Dépendance sexuelle

Version complète : Discours dangereux : "la masturbation : ce qu'il faut savoir" !
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Je suis un peu perplexe avec cette histoire de MB. D'un coté, si on la refuse à cause des mécanismes qu'elle déclenche, pourquoi pas aussi refuser toute forme de sexualité, même dans un couple marié et amoureux.  Dans mes périodes de manque, j'ai parfois remarqué que faire l'amour un soir ne m'empêchait pas d'avoir envie de sexe dès le matin, au contraire ! La pompe neurochimique était de nouveau amorcée. Donc la solution : la chasteté totale ? Et mon épouse ?Et si on parlait des prêtres pédos : j'y touche plus mais j'arrive pas à m'empêcher de toucher à celle des petits enfants ...

D'un autre coté,  ça parait con de se sentir obligé d'aller visionner du porno simplement parce que, Merde ! ça fait déjà 1 mois que je n'y ai pas touché, elle vont sécher !  Il me semble qu'on ne peut pas traiter le sexolisme comme la clope ou l'alcool, par l'abstinence complète. C'est ce qui rend la chose encore beaucoup plus difficile. Le porno, oui, LOIN !A+ 

Salut,A mon sens, il y une diffèrence entre l'action de se masturber et l'amour partagé avec sa compagne.D'un côté, c'est du sexe anonyme et virtuel qui me renvoit à une consommation sexuelle addictive (je risque de rechuter en replongeant dans des pratiques anciennes). De l'autre, c'est un moment de partage et de bien-être, un instant du réel.Certes, quand je "fais" l'amour avec ma compagne, mon cerveau malade (dans le sens addictif) m'envoit parfois des images pornographiques et/ou sexuelles entrevues par le passé. C'est dérangeant, mais je fais avec : je ne me culpabilise pas trop...mon cerveau malade est loin d'être dévitalisé, déconditionné.Je parle alors à ma compagne pour me recadrer dans la réalité de la situation et pour reprendre pied avec le réel. C'est pas toujours évident de trouver des mots pendant l'acte, mais c'est une alternative aux suggestions "pornographiques" de mon cerveau addictif.J'ai étè un grand fumeur : cela fait 10 ans que j'ai stoppé parce que j'en étais dépendant. Peut-on se sevrer du sexe de la même manière que l'on peut stopper la clope ?Il y a des similitudes...comme le fait d'observer et de vivre un sevrage radical. Encore aujourd'hui, je m'interdis de tirer une taffe...de peur de courir au tabac l'instant d'après.Ce qui est finalement plus important pour moi (en dehors de la radicalité de tout sevrage), c'est finalement de déceler ce qui se cache derrière la dépendance.Ce n'est que mon avis.Bon courage.
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