Dépendance sexuelle

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Bonjour ou bonsoir à vous. Etre dans la dépendance affective et l'addiction sexuelle sont mes fardeaux, je les connais bien et souvent je me perds dedans. L'estime que j'ai de moi est si bas qu'il m'est incapable de vivre convenablement... mais utiliser des euphémismes ne sert à rien je vais entrer dans le vif du sujet :la dépendance affective : La comparaison avec les autres mecs, la jalousie qui me torture et la manipulation sur ma copine en la faisant culpabilisé illégitimement sur des choses que je n'arrive pas à accepter (quelle soi attiré par d'autre personne quelle trouve beaux) ou tout simplement le fait quelle soi si à l'aise avec les autres et moi coincé, me victimiser, des rancœurs constantes, attendre que les autres me prennent par la main : paradoxalement être dans le mutisme et l'énervement 24 sur 24,dors très mal, me dévaloriser face aux autres ou être "statique" en témoin et en les enviant, rarement rire, être dans le mental sans arrêt, vouloir être le centre d'intérêt (surtout de ma copine),  et le sexolisme :être incapable d'aimer, de donner de l'amour et de ne pas se détester, incapable de ressentir des choses à part la peur et un stress omniprésent quand je suis dehors, être omnibuler par la beauté des femmes ou focaliser sur leurs atouts, coincé, être réservé au point de dire que de la merde et être tellement peu confiant qu'on croit que je mens, être envieux de sa copine qui à des relations normale et aime découvrir du monde et la nouveauté ou toutes les danses de couple quelle fait en festival (y a beaucoup de toucher) et moi et mon manque de confiance n'ose rien faire, incapable d'accepter la défaite, la peur d'être libre et se laisser aller à l'amour et au sex vrai (là réside surement le plus gros souci) et la souffrance qui découle de tout ça...quelle douleur affreuse LA DOULEUR DE NE PAS COMPRENDRE CETTE ANIMALITÉ QUI RÉSIDE DANS UN CORPS HUMAIN, et finalement se rendre compte que non je n'ai pas envie de partage/sex, non je n'aime pas, mais plutôt j'ai envie du coït pour ressentir oublier que ça ne va pas, comme la dose devant le porno, se rendre compte que pendant l'acte il n'y a aucun amour. Je ne sais pas donner de mon coeur, donc je ne sais pas draguer ni séduire (d'ailleurs je suis tellement cynique vis à vis de ça en voyant que c'est terriblement animale et fait avec intérêt, c'est de la manipulation que j'y arrive encore moins), je ne suis plus emphatique qui était l'une de mes principale qualité, je n'écoute plus, je pense, je pense sans arrêt, je ne fais pratiquement plus l'amour, je n'agis plus, et plus avec amour mais par peur de perdre la personne et cela provoque le contraire.. Ce que j'ai entrepris depuis la première fois que j'ai écris ici au niveau du sexolisme : faire des traits comme les gens en prison qu'on peut voir dans certains film qui pour marquer le nombre de jours qu'ils sont en prison trace des traits sur les murs, moi je le fais depuis deux ans sur un papier, et ça marche vraiment bien !!!!cela me permet de ne pas me juger à chaque fois que pratique l'onanisme et porno ou lorsque je vois tous simplement du porno. En ne me jugent absolument pas mais en ayant les preuves dans mon couple et ma vie de tous les jours que cela me tue à petit feu, ça à diminué de moitié en un an ! et j'ai bien constaté que lorsque je souffre ou du mal à communiquer (mon gros défaut) cela revient en force. Comme pour être rassurer.  ce que j'ai entrepris depuis la première fois que j'ai écris ici au niveau de la dépendance affective :  je vois un psychologue depuis quelques mois, cela m'a fait comprendre que je n'ai jamais eu la parole, jamais pus m'exprimer et que je m'adapte sans cesse aux autres, que toute émotions de joie devait être calfeutré, mais il ne conçoit absolument pas le porno comme un fardeau et ça m'aide pas ça par contre (et je vous avoue que je l'oublie aussi souvent ). que faire de toute cette souffrance ? que faire de cette peur des autres et du touché dont m'a copine n'a absolument pas peur et dont elle recherche d'ailleurs la proximité (peur de notre société occidental comme le regard d'ailleurs) ? que faire du cynisme vis à vis de l'animalité qui réside en où et qu'on s'aperçoit que le sex à un impacte majeur sur notre vie ? moi qui pensais que tout résidé dans la tête, ce besoin est si destructeur Sad mais a été et peut être si beau et rempli d'amour, du véritable non egocentrique. aidez moi s'il vous plait... je sais que je ne donne pas vraiment envie de l'être mais j'aimerais vraiment l'être..d'avance merci.
Commence par un sevrage. C'est la premiére étape. C'est indispensable. Plus de porno du tout.  Plus de masturbation du tout. Et alors tu observes les problémes et angoisses profondes qui vont émerger. Tu travailles alors à les résoudre sans chercher à trop faire dans le subtil : tu fais le point réguliérement puis tu agis. Tu agis.
merci pour votre réponse.Mon sevrage est totalement différent, je le fais sur le long terme, il est efficient et non un combat qui serait produit par l'énergie de la haine ou de l'envie absolue d'arrêter, l'énergie utilisé pour l'efficience est celle de l'acceptation. Car j'ai remarqué que le sevrage utilisé ici que j'ai déjà essayer à plusieurs reprise est une forme de déni des émotions, et le naturel revient vite au galop. 

parenthèse fermé, si quelqu'un peu répondre à mon besoin d'aide plus haut s'il vous plait.Pouvoir en discuter ..

merci bien.

Un peu tard pour te répondre, peut-être. Tu demandes de l'aide mais il est difficile de cerner quelle aide on pourrait t'apporter, ce qui selon moi, peut expliquer le manque de réponses ou encore la réponse que tu juges décalée de thump. Cherche peut-être du côté de la confiance en soi et de l'estime. On a tous à travailler là-dessus d'ailleurs.

 Jesse

Bonjour,après plus d'un mois d'abstinence, la difficulté à gérer l'énergie accumulé, et les émotions ont une puissance de frustration et d'inhibition, mais aussi de négativité et d'impuissance sexuelle. Moins de libido et presque plus d'amour mais du sex. Quand est il alors pour ceux qui arrive à s'abstenir est qui sont en couple, comment font il pour ne pas être submergé par le sexolisme ? mais non plus sur virtuelle mais dans la réalité ? (car à l'évidence l'étape de l'abstinence passé il faut agir avec les conséquences qui s'en suivent. Et souvent l'inconscience est là pour nous le faire oublier...la souffrance est terrible car le contrôle est extrêmement difficile)bien à vous tous.
 Personne pour parler de vos émotions lors de votre abstinence ???
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Tout d'abord excuse-moi pour mon dernier post, il était un peu à côté de la plaque, puisque je n'ai pas répondu à temps à tes questions de départ, étant occupé ailleurs…

aidez moi s'il vous plait... je sais que je ne donne pas vraiment envie de l'être mais j'aimerais vraiment l'être..

 non ce n'est pas ça, c'est que ton post est très long et que tu poses de nombreuses questions assez générales auxquelles il n'est pas tellement possible de répondre. Et c'est ce qu'on t'a répondu. Il faudrait énormément de temps pour reprendre les points un par un. Je vais essayer de te donner mon avis rapidement. Quand j'avais ton âge je ressemblais un peu à ta description. Replié, allant même jusqu'à mentir et me dévaloriser pour ne pas « gêner » les autres, ne pas risquer leur colère, ni leur représailles, en bref, je n'étais pas moi-même, je vois très bien de quoi tu veux parler quand tu décris une gène permanente, etc. C'est quelque chose qui est assez courant chez beaucoup de gens surtout s'ils sont de type cérébral. D'ailleurs, cette façon d'être trop autocentré et replié sur sa souffrance amplifie l'illusion que les autres sont parfaitement à l'aise, etc. C'est souvent faux : ils en donnent l'impression seulement. Ce comportement que tu as et qui t'afflige n'a rien à voir avec tes qualités réelles, plutôt avec les blocages que tu traînes qui t'empêchent de vivre tes émotions, ton amour, bref d'être heureux et spontané. Bienvenue au club ! heureusement il est possible de vivre avec ça et de s'en sortir. Mais il faut le vouloir vraiment et travailler sur soi-même jusqu'à extirper ces complexes inconscients. Il n'y a pas de baguette magique. Ce travail est long et difficile. Il faut se faire aider et continuer année après année à creuser le même sentier jusqu'à sortir de l'autre côté à l'air libre. Je ne dis pas ça pour te décourager, mais pour te rassurer, en fait c'est pour tout le monde pareil… Certains paraissent plus avantagés au départ, mais cela se retourne contre eux en définitive, car ils ne font pas assez d'efforts pour évoluer. Et des gens qui comme toi galèrent davantage, ont en réalité cet énorme avantage sur les autres : ils se sentent obligés de changer, car leur vie leur semble trop difficile à vivre. Donc je dirais que malgré les apparences tu possèdes un avantage, je ne sais pas si tu me comprends. Cette souffrance tu dois t'en servir pour te motiver à en sortir, elle sera ton moteur pour te permettre de ne jamais oublier, qu'il faut beaucoup lire et t'imprégner de toutes les notions que tu pourras trouver ici et ailleurs, sur l'addiction et les moyens de parvenir à gérer toutes ces émotions négatives pour améliorer ton ressenti…

Personne pour parler de vos émotions lors de votre abstinence ???

Passe le plus de temps possible dans les témoignages, les gens ne font que cela de parler de leurs émotions. Pratiquement tout est dit ici : il y a du boulot pour plusieurs mois, si on veut assimiler, tous les aspects du problème… Après il te faut peut-être essayer plusieurs thérapeutes pour en trouver un bien. Un travail de thérapie bioénergétique te ferait sûrement avancer. Il faut que tu essaies de te renseigner sur ces questions. Il existe tellement d'approches qu'on ne peut conseiller un chemin unique valable pour tout le monde, il faut que tu trouves ce qui te convient en te documentant sur la question… sur le lieu où tu vis, et sur Internet… et après, stp, pose tes questions une par une, si possible, et essaie d'être précis et plus clair dans la formulation : on ne peut pas répondre à une question dont on ne comprend pas le sens… la communication passe par là, tout d'abord.

Je te souhaite un bon courage…

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Salut joj.Oui, je peux parler de la vie en couple et de l'abstinence.C'est complètement ce que je vis, voir mon sujet "Doit-on vraiment tout dire ?" Mon sentiment, qui est le fruit de ce que m'ont apporté tous ceux qui m'ont donné leur avis  :  en couple, on ne peut pas être abstinent. Pourquoi ?Simplement parce que l'autre -que l'on aime- a besoin de contact sexuel car il n'est pas dans le même trip que nous, l'addiction. Pour nous, c'est différent, il faut faire attention : tout peut servir de prétexte à nous plonger dans l'addiction sexuelle. Conclusion (provisoire, je suis toujours preneur d'avis différents) : Dans un couple, on a une sexualité mais différemment d'une sexualité compulsive, celle qui est liée à l'addiction. La sexualité "normale" de couple est basée sur l'affection et recherche la satisfaction conjointe des deux amoureux. Les comportements à proscrire sont ceux qui ont pour but notre plaisir personnel, égoïste.La difficulté est qu'il faut savoir être bien à l'écoute de son partenaire...comme dans toute vie de couple d'ailleurs. Jesse 
Bonjour! j'ai chuté, depuis que j'ai rendu "officielle" dans cette communauté mon sevrage c'est pour ainsi dire la première fois que cela m'arrive. Mais un nombre incalculable de fois bien avant.

merci pour vos réponses très intéressantes !!! fritzecat : la communication c'est ton truc, c'est très clair ce que tu écris, je te comprend parfaitement donc merci bien. Oui je te rejoins quand à l'idée d'être un type cérébrale, jme défini souvent ainsi (pensée et acte) et j'aimerais m'extirper de cette auto suggestion qui tarie mon énergie. "Mais il faut le vouloir vraiment et travailler sur soi-même jusqu'à extirper ces complexes inconscients."Jje suis en plein dedans et non plus dans la branlette intellectuelle, là je passe aussi à l'action, ce qui va ensemble pour un vrai changement et c'est simple à dire comme ça mais transcender la pensée c'est d'une difficulté !!!...  Je vais donc faire un bout de chemin sur ce site je le sens et merci Jesse pour ton témoignage. ça fait des années que je voulais m'y investir et voyant de plus en plus les conséquences néfaste que provoque cette addiction et la société qui joue avec notre cortex reptilien..va en falloir des couilles pour y arriver ^^..enfin justement mon couple : depuis que je suis en sevrage sans compté la chute, j'ai ressenti cette ancienne volonté d'aimer l'autre et de plus faire semblant.... mais je suis abattu par l'apparition d'un paradoxe dans mon couple : plus je m'abstiens du porno et moins j'ai envie de sex, ma libido est quasiment partie, l'amour (comme je le disais plus haut et dans le sens du cœur le véritable amour) ne s'ouvre plus... et ma copine en a marre de me voir soit dépendant d'elle soit morose et cérébrale qui ne lui donne pas envie, soit qui ne me lâche pas et les conséquences sont les mêmes.Cela amène des conflits indirect qui passe par une communication implicite et culpabilisante.  Comme le disait le thump sont première commentaire : "Et alors tu observes les problémes et angoisses profondes qui vont émerger. Tu travailles alors à les résoudre sans chercher à trop faire dans le subtil : tu fais le point réguliérement puis tu agis. Tu agis."ce qui émerge est une trop grande sensibilité et susceptibilité (et les émotions qui vont avec : colère déprime dévalorisation peur) et la victimisation qui va avec (attendre d'être sauvé par l'autre ?)  en les cachants le porno c'est encré je pense dans mes actions et le coeur c'est muré. En les retrouvant dans le sevrage je me suis perdu.. la communication... putain l'impression que ce n'est que ça  si..Si ce n'était que ça.. écoute de soi, communication des émotions, partage.

<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Dans un couple, on a une sexualité mais différemment d'une sexualité compulsive, celle qui est liée à l'addiction. La sexualité "normale" de couple est basée sur l'affection et recherche la satisfaction conjointe des deux amoureux. Les comportements à proscrire sont ceux qui ont pour but notre plaisir personnel, égoïste.

D'accord avec Jesse, le problème de l'addiction est qu'il utilise la sexualité pour une fin qui n'a rien à voir avec le sexe. Et c'est cette utilisation anormale qui abîme tellement la sexualité qu'elle finit par ne plus pouvoir fonctionner avec sa partenaire. Donc quand on a la chance d'avoir une partenaire, c'est vraiment une preuve d'amour que de se « soigner » et de se sevrer de cet usage compulsif du sexe, même si ça doit être douloureux et difficile, ça en vaut vraiment la peine.

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