Dépendance sexuelle

Version complète : Surestime et sous-estime de soi
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Plusieurs jours que je rumine ce topic...Certes, sur ce nouveau forum DA il n'y en a pas pléthore, et tous se rejoignent un peu... La DA est une notion bien complexe et ramifiée, une inclination plus qu'une dépendance, une dépendance sans addiction... Un ensemble de dérèglements liés à l'affectif au sens large. C'est pour ça sans doute que les psys rechignent à reconnaître cela comme une affectation, parce que les symptômes et les origines puisent dans divers domaines dont certainement la plupart sont déjà répertoriés et le risque existe que la notion de DA devienne une sorte de fourre-tout vague et multiforme.J'ai donc hésité à poster ce nouveau topic qui rejoint des notions déjà évoquées dans d'autres, comme "les différents visages", ou  "parents et DA", mais j'imagine qu'il peut être intéressant de découper les cheveux en douze pour examiner les divers aspects en détail et approfondir éventuellement tel ou tel point...Un truc qui semble bien caractéristique chez les DS, c'est cette question d'égo. Que ce soit égocentrisme nombrilistique, sur- ou sous-estime de soi, l'égo se pose là.Surestime quand je dis "Moi et Ma dépendance" (John Warsen a écrit plus d'un machin sur ce sujet-là, cela mérite de les glaner sans doute), sous-estime quand je dis "moi et ma Dépendance" , surestime quand je pense que je vais m'en sortir tout seul comme un grand parce que je le vaux bien, sous-estime quand je me dis que je ne suis qu'une merde qui rechute et que je ne m'en sortirai jamais...Cette question d'équilibre avec soi-même est cruciale. L'impression de "double personnalité" qu'on ressent y est liée (le monstre ou le démon de la dépendance sexuelle d'un côté, et moi et mes jolies valeurs de l'autre... ), la relation avec les autres, avec soi-même avant tout, le trouble qui réduit la visibilité de tout cela... Le cercle vicieux du Je: Je veux Me sortir de Ma dépendance... Mais en disant cela, je dis implicitement que Je suis Ma dépendance et que sans elle j'ai peur de ne plus être le même... Comment puis-je être autre que moi-même? A part en ayant une double personnalité...? Cette logique, il faut la décortiquer pour la démonter pièce par pièce, et le noyau qu'on y trouve c'est soi-même... Le vrai, le "pur" soi-même, celui qui se libère de toutes ces couches surajoutées depuis la nuit des temps....Il n'est pas nécessaire de se prendre pour une merde pour vivre, il n'est pas non plus nécessaire de se prendre pour un Dieu... En fait, pas besoin de se prendre peut-être, se contenter d'être avec honnêteté et bienveillance envers soi-même avant tout?
Cela rejoint en effet ce que je disais sur un autre topic...Se prendre pour un Dieu et manipuler les autres pour qu'ils renvoient à tous prix cette image-là, pour qu'ils ne puissent pas nous dire que l'on n'est pas si fort, si indestructible, que l'on a des faiblesses et surtout pour qu'ils croient bien qu'on n'a pas besoin d'eux, qu'on s'auto suffit donc si ils ne cautionnent pas cet égo surdimensionné alors on les éjectera! Ca protège certes mais du coup, on ne les voit pas et on doit se sentir bien seul...Ou alors l'autre facette, celle du "je suis une merde", je m'efface devant les autres parce qu'ils sont forcément mieux que moi, ils savent mieux que moi, moi, moi, mouaaaaaa... Bel exemple d'égocentrisme aussi car tout est fait pour que l'on puisse prouver que les autres ne nous voient jamais... mais le "moi" reste bien au centre de tout ça, vue l'énergie que l'on met à vouloir l'effacer... Alors on voit les autres, on les voit tellement qu'on fini par ne plus se voir soi-même, par vivre dans leur ombre et vivre notre vie par procuration plutôt que de la vivre tout court. On s'offre tel un paillasson pour que les autres s'essuient sur nous et on s'oublie... On le fait tellement que lorsqu'on se regarde dans un miroir, on a tellement honte de ce que l'on est, de ce que l'on accepte juste pour grapiller un peu d'attention, un peu d'empathie qui nous manque tellement. Là aussi, on se sent drôlement seul...L'idéal serait le compromis, accepter de donner par altruisme et non par recherche de reconnaissance mais accepter aussi l'idée que, ben oui, on a besoin de recevoir aussi, savoir s'imposer et imposer ses besoins tout en acceptant qu'ils ne soient pas toujours satisfaits ou validés et accepter aussi que ce qui fait un être humain, ce sont ses qualités mais ses faiblesses aussi. Du moment qu'on les identifie, elles n'ont plus de raison d'effrayer...Moi, je me situe surtout dans cette deuxième mouvance et depuis un moment maintenant, j'essaie de faire et d'accepter les compromis, j'essaie de m'accepter et surtout, surtout, de me respecter et de me faire respecter. C'est pas évident quand pendant des années, on a vécu dans l'abnégation la plus totale et qu'on a passé beaucoup de temps et d'énergie à se persuader que c'était normal!
Bah je suis un peu dans le même cas que toi nina, dans le sens ou j'ai vécu cette abnégation vis à vis de certaines personnes, par manque affectif...Je pense qu'il y a un certain temps j'étais prêt à ne pas reconnaître mes droits fondamentaux, à me respecter, pour recevoir de l'attention, voire de l'affection (chose dont les hommes ne sont pas très fiers car ça fait un peu dépendance affective fille soi dit en passant... Mais j'assume Wink ). Maintenant j'ai ouvert les yeux sur pas mal de chose comme la soumission totale au femme dans la famille avec la mère castratrice et tout le tatouinn...Je me respecte plus dans la relation avec les autres. Mais c'est vrai qu'une fois que des habitudes sociales ont été prises avec certaines personnes c'est dur d'en changer et puis soi même il faut trouver un équilibre... etcSinon j'ai relu un peu du livre de Melody Pia "Vaincre la dépendance" et c'est vrai qu'il est intéressant. Finalement je le trouve juste trop riche et bordélique Smile Il y a de quoi alimenter de nombreuses réflexions voire même trop de réflexions. A un moment il faut les calmer car sinon ça devient de la rumination et ça parasite l'esprit. Enfin en ce moment je rumine bien. C'est aussi peut être du au fait que mon travail ne me passione pas...Sur bonne nuit ( à moi) et bonne journée à vous je suppose.VA
je trouve que tu as changer  VA :Dje trouve que tes message sont moins eeee, comment dire.. stressé..tu semble plus calme, plus ouvert, plus positif quoi ;-)Mais c'est vrai qu'une fois que des habitudes sociales ont été prises avec certaines personnes c'est dur d'en changer et puis soi même il faut trouver un équilibre... etc la vie est un apprentissage, c'est comme ca tout au long de notre vie.. on apprend a ce connaitre et a s'ameliorer jusqu'a notre mort.. la vie est un grand voyage a l'interrieur de nous-meme et on a toute notre vie pour le faire.. pas besoin d'etre si pressé et impatient... tout vient a point a qui sait attendre :Dje vais avoir 44 ans dans pas long, et les habitude sociales, relationnelles avec certaine personnes sont pas toujours facile.. j'ai accepté que ca va etre comme ca toute ma vie, ca va s'ameliorer, mais jamais etre parfait pcque rien n'est jamais parfait..y'a aussi que les gens ont eux-meme leur carences.. pas toujours evidant non plus a dealer..sauf qu'avec le temps et l'experience, on apprend a se respecter et ne plus entretenir de relation profonde avec ces gens la et a plutot s'entourer de gens bien au lieu de gens a probleme.. la vie étant ce qu'elle est, il arrive en court de route, que l'on rencontre des gens qui ne nous conviennent pas pour toute sorte de raison, et c'est quelques fois dificile de dealer avec et de les tasser de notre vie, on ce doit alors d'y aller du mieux que l'on pense et apprendre les lecons ..les gens a probleme, qui finalement ne font que me siphoner l'energie et ne m'amene que du superficiel et des problemes, je les tasses, je ne leur laisse pas de place.. je ne donne plus a ses gens la, rien, niet!!! que du superficiel, bonjour bonsoir, ca va bien, il fait beau etc.. ca reste superficiel, je suis distante, de toute facon, je n'ai rien a leur dire et ils n'ont rien d'interressant a me dire pcque c'est toujours la meme histoire a tourner en rond... c'est pas mal mieux pour l'équilibre mental de tout le monde, du moins, la mienne Big Grin
Et bien merci pour le compliment !C'est vrai qu'au final on peut pas s'entendre avec tout le monde. Les carences de chacun aidant, il vaut mieux penser à soi parfois oui. Et ca me ramène à un sujet de pensée que j'ai en ce moment et que j'ai remarqué dans le livre "vaincre la dépendance". C'est le problème de la distance et des besoins affectifs.L'affection serait un besoin de se raccrocher à qqun à qqchose de vivant. On peut plus ou moins contrôler ce besoin d'affection, sa manifestation mais intérieurement le besoin est là, un minimum. Ensuite l'ennui, les pensées nsotalgiques, peuvent l'exacerber c'est vrai... Mais ce qui est étrange c'est que ce n'est pas un sentiment basique la solitude, la nostalgie, etc... C'est une sorte d'ennui qu'on attribue à un manque affectif. Mais on fera un transfert si le besoin minimum n'est pas rempli. Il y a des gens qui se parlent tout seul, ou qui délirent tout seuls...Ensuite il y a cette affaire à faire des choix de vie (professionel...) pour changer, pour s'améliorer et faire un choix de vie pour suivre quelque chose qui te plait. Je pense qu'au final il faut prendre le choix de vie qui nous plait vraiment ( n'imaginer pas que je parle de se morfondre dans la compulsion sexuelle ) et essayer de s'améliorer en même temps par les leçons qu'on fait de la vie...  Je réfléchis peut être trop en ce moment...Aller je vais courir demain, dessiner, trouver qqchose pour me vider l'esprit.Bon week end.
Je copie -colle ce post içi car il est lié à la mauvaise estime que j'ai de moi-même. J'aimerais aussi entendre des expériences d'autres "malades" [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil43aa2265b9a94.gif"[/img] .

 "Mon problème, je dirais, est de 2 ordres:  une tendance "dépendant passif" (je donne à mes parents et mes proches une responsabilité à mes problèmes) et une addiction au porno. Je pense qu'il y a une honte énorme à s'affirmer dépendant affectif, ou désadapté social,... Par définition c'est quelque chose dont on a honte. C'est d'ailleurs l'une des causes du problème: la honte. Elle est moteur pour se renier, renier ses sentiments et creuser encore cette désadaptation sociale. En général dans la vie, tout se passe bien pour moi lorsqu'il y a du changement. Je sens que j'avance et j'en éprouve de la fierté. Mais lorsque le quotidien retombe et que mes besoins affectifs doivent s'exprimer j'ai du mal. J'arrivais il y a de ça pas trop longtemps à remarquer mon manque d'adaptation sans trop me le reprocher et j'en riais intérieurement car souvent j'étais juste un peu abrupte. Mais depuis peu je me le reproche (j'ai peut être blessé un de mes parents) et je suis rentré dans une espèce de cercle vicieux.Depuis à force d'être inadapté j'ai une mauvaise image de moi, certains de mes collègues en ont aussi une de moi c'est possible (même si je remarque qu'ils ne sont pas cruels et ne s'en moquent pas trop) et je me culpabilise essentiellement.  Lorsque je rentre dans ce cercle vicieux il faut que j'arrête d'y penser , de me culpabiliser, que je m'extravertisse, me détende socialement... C'est une compulsion tout comme peut l'être le porno. Je pense que chaque dépendant affectif a ses shcémas et je serais heureux d'en apprendre sur le sujet. Peut être aussi que le travail de coaching pourrait me servir je suis d'accord. J'ai d'ailleurs à côté de moi la PNL pour les nuls et je le feuilleterais prochainement.  A plus"

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