce, pour pouvoir se sevrer, comme d'autres fumeurs ingèrent de la nicotine pour se sevrer??Je pense que le porno est une addiction terrible dans le sens où elle est insidieuse et sournoise, il est dur de l'identifier, et comme elle affecte le cerveau, c'est presque un effort physiologique qu'il faille faire pour s'en sortir... Que dirait Freud de tout ça? Et n'était-il pas non plus un dépendant au porno, puisque sa vision de la psychanalyse se basait principalement sur les instincts sexuels... Je sais que j'avance sur le chemin de cette compréhension du problème de l'addiction, mais je ne m'attendais pas à toucher à un domaine si profond et psychologique, voire spitrituel...
 mais j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu des neurones avec cette connerie d'addiction!!! <b../../../font>   <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Cambria; panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:10.0pt; margin-left:0cm; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ascii-font-family:Cambria; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:Cambria; mso-fareast-theme-font:minor-latin; mso-hansi-font-family:Cambria; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi; mso-fareast-language:EN-US;} @page Section1 {size:595.0pt 842.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->

Je te rejoins là dessus. Je pense que ces habitudes nous abrutissent sincèrement. Le cerveau est comme un disque dur, il a une contenance, une capacité. Si on le remplit de choses pourries, il n'y a plus de place pour les choses saines, celle qui permettent de nous développer, de nous épanouir. Je ne sais pas si d'autres ressentent cela... Tu finis ton message en explicant que cela relève du spirituel. J'en suis convaincu. Je ne pense pas que l'homme ait pour vocation première d'utiliser son corps de cette manière et je pense qu'en ce tournant vers le spirituel, on peut trouver une aide précieuse. Bref, je ne vais pas m'étendre car cela pourrait vite partir dans un débat tout autre. En tous cas, tu dis ressentir les bienfaits de stopper cela au bout de quelques temps. C'est le prochain tournant à franchir, il semblerait, d'après ce que j'ai lu. Lutter contre le harcèlement de ton cerveau qui te demande sa petite dose. Il paraitrait qu'une fois cette étape franchie, une fois que le cerveau a laché prise, le sevrage devient plus facile. Je ne sais pas s'il y a quelqu'un pour confirmer?? Mon expérience de quelques jours ne me permet pas de donner des leçons ou des conseils. Continue et bon courage. 

    
Ah oui, j'ai oublié. Par rapport à ce que tu dis.Je suis curieux de savoir si les dépendants sont de nature sociable, s'il ont de l'assurance en public, s'ils arrivent à cacher ce mal être ou si cela influe forcément sur leur relation avec les autres.  Personnellement, je suis dans le même cas que toi, je ne suis pas très avenant, plutôt réservé, j'ai peur de mal faire, j'ai peu d'assurance, je suis même maladroit dans ma gestuelle. Pourtant, je ne suis pas non plus un thon, je suis sportif, plutôt pas mal, je plais aux demoiselles (comme toi apparemment). Donc je pense que même si c'est peut être dans mon caractère, cette façon d'être est une conséquence directe de l'addiction. et vous?
Je ne sais pas si c'est aussi facile, même si tu arrêtes un certain temps il faudra TOUJOURS rester vigilant, et c'est ce qui me décourage parfois, quand le problème n'est pas que je l'ai oublié bêtement, me croyant plus fort que la "bête".Moi perso je suis déjà resté en sevrage 4 mois, durant lesquels j'avais rencontré ma compagne avec lequelle je suis toujours (que j'adore toujours), et pourtant j'ai rechûté lourdement pendant cette période de lune de miel entre nous. Je ne me masturbais pas beaucoup, mais peu à peu je m'y suis remis.Et puis j'ai eu plein de périodes de un mois, un mois et demi... et c'est vrai que l'on regagne du contrôle, mais moi c'est la vue des autres femmes dans la rue qui me fait rechûter... peu à peu ma vigilance tombe, et puis l'excitation prends la place, et je finis sur des sites comme un gros connard... Donc ne te fais pas d'illusions, même si tu tiens un mois/2/3 ou 4, t'es loin d'être tiré d'affaire, en tout cas pour moi c'est comme ça. Effectivement après 2 ans... je dis pas, mais là je ne sais pas...Non mais les effets aue je ressens parfois après une semaine ou 2 de sevrage, c'est simplment plus d'énergie, plus de contrôle sur mes pensées, je suis plus "en phase" avec le monde et ses défis... Mais aussi dès que j'ai un coup de stress, la MB est là pour me décharger de cette énergie et de ce flux de vie dont j'ai "peur" de savoir où il m'emmenerait...
Oui, difficile à savoir effectivement. Justement, si nous sommes timides, est-ce que la MB et le porno sont une manière de fuir cet aspect de notre personnalité qui nous déplait, pour l'oublier dans d'autres scénarios délirants?? Moi je suis partagé entre 2 sentiments, le premier: que si je n'avais pas été "cassé" par mon histoire personnelle puis l'addiction et bien j'aurais été bien différent, plus extraverti, bref quelqu'un d'attirant à plusieurs points de vue. Le deuxième ressenti: que quel que soit mon conditionnement et les choix (de merde) que j'ai bel et bien choisi moi même (cf:le porno au lieu de séduire les filles qui me plaisent, au lieu de faire des efforts tout simplement), que si je veux changer il est encore temps, et qu'on a jamais rien sans rien... Est-ce que nous les timides sommes aussi des fainéants qui détestent faire des efforts pour s'ouvrir aux autres et puis ensuite se plaignent de leur isolement?? Je parle grossièrement exprès, mais il y a un peu de vrai non? Moi c'est par répugnance aux efforts de me risquer, aux efforts d'ouverture, que je reste fermé à plein d'opportunités magiques de la vie... J'idéalise peut être, mais comme ma vie change un peu dernièrement, je vois bien des gens qui gèrent leur vie différemment. Suis-je autiste? d'une certaine manière?
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