Dépendance sexuelle

Version complète : Le parcours de Cédric
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3 4
Même si je les lis depuis le début, j'ai fait l'effort de relire tous les messages bouleversants de Cathy et de Cédric.Cédric, tu as encore énormément tendance, excuse d'être peut-être dur pour toi à lire, à te cacher derrière ce que tu peux pour te trouver des excuses. Il ne s'agit pas de faire ton procès. La dépendance affective mène à la dépendance sexuelle. Et la dépendance affective a des origines diverses et différentes pour tout un chacun. Ca se niche dans ton histoire personnelle, dès l'enfance, peut-être. Je ne cherche ni ne propose de rejeter la faute sur tes ascendants, de toute façon ça ne changerait rien pour toi et ta vie sans doute. (A voir, mais c'est une autre histoire)Peu importent tes excuses. Tu ne vaux pas moins que n'importe qui d'autre. Tu as merdé, malgré toi sans doute, ce qui reste ce n'est pas le "prix à payer" mais la leçon à tirer au mieux, et c'est une chose positive. Cathy t'a rejeté, tu as le blues, c'est normal, ce n'est pas matière à te distinguer, ça arrive tous les jours, même si ça fait un mal de chien. Le fait que tu ne saches pas t'en relever, alors que tu as les éléments du pourquoi et du comment, sont signifiants. Soit tu sais que tu as besoin d'aller voir un psy, cicatrisation ou pas, soit tu n'avais prévu de faire cela que pour l'apaiser et te dédouaner. Hé, tu n'as plus ce prétexte de te dédouaner. Alors soit tu ériges à nouveau un prétexte devenu un peu fantomatique pour ne pas y aller, en disant "c'est de sa faute si je ne peux pas m'en délivrer, elle exagère net fait tout pour que je reste enfoncé dans ce qui l'a faite me fuir", soit tu te dis que tu t'occupes de toi et ne vis pas qu'à travers ce qu'elle perçoit de ce que tu arrives à manipuler de ce qu'elle reçoit... Et alors tu n'as aucune raison d'attendre avant d'aller te délivrer de tes verrous à toi.Cathy, à l'inverse, tu as pris la bonne décision, c'est la tienne, et comme tu dis, si un jour la vie doit vous refaire vous rapprocher elle le fera. "Rien n'empêche deux êtres faits l'un pour l'autre d'être ensemble", dit une amie à moi. Si quelque chose vous en empêche, c'est que, si vous y croyez, vous vous masquez la réalité. "Je l'aime malgré les défauts que je ne peux pas supporter"... Non, ça n'existe pas. Si je ne peux pas supporter ses défauts, je ne l'aime pas assez pour faire ma vie avec. Point. Inutile de vouer la moitié de son existence à le regretter, au contraire. Autant avancer dans la vie. Ca vaut pour Cédric aussi. "On s'aimait? Oui, mais..." Le Mais suffit à ne pas y voir un conte de fées mal fini. Tout simplement, si vous avez à être ensemble, vous le serez. Reconstruits, de préférence. Amoureux(se) d'un(e) sinistré(e), ce n'est pas viable, si je peux me permettre... j'en ai fait les frais moi-même suffisamment, des deux côtés de la balance...L'opportunité, ce n'est pas de se morfondre d'un échec, c'est tout l'inverse, c'est de transformer un essai. C'est de revenir vers un chemin de vie plus libre, plus nourri de ce qu'on vit soi-même et pas de ce qu'on veut que l'autre vive idéalement. Cédric, le porno et la branlette, ces comportements de fuite et de refuge, sont-ils vraiment compatibles avec une vie à deux? Cathy, as-tu envie de vivre une telle relation? Les questions sont simples et posées. Soit elles sont partagées, comprises et discutées dans le sein d'un couple solidaire, soit la séparation est forcément salutaire, et tout l'inverse d'un désastre... 
Mondom,Je te remercie de ton message, que je trouve plein de bon sens, et dieu sans si en ce moment j'en manque sûrement.Je vais te parler un peu de ma vie sexuel avant de rencontrer Cathy, Quand j'étais adolescent ou pré ado, j'ai vu plusieurs fois mon père éteindre la télévision et le magnétoscope très rapidement quand je rentrais de l'école, une fois il avait oublié une cassette X dans le magnétoscope et je suis tombé dessus, j'en ai regardé une partie. Ensuite j'ai vu ou il les rangeait, au fond d'une armoire de fringue, je pense que ses cassettes venaient de son boulot, ils devaient ce les prêtés entrent collègues, car a l'époque nous n'avions ni Internet ni canal plus.Pendant mon adolescence je n'ais eu que très peu de copine 2 ou 3, et cela en restais au bisou et a des histoires de 2 ou 3 semaines maximums.Ma première relation sexuelle, je l'ai eu à 20 ou 21 ans je ne sais plus trop, mais ça doit être à peu près ça, et encore s'étais une histoire d'un soir. Quelques années après, je n'avais pas eu d'autre relation, et un soir en sortie de boite a 5h du matin, je suis aller trouver une protitué, ça a été une tres mauvaise experience. Je me suis senti tres mal apres, par rapport a la prostituer elle meme, qui faisait ça surement pas par choix, et cela m'a donné une tres mauvaise image de moi. Je pense que psychologiquement ça m'a peut etre abimé un peu plus.Apres cela ça a été le néant total, et je pense que c'est à ce moment la que je suis tombé dans l'addiction, je me masturbais régulièrement et des que j'ai eu Internet chez moi, j'ai cherché la date précise en décembre 2004, j'utilisais ce support pour provoquer l'excitation et aidé à la masturbation. Je suis timide et la drague je ne peux pas, alors ça a été le seul moyen d'assouvir mes envies.Puis j'ai rencontré Cathy, nous nous sommes rencontré sur un site de rencontres, nous avons discuté longtemps par mail, et nous nous sommes vus la première fois le 13 juillet 2007, j'avais 30 ans. Nous sommes tombés amoureux tout de suite et d'une force que je ne pensais pas possible. Je me rappel la première fois ou nous avons essayé de faire l'amour, j'ai voulu mettre un préservatif, mais je n'ai pas pu, j'étais tellement stressé que je n'ai eu qu'une brève érection qui est retombé aussitôt. Elle m'a rassuré, et ce n'est qu'a la troisième tentative que nous avons pu aller au bout de l'acte.Ensuite, nous avons eu des relations sexuelles qui me satisfaisaient entièrement. Mais j'ai repris après quelques temps mes activités solitaires. Je me rappel avoir essayé d'arrêter puisque notre vie de couple se passait a merveille, mais sans y parvenir, s'étais moins souvent que pendant mon célibat, mais je n'ai pas pu stopper définitivement. Avec le recul, c'est à ce moment que j'aurais du me posé les bonnes questions....Tous cela pour te dire que je pense que le vide amoureux et donc l'absence de relation sexuelle ou presque, de 20 a 30 ans peux être la raison ou une des raisons, de l'addiction qui me poursuit encore maintenant.Il y a peux être d'autres raisons mais je ne vois pas lesquellesPenses tu que je soit dans le vrai ?<b../../../span>
Ce que je pense, c'est que tu es plus que "mûr" pour en parler, puisque dès que je t'écris un message tu me déballes tout ça et me demandes conseil... Je ne peux pas te répondre efficacement, parce que d'une je n'ai que ce que tu as écrit pur juger, de deux je ne suis pas docteur ni psychologue... Ce que je ressens en te lisant, c'est que tu as clair avec certains détails, je n'arrive pas à mesurer de quelle façon tu es prêt à les brandir pour te justifier ou te trouver des raisons à en être arrivé là où tu en es... "Il y a peut-être d'autres raisons, mais je ne vois pas lesquelles" je lis cela comme "Bien sûr il y a d'autres choses, et j'ai besoin d'arriver à les déterrer du fond de ma tête" et pour ça, il y a un truc efficace et pratique, c'est d'aller voir un psychiatre! Ce n'est pas"va te faire soigner pauvre enclume" bien évidemment, c'est "voilà une belle opportunité de faire le ménage et de te recoller avec toi-même et ta vie, fonce, tu vas voir le bien que ça fait!" Et tout ça sans risque, au pire celui de perdre un peu de temps si ça ne mène à rien (ce dont je doute), et au mieux changer ta vie comme pour tant d'entre nous...L'historique de la sexualité ne peut en rien "expliquer" ce que tu vis, ressens, ton rapport à toi-même, aux autres. Cet historique est plutôt une série de conséquences de ces ressentis, plus qu'en être l'origine.Ou de circonstances environnantes. Je suggère de ne pas t'arrêter à ces "raisons", si tant est que c'en fussent, et à continuer de forer en toi, dans ton passé, ton présent, et trouver ainsi ton avenir! 
Quelle est la personne qui pourait le mieux m'aider ? - Un psychiatre - sexologue spécialisé dans Troubles de la sexualité masculine - Contrôle émotionnel et maîtrise de soi - Addictions. Je pencherais plus pour le sexologue, mais j'aimerais avoir vos avis.
moi je dirais en premier lieu un psychologue..en décortiquant avec lui (ou elle) quelques fois ca suffit, d'autre fois, il faut plus, alors ce sera la meilleur personne pour te guider a voir sois un sexologue ou autre..tu ne me croiras peut etre pas si je te dis ca, mais, ta dependance n'a pas grand chose a voir avec le sexe.. comme toute les autres dependances ;-)juste que au lieu de fuire dans la bouteille, la drogue, le jeu etc, c'est la que tu as trouvé ta fuite, ton refuge..tout comme moi présentement, ce matin, j'ai une dependance a mes draps.. j'ai juste une terrible envie de retourner me jeter dans mon lit et me blotir sous les draps.. la cause n'est pas mon lit, ni la fatigue, ni la paresse.. c'est le froid qui fait dehors lolll ;-)bon ok, j'avoue que mon exemple a matin fait dans l'esprit de bottinne, que veux tu, une ex toxico, c'est comme Obélix, suis tellement tombé d'dans quand j'étais jeune que j,en ai plus besoin maintenant c'est naturel lolllgo go lache pasbonne journée :-)
Perso, ce n'est pas par hasard que j'ai écrit psychiatre dans mon message, le psychologue s'occupe moins de répondre avec toi aux questions que tu te poses sur toi-même, que de rééduquer une fois que tu sais déjà ce qui cloche exactement. C'est mon vécu et mon avis perso.

Troubles de la sexualité masculine? Lesquels donc alors...?

et Dom pour une fois je suis pas d accord avec toi !!je m explique j ai déjà parlé des différences entre les différents domaines de la psychologie et mondom étant donné la situation ici de notre ami il est beaucoup plus intéressant qu il aille voir un psychologue.Le psychiatre est un médecin et n a pas de but de psychothérapie mais a souvent une emprise plus biologique du cerveau humain, je ne dit pas qu ils n ont pas de connaissance sur la psychologie humaine mais la thérapie n est pas leur boulot.Eux ils aident quand on a besoin de médicament par exemple pour alléger la souffrance et aider à ouffrir un peu plus les yeux , mais il ne faut pas trop de médoc sinon ont a l effet inverse.Il faut trouver un bon psy qui t aidera, à savoir que toi seul à les réponses à tes questions mais que celles ci sont caché et un bon psy t aidera à ouvrir les bonnes portes et fermer les mauvaises!!allé courage mec!! 
Mondom, Je ne peux pas de dire de quels troubles de la sexualité masculine il s'agit, c'est ce que j'ai vu sur les pages jaunes quand j'ai pris rendez vous la derniere fois, avant que je ne l'annule Samedi dernier. Mais je penserai au trouble de l'erection par exemple.C'est surtout le coté traitements des addictions qu'il pourais bien traité je pense, et en ce qui me concerne l'addiction aux video porno et la masturbation. 
Je réitère ce que j'en ai dit. Pour moi, la thérapie comportementale semble surtout indiquée quand tu sais comment et pourquoi. Et pour cela, il s'agit de chercher les origines, et comme l'a bien expliqué letudiant, c'est une démarche de l'ordre psychanalytique (ce qui ne veut pas dire faire une psychanalyse de 15 ans) et se fait chez le psychiatre. Celui-ci ne délivre des médicaments que s'ils semblent nécessaires, comme tout bon médecin. La mienne ne m'en pas donné, sauf quand j'en ai eu besoin à certains moments. En ce qui te concerne, ok il y a vidéo porno et masturbation, mais tu ne sembles pas sûr que ce soit là l'entièreté de ton "problème", la preuve en est que tu as relaté ton histoire personnelle comme s'il y avait encore des choses à déterrer et expliquer...Après, un professionnel "docteur de tête", psychologue ou psychiatre, qui fait bien son boulot, il sait t'écouter et t'aiguiller sur le bon chemin, normalement. Il ne connaît pas d'avance les réponses magiques qui s'adaptent à ton cas, il n'a pas de formule ou de potion magiques, il t'accompagne dans ton chemin vers toi-même.Avant de savoir qu'il te faut consulter quelqu'un qui en connaisse un rayon en matière de trouble de la sexualité, assure-toi que c'est bien là que ça se situe? Avec la mienne, on a parlé de dépendance sexuelle un tout petit peu (encore un brin ce matin-même, sur mon initiative, d'ailleurs) mais surtout de bien d'autres choses... Et c'est bien ce qui m'a aidé je pense le plus. Parce que c'est ailleurs que se situaient les problèmes, la dep sex n'était qu'une manifestation (encombrante certes!)... Et de remonter la filière m'a permis de la démanteler en quelque sorte, et surtout de trouver un nouveau goût à ma vie!Je rejoins Nuage, la dépendance sexuelle n'est pas qu'une matière de sexe.  Si on se cantonne à cela, comme quand on se "contente" de s'essayer au sevrage, en général on ne "tient" pas plus de 8 jours d'affilée, cf le récent sondage sur le sujet... D'après moi, c'est un signal, qui est là pour dire quelque chose, et si on essaie de le museler sans avoir écouté ce qu'il y a à entendre, on ne fait pas taire le signal. Débrancher l'alarme à incendie n'éteint pas le feu!
Oui, comme l'a dit Nuage, le vrai problème c'est celui du refuge, de la fuite, de l'égocentrisme avec en arrière fond le rêve illusoire de retrouver le ventre de maman.Je ne pense que l'on puisse, comme chez un garagiste, demander de réparer une pièce pour que cela reparte nickel. Un psy (chiatre) (analyste) ou (logue) - le mien est juste logue mais m'aide bien -  peut aider à accepter ce que l'on est et à emprunter de nouveaux chemins, en sachant que c'est tout aussi illusoire de croire que l'on va devenir un ange. :-) Courage ! 
Pages : 1 2 3 4
URLs de référence