Dépendance sexuelle

Version complète : Les différents visages de la dépendance affective
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La dépendance affective peut prendre diverses formes, dont certaines peuvent paraître contradictoires... Je propose d'essayer ensemble de les recenser et d'en discuter ici?Il y a l'aspect "basique", celui de l'addiction aux relations affectives, avec besoin de renouvellement de la dose (l'effet papillon du dépendant affectif, celui qui glisse vers le sexuel, qui "papillonne"...) ainsi que j'ai  essayé de décrire sur le topic [url=viewtopic.php?post_id=23070#forumpost23070]LIEN BRISÉ y a, pas très loin de cette notion-là, le besoin de reconnaissance, de rebooster son estime de soi constamment en sous-dose, de se voir exister par le regard des autres...Il y a l'aspect décrit par Nina, de prévenir toute atteinte à son image en se réfugiant dans la manipulation, l'intransigeance, l'agressivité [url=viewtopic.php?post_id=27787#forumpost27787]LIEN BRISÉ y a également à l'inverse le "trop gentil pour être heureux" (un livre porte ce titre, des résultats aussi à lire sur le net je pense). Celui-là n'est pas manipulateur ni irascible, il respire la gentillesse, est tout à fait reconnu pour ses grandes qualités, on envie son bien-être, son succès, ce qu'il dégage... Pourtant il n'en a que la façade, même s'il fait très bien illusion, et cela peut n'être que superficiel. Il risque fort de rejoindre la première catégorie, cela lui pend au nez.
hé misere Dom, des fois, tu as le don de me donner des claques sur la gueule lolllll
N'oublons pas que la dep aff (appelons-la DA) est quelque chose qui concerne tout le monde, sans être forcément une maladie, elle ne le devient que si elle se dérègle... De même que la boulimie est un dérèglement d'une autre nécessité vitale, s'alimenter. Il ne s'agit pas non plus de se dire si on a des symptômes qui rejoignent ceux énoncés ici qu'on est forcément fou à lier... Ne pas devenir dépendant à la dépendance!La DA démarre à l'enfance. On naît dépendant de ses parents pour survivre. L'humain est une des espèces les moins "finies" à la naissance, et sans l'attention et l'aide active et intensive des parents (ou de leurs remplaçants) l'on ne survivrait pas. Y compris une dimension affective qui définit bien des règles du système vital et de développement. C'est bien là pourquoi les relations aux parents et en particulier la mère qui centralise souvent plusieurs éléments de survie (nourriture par exemple...) prédéterminent souvent le fait que la DA devienne problématique ou pas... Il ne s'agit pas de stigmatiser l'attitude des parents, qui n'y peuvent pas grand-chose, mais de l'identifier comme une des origines... La DA serait donc entre l'acquis et l'inné en fin de compte, non pas de façon génétique mais selon la naissance et l'environement familial...Grandir implique donc de réduire ces dépendances aux parents, avec des apprentissages (apprendre à se nourrir, à se cuisiner sa nourriture etc). Et parmi celles-ci, dépendance matérielle et financière, et aussi émancipation affective. Avec sans doute des transferts, des identifications des objets de dépendance (parents) sur des substituts, selon le cas... (Pour siplifier: "Je me comporte avec les autres comme avec mon père/ma mère, parce que soit j'ai des carences de ce côté-là que j'essaie de régler, soit des schémas dont je n'arrive pas à me sortir..."). Grandir signifie donc apprendre à "voler de ses propres ailes", y compris se libérer de la DA de ses parents. Ce n'est pas que la "peur" de grandir qui en empêche, c'est l'enfermement dans ces schémas de reprodiction et de recherche de sortie d'un labyrinthe dont on n'a pas bien réussi la résolution...On peut reprocher à un dépendant à un produit de s'être tourné vers celui-ci, mais plus difficilement à celui ou celle qui reste coincé à ce stade de développement. Ce n'est pas parce qu'on est puéril qu'on ne grandit pas, c'est parce qu'on ne grandit pas qu'on est puéril...
Il y a aussi l'aspect co-dépendant affectif je pense. Lorsque parfois à la maison, un enfant est tenu responsable du bien être de sa mère, qui s'accroche à ce lien affectif qu'elle considère comme indéfectible (car elle en est l'origine). Ainsi le co-dépendant affectif (dont le sens est qq peu différent des co-dépendant de ce forum) voudrait ce rendre indispensable à qq1 car il a lui aussi un grand manque affectif qu'il a l'impression de combler comme cela...
Tu veux dire, quelqu'un qui a été "couvé" par sa mère, qui cherche à la fois à s'émanciper de cela en faisant des rencontres adultes (réelles ou virtuelles) qui le propulseraient (croit-il) dans cet âge-là et confirmeraient une libération de ce carcan ("je ne suis plus un bébé dans les jupons de sa mère puisque j'ai un comportement adulte et responsable, en particulier sur le plan sexuel"), ou alors qui se retrouverait à reproduire le schéma qu'il a connu et qui est le seul fonctionnement au contact duquel il a été mis, à savoir l'amour possessif, fusionnel, en cocon... Recherche désespérée de cette "plénitude"-là qu'il ne trouvera évidemment pas ("je cherche une femme qui ne soit pas ma maman pour prouver que j'ai quitté ma maman et qu'elle peut la remplacer sans l'être tout en l'étant sans le dire..." et encore "je suis maintenant moi aussi à même de voler de mes propres ailes affectivement, alors je vais moi aussi comme ma maman jeter mon dévolu sur quelqu'un et ce sera le sauvetage pour cette personne comme pour moi"...)

Je pense qu'on a tous une sorte de mélange de ces différents aspects, je m'y retrouve en tous cas avec mon dosage à moi.

parmis les choses que je constate sur les dependances, toute les dependances, il y a la manipulation... et les manipulateurs..j'ai connu de grand manipulateur, et encore aujourd'hui, j,en apprend sur le sujet..il y en a présentement un dans mon entourage..pas évidant a vivre...
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