Dépendance sexuelle

Version complète : il est temps que je m'y colle!!
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Voila, ça y est, j'y suis, mon topic à moi.J'ai décidé de l'ouvrir car je me suis rendu compte que je collé des bout de moi sur de nombreux post à vous autre. Alors je vais écrire ici, mon histoire, ma progression, mes  stress ... Cela va faire bientôt un ans que ma guerre psychique a été lancé. Tout se passe lors d'une journée banal à l'époque, pas de fac, révision pour la licence, mais qui se résulte à révision de ma quéquette sur mon site préféré!!! Mais après des mois de promesse, mon habitude a déjà changé, je me masturbe et quand je sent la fin arrivé paf je coupe tout!!Cette façon de faire n'a fait à mon sens qu'accéléré de proccessus car en plus de la culpabilité je me chargé de frustration. Et ce fameux jour, j ai déclanché une grosse crise d angoisse, un évènement terrible de ma vie. De cette première en a découlé de nombreuse suivante, puis le cerveau c est mis à débiter de nombreuses idées, à chercher le pourquoi du comment, m'a renvoyé tout ma vie dans la face , et je me suis perdu.Une anxiété très prononcé m a aussi plongé dans la dépression, je ne mangé plus , car peur de m'étouffer, j avai des angoisse au volant... mais toujours le même déclencheur je pensé à faire une crise et paf la crise, plus tard j ai mis en relation cette autosuggestion comme pour la masturbation, l envi nous viens et on s est par faire face.Au vu de mon état psychologique, j ai du aller consulter d'urgence un CMP, où j ai eu un triple suivi, psychiatrique, psychologique et infirmière psy.J ai eu et j ai encore un traitement anti dépresseur et anxiolitique, ce traitement m a calmé et m a permi de faire un travail de fond.Puis, retour au origine qu est ce qui aurai pu déclencher cette crise??  tout le monde me posé la question et la réponse je l avais mais combien de temps j ai mis pour en parler à mon psy!! 4 séance je crois et encore grace a des coup de pied au cul.Et oui, l origine de la crise a sans doute été la masturbation , j ai justifié cet hypothèse avec la découverte du site d orroz et un résultat au test très significatif.Cela a été pour moi une période de découvert et soulagement, me retrouver avec des gens qui me ressemble, non je ne suis pas sckizophrène...Depuis mon inscription, je suis blanc comme neige enfin presque, ( un petit dérapage réel sur ma voisine nu l été dernier), sinon rien.Ma thérapie, pas évidente, je suis dans ce que mon psychiatre appelle dans une crise identitaire, je me cherche, de plus je pense qu a ma gueul , j agit comme un ado tout simplement. Je vous ai oublier de parler de mon infirmière personnelle, ma petite femme, elle est formidable, et pourtant pendant ma triste période je lui ai tout reproché et je croyé a mes reproches. De plus, au lit j'était complétement dans le faux, dans la pur performance , à oui je lui ai déjà fait 6 ou 7 fois l amour dans la journée mais pitoyable!!Aujourd huis niveau libido ça change, j arrive à la repecter, quand elle veut , je ne la viol plus, je plaisante mais qu à moitié avant c était presque ça, je la forcé jusqu au bout!! quel ringard!!Je me suis aussi rendu compte que depuis maintenant 22 ans, j agit par complaissance, je fait ce que les gens attendent de moi, et donc je n ai jamais été moi, alors il faut que je trouve qui est ce moi...J ia beaucoup êrdu avec cette merde, aujourd huis je doit ratrapper mon retard dans beaucoup de domaine , et en même temps accueillir mes changement internes et les accepter.Je pense être sur la bonne voie, mais c est dur, du mal à me libérer à me faire confiance, à me laisser aller...Enfin voila ma petite histoire, désolé si c est un peu long, merci à ceux qui ont pris la peine de me lire, et affaire à suivre...  
Hello, létudiant. Te voilà avec ton journal de bord à toi. Perso, en te lisant, ce qui me vient c'est de redire, je l'ai déjà dit en large et en travers, que quand j'ai compris que j'étais atteint de dépendance sexuelle, j'ai tout de suite compris que cela ne pouvait pas rester comme ça. Pas que j'aie découvert une volonté et une détermination qui jusque là m'avaient fait défaut, mais cela m'a paru évident, que je ne supporterais pas de rester dans la merde que je voyais enfin, qu'il n'y avait pas d'alternative à m'en sortir.J'ai vu ensuite que le sevrage ne serait pas la simple résolution, que me battre contre moi ne suffirait pas. Qu'il fallait chercher ailleurs les origines de ce comportement compulsif et addictionné. Plus profond. Et sitôt que j'ai eu (aidé en cela par le sevrage et la lucidité qu'il m'a apporté, en plus ayant arrêté de fumer des joints tout le temps...) un peu de visibilité j'ai eu bien d'autres choses à explorer et touiller en moi que la MB, chez ma psy et tout, et c'était confortant dans ma démarche. les questions comme "qui suis-je?" se sont réduites ou ont disparu, avec ou sans réponse, elles ne se posaient tout simplement plus.Et puis j'ai compris (grand pas en avant je pense) que la dep sex n'était qu'une conséquence directe de la dép affective... Et là aussi j'ai eu et j'ai encore de beaux sujets d'exploration et de découvertes, et des raisons de me rééduquer.Je te réécris cela parce que tu parles de cette complaisance et de la recherche de plaire aux autres, associée à ne pas savoir qui tu es...

Je pense que, de même que les éventuels dysfonctionnement sexuels (érection etc...) peuvent se rétablir, l'on peut se rétablir aussi de la dépendance affective. J'écrirai bientôt tout cela plus en détail,  rétablir n'est pas guérir entièrement ou faire disparaître totalement ce trait de caractère, cette dépendance sans produit, et cette fois sans... addiction. Mais on peut en être conscient, la gérer, la contenir, contrôler, rééduquer. Et c'est alors que le reste des ombrages disparaît. Je ne sais pas si ça te parle ou si j'enfonce une porte béante, j'avais envie de te le dire. Plus d'une fois, ta description de ton "empathie démesurée" m'a évoqué cela... A t'approprier de façon presque maladive ce que les autres expriment de leur ressenti pour le ressentir à ton tour. Comme si tu avais besoin de montrer, à toi, aux autres, à dieu sait qui, que tu vaux à la fois plus et moins, et ce en raison d'un dérèglement de ton positionnement sur le plan affectif... "Aimez-moi parce que je suis comme vous, aimez-moi parce que je suis différent, aimez-moi pour me sauver et me permettre de trouver qui je suis (comme si tu ne savais pas mieux qui quiconque au fond de toi qui est dans tes baskets...), aimez-moi par pitié", que tu lances à tout le monde et aussi à toi-même? Et cette question d'être aimé est assourdissante et t'empêche de voir qu'on peut tout simplement t'aimer en effet! De même alors, ton "qui suis-je?" prend toute la place et t'empêche de voir tout simplement... qui tu es.

Merci Mondom pour ta réponseje t avoue que  cette phrase "les questions comme "qui suis-je?" se sont réduites ou ont disparu, avec ou sans réponse, elles ne se posaient tout simplement plus." me fait rêver... mais je pense aussi que c est comme cela que ça va se passer, mon Moi va grandir et une fois qu il sera mure alors je n aurai plus à le chercher.Ton chapitre d'après m a paru un peu compliquer à cerner, mais j' ai compris l'essentiel, comme tu me le suggère je pense aussi que le problème que j ai et que tu décris très justement doit dépendre d autre chose que de la dépendance sexuelle.Il est vrai que les nuages se dicipe petit à petit mais à l heure actuelle il y a encore des blocages mais je pense que c est normal.Pour ce qui esr de la dépendance affective, je suis un peu perdu, dans le sens ou j ai cherché des lectures mais rien de m a parlé, sur le net pareil et pourtant comme tu me la décrit ou comme vous en parlé sur les différents post ça me sonne, en faite en gros je sais tout simplement pas réellement ce qu est la dépendance affective alors même qu il semble que j en présente des symptomes!!Merci Dom 

( tu vois ces derniers temps je commençai à croire que tu ne voulait plus échanger avec moi, je ne savais pas pourquoi , et j ai lancé (inconsciement) différents appel à toi, des fois sans réponse, et comme je l ai noté je ne sais plus où, je me sentais abandonné, encore un signe!! )

Bonjour l'étudiant,Pour ce qui est de la dépendance affective, tu trouveras des éléments de réponse en recherchant le terme "confluence"  sur le net.  Cela ramène à la notion de frontière, de limites vis à vis des autres. Pour résumer schématiquement, le dépendant affectif a du mal à faire la différence entre ce qui lui appartient et ce qui appartient à l'autre. Il se fond dans l'autre, dans les attentes de l'autre au lieu des siennes. Il y a encore d'autres aspects qui demandent du temps à être intégrés. J'ai lu il y a un moment un livre de Pia Mellody "Vaincre la dépendance" qui aborde un peu ce sujet et qui résume bien je trouve ce que nous vivons. Bon courage !

Nanook.

merci Nanook pour les infos, quand vous décrivez avec vos mots la dépendance affective alors je suis en plein dedans, il me semble important de m y coller et d explorer ces pistes qui me semble au combien importante car c est au fond réellement de ça que je souffre.Comment se déterminer en tant que sujet, Moi, si pendant 22 ans on a agit entant que "lui" , celui qui est en face de moi et à qui je veux plaire...Néanmoins je reste un peu démuni car je rentre en terrain inconnu sur ce grand mot "dépendance affective".Je vais tenter la confluence... 
j ai commencé quelques recherches et je suis tombé sur ce site:http://www.michelemorgan.ca/page-dependance.htmce texte me parle beaucoup, et me semble qu il parle bien de la dep affective.La plupart des gens qui souffrent de dépendance affective ne font pas la différence entre la dépendance elle-même et la carence émotionnelle qui lui a donné naissance. Ces personnes passent donc beaucoup de temps à travailler sur le problème de dépendance et négligent le travail de fond sur la carence. À première vue, ces personnes semblent avoir tout ce qu'il faut pour réussir dans la vie et pour réussir leur vie. Elles ont belle apparence, jouissent souvent d'une intelligence supérieure, réussissent leurs études, décrochent facilement un emploi, sont talentueuses et ont développé l'art de plaire. Lorsqu'on gratte la surface, cependant, on découvre que ces mêmes personnes souffrent d'angoisse chronique, sontcompulsives, cherchent l'amour avec frénésie et sont habitées par une grande nostalgie. Elles-mêmes ne comprennent pas pourquoi elles ont tant de difficulté à accéder au bonheur.

voila un extrait qui me parle et que je trouve très intéressant.

salut letudiant,... ce besoin de plaire aux autres...a mon avis, en voila une clé à explorer. C'est ce que je ressens très fort en moi et ce depuis tout petit.Est-ce le petit garçon étouffé dans sa famille qui ne parvenait pas à trouver sa place et qui tentait désespérément de faire des signes pour que l'on regarde vers lui?  Mais ni parvenant pas, se retourne vers lui même et trouve dans la MB le plaisir de reconnaissance qu'on ne veut pas lui accorder... Alors, adulte, on continue a faire en sorte que "les autres se tournent vers nous" par tout un tas d''attitudes plus ou moins bonnes qui jouent finalement le rôle contraire et on s'accroche encore et toujours à la pornographie comme refuge.  C'est ce que je ressens en lisant ton histoire.Déjà , en effet, le sevrage permet dans un premier temps de "nettoyer"  l'esprit de ces pulsions qui cachent le reste.

bon courage.

Ouaip. Ce site-là est intéressant en effet. Continue tes recherches. Je crois que cela m'a pris un peu de temps (Nanook a raison. En un an j'en ai appris des trucs... Et il m'en reste un paquet encore pour des années à venir!) de comprendre de plus en plus en profondeur ce qui se cache sous, et les enjeux de, la dép aff... Il y a plein de sites qui en parlent, certains donnent des textes assez édifiants et pleins de révélations. Et des livres aussi... J'en reparle de tout ça sur mon topic demain!
j attend tes prochaines lumières avec impatience DomSinon de mon côté, je vais continuer à creuser et parler à mon psy. 
bon je reviens ce matin , car hier j avais pas mal de chose dans ma tête mais sous la fatigue je n'ai rien su écrire.Je voulait vous faire d'une de mes grande difficulté du moment. Je me rend compte depuis quelque temps que j'ai ouvert les yeux sur beaucoup de chose, et notamment que j ai grandi dans ma petite tête, comme si la dépendance m avais enfermé dans l enfance... Bref, la où ça se complique, c est que malgrès tout ces changements les gens attendent beaucoup de moi, normal, je suis en pleine étude , à l'âge où justement on doit beaucoup bouger.Mais difficil de répondre à ces demandes quand on va pas super bien...Un exemple, Lundi je commence un nouveau stage, dans CMP, et oui un lieux ou moi même je m y rend pour me soigner, mais là je vais pour rencontrer des gens malade et les aider , les soutenir, les écouter...et la ça se complique, notamment avec mon coté éponge qui absorbe tout.Je sais pas si je suis très compréhensible, mais j avoue que je suis un peu stressé alors que je suis certain de ce que je veux faire plutard, mais à l heure actuelle, où je vien de découvrir toutes ces choses, et où je doit avant tout me trouver moi et bein tout cela est compliqué et pourtant obligatoire.De plus, j ai déjà raté mon premier stage à cause de mon état actuelle.

Enfin voila, on verra bien

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