Dépendance sexuelle

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Bonjour Dynamite, merci pour ton intervention.Oui nous nous couchons en même temps le soir. Le point noir c'est que nous avons des horaires décalés, je pars vers 7 heures du matin tandis qu'elle commence à 14 heures et finis à 20 heures si bien qu'on ne se voit que de 20h30 jusqu'à l'heure du couché. Jusqu'à maintenant j'ai pris sur moi de m'adapter à ses horaires, c'est à dire de me coucher à ses heures à elle pour me lever aux miennes. C'était la seule façon de passer du temps ensemble sans compter que de toute façon j'aurai beaucoup de mal à dormir avec la lumière allumée puisque nous sommes dans un studio. De plus nous avons aussi nos week-ends en décalé. Cela explique beaucoup de choses puisque par conséquent nous disons adieu aux sorties amoureuses du week-end.Le truc c'est qu'il est plus facile pour elle de trouver un travail qui corresponde à mes horaires que le contraire, d'autant plus que je me trouverai contraint de changer de branche et de perdre mes années d'expérience; compte tenu de son parcours professionnel ce serait beaucoup moins contraignant pour elle mais elle ne semble pas décidée à s'y résoudre. Quand je pense que ma sœur et son compagnon ont déménagé quatre fois et changer d'emploi autant de fois en quelques années jusqu'à trouver la situation qui leur convienne ça me laisse rêveur. J'ai bien essayé de la motiver en lui expliquant qu'avec un peu de chance nous pourrions peut être prendre notre petit déjeuner ensemble le matin en plus d'avoir du temps supplémentaire à nous consacrer le soir et le week-end et que cela changerai sans doute beaucoup de choses mais en vain. Je me suis demandé si ce n'était pas une façon pour elle d'éviter d'avoir à s'engager plus entièrement, comme une façon de se préserver d'une vie de couple ou l'on est irrémédiablement conduit à s'engager pleinement l'un envers l'autre ou bien à nous séparer mais je n'en sais rien.Ce qui s'est passé, et j'en arrive à notre situation actuelle, c'est qu'au rythme de 6 heures par nuit avec le travail que je fais je suis rapidement tombé en fatigue chronique avec spasmes et difficultés respiratoires liées à l'anxiété, à la fatigue, au stress et à la pornographie.  Il me reste à voir un pneumologue, les examens ont déjà permis d'écarter toutes les autres causes et je me soigne avec des plantes depuis plusieurs mois. Evidemment qui dit fatigue chronique dit irritabilité et tout le tintouin ce qui n'a fait qu'empirer la situation. Face à tout cela ma compagne a commencé à se poser des questions et à réaliser que tout ce dont je lui parlais n'était pas que le fruit de mon imagination si bien que depuis peu elle se couche plus tôt pour que je puisse me reposer. J'espère que cela portera fruits, en tout cas j'y crois beaucoup.Tout cela est d'autant plus difficile que dans une telle situation on en vient naturellement à nous demander si nous ne serions pas un peu sado-maso à persévérer envers et contre tout et si nous ne ferions pas mieux de nous séparer. En ce qui me concerne comme je l'avais dit je suis chrétien (bien que non pratiquant) et j'ai le sens de l'engagement, j'aspire donc à trouver le bonheur et à construire quelque chose de positif à partir du meilleur comme du pire. Malgré que nous ne soyons pas marié et que ce ne soit pas à l'ordre du jour je suis tout de même assez "amour et fidélité"... C'est d'ailleurs ce qui m'a préservé jusqu'à aujourd'hui de la tromper malgré les nombreuses tentations, voire occasions, puisque je passe toutefois pas mal de temps à fantasmer sur des sites libertins. Mais comme le dit Frédéric ce n'est pas par manque de désir. Pour la majorité des hommes nous n'avons pas le désir de faire notre vie avec les femmes pour lesquelles nous n'avons que le désir de baiser (pardon d'être cru). Non pas que pour construire quelque chose nous acceptons de mettre nos fantasmes aux oubliettes et que ceux ci nous rattrapent plus tard, bien que cela arrive sans doute à quelques uns d'entre nous, mais simplement que pour construire nous avons naturellement besoin d'être entier et par conséquent de pouvoir répondre par l'affirmative et sans aucune résistance à la question "est ce que je présenterai cette fille à mes parents?". (je précise que je n'entend pas qu'il faut concrètement se poser cette question, elle ne sert qu'à titre de démonstration pour mettre en lumière dans notre psyche si la part du père en nous même assume la relation). Enfin bref je m'égare... lol. Tout ça pour dire que oui j'ai du désir pour ma femme et pas seulement en faisant des concession dans la perspective de construire quelque chose mais aussi sur un plan strictement physique. J'ai cru que je n'arriverai jamais au bout de ce paragraphe mdr. ________________________________________________________________________________​Enfin merci à vous de prendre le temps de me lire et de me conseiller cela me fait beaucoup de bien, ne serait ce que de ne pas me sentir seul vous m'apportez une grande force alors merci beaucoup. A voir la longueur de mes messages il était temps que j'en parle lol.
Saburo, il est clair que tu aimes ta femme, pour tout ce que tu lui offres et en particulier ta patiente.Pour autant, ce que tu dis d'elle montre qu'elle est toujours "bloqué" (tu excuseras cette mauvaise expression). Tu dois à mon sens savoir si il ne s'agit "que" d'un blocage du à ta compulsivité, ou si le mal est plus "profond" (là encore, si je puis dire...)dynamite a raison,  as-tu pu lui parlé vraiment, ou lui as-tu juste dit que tu étais compulsif sans plus de détail. Enfin, il faut aussi que tu saches si son absence de désir ne vient pas d'elle (rejet des hommes suite à agression par exemple...)Bref, tu as encore "du pain sur la planche".Un mot aussi pour te dire que dans ta situation, il est d'autant plus difficile de ne pas se rabattre sur le porno. Tu es, vous êtes, dans une sorte de cercle vicieux...enfin, petite remarque au sujet de l'intervention de frédéric : je suis compulsif et très certainement que mon cerveau est "pollué". Pour autant, jamais je n'ai recherché avec mes partenaires à retrouver ce que je voyais. Mieux même, si ma partenaire est trop "entreprenante", cela peut presque me géner (enfin, pas de trop non plus hein !). Bref, j'ai toujours su faire le distingo image/real life. Ce qui n'excuse rien, bien sur, mais évite de se transformer en "performer" uniquement centré sur le sexe (alors que l'amour, c'est bien bien plus que le simple acte de copuler...).Bon courage à toi. 
Nous n'en avons pas discuté de façon approfondie, je lui ai simplement avoué par sms, mais ça serai effectivement souhaitable. En fait je ne lui en ai pas reparlé parce que malgré que j'ai trouvé le courage de le lui dire je ne me sentais pas prêt à assumer ouvertement devant elle la position d'addict, je crains qu'elle ne voit cela comme la preuve que nos difficultés viennent de moi malgré les explications que je pourrai lui donner, comme si je ne les lui donnerai que pour me justifier. C'est un double travail, car elle a comme point de départ une conception du couple ou tout doit aller comme sur des roulettes sans quoi c'est que nous ne sommes probablement pas fait l'un pour l'autre, les efforts et le travail commun pour parvenir à un bonheur durable ne sont donc pas naturellement sa tasse de thé. Moi je suis l'exact opposé, j'ai toujours trimer pour y arriver et je sais que les efforts payent à condition de le vouloir. Du coup j'ai souvent l'impression que toute notre relation repose sur mes épaules alors que j'ai besoin parfois de pouvoir m'appuyer sur sa détermination à elle. Comme tu le dis on est dans une sorte de cercle vicieux, liés à nos tempérament respectifs etc. Comme je vais bientôt lui dire que je vais en réunion dasa j'en profiterai pour ouvrir le débat de façon plus approfondie.
Saburo, mon point de vue était juste de dire que si tu as "avoué", alors pourquoi pas essayer d'en reparler, et surtout de savoir si ton attitude est la seule cause de son repli. Mais biensur tu restes seul jugz de ta situation, et peut-être est-il effectivement délicat d'aller plus loin. Pour toi car d'en parler est très trsè difficile, pour elle car elle n'est peut-être pas prête à t'entendre (mais quelle femme pourrait-l'être ?). par contre, lui avouer que tu as l'impression de supporter tous les efforts, que pour toi c'est une épreuve que tu acceptes, pour l'instant, par amour, me semble possible.Bon courage.  
Oui c'est bien ce que j'avais compris Smile Ce sera difficile pour nous deux. Pour tout les aspects qui ne touchent pas directement mon addiction nous avons déjà pu en parler à plusieurs reprises et pour moi il est clair qu'elle porte aussi une part du problème en elle mais comme je le disais les efforts et le travail commun pour parvenir à un bonheur durable ne sont pas naturellement sa tasse de thé.  Elle est très introvertie et enfouis systématiquement ses émotions en elle jusqu'à ce que le vase déborde ce qui ne facilite pas le dialogue. Je n'ai pas beaucoup d'hameçons auxquels mordre pour engager ces sujets et en général je dois les aborder de but en blanc ce qui me demande encore plus de volonté.
Oui je comprends.border des sujets aussi sensibles et délicats "de but en blanc", c'est très difficile. Pour se dire les "choses", il faut du temps, de la confiance. Je ne peux pas beaucoup t'aider. Essais de trouver un moment ou vous êtes disponible l'un pour l'autre, un WE, ou des congés.  Si tu cherches à brusquer les évènements, ça risque d'être pire...Bon courage. 
Je vais me faire un brin taquin, N'est ce pas le comble pour un dépendant dans une démarche de sevrage que d'intitulé son carnet : et rebelote...  ??[img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4dcd7b9f4.gif"[/img]
Big Grin Oui ça c'est sûr, je l'entendais dans le sens ou après l'alcool le cirque recommence avec le sexe.
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