Bonjour,Je suis journaliste et je prépare pour le magazine Maxi, qui est un hebdo féminin, un article sur la dépendance sexuelle, ses conséquences pour la personne dépendante et pour son entourage. Les modérateurs ont relayé mon appel à témoins dans les Nouvelles et j'ouvre ici une discussion au cas où des membres du forum voudraient me faire part de leur expérience ou de leurs remarques.Si vous avez des questions sur ma démarche, je suis toute prête à y répondre.Juliette Sabatier.
Je suppose que vous avez du mal à trouver des volontaires pour témoigner, non?! C'est difficile pour nous dépendants de discuter de notre problème de vive voix, même par téléphone... Et puis je pense qu'après avoir vu autant de journalistes présenter de manière si déformée la réalité de ce problème, beaucoup ici ne se font plus trop d'espoir sur le journalisme... Ceci-dit, je ne cherche pas à vous attaquer en disant cela. Mais certaines choses doivent parfois être dites! Quels types de spécialistes allez-vous interroger? Psychologues, sociologues...? Et faut-il absolument témoigner avec son conjoint?
Bonjour,Pour vous répondre, Stef, je suis étonnée car plusieurs personnes m'ont déjà proposé de répondre à mes questions, je pensais effectivement qu'il me serait plus difficile de réunir des témoignages, même anonymement...Et non, il n'est pas nécessaire de témoigner en couple, mais il est vrai que, pour l'instant, je manque de témoignages issus de l'entourage de la personne dépendante.Je vais interviewer le Dr Michel Reynaud (chef du service psychiatrie/addictologie de Paul-Brousse, à Villejuif).Vous dites: "autant de journalistes présenter de manière si déformée la réalité de ce problème"cela m'intéresse beaucoup. Pour vous, quel est l'écueil ? Quelles fausses idées ont été relayées par certains journalistes selon vous ?Je dois faire un article simple, concret. Je ne vais pas rentrer dans une description fine des enjeux psychologiques sous-jacents (le magazine pour lequel je travaille n'est pas le lieu pour cela), mais j'ai à coeur de ne pas écrire trop de bêtises non plus. En fait, je pense qu'il y a déjà un travail d'explication basique à faire pour casser l'image de "l'obsédé(e)" ou du "pervers(e)" qui est soit sujet de blagues grasses soit sujet de dégoût/rejet...Juliette.
bsr, le message que j'aimerais que les gens comprennent, c'est que la pornodépendance est une maladie.se serait déja une bonne chose que les gens comprennent cela.si ils pouvaient ensuite comprendre les enjeux politico financier qui se cachent derrière cela, se seraient un pas qui au jour d'aujord'hui me parait invraisemblabe.j'ai cru comprendre que les autres journalistes avaient détourné leur article pour "vendre du sexe" et faire de l'audimate.aussi évitez les photos de filles en petite tenue par exemple.cela n'ajoute rien au fond et détourne l'attention de ce que vous écrirez, mais vous restez bien entendu libre de vos choix.Pourquoi ne feriez vous pas de la publicité du livre d'Orroz:
Qui est le pionnier de ce "combat":vous pourrez le joindre içi :
http://www.orroz.net/dangers_du_sexe.htm