Dépendance sexuelle

Version complète : la dependance affective
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bonjour.visionaddict a lance dans son blog le grand mot... dependance affective. j'ai pense que ce serait interessant d'ouvrir un fil sur le sujet, a mon sens la dep affective et la de sexuelle sont etroitement liées...je poste ici un texte que j'avais écrit il y a quelques temps, et n'avais pas posté sur le forum. même s'il ne reflète pas entièrement aujourd'hui ce que je ressens, je le laisse tel quel. il contient en particulier une ébauche de ma réflexion personnelle sur le lien en tre la dépendance affective et la dependance sexuelle qui selon moi en découle directement...la realite des relations virtuellesje ne donne que mon avis personnel.ça ma pris un peu de temps pour ne plus bloquer sur la discussion avec ma psy, sur le rapport qu'elle voulait faire entre les relations virtuelles (ou rencontres "plan cul" en reel suite a dialogues sur le net), que j'associe à la masturbation ou sexualité compulsive et du ressort de la dépendance sexuelle, et les vraies relations affectives. je tenais à séparer les deux, les premières impliquant le "démon" ou "monstre", la fameuse "deuxième personnalité", et les deuxièmes impliquant le "vrai" moi, la "personne clean avec des vraies et belles valeurs"... le pervers et le vertueux. et elle qui semblait aller dans le sens de parler de ces relations comme si elles étaient un tant que soit peu comparable...je dis que ma vie sexuelle a ete assez pauvre dans l'ensemble. pas forcement miserable, mais pauvre. en fait, si je fais la liste des "pratiques" que j'ai experimentees, par le virtuel ou le reel, j'imagine que je dois en avoir plus long que pas mal... mais ça n'a aucune valeur, c'est de la branlette... ne comptent que les histoires d'amour bien évidemment.non, pour moi le "cul maladif" et les "relations" c'etait bien séparé.et puis j'ai compris je pense où elle voulait en venir, et qu'elle avait raison.que les relations bidon qui sont comme des branlettes et ne valent rien de plus, sont en fait (et ces branlettes tout autant) des sortes de relations idéales, simplifiées. elles ont une réalité confortable, elles évitent de s'engager, et pourtant interrogent bien notre rapport à l'autre. dans un plan cul rapide, ou bien dans une relation avec une fille devant la photo de qui on se branle, personne n'est déçu. en théorie. il n'y a pas d'engagement, c'est soi-disant "juste pour le plaisir"... sauf qu'il est rarement comblant, il est étrangement vide on le sait tous. on est donc déçu quand même. mais la relation, elle, a été idéale. sans engagement, "sans prise de tête" comme on lit sur tant de fiches sur les sites de rencontre...la difficulte, dans la vraie vie, c'est de trouver et faire sauter les verrous qui empechent d'etre tout a fait serein dans une relation... qui font se dire sans cesse "j'ai peur qu'elle me quitte" et autres "je ne la merite pas", "je ne serai jamais à la hauteur", par exemple. ou alors "et si je me lassais plus tard?" ou "ai-je fait le bon choix?", ou encore "vais-je encore souffrir cette fois-ci, m'en sortirai-je mieux?"...et evidemment, "est-ce que je suis "aimable", est-ce que je m'aime assez pour qu'elle puisse m'aimer? est-ce qu'il y a quelque chose à faire, ou à éviter de faire...? en qui puis-je me transformer de meilleur pour qu'elle m'aime?"evidemment, transposer ces questions dans un "plan cul" ou un fantasme, on se rend vite compte que ça prend environ huit secondes, pas plus... là, les réponses sont évidentes. les difficultés sont éludées, évacuées. les questions sensibles et engageantes ne se posent pas!a quoi ça sert de se masturber?je pense que c'est la question essentielle à se poser quand on est accro a la masturbation.est-ce simplement qu'on a decouvert un beau jour par hasard que ca donne "du plaisir"? est-ce une pulsion de consommer simplement ce plaisir physique? y a-t-il quelque chose de plus aigu dans ce plaisir que dans un autre, le sport, la musique, les montagnes russes, et si oui, qu'est-ce? la chimie toute particulière du sexe, ancrée dans les mêmes instincts que ceux de survie, d'appartenance à une espèce, avec l'éducation civilisée comme interface... on se masturbe en imaginant une interaction sexuelle, une manifestation instinctive de rapprochement amoureux. le porno et les fantasmes s'amusent a detourner ces valeurs pour mettre du piquant (par exemple en y associant une dimension "dominante" à l'homme, ou alors au contraire en y imaginant une position de "dominé", histoire de changer...) c'est un jeu de role, qui prolonge le role qu'on veut avoir aupres de sa compagne, pour lui plaire... le role d'etre soi-meme, le role de croire qu'il faut se deguiser pour seduire, et toute la palette entre les deux...c'est ce role qui est encore une interface, un filtre entre moi et la realite. c'est ce role dont je n'ai jamais remis en question l'existence, la viabilite, la legitimite, la necessite. je suis de ceux qui disent "j'ai un comportement qui presente de subtiles differences, selon la compagnie en laquelle je suis"... je crois que je suis un bien mauvais comedien. peut-etre ai-je trop peur de me connaitre moi-meme. pourquoi cette sous-estimation?pourtant quand je tombe le masque, quand je suis face à moi-même comme je commence à être depuis quelques temps, tout en y résistant bien, ce que je vois ne me déplait pas du tout, ni ne me déçoit...a part l'efficacité de mon sevrage. je suis assez tente de penser que fermer le robinet est moins efficace (puisqu'on peut le desserrer...) que de vider le tuyau. cela ne m'empeche pas de fermer le robinet avant de le vider bien sur. et si je n'arrive pas a vider le tuyau, je devrai alors resserrer le robinet et le reverifier chaque jour. faut que je trouve une astuce. le "c'est bien decide c'est bien la derniere fois j'arrete maintenant" ne mache pas, sur rien. j'ai bien trop l'habitude de laisser dire... alors il faut que j'arrete d'avoir envie d'arreter, peut-etre...et pour ça, la meilleure solution est encore d'arreter.ce que c'est mal fléché, dans mon esprit, alors..."quand on a tout ce qu'on veut, qu'on ne désire plus rien, alors la vie est insipide et sans joie", disait ma mère quand j'étais petit et que je regimbais devant l'avalanche de cadeaux de Noël que j'aurais toujours aimé plus incommensurable encore... est-ce que je l'ai prise au pied de la lettre, et que d'acceder au moindre de mes desirs serait a present comme me ruer vers la vie insipide? a decompter d'un precieux capital bonheur qui s'amenuiserait? je crois pourtant etre convaincu du contraire, que c'est inepuisable et illimité...du coup, c'est tellement immense que je me sens tout petit...alors c'est tout ou rien... soit le bonheur parfait et ideal, fusionnel, soit rien du tout... le vide. il faut que j'arrete de me heurter encore comme une balle de ping-pong entre des mois et des realites.
Bonne question, à quoi ça sert de se masturber ?pour moi, de prime abord, c'est pour m'apaiser. En réfléchissant plus, c'est aussi, revivre une relation que j'ai eu, en vivre une que j'aimerai avoir. La relation imaginée est toujours la même, c'est moi qui maîtrise tout, qui prend du plaisir et qui en donne beaucoup à l'autre. J'imagine mal un fantasme ou ma partenaire se refuse à moi car elle a pas envie, ce serait pas trop excitant...Sur la forme, mes fantasmes sont comme j'ai toujours fait l'amour : toujours essayer de faire jouir ma partenaire, d'être un bon coup...Et je pense que les plans culs sont pareils, on essaye d'être un "good performer", mais je pense que c'est du lien qu'on essaye de tisser avec l'autre quand même, par le sexe...c'est histoire de compter pour l'autre, de ne pas être oublier, toujours les même trucs...
resilience, je reconnais avoir pose ette question "a quoi ca sert" un peu dans deux fils, dans "masturbation non-compulsive" et dans celui-ci, parce que mon texte a devie un peu de l'idee de depart, dependance affective. si tu es d'accord, ce serait pas mal de le recopier la-bas, j'effacerai alors celui d'ici, pour qu'on laisse ce topic a la dep affective...
Comme le disait le reportage de france 3, le sexe et l'affection vont bien souvent de paires. On ferait l'amour pour prouver à l'autre son affection, son attachement alors la masturbation serait un moyen de se montrer son attachement à soi même. Un moyen détourné de se prouver qu'on peut se suffire à soi-même, être indépendant. C'est un moyen détourné car je pense qu'il y a d'autres moyens d'apprécier son indépendance comme de choisir son emploi du temps comme on le veut, s'adonner à ses loisirs... C'est un moyen détourné car on passe par la case sexe sans passer par la case partenaire. Il s'agirait alors d'une personne qui pense que le sexe est indispensable à sa vie et donc peut être indispensable pour prouver son affection. Je vais peut être un peu loin mais je suis sûr qu'en cherchant bien on peut trouver un lien avec la dépendance affective.

En tout cas pour ma part ma dépendance affective se manifeste par les choses suivantes: besoin de séduction en permanence, projection dans le futur, empathie trop grande envers les filles et besoin de preuves d'amour. Je suis peut être à la recherche du grand amour (même si ça parait ringard dit comme ça). Il faut que je relativise et m'interdit cet espoir là pour le moment d'autant plus que le "grand amour" n'apparaît pas comme ça. Ca peut être une relation banale au début, une amitié et ensuite après avoir passé quelques épreuves ça peut effectivement devenir ça mais ça dépend fortement du partenaire donc il ne faut s'attendre à rien. Ca viendra quand ça viendra... Il faut que je refuse d'appliquer mes fantames, mes rêves sur les filles que je cotoie, il faut que je leur laisse la liberté d'avoir leur opinion et que je la respecte comme je respecterais l'opinion de quiconque de valeur. Envers les hommes il s'agit plus d'une envie de prouver aux autres ma valeur par mes actions et par mon ouverture d'esprit.   On pourrait décrire chacun en quoi on se pense dépendant affectif.

marrant comme plus on est jeune, plus on semble avoir a se justifier, a avoir peur d'etre ridicule si on defend des valeurs "romantiques"..le Grand Amour, tu te dedouanes, t'excuses, prends des pincettes et des guillemets pour ecrire ces mots, comme si c'etait une notion depassee et inexistante en ce bas monde... comme si tu avais peur d'etre ridicule de parler de ca au lieu de "grands coups tout au fond"...alors meme que tu parles de dependance affective!dans ton tout premier post, d'ailleurs, sur le site, tu disais ne pas trop faire la difference entre "baiser" et "faire l'amour"...ton premier paragraphe est sensible, semble tres juste, et tu ne peux t'empecher de le terminer par "je vais peut-etre trop loin"... tu aurais peur d'ete ridicule si tu ne te conduis pas en parfait macho decerebre? en queutard irrespectueux et insensible, en predateur qui nique et jette? alors que tu decris si bien l'inverse...pourtant, tu sembles bien dans le vrai, tu expliques bien ce qui fait qu'un homme est humain et pas une sex-machine... ce qui fait qu'il est possible d'aimer et d'etre aimé!
Je sentais le besoin d'arrêter là ma réflexion au premier paragraphe parceque je tends à me poser trop de question en ce moment. Je me laisse aller toujours à plus de réflexion et au bout d'un moment je m'y perds là-dedans. Il est vrai que partager sur un forum ses réflexions est certainement mieux que de ruminer ces réflexions tout seul. Mais parfois je ressens le besoin d'arrêter là mes réflexions sinon je n'arrêterais pas. Peut être suis-je une philosophe malgré moi je ne sais pas ^^ Je me demande si je ne vais  pas aller voir un psy afin de pouvoir avoir l'opinion d'un professionnel et pouvoir dire tout ce que j'ai sur le coeur. Le problème c'est que je suis sûr de rester dans ma région que d'içi fin août et que je suis sensé chercher un travail ou un doctorat pour après. Et j'avoue que de me plonger dans mon passé comme ça, avec toute cette merde qui ressurgit ça ne m'aide pas trop à me motiver pour le futur. Je suis déprimé, enfermé dans mes réflexions, pas assez concentré sur mon projet d'été. Je suis assez sceptique sur le coup du "après 1 an de sevrage la vie est merveilleuse etc...". J'ai l'impression en ce moment que ma dépendance affective est le plus gros problème et je ne vois pas comment le résoudre si ce n'est en arrêtant de me prendre la tête et en vivant plus dans l'action. Bon il est vrai que la dépendance sexuelle est sous-tendu avec ça car hier soir par exemple je me suis encore fait marcher sur les pieds par une fille, une amie d'amis rencontrée en concert. J'ai sorti le gros arsenal du romantique qui baisse la tête en l'amenant chez moi et en lui faisant à bouffer à 4h du mat sachant que j'étais claqué. La seconde de réflexion avant de faire ça n'a pas suffit à me redresser dans la bonne direction, j'étais saoul. Je pense que j'espérait plus ou moins inconsicemment qu'il se passe quelque chose avec elle et bien sûr je n'ai rien fait.Quand j'avais dit je ne connais pas la différence entre "faire l'amour" et "baiser" je pense que c'était plus pasque en pratique je n'avais pas fait l'amour et par contre que j'avais niquer. C'était plus un regret sur le fait que je n'avais pas connu ça, faire l'amour, même si je peux très bien l'imaginer.  Je constate cette schyzophrénie chez moi parfois. Je veux dire, je rêve du "grand amour" mais en même temps j'aimerais bien avoir un minimum d'expérience avant de m'engager pour de bon et c'est ce prétexte que j'utilise le plus souvent pour m'enfoncer dans des amourettes à la con. Je m'étais dit qu'il me fallait cette expérience supplémentaire afin de mieux gérer la relation et moins risquer de me faire marcher sur les pieds mais en fait c'est tout le contraire. Sachant que dans les conditions actuelles ce n'est pas du tout naturel pour moi d'avoir des amourettes et je me force plus ou moins à rentrer dans ce jeu et je ne suis plus moi même. Et puis il y a la part de dépendance sexuelle qui est plus ou moins importante en fonction de mon désespoir moral. Si je suis desespéré moralement je vais réussir à me mentir à moi même et à agir dans le but, l'espoir de niquer. Je pense qu'il faut que j'arrête d'attendre quelque chose de ma vie amoureuse car après je vais à l'encontre de la réalité pour atteindre mon préjugé. Et puis ça a toujours été comme ça avec moi je suis sorti avec des filles quand je n'avais pas spécialement envie, que ça n'était pas présent dans mon esprit. Il fallait qu'on me fasse remarquer le rapprochement ou que je remarque moi-même. Si la fille correspondait à mes fantasmes c'était fini ça partait en couille et si ça ne correspondait pas ça pouvait peut être marcher. Marrant la vie Hein.C'est pour ça qu'il vaut mieux arrêter de penser à ça. 
J'ai approfondi ma réflexion sur le lien entre l'addiction sexuelle et l'addiction affective et j'en suis venu à ça: la dépendance sexuelle et la dépendance affective sont intimement liés. Pour faire simple comme le sexe transmet une affection la personne accro au sexe sera accro à l'affection. Concernant la porno-dépendance c'est plus compliqué. Je pense que la masturbation en fantasmant sur des personnes absentes, nous amène à nous imaginer des signes sexuels et d'affection que cette personne pourrait donner du coup il peut y avoir un attachement qui se crée malgré qu'il y ait absence de la personne. Au final nous nous créons des besoins affectifs supplémentaires. Pour la compulsion sexuelle c'est légèrement différent. Il s'agit d'un besoin pressant (compulsif) de sexe et pareillement la personne atteinte de ça a des chances d'avoir des besoin pressants affectifs (demande de signes d'affection, appel d'amis en mode désespéré etc...).  La porno-dépendance nous amène à avoir un comportement compulsif sexuel, ritualisé et qui s'attache purement à une image d'une inconnue. Dans un sens l'attachement à une inconnue serait un moyen de tromper sa copine, pour ceux qui en ont, et avoir l'illusion d'avoir une relation sexuelle avec une fille. Forcément cette attachement àa cette inconnue rendra l'attachement à sa copine moins nécessaire. Une distance se créera. C'est aussi un substitut malsain pour les célibataires. Je pense que prendre l'habitude d'avoir ce genre d'illusion de relation sexuelle, d'attachement, avec la pornographie nous amène à avoir des illusions d'attachements dans la réalité.  Le côté rituel pourrait trouver un parallèle dans l'affection car certaines personnes penseront qu'il faut suivre un rituel précis pour avoir droit à de l'affection alors que bien souvent c'est faux il faut être soi-même.  Voici un site qui traite d'un type de dépendance affectif et qui fait exemple d'un cas ritualisé:http://www.redpsy.com / infopsy / dependance2.html   Quand pensez vous pour votre part ? Quelles sont vos expérience de dépendance affective ? (je sais c'est peut être plus dur à raconter mais ça peut être intéressant pour savoir s'il y a des solutions)
Je me retrouve tellement dans vos réponses [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]. je vais vous raconter mon histoire mais sans dramaturgie, ça ne m'affecte plus vraiment en fait. Je pense surtout à l'avenir grâce à mon sevrage.  Il y a un conditionnement fou chez les dépendants et les co-dépendantes. Un conditionnement qui nous fait croire à mille et une raisons sur notre être. Nous font douter de notre santé mentale alors que de nombreuses réponses sur notre comportement se retrouvent dans notre dépendance. Mais l'origine est différente pour beaucoup de monde. Je vais peut-être répéter sans mettre en citation mais je vais apporter mon vécu en exemple:  empathie avec les femmes: jeu ambigu, séduction sans aller au bout ou éviter le contact, dormir avec elles sans rien tenter,...Voilà ce qui me caractérise depuis mes 15 ans. C'est à cet âge-là que j'ai commencé à devenir dépendant. J'ai eu tellement d'occasions concrètes avec des femmes mais que je n'ai pu réaliser.Vu que je ne supporte pas trop les groupes de mecs et que j'ai toujours eu des contacts étroits avec mes amies, j'ai développé une critique du sexisme très poussé. Je suis le mec le plus féministe que je connaisse (pas le féminisme bidon actuel que l'on voit partout).J'ai dormi avec plein de copines sans jamais rien tenter alors qu'elles auraient peut-être voulu.  Sortir en boite et éviter l'idée de draguer une femme. Je me limitais aux contacts visuels mais au delà il ne fallait pas compter sur moi. D'ailleurs la plupart du temps, je sortais sans vraiment prévoir de rencontrer une femme.  Attachement imagé:Cette masturbation était mon espace privilégié. Je savais par exemple que quand je sortais n'importe où, je retrouverais la pornographie à la maison. J'en souffrais en même temps, je m'attachais par période à des femmes et je finissais par m'autodétruire par un tas de moyens différentes. En secondaire je suis tombé amoureux d'une femme de mon âge (nous avions 20 ans tous les deux) et je n'ai jamais réussi à aller chez elle. Je connaissais un tas d'infos personnelles même son adresse. Nous nous connaissions à peine mais on parlait de temps en temps et nous avions des cours en commun, où je pouvais l'écouter raconter ses opinions.   J'étais déjà attaché sans vraiment la connaître et j'étais toujours dépendant. J'en souffrais énormément. Maintenant que j'ai pratiquement vaincu cette dépendance, je me dis que j'étais amoureux d'elle mais que j'étais à la fois attaché par ce qu'elle pourrait représenter. Je crois que cette dépendance affective découle parfois de l'enfance ou d'un certain passé. Quand j'étais gamin, en primaire je me suis fait plaquer et je me souvient encore de la phrase qu'elle m'avait dit.Je me faisais souvent rembarré par des filles. J'ai eu des amis aussi vers l'âge de 11, 12 ans avec qui ça s'est très mal passé et je suis resté pratiquement seul jusqu'à mes 15 ans.  Là, j'ai commencé à retrouver des relations sociales stables grâce à un ami mais avec les femmes ça n'allait pas car c'est à cette période que j'ai découvert le porno. Avec les drogues, le mécanisme est souvent le même pour la dépendance. On ne devient pas accro comme cela. C'est suivant un certain contexte qu'on le devient. L'alcoolisme, le cannabis,...J'ai déjà essayé de la coke, speed, ecstasy mais je ne suis jamais tombé par contre des amis de l'époque qui avaient des retours grâce à l'ecstasy sont tombés dedans.Je ne sais pas si c'est une caractéristique de la porno-dépendance mais je vais aborder un point qui pourrait concerner beaucoup de monde. Cette manière de s'attacher excessivement à quelqu'un est un peu le reflet de notre vide à combler. Une distance empathique avec la plupart des femmes et quand on tombe amoureux ou rencontre quelqu'un, on souffre de ne pouvoir être entier mais on se raccroche à cette personne.Vu que nous sommes influencés d'une manière ou d'une autre par cette sexualité, si on s'attache à quelqu'un est-ce parce qu'on l'aime ou bien nous focalisons tellement de fantasmes construits que l'on se perd dans nos pensées ?il y a aussi ces regrets et ces craintes qui bouffent l'être de l'intérieur. A force d'avoir regardé des trucs tordus, la normalité est une barrière qui étouffe. Calcul de la manière de communiquer, stress, mécanisme sexuel,...On rencontre quelqu'un et on est tellement occupé à tout analyser que cette personne prend une place tellement importante que l'on se focalise sur elle.Incapacité à pouvoir faire l'amour et feedback en rejet de nos symptomes: "ne me rejète pas, j'ai un problème, je sais que l'on peut être heureux ensemble".  Je sais pas si j'ai été clair et si l'idée est là. Merci de m'avoir lu. a+
En ce moment, je crois que ce à quoi je réfléchis, là où mes pensées et recherches internes se dirigent, c'est sur cette recherche de la perfection qui nous pousse à être déçus, ou avoir peur de décevoir...Perfection chez la compagne, mais avant et surtout perfection en soi perçue par les autres.Mes pistes de réflexion sont au départ pas mal orientées vers la relation mère-enfant...Est-ce que cela remonte à la naissance...? Est-ce que quelque chose dans notre civilisation, société, comportement, fait qu'on charge l'existence d'un devoir de perfection? Est-ce que le nouveau-né, ou le jeune enfant, "déçoit" sa maman? Est-ce que le fait de s'entendre dire par exemple, "tu vas grandir et ce sera merveilleux", signifie qu'en attendant "je suis une merde décevante"? Je suis bien conscient que les bébés sont aimés par leur mère, sauf cas exceptionnel, que ces cas exceptionnels doivent en développer bien des troubles. Mais ceux qui sont cajolés et aimés à l'infini ont-ils ainsi le sentiment d'être parfaits? Quand est-ce qu'on bascule de la toute-perfection à l'incertitude et la solitude imposées par le défaut?Certes, dès le plus jeune âge je suis aimé et j'aime. Et en tant que bébé, je ne vis que dans cela, la douceur, les sourires donnés et reçus, la séduction automatique et systématique. Et puis, en grandissant, très vite je me rends compte que le monde n'est pas comme ça, qu'on m'a en quelque sorte "menti", que ça va vite se compliquer, et qu'en plus on attend de moi pour que j'aie le droit de retrouver cet amour, dans une relation conforme à ce qu'on m'explique, le couple qui devient une famille, que j'évolue et patiente, que je "grandisse". Je suis même "trop petit" pour comprendre. Je suis finalement handicapé, plein de lacunes, tares et défauts, et c'est la nature ou le bon dieu qui vont corriger avec du temps ces problèmes...Tout ça est bourré d'équivoque. Il y a bien de quoi s'y fourvoyer. S'enfermer dans la solitude, ou croire la percevoir partout, y compris en soi, même si on est entouré. Et rechercher la perfection, en soi, dans les autres, dans l'idéal de la relation sans risque, la "pseudo-perfection" qu'on (télé)charge dans les arcanes du porno etc... La perfection qui ne brise pas l'imparfait de la solitude, grosse farce qu'on croit se faire vivre..."L'imparfait de l'indicatif", ce temps de conjugaison qui est un passé qui a une continuation dans le présent, par opposition au "passé simple" qui lui est mieux cerné, révolu, plus simple a gérer en effet!Ce n'est qu'un embryon de réflexion. Si quelqu'un a un avis pour rebondir, n'hésitez pas...
Mondom t'a réflexion m'a ramené au dernier "problème" que j'ai vécu et qui m'a presque ramené à plonger. Jusqu'à présent je tiens mais il faut que je sois prudent encore...Je pense en effet que lorsqu'on s'enferme dans des stéréotypes de perfection on refuse d'exprimer certaines émotions qui sont souvent fortes. On se dit qu'on ne pourrait pas exprimer cette émotion à ce moment donnée, dans ces circonstances et lorsque c'est de la colère, une plainte, on l'accumule et on finit par être à bout de nerf. J'ai passé quelques temps avec mes parents et c'est ce qui s'est passé. J'ai bien réussi à exprimer quelques pensées que j'avais accumulé mais il y en a d'autre que je n'avais pas osé exprimer le jour où elles sont venues. J'ai par exemple pu extérioriser le fait que je considérais mon père comme léger en ce qui concerne la fidélité en faisant une blague dans un certain contexte. Ma mère m'avait fait les gros yeux à ce moment mais mon père l'avait bien pris. Comme quoi parfois on s'impose des verrous pou pas grand chose.Si la plupart des émotions qu'on ressent peuvent être exprimé il faut l'exprimer d'une manière qui correspond à l'interlocuteur mais parfois  il suffit de l'exprimer avec le visage, un regard géné, un soupir etc et ça permet de se soulager. Après la haine accumulé contre mes parents et ma mère en particulier j'avais des pensées parasites, je me remettais en question tout le temps et j'avais un peu envie de tout foutre en l'air et sombrer dans la compulsion. Mais jusqu'à présent j'ai tenu. Mais d'ailleurs je dois m'arreter là car les obligations de lavie réelle me retrouvent.

A plus tout le monde. 

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