Dépendance sexuelle

Salut à tous, Je suis dépendant depuis presque 20 ans, le site d'orroz m'a fait prendre conscience de cette maladie et j'ai décidé de m'enlever cette merde une fois pour toute car ça me tue à petit feu.Je ne tenais pas plus d'un mois, après la rechute et toujours cette culpabilité et cette honte.J'ai 33 ans, célibataire,je suis graphiste indépendant et je travaille chez moi, donc l'ordinateur est mon outil de travail, je suis toujours devant mon ordi et bien sur toujours connecté à internet, les tentations sont grandes...J'en ai parlé il y a quelques jours à un ami, c'est la première fois que j'en parlais à quelqu'un, ce n'a pas été évident, mais j'avoue que ça m'a fait du bien d'en parler. De plus, mon ami a compris ma détresse, et est prêt à m'aider et me soutenir. Il m'a dit que c'était courageux de ma part de lui parler de ma dépendance. Je vais installer dès aujourd'hui un logiciel de contrôle parentale et lui mettre un mot de passe que je ne connaitrais pas évidemment!§ et oui comme un gosse, pas le choix, mais c'est pour mon bien

Donc mon sevrage a commencé le 15 décembre 2010, donc ça fait 4 jours que je suis clean...je sais qu'il y aura des rechutes, c'est inévitable, d'après ce que j'ai lu, ça fait partie du parcours mais l'important est de garder le cap, se sevrer du porno. Donc voilà j'ai besoin de vos encouragements, conseils et de votre force pour se guérir comme vous avez les miens Merci à vous et on y arrivera tous, j'en suis persuadé. A très bientôt

Salut Hiro, la première chose que l'on dit souvent quand un nouveau poste ici c'est que l'inscription sur ce site n'est pas une chose neutre ou anodine, ça montre souvent qu'on a pris conscience d'un problème et que l'on veut le traiter et y remédier.Ça peut paraitre banal comme constat, mais ça ne l'est pas tant : combien de personnes sont addicted, compulsent dans la masturbation et le porno sans même se rendre compte du problème pathologique qu'est l'addiction. Je dis ça car moi même  pendant des années, je savais que j'avais un problème mais je ne me doutais pas du mal et du côté maladif de la chose.Alors donc pr commencer ta prise de conscience est l'une des clés qui te permettra de traiter cette addiction.Alors comme bien souvent pas de recette miracle, il va te falloir, de la volonté de la patience pour espérer un changement.Tu as installé un logiciel de contrôle parental, c'est déjà un bon point.Après les étapes indispensables sont :- commencer un sevrage- consulter un psy ou un CMP - Centre médical psychologique (il y'en a plein dans Paris et ca te permet de rencontrer un psychologue à moindre cout/gratuitement)- venir sur ce site poster etc...Alors bien sûr après à toi de faire cela à ton rythme, mais le plus tôt étant le mieux. Aussi une chose le fait que tu travailles chez toi est assez tentateur, surtt que tu es connecté en continue, prquoi n'essayes-tu pas d'intégrer un atelier de graphistes freelance ? Il y'en a beaucoup sur Paris, et je pense que ça serait bénéfique pr toi à plusieurs niveaux : - une fois en atelier, tu auras moins de tentation (ca t'empechera p-e pas d'aller sur du XXX le soir, mais c'est toujours ça de pris)- et puis travailler de chez soi n'est pas évident, être en atelier te fera sortir, te donnera un rythme, te permettra aussi de rencontrer des collègues etc...Et ça peut-être le début d'une réelle dynamique pour changer les choses. Voià qlqs pistes n'hésite pas à revenir poster ici. Asmyr.    

Salut Hiro,On a le même âge et moi aussi je bosses dans un bureau où je suis seul toute la journée.Je rejoins les remarques d'Asmyr concernant le fait de travailler de chez soi c'est très tentateur et c'est usant quand on est dans une période de lutte, on y pense tout le temps et la productivité diminue.Pour ma part je n'ai jamais travaillé autant dans des endroits publics que depuis que j'ai commencé mon sevrage, c'est la seule méthode que j'ai trouvé pour ne pas craquer pendant mon travail.Bon courage à toi.

Merci Asmyr et Teddy pour vos précieux conseils, je vais réfléchir sérieusement sur le fait de travailler en atelier, c'est vrai que taffer chez moi ne m'aide pas beaucoup dans mon sevrage .

Aujourd'hui ça fait une semaine de sevrage, pas de rechute, on continue, . J'essaie au maximum de sortir  , voir des amis, de me promener, j'ai refait du jogging, ça fait du bien. J'essaie de passer le moins de temps devant mon ordi, à part pour le taf. Dès que j'ai fini, je l'éteins et je fais autre chose. J'anticipe aussi sur mes comportements qui peuvent me conduire à la rechute.

Je suis colocation, j'ai 2 colocataires qui ne sont pratiquement jamais à l'appart. La télé est tombé en panne cette semaine, comme elle n'est plus garantie, on a décidé de ne pas la changer et vivre sans tv, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, y'aura moins de tentations . On va se remettre à lire également  lol

Voilà les amis, à bientôt, on continue le combat et on ne lâche rien §§§

salut Hiro au delà du fait que travailler en atelier te tentera moins que de travailler depuis chez toi, il y'a un aspect social qui existe et qui se crée lorsque l'on partage un lieu de travail avec d'autres et qui peut être très enrichissant et qui par la suite t'entrainera dans un cercle vertueux.En tout continue comme ça pr ton sevrage, c'est bien que tu t'attaques au problème.  

Asmyr

13 jours, pas de rechute mais ça a été difficile surtout il  y a 2 jours, où je n'ai pas pu m"empêcher de regarder du porno au moins une bonne heure. J"étais comme hypnotisé, je n'arrivais pas à réagir, mais j'ai éteint subitement l'ordinateur avant que je craque et que je me masturbe J'ai repensé au sevrage et à la promesse de me débarrasser de cette merde coûte que coûte.J'ai installé un logiciel de contrôle parental (xooloo) mais j'attendais que mon pote mette son mot de passe. Là tout est bloqué et tant mieux, et ça va mieux, ça m'a tranquillisé. On continue la lutte

Peace

Après 52 jours de sevrage, première rechute...ça faisait plusieurs jours que j'avais des pensées porno qui m'obsédaient et j'ai fini par craquer...bref, ça fait partie du parcours, je dois continuer de lutter et ne rien lâcher pour me libérer de cette maladie. Restons positif, je n'ai jamais tenu aussi longtemps, donc c 52 jours de gagner