Dépendance sexuelle

Version complète : RECETTE MIRACLE POUR S'EN SORTIR
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RECETTE MIRACLE POUR S'EN SORTIR 

 Témoignage pour enseigner comment s'en sortir

Je découvre ce site alors que je suis complètement sorti depuis  4 ou 5 ans d'une forte dépendance au cyber-sex (qui a duré une dizaine d'années) .

J'y ai perdu ma femme.

J'ai vraiment le sentiment de connaître la recette donc je ne voudrais pas me taire et la garder pour moi tout seul alors que d'autres en ont besoin.

Cette recette, en fait, est valable pour toutes les addictions. C'est le même principe.

Le constat est le suivant :

La seule force capable de s'opposer aux désirs du corps est la force spirituelle ou la force de l'âme.

La volonté ne peut rien. La volonté peut fonctionner sur une très courte durée mais le désir subsiste donc la volonté souffre et l'être continue de souffrir. Vouloir se sortir de cette situation par la volonté est une démarche totalement inefficace. 

C'est comme si l'on voulait se sortir de ce problème par la réflexion. Comprendre le fait que la dépendance sexuelle est nocive pour chacun de nous est complètement inefficace pour nous aider à nous en débarrasser.  

La volonté comme l'intelligence et la réflexion ne peuvent pas lutter contre le désir (et je devrais dire d'ailleurs "le mal" pour vous amener à une meilleure compréhension du phénomène - car en fait c'est bien de cela dont il s'agit même si beaucoup de gens vont hurler devant cette phrase).

Or, les forces spirituelles de l'homme - si elles sont tournées vers le bien - supplantent ce mal sans problème - et par conséquent toutes les conséquences du mal sont vaincues par la même occasion dont la dépendance, l'esclavage et les addictions de toutes sortes. 

En effet, seul l'amour, la bonté, l'humilité sont des forces capables d'effacer du jour au lendemain totalement cette dépendance sans souffrance et sans luttes. Car toutes les vertus vont de pair et avec ces dernières marche aussi la pureté (pureté de l'âme d'abord et pureté du corps ensuite). 

D'ailleurs, je suis sûr que si certains d'entre vous sont tombés amoureux pendant leur addiction (phénomène rare surement car le fait d'être prisonnier du mal s'y oppose normalement), ils ont dû constater qu'ils étaient libérés au moins momentanément le temps de cet amour. 

Bien sûr ces vertus sont du domaine de la grâce. C'est à dire que l'on ne peut pas les acquérir par la seule volonté mais au contraire par la prière et le désir du cœur. Elles sont forcément reçues.  

Etre amoureux d'une femme peut libérer (très probablement car je ne l'ai pas expérimenté) mais devenir amoureux de Dieu est beaucoup plus efficace et durable.  

Je pourrais en parler pendant des heures mais je vais la faire pas trop longue.

Je suis croyant et je le suis devenu de plus en plus par expérience de cette délicieuse relation.

J'ai prié un jour Dieu de me débarrasser de cet esclavage et j'en ai été débarrassé du jour au lendemain.  Vous n'allez pas me croire, je le sais, mais pourtant cela est vrai. Je le jure. 

Je ne vais pas dévoiler ma religion dans ce mail. Car même si je suis très croyant je suis convaincu que ce résultat peut être obtenu par toute âme sincère et pure de toute religion ou sans religion.

Dieu ne regarde que les cœurs, la justice de ces cœurs et les désirs sincères de ceux-ci.

Un cœur sincère qui prie peut tout obtenir si son désir est conforme à la volonté de Dieu. Et si votre désir consiste à vouloir sortir de cette dépendance, cela est effectivement conforme à la volonté de Dieu. Donc vous l'obtiendrez, soyez en sûrs !

En résumé, priez tous les jours, priez en pleurant de sincérité et d'amour et vous serez libéré, je vous le promets.  Je vous le garantis. 

Et je vais prier Dieu pour que votre intelligence soit éclairée à la lecture de ce message afin que la compréhension (il faudrait dire la lumière car cela n'est pas du domaine de l'intelligence) de ces réalités vous soit donnée.

Sans prétention aucune, c'est à la portée de tout le monde.  

Vous voyez bien que je n'ai rien à vendre et rien à gagner à perdre le temps de vous écrire cela. C'est un message honnête et je vous l'écris car je ressens cela comme un devoir auquel je ne saurais échapper.  

De tout cœur avec vous tous

  
Bonjour,Merci pour ton passage sur ce site, étant croyant aussi je te rejoint sur ce que tu dis.Cependant lorsque nous chutons c'est quand même à cause de notre volonté qui est faible, défaillante et qui n'arrive pas à dire non, car personne ne nous oblige à tomber étant donné que nous sommes des êtres crée libre de faire le bien ou le mal.  Padre Pio grand Saint italien disait : Le démon n'a qu'une porte pour entrer dans notre âme : la volonté; il n'y a pas d'issues secrètes.Bonne journée !  
Bonjour,J'ai encore écrit un roman puis je l'ai effacé par erreur. Je me relance.Julien, je suis absolument pas d'accord. Croire que la dépendance a quelque chose à voir avec la volonté est typiquement une idée de dépendant. Et c'est ce genre d'idée qu'on a toujours eu depuis le début et qui nous ont fait aller au fond du trou. Les parents qui croient que c'est une affaire de volonté font justement culpabiliser leurs enfants qui sont dépendants ou qui procrastinent par exemple. Croire qu'on n'a pas de volonté c'est une très bonne manière de faire grandir notre culpabilité, alors que justement la culpabilité est une des racines de la dépendance. Vraiment c'est quelque chose de général que j'ai retrouvé dans tous les bouquins que j'ai lu sur les dépendances.bjm, je suis assez d'accord pour ce qui est de la prière. Bien que je sois athée, je pense que la prière peut aider. Formuler une demande ça peut beaucoup aider à se rendre compte qu'on ne fait pas nous même ce qu'il faut pour obtenir ce que l'ont veut. Je pense que de réellement formuler cette demande peut vraiment aider à faire ces prises de conscience, même si on les fait de manière un peu inconsciente. Je pense que ça permet d'avoir notre objectif en permanence et de se le rappeler, même inconsicemment, même pour des détails de la vie de tous les jours. Je pense que ça peut aider à moins se mentir à soi même.Et sinon je ne doute pas que l'amour dans le religion peut aider. Mais j'ai lu (par des auteurs eux même croyants) que la religion peut également être utilisée en excès et comme une dépendance. On peut utiliser la religion comme un refuge pour ne plus ressentir la souffrance, tout comme on utilise notre dépendance comme un refuge. Selon eux, la religion peut être une manière de compenser le problème au lieu de le résoudre. C'est un peu comme certaines dépendances comme la dépendance au sport, qui vise à nous donner une meilleure image de nous mêmes, qui permet de nous "laver", de compenser notre problème de confiance en nous, par exemple, au lieu de le résoudre. Mon ancienne voisine, quand elle ne buvait pas, elle était dépendante au ménage, elle commençait le ménage à 5h du matin, et recommençait tous les deux jours. Elle passait l'aspirateur tout le temps et lavait tout à longueur de temps. Et c'est bien de laver, c'est quelque chose de positif, et quand elle faisait ça elle ne buvait plus. Mais elle n'était pas guérie, elle avait déplacé sa dépendance sur quelque chose de plus "sain". Elle compensait le problème, elle essayait de se laver du problème. Mais elle était toujours dans l'excès. Elle aurait très bien pu dire qu'elle avait trouvé la solution miracle à l'alcoolisme, le ménage. Parce qu'elle buvait vraiment beaucoup tous les jours, mais dès qu'elle rentrait dans une phase de ménage on aurait pu dire qu'elle était totalement "guérie" de son alcoolisme. D'un coup. C'est le même principe avec la dépendance au sport ou le workoholisme. On compense le négatif par du "positif", parfois en excès, mais le problème n'est pas résolu, c'est juste une forme plus "socialement admise" de dépendance. Et ces dépendances ont elles aussi leurs problèmes. Peut être que je me trompe, mais ça me fait un peu peur quand tu parles de solution miracle. Le fait que tu dises qu'on peut être guéri "du jour au lendemain", ça me fait assez peur. Je ne pense pas qu'on puisse être guéri du jour au lendemain sans avoir à rien comprendre sur soi même.  Ensuite, comme je le disais, on peut utiliser la religion comme un refuge efficace pour nous protéger de nos souffrances et prendre du recul. Mais il existe des gens qui ne sont absolument pas croyants, n'ont pas de refuge particulier et ne sont pas pour autant dépendants. Comment font-il ? Quelle est la différence entre ces gens et moi ? Mais je suis d'accord sur le fait que la religion peut beaucoup aider. C'est d'ailleurs très clairement dit dans les 12 étapes. Le fondateur des alcooliques anonymes, qui a écrit les douze étapes, s'en est clairement tiré en grande partie grâce à la spiritualité. Personnellement je ne crois pas aux solutions miracles. Si on est dépendants c'est parce qu'on souffre (souvent pour de mauvaises raisons, on amplifie la souffrance par nos croyances) et parce qu'on essaye de fuir cette souffrance par la dépendance. Et tous ces mécanismes sont vraiment ancrés et on ne peut pas apprendre une manière de vivre totalement différente sans désamorcer tous ces mécanismes. La religion doit pouvoir aider à se remettre en question et changer, aider à mieux voir ce qu'on fait, aider à prendre plus de recul, mais la vraie chose qu'il faut faire c'est comprendre et changer. Et sinon, est ce que tu as lu des livres sur le sujet ? Est ce que tu es allé consulter un psy ? Est ce que tu as suivi des groupes de parole ? Et si oui, dans quelle mesure est ce que tu penses que ces choses t'ont aidé en parallèle de la religion ? Et combien de temps s'est écoulé entre le moment où tu as commencé à entreprendre ces démarches et le moment où tu t'es considéré tiré d'affaire ? La volonté comme l'intelligence et la réflexion ne peuvent pas lutter contre le désir (et je devrais dire d'ailleurs "le mal" pour vous amener à une meilleure compréhension du phénomène - car en fait c'est bien de cela dont il s'agit même si beaucoup de gens vont hurler devant cette phrase). Je ne vais pas hurler, mais appeler ça "le mal", c'est quelque chose qui fait très "dépendant". Généralement ce sont les dépendants qui appellent ça le mal. Les gens qui s'en sont tiré disent généralement qu'il se sont mieux compris et qu'ils ont mieux compris comment ils fonctionnaient. Les parents qui considèrent ça comme "le mal" sont typiquement les parents qui font culpabiliser leurs enfants pour leurs pulsions naturelles et les poussent justement à croire qu'ils sont mauvais et leur transmettent ainsi leur dépendance (par exemple les fils de Philippe De Villiers). Ma copine est devenue dépendante en partie à cause leur pasteur, dans son enfance, qui leur enseignait chaque jours qu'ils étaient des pêcheurs, que le pêché était une abomination. Elle a toujours culpabilisé à cause de ça, elle a toujours cru qu'elle était une mauvaise personne. Et c'est à cause de ce genre de choses qu'elle a aujourd'hui des problèmes de dépendance. Il se trouve que le pasteur en question couchait avec sa servante à ce moment là, alors qu'il prêchait tous les jours pour le fidélité et contre la "luxure" et le pêché. C'était en fait lui même un dépendant qui essayait certainement de s'en sortir en "haïssant" toujours plus le mal. Au fond il haïssait une part de lui même, comme tous les dépendants. Ca, tous les dépendants savent le faire. Le problème n'est pas le désir mais ce qu'on en fait. Dans tous les bouquins sur les dépendances tu liras qu'il faut se défaire de la culpabilité, qu'il faut accepter ce qu'on est et ne pas rejeter cette part de nous même qu'on déteste. Certains appellent ça "se réconcilier avec son enfant intérieur" au lieu de le frapper (ils l'appellent l'enfant intérieur, parce que c'est celui qui désire sans vraiment de réflexion, sans vraiment réfléchir aux conséquences, et pour bien l'éduquer il faut être infiniment patient avec lui et surtout ne pas le punir pour son désir, qui lui est normal). Quand on est encore bien dans la dépendance on a tendance à appeler cet enfant intérieur "la bête", "le mal", "le démon". Il va de soi que ça n'est pas une super manière d'accepter cette part de nous même et de la comprendre. Se battre contre soi même c'est ce qu'on a toujours fait depuis le début de la dépendance et c'est ce qui nous a amené là où on en est. C'est comme si l'on voulait se sortir de ce problème par la réflexion. Comprendre le fait que la dépendance sexuelle est nocive pour chacun de nous est complètement inefficace pour nous aider à nous en débarrasser. Mais la réflexion ça n'est pas simplement comprendre que la dépendance est nocive. La réflexion c'est tout ce qu'on fait quand on va chez un psy ou quand on participe à un groupe de parole. Et ça, jusqu'à preuve du contraire, ça marche très bien. Il y a beaucoup plus de choses à comprendre dans la dépendance que simplement le fait qu'elle est nocive. 
 [color= black; line-height: 115%; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Hatt tu es un GRAND!<b../../../span>Merci, c'est magistral, ça m'a fait un bien pas possible de te lire, ça m'a enrichi. C'est un sacré poids dont je me sens débarrassé en te lisant. J'apprécie tout particulièrement la lucidité et la profonde compréhension que tu as du tableau d'ensemble, je suis sidéré du cheminement parcouru avec courage pour en arriver là. <b../../../span>[color= black; line-height: 115%; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Il n'y a pas de recette miracle, même si je reconnais la puissance de la prière qui réunit l'homme et la divinité incarnée en lui. Bjm est touchant en cela qu'il ne fait pas l'apologie de telle ou telle religion mais qu'il souligne l'importance de l'esprit religieux sur la religion (qui n'est jamais que de la politique par le dogme.) La prière est une connexion directe avec soi, elle existait bien avant l'invention des religions. Maintenant je déteste le mot "mal" qui est trop tendantieux et qui ne fait que replonger le dépendant dans les rouages sans fins qu'il expérimente vainement et pardon, à ses dépens. L'homme est un Dieu qui rêve qu'il n'est pas Dieu... vision shamanique. C'est très touchant, cette partie obscure qui forme comme un noyau et qui brûle, qui est au centre du no man's land archaïque de la dépendance, qui ne peut être regardée que comme une chose qu'il faut combattre et ne pas accepter, qui perdure justement parce qu'il y a résistance. Il faut de l'amour pour bercer l'enfant intérieur. Et se frotter à l'amour c'est juste inaccessible...J'ai trouvé quelques lignes de Don Miguel Ruiz qui décrit ce que les Toltèques appellent : le corps émotionnel[/color]. D'après les toltèques, ce corps est fait pour ressentir les émotions telles la joie, le bonheur, la tristesse, la colère, l'amertume, la jalousie ; il n'est fait que pour ça et il le fait à merveille. Quand on est petit on nous blesse parfois mais on oublie vite et on pardonne sans problèmes parce que gamin nous sommes dans le présent et nous explorons notre univers en toute insouciance. Nous n'avons pas trop de cicatrices infectées dans le corps émotionnel, pas de peurs mais bientôt nous recevrons de telles blessures qu'elles s'infecteront. Ce qui infecte les blessures c'est du poison émotionnel déversés dans la plupart des cas par notre parole et la parole d'autrui. Ensuite on utilise la parole les uns contre les autres afin de se punir mutuellement en s'envoyant du poison émotionnel. La parole est si puissante qu'il est facile de blesser quelqu'un et de se blesser en utilisant la parole contre soi. <b../../../span>

[color= black; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Un exemple :[/color]

[color= black; font-family: Symbol; font-size: 12pt]· [/color][/color][color= black; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]prenez le mot « crayon », ressentez ce qu'il évoque en vous[/color]

[color= black; font-family: Symbol; font-size: 12pt]· [/color][color= black; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]prenez maintenant le mot « Hiroshima », j'ai pas besoin de vous expliquez la puissance évocatrice…[/color]

[color= black; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Les mots ont ceci de particulier qu'ils ont tendance à s'incarner dans le monde physique. [/color]

[color= black; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Ceci pour expliquer que tout est lié : on se juge, et qui dit juge dit coupable, et le juge condamne le coupable qui se sent victime. Ainsi, pour les toltèques il apparaît clairement un jeu de rôle malsain qui se déroule dans la psyché humaine et qui met en scène le Juge et la Victime. Ca vous rappelle quelque chose? Est-ce que ce système de croyance est juste? si le juge ne vous punissait qu'une fois on pourrait l'admettre mais on est puni plusieurs fois pour la même faute ; il n'y a pas plus injuste avec soi-même que notre juge intérieur qui nous punit une multitude de fois. Il ne rate rien, se réfèrant à notre culpabilité en permanence. A force on devient victime et on se réfugie derrière les sentences pour ne pas dépasser le stade victimaire. (Don Miguel Ruiz, Editions Jouvence :« La Maîtrise de L'Amour » / « Les Quatre Accords Toltèques »Les Toltèques (c'était le nom des hommes de connaissance aux temps des Mayas) ont une technique intéressante pour désinfecter les blessures du corps émotionnel : il s'agit d'avoir le courage d'identifier une blessure infectée dans le corps émotionnel puis de la laver avec une technique de respiration. Ils pensent que l'air est l'amour font un (c'est vrai que l'oxygène c'est la vie)[/color]

[color= black; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Penser au mot amour en inspirant, et expirer du pur amour...[/color]

[color= black; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Pour ma part, en appliquant cette respiration j'ai une vision d'éponge naturelle gorgée d'eau claire qui lave une plaie aux contours sanguinolents. L'eau ruisselle et ressort rouge pâle…<b../../../span>[color= black; line-height: 115%; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Je le regrette, j[color= black; line-height: 115%; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]'ai [/color]piqué des colères froides contre ma compagne sans pouvoir me retenir tellement je me sens trahi quand elle va épancher sa soif au bar du sexe compulsif.Néanmoins la voir dans cet état à son retour, dévastée, en pleurs et encore frustrée, je sens que ça la dépasse, mais tellement! Elle en est arrivée à un tel degré de souffrance que de ma part, la seule réponse qui me vient est un silence intérieur, [/color]une compassion sans limite me submerge. L'amour est inconditionnel, c'est la seule résonnance que j'ai dans le supplice à son apogée. Dans cette torture j'y suis, même si je maîtrise tant bien que mal le cauchemar, je suis dedans avec ma chérie. Quand on en parle doucement, quand elle veut bien, dans l'intimité de la nuit, je lui dit combien elle est une belle personne, je ne laisse jamais passer les mots terribles qu'elle utilise pour se juger. Je lui demande enfin d'accepter sa part de désolation, de voir clairement que la culpabilité ne mène nulle part, ne fait que renforcer la dépendance; je lui suggère qu'elle est libre de faire un pas plus loin, de franchir le fossé plutôt que tomber dedans, je lui dit que la petite fille qui a été meurtrie au plus profond de sa chair est libre de sortir du cauchemar maintenant. [/color]

[color= black; line-height: 115%; font-family: "Comic Sans MS"; font-size: 12pt]Une des voie à explorer est de tomber amoureux de soi. Du reste comment aimer les autres si on se porte une telle haine soi-même?<b../../../span>Comme Hatt je vois que je fais un roman…c'est qu'il m'a inspiré, parce qu'on discerne en le lisant une neutralité, (enfin ai-je envie de dire !) un regard intense qui ne juge pas mais observe, tous ses sens en éveil…L'observation sans jugement est le changement.<b../../../span>Je suis co-dépendant, je souffre de voir sombrer ma compagne, je voudrais dire que depuis peu elle somatise directement dans son corps, en se grattant le cuir chevelu jusqu'au sang ou en étant pliée de douleur (sensations de lames de rasoir dans le bas ventre.) Ca ne fait qu'empirer de semaines en semaines. La seule chose qui marche sur elle c'est la technique de respiration évoquée plus haut ainsi que la relaxation par hypnose. <b../../../span>Bien à vous tous et merci de partager vos connaissances avec compassion. <b../../../span><b../../../span>[/color]
Merci beaucoup bobmatam ! Ca me fait tres plaisir de voir que mon message puisse aider quelqu'un. J'aimerais bien repondre a ton message et aussi au nouveau que tu viens de poster ailleurs. Je suis d'accord avec toi un peu sur tout. Mais malheureusement j'ai pas beaucoup de temps. Il faut que je freine un peu mon utilisation d'internet, c'est aussi une dependance chez moi. En plus je suis epuise.Apres aussi, j'ecris juste ce que j'ai l'impression qu'il faudrait faire, mais je n'arrive pas toujours a le faire moi meme, je suis pas du tout neutre, mais je pense qu'il faut l'etre. J'espere avoir plus de temps pour te repondre bientot.
 

T'en fais pas Hatt, je sais ce que c'est, le temps m'est souvent compté aussi, surtout que je passe des plombes sur ce site à écrire et à lire.

Tout peut devenir additif, je le comprends bien.

Toutefois c'est une bouffée d'air que j'ai trouvé ici et un espace pour ma compagne qui est sans ressources aucunes, qui tournait en rond depuis combien d'années? Ici on a rien, la pauvreté est sordide, pas de soins approprié, pas d'espace de paroles pour elle ni pour moi du reste. C'est un enfermement terrible pour ma chérie, je suis content qu'elle ait accès à une forme de dialogue et qu'elle puisse trouver un peu d'aide sur ce site, qu'elle se sente moins seule parce que là où nous sommes, il n'y a vraiment rien pour les addictions...le tiers monde, ça se débrouille avec rien!<b../../../font> <b../../../font> Le fait qu'elle voie d'autres personnes atteintes par le même problème est une vraie découverte, je crois qu'elle se pensait seule à souffrir de ce genre d'addiction. Je te dis même pas la honte qui la ravage car ici dans la culture environnante, (muslim 95% / Chrétiens 5%) ils n'ont fait que la juger bêtement et lui on mis une telle dose de culpabilité et de rejet qu'on est pas sorti de l'auberge. Toutefois elle est certainement une des seules dans tout le pays à être sexe-addict, ici ce serait plutôt l'alcool et la coke qui fait des ravages, et il faut dire que l'excision (96% des femmes sont excisées) limite vraiment l'accès des femmes aux plaisirs sexuels ce qui fait qu'il y a peu de probabilités d'addiction sexuelles chez les filles…pas terrible le tableau, je m'en rend compte !<b../../../font> <b../../../font> On est séparé mais je la soutiens, elle reste mon épouse et je sens une vive émotion d'amour pour elle quoique les autres en pensent, je m'en fou! Et elle est en vrai sevrage, à la dure, paumée dans un bled…

Avec le peu de moyen dont je dispose je crois avoir marqué des points par l'hypnose que je maîtrise assez bien heureusement. Depuis je constate un changement profond et je pense que ça l'a vraiment aidée pour le sevrage, elle n'a pas rechuté…incroyable parce que depuis que je la connais je n'avais vu qu'un seul mode de fonctionnement et d'un seul coup elle arrive à se maintenir plusieurs semaines de suite.

Merci Hatt pour les contributions que tu fais sur ce site, pour l'aide que tu apportes et qui me paraît fondamentale pour comprendre et évoluer, enfin pour s'accepter. Je lis beaucoup ce que tu écris, c'est pas facile parce que je ne sais pas toujours utiliser au mieux les paramètres du site mais je cherche tes posts comme je le peux.  

Ma compagne t'a lu et elle m'a téléphoné, j'ai senti qu'elle avait beaucoup pleuré…ça la secouée.

On devrait donner des bourses aux personnes qui comme toi, travaillent dans l'ombre pour une noble cause…

Bien à toi. 

 

<b../../../font>

Oh, je viens juste de voir que tu m'avais répondu ici aussi. Comme dit, c'est toujours un plaisir d'aider et j'espère que ma contribution peut servir à quelque chose. J'ose à peine imaginer comme ça doit être difficile pour ta femme dans un environnement pareil, et surtout si elle a grandit dans cette culture. J'espère que tu arrives à la soutenir comme il faut.

Et l'hypnose est quelque chose d'assez intéressant. J'aimerais bien avoir plus de détails sur comment ça marche, qu'est ce que tu suggères à la personne, tout ça. Je pense connaître un peu le principe et j'en avais vu quelques exemples, mais j'aimerais bien savoir comment tu fais pour la dépendance sexuelle, si tu as un peu de temps. Peut être qu'il faudrait créer un post pour ça plutôt que d'en parler ici. Ou alors tu peux m'en toucher deux mots en mp.

URLs de référence
  • Dépendance sexuelle: http://www.dependance-sexuelle.com/index.php
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