Dépendance sexuelle

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Bonjour à tous, ça y est j'ai trouvé ce site, et je pense bien qu'il va m'apporter l'aide nécessaire pour me LIBERER de cette bête qui fait le jour et la nuit en moi ... (thomas, 22 ans, étudiant en médecine) Sex-dépendant dur dur depuis environ 1 an, cela fait environ 6 mois que je me suis rendu compte qu'il y avait un problème !Au début c'était sympa d'aller prendre du plaisir facile sur les sites. Cela a commencé environ vers mes 16 ans (le premier ordi dans la chambre + l'adolescence ...). Je ne cible pas encore trop l'origine de mon addiction. Etant un adolescent plutôt bien dans sa peau avec un réseau amical satisfaisant, une famille aimante et à l'écoute, une réussite scolaire parfaite, pas de soucis d'identification particulière ... ??Donc me voila allant sur ces sites et aussi des chats, prendre du plaisir le vendredi soir en rentrant du lycée, une fois par semaine. Puis est venu le temps des chats le soir, avec la web cams, a dragué des femmes plus âgées, mais aussi acceptant de me dévoiler à des hommes plus âgés, avides de chair fraîches, tout ceci était très excitant à l'époque. Mais déjà ... je me rend compte qu'il m'est arrivé de rester jusqu'à tard dans la nuit ou tôt le matin !! Puis j'obtiens mon bac, commence médecine, obtient ma 1er année puis enchaine sur la 2nd et la 3eme. La 1er a été consacrée entièrement à bucher, donc je n'ai pas eu trop de soucis avec le sujet qui nous rassemble ici. Les 2 suivantes, très assidu à mes études passionnantes, j'ai "contrôlé" cette addiction. Mais en y repensant bien, je me voilais sûrement déjà la face et je dois minimiser le temps passé. Mais il faut le reconnaitre, il n'y avait pas de conséquence sur ma socialisation, mes études et même mon bien-être personnel.LE vrai tournant s'est opéré  en 4eme année ; vient le temps de prendre un peu de temps pour moi après 3 ans de travail frénétique, j'ai besoin de faire un petit break, de me libérer un peu de temps à ne pas réciter des syndromes, apprendre des traitements et des physiopathologies. Et alors là, le temps libre que je m'accorde, je le passe à m'abreuver de pornographie, de chat, de webcams ... C'est à ce moment là que la sensation de PULSION COMPULSIVE a pris toute sa vérité et sa perversion dans ma vie. Le pire est que grâce à mes études et un à alcoolique dans ma famille dont je me suis occupé longtemps, je connais et surtout comprend les mécanismes biologiques et physiologiques (ou physiopathologiques plutôt) de la PULSION ; et je m'en veux d'autant plus de ne pas pouvoir lutter contre ... (bien sûr, ce serait trop facile)Cette sensation maladive, organique, illogique et animale de répondre à cet appel du corps. Apporter sa dose. Saturer ses récepteurs cérébraux de dopamine, de sérotonine, toutes ces molécules de plaisirs ; mais qui dans mon cas riment plus avec esclavage à cette dépendance. L'addiction au sexe est comme toutes les addictions : elle suit les règles de stimulus-réponse (pavlovienne), de dose-effet et de manque (syndrome de sevrage). Les signes de manque y sont communs (et je les ai tous ressenti mainte et mainte fois) : anxiété, irritabilité, humeur dépressive, besoin exacerbé de répondre à ce besoin. Et une fois le besoin soulagé, étanché, cette honte et cette culpabilité de ne pas avoir pu résister. Tout accepter, ces heures et ces heures de pornographie et de chat sur internet, ces nuits entières parfois ... vous comprendrez aisément que cela a retenti sur ma vie ... et mon couple. Et oui, parce qu'en plus de tous ça je suis en couple avec une charmante fille que j'aime. Mais cette double vie que j'individualisais facilement m'a rattrapé, jusqu'à prendre le pas sur ma vie réelle.Attendre qu'elle parte voir ses copines pour pouvoir assouvir ce manque, sentir monter en moi cette excitation dénaturée, le ventre se tordre, le pouls s'accélérer, le tremblement de mes doigts, les sueurs froides coulées le long de la nuque ... puis une fois seul, foncer sur l'ordinateur comme un assoiffé sur une fontaine d'eau, se répandre dans ce monde de pornographie, enchainer les scènes X, quitte à ne presque pas en profiter  pour en voir le plus possible, toujours plus. Puis une fois la jouissance acquise, parfois après 11 heures (!!), se sentir moins que rien, "tout ça pour ça", l'excitation retombée, et finalement redevenir aussi seul et désespéré face à cette dépendance (qui ne fera rien de mieux que de se repointer à la moindre occasion). "combien de cours aurais-je pu apprendre pendant ces onze heures, j'aurais pu voir mes amis, faire du sport, vivre quoi ...." et non, je passais mon temps sur cet ordinateur de malheur, alors que dehors, les oiseaux chantaient, le ciel changeait de couleur, le temps passé ... enfin la vie quoi.  JE veux arrêter, "décrocher" depuis environ septembre 2010. Je me suis rendu compte que ce n'était pas me libérer mais m'emprissoner un peu plus. Des essais, ... des échecs.  Mais entre temps je me suis renseigné sur internet, ai lu des articles, repris mes cours d'addicto (et me rendre compte que je ressens et me comporte comme l'alcoolique ou le cocaïnomane en manque), faire les tests de dépendance (et me confirmer la dépendance). Je me suis étudié, décrypté mon schéma PULSION-STIMULUS-REPONSE COMPULSIVE STÉRÉOTYPÉE. Un peu sur le même mécanisme des thérapies cognitivo-comportementales. J'ai isolé les pensées, les stimulations et mes comportements en réponse. Depuis, je sais comment je fonctionne et je pense savoir sur quoi agir pour supprimer les sources de stimulation, ainsi que petit à petit me résonner sur les schémas mentaux stéréotypés de réponse. J'ai lu en entier le site d'Orroz, du début à la fin. De plus, écrire ici est aussi une sorte de thérapie, me libérer de ce cercle vicieux. Depuis janvier je suis en sevrage, avec 2 rechutes. Donc depuis hier je suis inscris sur le forum et je recommence (J0). Je me fixe déjà 3 mois pour faire un premier point, puis 18 mois. En espérant ne pas rechuter, mais en sachant bien que je suis comme tous les autres, addict' dur. allons y gaiement , ... 
Bonjour Thomas. Bienvenue sur ce forum.Visiblement tu en sais pas mal sur toi et sur ta maladie. Je m'identifie beaucoup à ton témoignage. Pour ma part, ma maladie a continué à progresser puisque j'ai passé le cap des rencontres en réél avec des femmes (prostituées ou non) et des hommes. Ma maladie est désormais inscrite dans mon corps et mon esprit, mais j'apprends à vivre avec sans consommer de luxure, comme un alcoolique apprend à ne plus boire d'alcool  ou un diabétique à ne plus manger de sucre. C'est possible, y compris dans les moments où la maladie frappe à la porte.On peut remplir le vide par des activités et des pensées plus positives. Bonne route et bon courage à toi ! 
Merci beaucoup pour ta réponse.
Je suis motivé parce que je me rend compte de tout ce que cela a modifié dans ma vie ; et que je suis emprisonné par mon addiction et non libre de faire ce que je veux ... ET surtout libre de NE PAS faire. Je redoute les moment où je serai seul, face à moi même. Mais je vais appliquer différentes méthodes, en espérant que cela fonctionne, mais c'est décider que j'entreprends mon sevrage. JE ne serai pas tendre avec moi, compatissant ... Si j'échoue, cela sera de ma faute et uniquement de ma faute.... 
Citation : ThomasXray a écrit:Je me suis étudié, décrypté mon schéma PULSION-STIMULUS-REPONSE COMPULSIVE STÉRÉOTYPÉE. Un peu sur le même mécanisme des thérapies cognitivo-comportementales. J'ai isolé les pensées, les stimulations et mes comportements en réponse. Depuis, je sais comment je fonctionne et je pense savoir sur quoi agir pour supprimer les sources de stimulation, ainsi que petit à petit me résonner sur les schémas mentaux stéréotypés de réponse.
 Bonjour Thomas, J'ai l'impression que tu à déjà bien avancer, envisages tu demander de l'aide à un médecin ?En tout cas la teneur de ton premier message me laisse plein d'espoir quant à la suite de ton sevrage.Si tu le souhaite n'hésites pas à nous apporter des précisions sur tes schémas mentaux.Bon courage.
Salut Thomas,Tu en sais énormément, ton message est passionnant. L'écriture est une thérapie; avoir des témoins (nous) de ton début de sevrage est trés bon aussi. Ca fait 1 mois pour ma part, et toutes les tentatives précédentes d'arrêt(avant d'atterir ici) duraient 48h maxi (allez, tout ça, c'est des conneries, y a pas de mal à se faire du bien etc...). Continue, lis les témoignages des autres, témoigne de tes progrés, ça peut marcher.
Re-salut tout le monde, environ une semaine (5 jours) sans me connecter à internet. Et je le fais ce soir juste pour lire un peu quelques témoignages et vous répondre.Cette semaine se passe bien, pas de rechute, même pas l'envie d'aller sur un site ou autre. Je suis sûr de ce que je veux, je n'hésite pas, ça c'est acquis. Enfin tout n'est pas tout bleu dans le monde des bisounours : quelques envies ont fait éruption dans ma tête, mais je les ai chassé immédiatement, sans trop de souci. La je suis seul à l'appart', et ça se passe bien. Je fini ce post puis j'éteint mon ordi et me remet au boulot. Je me suis rendu compte que lire les histoires des autres et les réponses m'ont fait du bien, je vais réaliser un rêve aujourd'hui : ne pas me faire jouir en absence de ma copine, YES. Oui, quand je suis arrivé sur le forum, j'ai lu un commentaire d'un membre qui racontait ses aventures, son histoire quoi, et cela m'a excité et je me suis dis "tu vas aller te faire jouir", puis j'ai continué à lire, et je me suis calmé tranquilement en lisant les réponses des autres. Je me suis résonné, en m'analysant : "encore un schéma stimulus-réponse, il faut que tu résistes, tu es plus fort et intelligent que ton cerveau reptilien lol". Merci pour vos réponses, je post et referme mon ordi, une semaine demain, un pas de fait .... 
salut, la seule methode de se sevrer c'est d'avoir la volonté et biensur avec l'aide des autres et des pratiques.d'apres ton analyse,j'ai su que t'as pas mal d'idées à propos des hormones de plaisirs, j'ai fais aussi quelque recherche et j'ai trouvé qu'on voyant du X ,le cerveau declenche des hormones de plaisir, donc en arrêtant cette mauvaise pratique et surtout les premiers mois , le corp trouvera un manque de ces hormones ce qui introduira par un malaise et c'est naturel.ma question est : ya-t-il qlq chose pour substituer ces hormones de plaisir?
Chers amis, Je viens d'arriver. Je ne sais pas si j'ai le "droit" de m'introduire dans une conversation pour me présenter. Mais comme je pense d'abord à l'entraide pour m'en sortir (par le partage de témoignages), je me le permets.Peut-être pourrez-vous donc m'orienter voire m'aider. Et comme je ne trouve pas le "mode d'emploi", la démarche à entreprendre, alors je "tatonne" en m'introduisant ici...

Mon Pseudonyme est SLIDEMAN, J'ai près de 45 ans, suis une homme célbataire et je cherche à me défaire de 3 choses : - la consultation quotidienne de films pornographiques  sur internet; - la masturbation quotidienne; - la fréquentation hebdomadaire de prostituées... Je dois prendre le taureau par les cornes mais je veux demeurer "prudent" au risque de me décourager. Auriez-vous de brefs conseils à me donner ? sachant que si je demande conseil, je suis prêt (le suis-je vraiment) à: - ne plus regarder de films; - ne plus me masturber; - ne plus, visiter de prostituées; Je suis prêt à rendre compte sur ces trois points toutes les semaines et êtree conseillé... si mes efforts peuvent encourager comme ceux des autres le feront je pense; en revanche, je ne suis pas prêt à aller voir un psy mais me contenter d'une entraide avec quelqu'un qui chemine avec moi. J'avais eu un psychiatre lors d'une dépression; peut-être ai-je manqué d'ouverture mais il ne m'a pas trop aidé...

Enfin, j'ai la foi et je crois au rôle de la prière. Merci pour votre réponse, quelle qu'elle soit, espérant que vos conseils et encouragements vous aideront également. Slideman  

Bonjour !Ouvre peut être tout d'abord ton propre topic.. Ce sera un carnet de bord ou chacun pourra laisser un petit mot et des conseils.. qui ne valent que pour ce qu'ils sont : des conseils [img=../../../uploads/smil3dbd4dbc14f3f.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] ! Toi seul pouvant diriger ta barque comme tu l'entends.. chaque personne étant aussi différente dans son vécu, sa dépendance, son passé..Deux choses me frappent.. tu doutes quand même de ta motivation ...[img=../../../uploads/smil43c014c55f944.gif" border="0]" width="15" height="15[/img] ce n'est pas une critique.. je peux tout à fait comprendre devant le travail à effectuer sur soi.. et aussi, tu es réticent à aller voir un psy.. je ne sais pas depuis combien de temps tu es dépendant.. (je dirais très.. (trop ?) longtemps..).. c'est vrai que ce n'est pas évident de trouver un psy qui correspond, avec qui ca passe... mais je crois qu'il ne faut pas s'arrêter à un premier contact.. Pour moi, la "guérison" ne peut passer que par cette étape là !!! entre autre...[img=../../../uploads/smil43aa2265b9a94.gif" border="0]" width="25" height="15[/img] A sur ton post.. question de laisser celui de thomas.. Pour THOMAS !![img=../../../uploads/smil3dbd4d6422f04.gif" border="0]" width="15" height="15[/img]
Bonjour, alors pour te répondre,
le plaisir (en soit l'orgasme surtout) est atteint par la libération d'une multitudes d'hormones dont les principales sont l'ocytocine, la dopamine ainsi que les endorphines.
Tout schéma sensoriel empruntant cette voie neuro-sensorielle induit la même réponse avec des intensités différentes et avec quelques modulations selon le mode stimulus-réponse.L'excitation n'est pas la même chose, et résulte d'autres mécanismes, en particulier conséquences de l'adrénaline (entre autres) qui induit globalement, une augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, du débit cardiaque, de la fréquence respiratoire, augmentation de la vigilance, dilatation pupillaire ... (système peur-fuite).
Toi tu veux palier un manque induit par la privation de pornographie par l'apport (la SUBSTITUTION) directe d'hormones de plaisir (d'une certaine façon). Les seuls moyens de substitutions directes (comme des comprimés de plaisirs par exemple) sont des apparentés de ces molécules de plaisirs ou stimulent leur sécrétion. Donc oui j'en connais, et toi aussi lol, mais c'est illégal (cannabis (système cannabinoïde), amphétamines, ectasy ....)
Je te conseille de bien être conscient que ce plaisir est malsain car il t'enferme dans une spirale, commandée par ton manque et ta sensation de besoin compulsif. Il faut réapprendre à contrôler son corps, en mettant les choses à plat, en analysant ce qui chez toi déclenche tes pulsions ... puis construire des contre-mécanismes psychiques ("si quand mon ordi est allumé j'ai envie d'y aller pour voir de la pornographie ... je l'éteins") et comportementaux ...Les premiers mois seront durs puis cela se calmera (lit l'annexe pour l'explication si tu ne le sais pas déjà ?!). Plus tu avanceras, plus les jours passeront, plus tu seras fier de toi, d'avoir réussi à surmonter cette exacerbation d'obtention de plaisir. Tu peux aussi te faire aider par un psychiatre, soit par une TCC (thérapie cognitivo-comportementale) qui a pour buts d'individualiser les schémas psychiques du trouble, de les comprendre et de les corriger ; et comportemental sous forme d'exercices gradués ... Soit par adjonction d'antidépresseurs ou d'anxiolytiques. Et puis, réapprend à aimer les choses simples (voir tes amis, construire une relation amoureuse ... ou s'investir dans une relation déjà en cours). A ce sujet, il a été prouvé que l'organisme SÉCRÉTAIT PLUS D'OCYTOCINE LORS D'UNE RENCONTRE AMOUREUSE OU SEXUELLE QUE PENDANT UNE MASTURBATION. Alors vas-y fonce, et tu seras fier de toi.
Annexe :  
 Tout plaisir (comme celui induit par la nicotine par exemple) a pour conséquence, quand il est répété et répété de faire synthétiser d'avantage de récepteurs spécifiques de ces hormones de plaisirs. 
POURQUOI ? car comme le tabac ou autre, une fois que tous les récepteurs sont saturés, vient la sensation de MANQUE, synonyme du SYNDROME DE SEVRAGE  (mécanismes et symptômes).
L'organisme synthétise donc d'avantage de récepteurs pour palier à ce manque (chimique), mais cette sensation (physique) persiste, ce qui explique que pour toute les drogues, il faut augmenter la dose unitaire pour procurer le même plaisir. de même pour la pornographie (qui suit les même mécanismes au stade de compulsion-pulsion.Aucun de nous n'a commencé toute de suite par 12 h de porno non stop, cela est venu progressivement !!!! La cause est "chimique" (mais pas uniquement).
Le sevrage lui, coupe brutalement (s'il est tenu correctement), tout apport de ces neuro-hormones (par absence de stimulus donc de synthèse). Les récepteurs restent donc libres, et la sensation de manque ainsi que tous les symptômes associés se font ressentir. 
Ce qu'il faut savoir, c'est que avec le temps, l'organisme ne renouvelle pas tous les récepteurs, donc au fil des semaines, les récepteurs à la membranes sont de moins en moins nombreux pour retrouver finalement le taux de base, et la sensation de manque se réduit parallèlement. C'est l'homéostasie : l'organisme a cette formidable capacité à garder son EQUILIBRE ; et donc a faire les petites modulations nécessaires pour le conserver et l'obtenir (plus de stimulus -> besoin de plus de récepteurs -> autant de plaisirs, moins de stimulus -> moins de récepteurs -> autant de plaisir unitaire). C'est pour ça que plus le sevrage total est long plus la risque de récidive est faible (mais il faut rester extrêmement vigilant, car l'organisme a une mémoire des voies empruntées, et la rechute sera tout d'abord réelle, mais surtout, les récepteurs seront tout aussi rapidement re-synthétisés !!)
J'espère ne pas avoir été trop barbant, et au contraire plutôt compréhensible, lisible et utile. 
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