Dépendance sexuelle

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Je fais ce sujet plus tôt que prévu. Au départ, je comptais attendre au moins un jour avant de le faire, puis j'ai lu d'autres sujets et certaines choses m'ont incité à le faire maintenant. Sans compter que je tourne en rond depuis plusieurs jours entre continuer/rechuter et à me demander si involontairement je n'avais pas déjà replongé.Je vais refaire vite fait une brève présentation donc j'ai 25 ans, célibataire avec onze ans de porno à mon actif depuis peu. Je suis tombé dedans par hasard en fait. A l'époque je n'avais pas internet et je n'aurais pas même eu l'idée d'aller m'acheter un magazine. Sauf qu'en rentrant de vacances d'été, je me suis retrouvé seul chez moi pendant un jour vu que tout le monde travaillait dans ma famille et que ma pré-rentrée c'était le lendemain. Ce jour là, je suis allé dans la chambre de mon frère aîné et c'est là qu'en cherchant je ne sais plus trop quoi, j'ai mis la main sur un magazine pornographique.Petite précision avant toute chose, je pratiquais la masturbation avant ça. J'ai lu un topic à propos de la masturbation compulsive et le débat entre savoir ou non si la masturbation était mauvaise pendant le sevrage ou non. Tout ce que je peux dire en ayant connu ce plaisir avant tout ça, c'est qu'au moins la masturbation était un plaisir alors que maintenant pendant cette période d'arrêt, c'est plutôt une souffrance. Bien sûr ça me soulage mais temporairement et l'envie de replonger dans ces moments là est encore plus forte. Me passer de la branlette pour mieux tenir ? Ce serait peut-être une solution mais ce serait un réel problème pour moi. Certains le diront et ils n'auront pas tort, je suis dans de la "masturbation compulsive" et je n'y prends aucun plaisir, juste de la frustration mais sans ça, je serais encore plus désagréable que si je ne le faisais pas. Car à force de me priver de porno, mon humeur en subit les conséquences.A cet âge là, j'avais une mauvaise image de la masturbation et j'ai mis des années à admettre que c'était une chose normale. Il a fallu l'époque de la fac en fait mais je n'en suis pas encore là dans mon récit. A l'époque, je ne consommais pas trop de porno dans les mois qui ont suivi mais dès que je pouvais, je piquais des magazines à mon frère aîné sans qu'il ne s'en rende compte. Généralement en faisant ça quand il était occupé ou qu'il n'était pas là et je le remettais là où je l'avais pris. Après plusieurs mois, j'ai découvert une bd érotique que j'ai trouvé très intéressante et par la suite, c'était surtout ce genre d'ouvrages que je cherchais mais à force c'était devenu une habitude, le rituel du mercredi après-midi et du samedi. Et ça a continué comme ça jusqu'à mes 17 ans, jusqu'à ce que mon frère quitte la maison mais en fait, ça a poursuivi pendant l'année parce qu'il n'avait pas pris tous ses magazines et donc je savais où me fournir.Arrive la fac et mon ordi perso pour mes études. J'ai accepté l'idée que la masturbation c'était normale parce qu'on était un groupe d'étudiants (tous des garçons) et tous la pratiquaient sans se cacher derrière une façade. Un grand consommateur de porno est arrivé avec des dvd et ils ont fait le tour du groupe, chacun les emmenant chez lui avant de les passer à un autre. On n'avait pas constitué de "groupe de branle" comme certains sur des forums disent avoir fait ou rêveraient d'en faire. C'était chacun chez lui en toute intimité.Il y a trois ans, je ne sais plus comment, j'ai découvert le site d'orroz et j'ai fait le test. Je me suis aperçu que j'étais porno dépendant. Surtout qu'avec la fac, le rythme du porno avait augmenté, j'en regardais presque tous les jours et c'était pitoyable. A l'époque j'allais sur des sites avec des sample pour me contenter. Mais là où j'avais remarqué que j'avais changé c'est quand pour la première fois de ma vie, j'ai dû acheter un magazine pendant les vacances où j'étais vu que je n'avais ni internet, ni rien pour me contenter. Bref pour en revenir à juillet 2007, je découvre mon problème. J'arrête pour la première fois et après bêtement à presque trois mois, je me remets à mater du porno. Tout ça parce que une fille à laquelle je tenais vraiment, n'a pas voulu de moi pour plus qu'amie (ce qu'on est encore) et je voulais être malheureux donc fallait que je replonge.Cette année là a été une mauvaise année pour moi. Je ne faisais plus d'études, je trouvais pas de boulots, une boite d'intérim avait rejeté mon dossier etc... bref j'avais énormément de temps libre pour faire des bêtises. Un mois après ma reprise, je découvre un forum sexe avec une section masturbation. Dessus c'était un peu comme la pochette surprise. On y va sans trop savoir à quoi s'attendre. A cette époque là, il y avait quelques femmes qui étaient des habituées du lieu. C'est là que j'ai découvert le "plaisir" des dials. Puis elles se sont faites de plus en plus rares et j'avais des propositions de mecs pour en faire. J'ai joué le jeu. il m'a fallu du temps pour en retirer du "plaisir" jusqu'à ce que je tombe sur un des membres assez sympa. Avec lui c'était différent et c'est là que j'ai créé une deuxième adresse msn pour qu'on se fasse des dials en direct au lieu de par mp qui coupait un peu tout ça. Bref, quand il prenait du plaisir, il envoyait des photos de sa zone génitale par mp qu'il avait prise à l'instant. C'est là que petit à petit, j'ai commencé à faire de même.Puis ça m'a un peu effrayé d'en être arrivé là alors j'ai décidé d'arrêter de nouveau mais je n'ai pas tenu très longtemps et forcément, j'ai recommencé au même niveau où j'ai arrêté. J'ai fait beaucoup plus de photos et j'en faisais même tout seul par avance. On dit que la masturbation est un plaisir égoïste et que rien n'est partagé. Dans un des sujets que j'ai lu, une personne disait que même quand il s'exhibait en voulant faire plaisir aux autres, c'était un acte égoïste. Peut-être qu'il a raison ou peut-être pas. Lorsque je faisais ces photos et ces dials, c'étaient dans un but d'avoir un plaisir partagé. Suivant si la personne était hétéro, homo ou bi, ma façon d'être varié. Avec les homos et les bi, sur les photos j'exhibais aussi mon anus et j'y mettais un doigt ou deux... c'est un côté que j'avais déjà en étant adolescent. Je n'avais pas précisé que j'étais hétéro jusqu'à présent mais ça devait se ressentir dans mon récit sauf que j'ai découvert assez jeune le plaisir du côté anal mais j'en avais honte. Généralement, on pense que seuls les homos ont ce plaisir ou alors les bi. Sur le forum sexualité, je me suis aperçu que des gens qui se disaient hétéros le pratiquaient et l'acceptaient très bien. Sauf que voilà, dans ma tête les idées se sont bousculées et la question de savoir si je n'étais pas bi s'est posée. Car depuis tout petit, j'ai toujours été attiré par les filles mais jamais par les mecs et même encore.Sur le forum, de plus en plus de gens avaient recourt aux plans cams. La curiosité et l'envie ont pris le dessus et je m'en suis acheté une. Le premier échange de ce type fut un échec. Sur ce forum, beaucoup de mecs avaient pour habitude de ne penser qu'à eux et de se moquer des désirs de l'autre tant qu'ils avaient satisfaction. Souvent je m'étais retrouvé planté au milieu d'un dial parce que la personne avait éjaculé et c'était de suite un "++" sans rien d'autre et ils passaient leur chemin, me laissant seul alors que moi je faisais tout pour tenir le plus longtemps possible ou alors quand ça m'arrivait de jouir avant la fin, je ne le disais pas mais je continuais le dial comme si c'était pas le cas afin que la personne puisse se satisfaire. Tout ça pour en revenir au plan cam où le mec en face était autoritaire et donc ça m'a tout coupé. Il ne pensait qu'à lui et je m'étais dit que j'en referais plus. Sauf que j'avais un bon contact qui avait une webcam et qui m'a demandé. J'ai fini par accepter et il m'a fait franchir les étapes en douceur. J'ai fini par apprécier ça et j'en ai refait avec lui.A force de m'enfoncer dans ce chemin périlleux, sans oublier que si je ne faisais pas tout ça, j'allais sur les plateformes de visionnage libre de vidéos amateurs généralement et de blogs également qu'ils soient hétéros, bi ou gays. J'ai tenté de nouveau de m'arrêter. Je trouvais que ça allait trop loin et j'avais envie de vivre "une vie normale". A force d'avoir fait aussi des plans cams (je faisais aussi comme pour les photos), la question de ma bisexualité est revenue sur le devant de la scène. Je ne trouvais plus aucun plaisir à la masturbation et j'essayais de tenir. Au bout d'un peu plus de deux mois d'arrêt, j'ai décidé de tester cette hypothèse. Je me suis inscrit sur un site de rencontre gay et j'ai été contacté par un homme qui avait deux fois mon âge. L'histoire s'est déroulée il y a un an et demi. Bref, on a discuté par msn et il a réussi à me mettre assez en confiance pour qu'on se rencontre afin d'essayer. C'est un bi qui a une femme et qui ne cherche pas de plans sérieux, le genre de truc qui me convenait. Je finis par aller le voir et j'étais pas du tout à l'aise. C'était loin des fantasmes que j'avais imaginé pour une première rencontre et on s'est arrêté à la pipe qu'il m'a faite. Là-dessus, il a été très gentil car quand je lui ai dit d'arrêter, il l'a fait. Je suis rentré chez moi, honteux et pas plus avancé qu'avant. J'avais quand même eu une jouissance mais ses caresses m'avaient mis mal à l'aise. Je n'étais pas prêt psychologiquement. A tel point en fait, que je lui avais menti sur tout à propos de moi, jusqu'à mon prénom. J'assumais pas cette histoire.Dans les semaines qui ont suivi, tout ça m'obsédait. j'hésitais entre poursuivre l'expérience ou alors arrêter. J'étais toujours en période de sevrage et j'ai fini par replonger dans ce que je pensais à l'époque être mon intérêt. Le virtuel là-dessus était plus soft que le réel et pour un temps, c'était pas si mal car je n'avais plus trop l'envie de retourner le voir. Il suffisait que je mate un porno ou autre pour faire passer l'envie. C'était sécurisant mais le malaise est revenu petit à petit. Je n'aimais pas l'image que le porno dégageait sur moi, de la façon dont je me considère à cause de ça.Par la suite, j'ai rencontre un mec avec qui on se tapait de bons délires en dial et c'était envoûtant. On échangeait aussi des photos. Il y a eu aussi une femme, même âge que moi et qui était mariée, dont le plaisir était d'envoyer ces photos persos où elle était seule ou en pleine action afin qu'on lui envoie des commentaires ou alors qu'on les lui renvoie souillées. Elle a créé un blog d'ailleurs. Au tout début de l'été dernier, un cercle d'hommes mariés ou en couple, s'échangeaient des photos de leur femme seule ou accompagnée (la plupart faisait de l'échangisme) et ils m'avaient intégré dans leur cercle afin que je fasse des commentaires bien crues ou que je leur envoie des photos du plaisir que j'en prenais. Je pense que quand on cherche ce qui peut être bien trash avec la dépendance du porno, ça ça en est. J'étais devenu dépendant de ces gens là. Même du mec des dials. J'avais besoin d'eux pour ma jouissance personnelle. Pour certains que j'appréciais, je les laissais même diriger les conversations. Ils demandaient ce qu'ils voulaient et dans les limites du possible, je le faisais (sauf s'ils demandaient des photos de moi avec visage).Je me suis même retrouvé à faire un blog érotique sur moi pendant deux trois semaines avant de trouver que j'allais de nouveau trop loin et de tout supprimer afin d'arrêter. Comme d'hab, j'ai rechuté. C'est ce que je sais faire de mieux et puis j'enchaînais entre petits arrêts et reprises jusqu'à ce que j'arrête pendant plus de trois mois et que j'échoue avant de pouvoir dire que j'avais enfin tenu pendant quatre (ce qui risque de m'arriver de nouveau). Ce dernier arrêt remonte à il y a six mois. J'étais en manque et je me suis mis à recontacter le mec que j'avais vu irl et qui m'avait fait une fellation. J'avais gardé le contact avec lui sur msn et je m'étais exhibé en cam deux ou trois fois avec lui et j'avais fait tout ce qui pouvait l'exciter mais je lui mens toujours sur moi. Je décide donc de le revoir et on est allé un peu plus loin cette fois là. Puis la semaine d'après on a recommencé et si on avait pas été interrompu, on serait allé encore plus loin. Ensuite j'ai replongé dans le porno et je n'avais plus cette énorme envie de le revoir. Par contre, j'avais pris plus de plaisir que la première fois mais je n'assumais pas pour autant.Début juin, pour diverses raisons, je décide d'arrêter. Un mois après (comme par hasard) je retourne voir ce mec et là ce fut la séance la plus courte. J'étais fatigué, j'avais vraiment envie et donc j'ai pas tenu. Et oui, le choc qui m'était jamais encore arrivé avec quelqu'un, je me suis senti honteux sur ce coup là alors que ça arrive à tout le monde mais bon. Théoriquement, je m'approche des trois mois de sevrage mais une question se pose depuis presque deux mois dans mon esprit. Est-ce que cette personne n'entre pas dans mon addiction au porno ? Elle en est liée car elle me rappelle que sans ça, je n'aurais peut-être jamais tenté quoi que ce soit avec un mec parce que ça me semblait inconcevable. C'est d'avoir vu des gens sur les vidéos amateurs ou les forums qui le vivaient bien que je suis passé à l'acte. Une amie de confiance qui sait pour tout ça, pense que cette relation n'est pas bonne pour moi et que je ferais mieux d'arrêter. or si j'arrête le porno, pour moi j'ai besoin de ça afin de tenir sinon je ne sais pas comment je vais faire. Enfin voilà, ce post est un peu long à lire mais je pense qu'en présentation c'était nécessaire afin que vous me connaissiez un peu.
Bonjour Mike,Ie toujours pIus et toujours pIus Ioin, fait partie de cette dépendance, iI faut augmenter Ies doses, quitte à faire ou regarder des choses, pourIesqueIIes tu n'avais pas de "penchants" avant cette dépendance,,,,Ie tout aujourd'hui est de savoir vraiment si tu veux t'en sortir, pour ceIa tu vas pouvoir commencer par t'aIimenter des Iectures de posts, sur ce forum, de voir comment Ies dépendants s'y prennent pour mettre Ies chances de Ieur coté,,,pour devenir indépendant,Bon courage à toi
Merci free. Pour me libérer va falloir que je recommence à arrêter car j'ai craqué... Le retour de vacances avec internet m'a trop tenté. Pourtant j'avais repris le travail mais non, sans trop comprendre pourquoi j'ai pris un coup au moral et en gros je me suis trouvé des excuses pour recommencer. Forcément, juste après je me suis senti honteux et mal d'avoir rechuté aussi facilement alors que ce n'était pas la première fois mais voilà, l'envie de poursuivre avec a repris le dessus.Comme tu dis le tout est de savoir si je veux vraiment m'en sortir. Il y a deux semaines je t'aurais dit oui mais les jours qui ont précédé mon retour, dans la tête j'avais une idée naissante qui disait "ça fait presque trois mois que t'as arrêté et si tu recommençais pour trois mois ?". Je sais que je vais arrêter de nouveau, parce que je vais me rendre compte que je suis allé encore plus loin que la raison pour laquelle j'avais pris cette décision. Là j'en suis au stade de me dire "je continue encore un peu pour ne pas rester sur une frustration d'avoir arrêté trop tôt". C'est une idée stupide, j'en conviens mais c'est toujours une idée stupide qui nous fait continuer cette dépendance de toute façon...
Faut juste te dire que oui, repousser arrange TA dépendance, mais pas toi!
Je le sais mais je suis dans une période où ma dépendance prend le pas. Enfin c'est plutôt faux de dire ça puisque tout est une question de volonté à ce niveau là également. Je pourrais arrêter de nouveau mais j''ai plus envie de me faire du mal. D'ailleurs c'est amusant, quand on pense que sportivement, j'ai jamais aimé me faire du mal pour y arriver ^^
Non, tout n'est pas une question de volonté. Ta volonté est encore aujourd'hui tournée vers "satisfaire mes soi-disant besoins, et réduire ma souffrance". Consciemment, réduire tes souffrances tu penses aujourd'hui sans doute que c'est arrêter ce comportement sexuel. INconsciemment, réduire la souffrance est pour toi depuis de longues années au contraire utiliser cette came-là comme anxiolytique et comme médicament. Or ton inconscient est plus fort. Donc toute la volonté que tu peux développer ira dans ce sens-là, c'est mécanique, du côté où penche la balance. C'est pour ça que le psy est indispensable pour quiconque commence son rétablissement, pour arriver à mieux faire le lien entre le conscient et l'inconscient à travers l'introspection.
J'entends bien et je sais qu'effectivement un psy me serait utile mais j'ai un côté sceptique là-dessus. J'ai vu des amis ou proches y avoir recours et dans la grosse majorité, ils ne se portaient pas mieux avec qu'à l'époque où ils n'en avaient pas. Bien sûr, ça me coûte rien d'essayer... (enfin si un peu pour le porte monnaie quand même Tongue)Je n'assume pas tout ça et peut-être que je me trompe mais le but d'un psy ce n'est pas d'accepter pour aller de l'avant ? Je ne me vois pas dire à ma famille ignorante ce que je suis. Seuls les amis très proches le savent. J'ai de la chance qu'ils ne me jugent pas pour ça.
1. assumer tout ça, c'est en effet sans doute important, il ne s'agit pas de faire un "coming out", ni de te mettre à croire que ces pratiques font "partie de toi" et qu'il faut les accueillir avec bienveillance. C'est l'affaire des DASA, d'ailleurs, cette "reconnaissance que la maladie est plus forte que toi", il ne s'agit pas simplement d'"assumer", c'est bien plus complexe et enrichissant...2. Avant d'avoir des idées préconçues, vas-y donc voir, chez le psy. Enfin, quand tu t'en sentiras, n'y vas pas pour me faire plaisir, cela risquerait de ne pas suffire à mon bonheur ;)Le but du psy n'est pas du tout je pense de t'aider à assumer. Orroz dit bien de ne pas se rapprocher des psys qui essaient de te dire que "la MB n'a rien de grave et que tu n'as pas à avoir honte de tes fantasmes ou pratiques blablabla.." Le but du psy est de t'aider à TOI-MêME faire le chemin dans ta tête. Il n'a pas les clés ni les réponses, en revanche il te sert de forceps pour en accoucher. Tout seul, il y a des verrous que tu n'arriveras pas à surmonter. Il se fiche bien de tes anecdotes, il n'est là que pour faire son travail d'aide à l'ouvre-boîte mental qui te permet d'aller touiller dedans. Il ne juge donc rien du tout, et l'idée c'est que tu vas écouter toi-même encore plus que lui ce que tu vas raconter... Enfin, il existe différentes sortes de psy, à toi de voir, moi j'ai vu une psychiatre, diplômée de médecine, qui était accessoirement sexologue mais je ne suis pas sûr que cela ait changé quoi que ce soit à part m'inspirer confiance au début, et après remboursement cela m'a coûté une 15aine d'euros par séance environ.

 

Je voulais te répondre un truc mais je suis sûr qu'à l'arrivée, ç'aurait été une idée stupide de ma part. T'as sans doute raison à propos des psys mais je connais déjà mes failles tout ça, ce qui m'a poussé dans cette voie et autres choses qui n'ont rien à voir (en principe mais sait-on jamais...). Après je ne vois pas trop à quoi il peut me servir. Je tenterais probablement l'expérience vu que j'avais pris cette résolution à mon dernier arrêt mais comme j'étais débordé au boulot et qu'après c'étaient les vacances, j'avais reporté ça à septembre. Sauf que voilà, j'ai craqué quelques jours après mon retour...
Je suis toujours dans l'hésitation entre arrêter maintenant ou continuer encore un peu. Je sais que c'est difficile d'arrêter et ça l'est encore plus quand on n'a pas les bonnes motivations pour le faire. En ce moment, je trouve les miennes insuffisantes. Je reviens dans une période dangereuse où je me disais "pourquoi ne pas continuer jusqu'à ce que j'ai une copine et après j'arrête...". Le premier problème de ce raisonnement c'est quand on n'a pas de copines pendant longtemps, très longtemps et qu'avec cette dépendance, on en oublie de chercher ou on préfère rester tranquille chez soi en train de se tirer la nouille en pensant qu'on pourrait le faire pour de vrai mais sans réfléchir qu'en fait, on ne fait rien pour...Le souci c'est que si j'arrête le porno, je devrais également arrêter le plan cul qui en a résulté il y a plus d'un an. Si au moins cela me faisait du bien mais non, ça ne m'a attiré que plus de questions sur ma sexualité avec cet homme. Chez lui (comme chez les autres), rien ne m'attire physiquement, c'est seulement le côté sexuel qui m'intéresse. Pourtant, je l'ai vu en tout et pour tout 4 fois et on est jamais allé jusqu'au bout. En ce moment c'est mon grand fantasme, aller jusqu'au bout, faire des photos etc... Mais il y a des moments, beaucoup plus rare, où je me dis que ça ne devrait pas continuer, que je m'enfonce pour ouvrir une porte qui me conduira par la suite encore plus loin.

Demain je ne travaille pas, mais je sais que je vais le contacter comme récemment afin de savoir s'il est seul au bureau pour le rejoindre. Je veux explorer de nouvelles choses mais c'est sans doute une erreur. Dans ma tête depuis des mois je me dis que si je ne le fais pas maintenant alors que je suis sans engagements auprès d'une femme (et qu'on sait jamais, tant j'en trouve une dans les jours qui viennent même si je n'y crois pas un seul instant mais avec des si on mettrait lutèce en amphore Tongue), je risque de le regretter. En fait, je ne sais plus vraiment trop quoi faire.

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