Dépendance sexuelle

Version complète : déterminer pour y arriver
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Bonjour à tous, J'ai découvert ce forum ce matin (via le site orroz) et ça m'a beaucoup encouragé de voir qu'on pouvait trouver des personnes dans le même cas que nous, et en parler pour s'entraider et sortir de cette dépendance, c'est pourquoi j'ai décidé d'essayer (une nouvelle fois) de sortir, et cette fois définitivement, de ce cercle vicieu qu'est la masturbation.J'ai 20 ans et j'ai déjà à plusieurs reprises voulu arrêter, mais ma faiblesse a fait qu'à chaque fois je m'y suis remis (souvent quelques semaines plus tards). J'ai commencé cette pratique aux alentours de mes 18ans, mais c'est devenu plus fréquent à la suite d'une rupture difficile, sa va faire bientôt 1 ans. Je pense pas être un "gros accro" de la masturbation mais lorsque je craque après m'être retenu quelques temps, c'est comme l'effet "boomerang", j'replonge bien profond, et s'en suit la sensation de mal-être et de dégout de soi même (qui est très bien expliqué sur le site orroz en passant). S'ajoute à ça le fait que j'sois croyant et pratiquant, et que dans ma religion cette pratique n'est pas permise..alors j'ai vraiment envie d'en sortir, et cette fois sans rechute.Voilà pour ma présentation, donc tous les petits trucs que chacun a pour éviter d'y penser, ou de passer à l'acte, etc.. je suis preneur ! Et bonne continuation à tous ceux qui sont en sevrage, "on en viendra tous à bout " ! Smile
Bonjour et bienvenue,A priori, tu n'es pas nouveau si j'ose dire, tu a déjà tenté d'arrêter de compulser sans y parvenir. Il est peut être bon de te demander pourquoi.As tu utiliser tous les outils à ta disposition ? (Psy, DASA si c'est possible ...)Tu parle de religion, cela peut t'aider aussi.je te conseil de prendre les jours un à la fois et sache que la motivation ne suffit pas, il en faut plus ...
Citation : fight_club a écrit: Voilà pour ma présentation, donc tous les petits trucs que chacun a pour éviter d'y penser, ou de passer à l'acte, etc.. je suis preneur !
 Bonjour fight_club, et "bienvenue". Eviter d'y penser, cela va être difficile. Comme tu le sais sans doute pour avoir déjà tenté d'arrêter, peu de temps s'écoule avant que l'on soit à nouveau sollicité par l'idée de retourner dans le porno. Prépare-toi par conséquent à recevoir toutes ces envies, ces pulsions non désirées, car elles viendront. Prépare-toi aussi à t'entendre penser des choses auxquelles d'ordinaire tu ne crois pas : tu tenteras probablement de te persuader qu'il n'y a rien de mal à ça, que "pour cette fois, ça va", que tes actes n'ont pas de conséquences, et, surtout, que tu es bien assez fort pour pouvoir te permettre certains écarts. Ce sont des conneries.Ce sont des conneries parce que la première leçon, celle qu'il nous faut tous apprendre, c'est celle de l'impuissance face au produit. Je suis impuissant, tu es impuissant, nous sommes tous impuissants, et incapables de garder le contrôle une fois que nous sommes confrontés au produit. On en arrive donc logiquement à ce que tu peux faire pour éviter de passer à l'acte.D'abord, corollaire de ton impuissance, l'engagement formel que tu dois signer envers toi-même, de ne jamais t'exposer au produit : en clair, le sevrage. Nous sommes malades de la luxure, nous nous dopons à l'excitation sexuelle, c'est notre came. Pour ne pas rechuter, il ne faut prendre aucun risque. La définition, généralement acceptée, de la sobriété, est celle-ci : pas de consommation de porno ( sur le net, sur cassette audio, vhs, dvd, magazine, etc... ), pas de masturbation ( avec ou sans support visuel ), pas de téléphone rose, pas de chats sexuels, pas de "coup d'un soir" ni de prostituées, ni quoi que ce soit du même genre. Tout acte de consommation de cet ordre là est considéré comme une rechute. Cela peut te paraître assez dogmatique au premier abord, mais avec le temps, tu comprendras sans doute en quoi tout cela est lié logiquement.Ceci dit, revenons à nos moutons : pour éviter de rechuter, il te faut admettre ton impuissance. Ensuite, il faut comprendre que tu ne gagneras pas en combattant de front tes pulsions : la solution se trouve dans le détachement, et l'acceptation de ta condition. Des pensées te viendront et il te faudra savoir les écouter pour pouvoir fouiller derrière ce qu'elles te disent : mais les écouter ne voudra pas dire "passer à l'acte" pour autant. Il y a, de plus, des moyens très concrets qui limitent les risques de rechute : placer ton ordinateur dans un endroit visible de tous, installer un logiciel de contrôle parental, éviter toute connexion quand il n'y a personne chez toi qui pourrait te surprendre, et bien sûr, commencer par détruire tous les contenus que tu aurais pu stocker jusque là : se débarrasser de ses réserves est généralement vécu comme un acte libérateur. Ensuite, sortir, prendre l'air, te ménager des pauses et du repos, parce que le sevrage est difficile et que le manque est une souffrance bien réelle par laquelle il faut passer pour s'en sortir. Une grande souffrance certes, mais ridicule comparée à celle qui t'attend lorsque tu glisses sur la pente savonneuse de l'addiction. Crois-moi. Allez, on va arrêter le tir deux minutes, et voir ce que les autres en pensent, et aussi ce que tu en penses. Il faut être motivé, et accepter de nombreuses règles pour comprendre les tenants et aboutissants de tout cela. Mais tu n'as pas atterri ici par hasard, n'est-ce-pas ?Bon courage.
Déjà j'vous remercie romain et morbach pour vos réponses.Nan j'ai jamais essayé ni psy ni DASA et sincèrement, je suis pas vraiment pour..j'pense qu'on peut y arriver par soi-même, bien que je l'avoue, c'est très difficile. Pour répondre maintenant à Morbach, je suis d'accord avec ce que tu dis, notre (en tous cas mon) impuissance face à cette addiction, donc le meilleur moyen d'y sortir c'est de s'otoriser aucun écart, comme tu l'as souligné.J'trouve déjà que le fait d'en avoir parlé ça aide, j'me sens pas seul à mener ce combat dans la mesure où on est tous dans la "même galère". Enfin, c'est que le début, alors j'vais pas m'enflamer parce qu'il va falloir être patient et endurant ! (ça tombe bien j'fais du demi-fond Tongue)
je ne peux que te conseiller de lire en long en large et en travers le forum. Tu pourra y découvrir des témoignages de dépendant et co-dép qui te montrera les étapes que tu a à franchir. Elles sont nombreuses mais nous pouvons tous les franchir, chacun à notre rythme.
"J'trouve déjà que le fait d'en avoir parlé ça aide"Tu en as parlé???  Tu refuses de le faire puisque tu refuses DASA ou psy... Tu n'as fait qu'écrire un post sur le sujet sur un forum sur internet... Ce n'est pas "en parler", c'est une bouteille dans un lavabo, une très timide tentative. Oui, en parler fait du bien, tu n'imagines même pas encore à quel point... Mais tu préfères encore, comme beaucoup qui sont au, ou sont passés par, le même point,minimiser un max lesmoyens d'action que tu as contre ta dépendance.. J'espère pur toi que cela évoluera. En même temps, c'est le cas pour la plupart d'entre nous alors les choses vont sans doute suivre leur cours normal... A bientôt 
Bonjour Mondom, alors effectivement tout est relatif, à tes yeux je n'ai fais "que" l'exprimer à travers un message écrit sur un forum internet, donc pas "vraiment" en parler, je te l'accorde. Mais je tiens à te préciser que pour moi c'est déjà beaucoup étant donné que je ne l'avais jamais exprimé d'une manière ou d'une autre, j'avais même du mal à admettre ma dépendance et c'est en ce sens que je ressens ce "soulagement" après vous avoir fait part de mon témoignage sur ce forum.Maintenant oui je refuse psy ou DASA et c'est un choix personnel qui tient comte de ma situation sociale et familiale, alors j'espère que ce choix ne me fera pas défaut et en attendant je continue le combat.
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