Dépendance sexuelle

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Bonjour à tous,  Après de multiples essais, je suis reparti pour une nouvelle tentative de sevrage. Et quelle surprise de constater que la barre des 40 jours sans compulsion est passée.Alors, je suis suffisamment lucide pour savoir que c'est loin, et même très loin d'être gagné. Mais enfin, je me dis que la haut, tout là haut, brille une petite lumière qui s'appelle espoir. 
Salut yram ; espérer c'est bien, agir, c'est mieux. En tout cas bravo pour tes 40 jours, ça fait une sacrée traversée du désert hein ? Quand tu t'enlèves une épine du pied, il reste encore une plaie ouverte ; fais-tu quelque chose pour soigner cette plaie, éviter qu'elle suppure ? Il est peut-être temps, maintenant que tu as un peu de recul comme tu dis, de réfléchir à l' "après" ; le sevrage est un moyen sans doute nécessaire, mais n'est en rien une fin. Aussi te faut-il construire à côté des ruines,  un jour celles-ci te paraîtront négligeables. On ne sait pas grand chose de toi à vrai dire. Par exemple, vois-tu un psy ? As-tu des contacts avec les SA ou autres ? Il est important de considérer que tu ne pourras t'en sortir qu'à condition d'avoir compris ce qui te pousse à compulser, chose que tu ne peux découvrir que par l'introspection ( assistée ). N'hésite pas non plus à te servir du précieux outil que constitue le forum, ça fait toujours du bien de lâcher son sac, et nous pourrions éventuellement t'aiguiller si tu venais à dériver.Bon courage.
Bonjour, Que dire de plus ? La même histoire sordide maintes fois répétée et déclinée sur le forum. La même descente dans les bas fonds et les recoins obscurs de  l'être. la même honte, le même dégout...

Cordialement

Tu ne réponds pas aux questions de Morbach, sur ton parcours pour t'en sortir. Ce à quoi tu fais allusion du bout des doigts, c'est à l'enfoncement, pas à tes visées pour en sortir...Si c'est "la même histoire maintes fois déclinée", qu'est-ce que ça veut dire ? Que tu en es à l'étape"je veux bien m'en sortir à condition de ne pas avoir à le faire, je ne veux pas voir de psy etc", ou bien à l'étape "je veux bien voir à essayer tous les moyens qui existent pour avancer"?

A quoi penses-tu quand tu parles des "recoins obscurs de l'être", tiens?

e suis prêt à tout ou presque pour m'en sortir tant la dépendance me pourri la vie. Je passe mon temps à mentir à mon entourage et pire encore à me mentir à moi-même. Non, je n'ai pas consulté de psy, car je ne veux pas que ma femme soit au courant de ma maladie, ça lui ferait trop mal au coeur. Ce que j'appelle recoins obscurs de l'être, c'est le besoin bestial d'avilissant qui se fait sentir le 41éme jour et provoque une rechute.

Mais je suis motive, et je recommence !

C'est très bien d'être motivé etc. Je m'interroge sur le "ou presque" qui limite le "à tout" auquel tu dis être prêt, en fait. Si tu lis un peu sur le forum, tu verras que ceux qui s'en sortent ou s'en sont sortis serinent aux autres que sans aller chez le psy ils n'ont pas trop de chances, et que ceux qui n'y vont pas ne font pas partie de ceux qui racontent qu'ils avancent... Alors dois-tu sacrifier ton rétablissement et rester dans la m... pour ne pas risquer de choquer ta femme, c'est évidemment à toi de le mesurer, mais à mon sens en continuant de le lui cacher c'est du mensonge que tu perpétues, plutôt que la transparence dont tu as sûrement comme nous tous besoin...Il y en a qui n'en parlent pas à leur moitié, c'est sûr, et ceux-là arivent pour certains à consulter quand même...

Le psy te permet à toi-même de jeter la lumière sur les coins obscurs qui du coup n'en sont plus... Comme dans Tintin, "c'est de la lumière que viendra la lumière"!

Contrairement aux apparences je suis déjà aller vois un psy pour un résultat... nul. J'ai eu l'impression de me retrouver dans un sketch de Coluche : "Pour quinze mille francs, il m'a débarassé de ce que j'avais... j'avais quinze mille francs". Je ne cache un certain scepticisme vis à des vis des psys. Et puis quels psys : psychothérapeute, psychiatre, psychologue ? J'ai un peu l'impression que le psy est la nouvelle panacée universelle en réponse aux problèmes. 

Jusqu'ici, ta réponse à tes problèpmes ne s'est pas révélée plus fructueuse, en t'adonnant corps et âme à la MB compulsive comme thérapie pour fuir les difficultés. Peut-être as-tu eu une mauvaise expérience, peut-être crois-tu qu'un psy va te guérir sans que tu aies rien à faire, en te prescrivant de l'Orrozyl par exemple, ce n'est pas si simple...

A plus

Hello Yram Procède méthodiquement : Va voir un psychiatre, expose lui l'ENSEMBLE des traits (et pas seulement l'addiction sexuelle) qui te paraissent anormaux ou extrêmes ou gênant dans ton fonctionnement -n'hésite pas à faire une liste avant d'aller le voir pour ne rien oublier.  Fais la même chose avec un psychothérapeute (là c'est à toi de chercher et de choisir parmi les diverses thérapies). Fais la même chose en consultant le DSM IV, en partant des traits que tu auras répertoriés pour arriver aux affections possibles. Fais la même chose en consultant le net, en partant des traits que tu auras répertoriés pour arriver aux affections possibles.  Cherche et bosse. Si tu progresses, tu es dans la bonne voie. Si après 1 ou max 2 ans, tu ne vas pas presque bien, c'est à mon avis que tu n'es pas sur la bonne voie et qu'il faut chercher ailleurs.    
le DSM IV ?

 Qu'est ce que c'est ?

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