Dépendance sexuelle

Version complète : Journal d'Asmyr - Mon sevrage et moi - 1er Décembre 2010
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Asmyr aprés avoir parler au chat du forum avec toi je me recontre que t es un gars simpas qui veut s en sortir tout comme moi.je te souhaite bonne chance dans ton servage qui finira par la liberation mais je suis d accord avec jim sur le fait que cette addiction va rester avec nous a vie tous comme un alcoolique qui ne doit pas touché l alcool pour qu il ne sombre pas dans la dependance.Et un autre point que jim a dit c est le fait de voir des films des series tv , je suis tout a fait d accord avec toi , il faut ne plus les voir arreter tout contact visuel .Parceque a tous moment le hasard voudra que ce film comporte une scene d amour qui pourra evouluer dans notre tete jusqu'a retomber dans l addiction.Moi aussi jim j'applique la meme stratégie que toi meme si c est extreme mais ça me fait du bien en tout cas .Alors bon courage a tous le monde et a toi asmyr.  
Salut Asmyr,Moi aussi je viens de repasser, pendant ma longue rechute récente, par le stade d'inconscience avec les "y'a pas de mal à se faire du bien" alors que je m'étais déjà rendu compte de ce piège avant cette rechute. Et ce qui m'a fait reprendre conscience de cette nouvelle rechute grave, c'est comme tu dis cet aspect "toujours plus" qui commencait à me ronger. Bref c'est pas facile tous les jours donc je te souhaite bon courage à toi et à tout le monde!!
Salut Lupin, En fait d'aussi loin que je remonte, je me souviens que je me suis toujours masturbé dans ma vie, souvent par oisiveté c'était devenu un passe temps (vraiment au sens littéral du terme) par addiction. La nuit au coucher, pr mieux dormir soi-disant, le matin pr mieux se réveiller, bref à tout moment de la journée ou presque. J'étais arrivé à un stade où je me disais que je pouvais arrêter la pornographie, je pouvais m'en passer, mais la masturbation, je pouvais la réduire mais difficilement m'en passer.Il m'a fallu parcourir un peu de chemin psychologiquement pr me dire qu'il fallait que je mette fin également à la masturbation si je voulais vraiment en finir.Honnêtement si j'ai un conseil à donner à ceux qui "débutent" dans leur lutte dans l'addiction, c'est pas de démie-mesures, mais des mesures radicales, si on veut se donner une chance, et ne rien s'accorder durant le sevrage, pas une petite photo, pas un petit "soulagement" rien !  Réflexion :J'en suis à une semaine maintenant de mon sevrage. Pas une rechute à signaler, pr le moment, je fais tout pr que ça dure.Nous sommes mercredi après-midi, habituellement quand j'avais une après-midi de libre comme ça, c'était direct connexion au chat et vas y que je finis par en attraper une qui voudra bien se branler virtuellement avec moi car c'est bien ça dont il s'agit. Mais à cet instant précis où j'écris ces lignes, je n'ai pas envie de retomber dans le piège qui s'est déjà refermé sur moi des dizaines, et des centaines de fois, peut-être même des milliers de fois. Aujourd'hui je remets en perspective beaucoup de choses ; il y'a bien une chose que je déteste c'est d'avoir cette sensation d'être en retard, que les gens avancent autour de moi, et que moi je stagne. Sans vouloir remettre tous mes échecs sur le dos de cette addiction, je pense néanmoins qu'elle n'a pas aidé, qu'elle m'a fait vivre dans une certaine illusion. Tout n'est pas à jeter dans ce que j'ai déjà accompli, mais je pense que cette addiction m'a empêché dans certaines réalisations, m'a empêché d'avancer par la cécité qu'elle provoque ou tout simplement m'a empêché de transformer mon énergie en quelque chose de constructif. Je trouvais refuge dans cette pratique, refuge de courte durée car on est toujours rattraper par la réalité des choses. C'est un peu incompréhensible ce que j'écris, mais j'espère néanmoins pouvoir être compris par certains Smile    
Salut Asmyr,Tu as raison pas de demi-mesure il faut tout arrêter pour avoir une chance de faire durer le sevrage afin de sortir définitivement de cette addiction. Je te renvoie à mon post sur le topic de létudiant qui répète exactement ce que tu as dit.Sinon je comprend très bien ta réflexion pour l'avoir moi-même vécu! Quand on voit tout le temps perdu à surfer ou à tchater on accumule forcément du retard dans nos projets et dans tout ce que l'on peut entreprendre dans notre vie, c'est quelque chose de très destructeur et je pense que c'est à cause de ce décalage avec les autres que je me suis rendu compte de mon addiction.

Bonne continuation et bon courage!!

Salut Lupin disons que c'est vaste chantier de restructuration que j'entame avec ce sevrage, c'est un peu extrême peut-être, mais c'est comme chez certains fumeur qui décident d'arrêter complétement la cigarette du jour au lendemain, c'est un peu comme ça que je vois les choses.Je pense que c'est un remède de cheval que je m'impose, je suis en train de corriger bcp de choses même dans l'intimité de l'acte sexuel que je peux avoir avec ma copine, (i'l m'arrive souvent d'avoir des désirs hardcore, durant l'acte, mais même ça je pense que c'est pas bon car qlq part c'est comme si j'essayais de reproduire les films pornos que je regardais).Donc bcp de choses à corriger, d'un point de vue addictif/sexuel mais plus globalement bcp de travail à faire sur moi même au niveau professionnel relationnel épanouissement perso etc... 
J-15 Deux semaines maintenant. Deux semaines que j'ai commencé mon sevrage, et je me suis tenu à carreau, aucune image, aucune videos visionnées. Aucune masturbation également. Je crois que c'est la première fois de ma vie que j'ai tenu aussi longtemps sans masturbation.C'est déjà une première victoire mais je ne compte pas m'arrêter en chemin. Je ne sais pas si tout est vraiment en train de se remettre en place dans ma tête, j'ai encore bcp de choses à régler avec moi même, avec certains de mes comportements sociaux par exemple. Mais je vais essayer de ne pas trop être exigent envers ce sevrage, si ça me retient loin du porno c'est déjà une très bonne avancée.

Asmyr.

Je trouve également que le sevrage ne résout pas tout, mais il permet de se donner les possibilités de résoudre ses problèmes Je pense quela dépendance m' empêche de voire mes vrais problèmes, puisque dès que j'ai des angoisses, je me réfugie dans le porno pour fuir mes problèmes et ne pas les affronter. Sauf que je ne fais que remettre à plus tard mes soucis, et je ne résouds rien. Un peu comme si j'essayais de guérir une entorse en me faisant des piqûres d'anesthésiant. je ne sens plus la douleur pendant un jour, et puis le lendemain, une fois les effets estompés, je reprends cher et je dois à nouveau m'anesthésier. Sans mon porno, je n'ai plus l'effet anesthésiant, et c'est là que je ressens toutes les douleurs que j'avais fuis jusqu'à présent. Mais cette fois, plus question de se faire des piqûres, je dois affronter ma douleur, et faire une bonne séance de rééducation pour réparer cette putain d'entorse, qui aurait disparut depuis bien longtemps si j'avais renoncé cet anesthésiant pourri... L'anesthésiant, c'est l'addiction. L'entorse, c'est mes angoisses, les souffrances que je subis chaque jour, ou dans un autre terme plus savant, mon vide existentiel. Le sevrage, c'est le fait d'accepter de se passer d'anesthésiant.Qu'en penses-tu? 
Salut,je me permets d'intervenir :Je suis de ton avis d'autant que pas plus tard que ce matin, j'ai lu un des chapitres de Joyce Mc Dougall (Eros aux 1000 et 1 visages) qui traite de l'addiction. Voilà ce qu'elle avance notamment ."le comportement addictif est censé disperser les sentiments de colère, d'incertitude, d'isolation, de culpabilité, de dépression ou tout autre état affectif d'1 intensité insupportable pour le sujet. "Le sexolisme devient un moyen de pallier les tensions douloureuses. Le problème est que la sollicitation régulière de notre objet idéal (le sexe) pour combler nos angoisses, devient "1 symptôme lorsque c'est le seul et unique remède auquel nous avons recours pour supporter notre douleur".Bon courage
Salut vos commentaires rejoignent ce que l'on a pu constater, l'addiction et la pratique du porno ne sont qu'une illusion, qu'un refuge illusoire, qui permet de fuir un temps très court ses angoisses, mais la descente est toujours rude. Après une masturbation ou une séance de visionnage compulsive  qu'ai je gagné au final ? SI ce n'est une mauvaise estime de moi même, un sentiment de culpabilité et l'impression de m'être enfoncé encore plus bas que je ne l'étais.Franchement je vous promets aujourd'hui je me mets des coups de pieds au derrière pr me faire avancer, je me dis que même si je fais la vaisselle au lieu d'aller sur internet et me branler bah ça sera dix mille fois plus profitable.  Il faut se motiver par tous les moyens.Et j'encourage vraiment ceux qui ont rechuté ou ceux qui ne sont pas en sevrage à ne pas lâcher prise et de lutter contre cette hydre et cette compulsion maladive. 

Asmyr

je peux t'aider si tu veux, pour les coups de pied au cul ^^
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