26-03-2011, 20:15
Bonjour à tous, J'ai bientôt 20 ans, je suis de sexe masculin. En juillet dernier, j'ai entamé un sevrage de la pornographie (visionnage de vidéos gratuites sur internet) m'étant rendu compte de ma dépendance. J'ai rechuté 5-6 fois entre juillet et janvier de cette année, j'ai continué à me masturber même sans visionner de vidéos pour autant, pendant cette période. A ce moment-là, je me sentais apathique, incapable de faire quoi que ce soit, à part regarder des séries sur mon ordi'. Par la suite, j'ai appris en août que j'avais réussi mon concours, et j'ai donc déménagé à Grenoble pour vivre en cité universitaire. Cela m'a sorti de mon apathie. J'étais puceau à ce moment-là, et au-delà de mes études, j'étais surtout d'être content d'être dans un milieu universitaire parce que, ce que je voulais par dessus tout, c'est coucher avec des filles. Je pensais que cette pensée m'empêchait de travailler ou de porter un intérêt à quoi que ce soit d'autre. J'avais du mal à travailler ou à lire un livre, alors même que j'adore lire. Ensuite, j'ai finalement réussi à coucher avec une fille pour de vrai, et je pensais que cela m'amènerait à travailler plus. Or, cela n'a pas fonctionné, je n'avais qu'une seule envie c'est coucher avec d'autres filles, bien qu'ayant validé mes premiers partiels, j'ai eu beaucoup de mal à travailler, bcp de stress, et de grandes difficultés pour dormir. Pensez-vous que cette situation soit due à un « manque » de porno ou à des causes plus profondes ? Puis, je suis rentré chez moi à Paris pendant les vacances de Noël pour préparer mes partiels de janvier et au moment des partiels, idem, gros stress, boule au ventre, difficulté à se mettre au boulot, angoisse. Ce qui me motivait c'était, à ce moment-là, de coucher avec la fille que j'avais rencontré en boîte au début des vacances, pas mes exams. Je n'ai pas dormi pendant une semaine, littéralement, je n'arrivais plus à travailler, et j'avais des comportements incohérents. Je réveillais ma mère toutes les nuits parce que je n'arrivais pas à dormir. Au bout d'une semaine, elle m'amène chez un psychiatre qui, pour briser le cercle vicieux, m'envoie aux urgences à St-Anne. Je retrouve le sommeil grâce à des médicaments qu'on me donne à l'hôpital psychiatrique où je passe 15 jours de cauchemar. Suite à tout cela, je suspends mon année scolaire en cours, et tombe en dépression. Je me raccroche à la pornographie, je retombe dedans. Mon psychothérapeute et psychiatre actuel pense que la consommation de pornographie n'est qu'un symptôme, et pas la cause de mes maux qui seraient liées à des causes inconscientes. C'est ce que je commence à croire aussi. Et vous, qu'en pensez-vous ? Mais j'aimerais bien lutter contre la pornographie en même temps que ma dépression. D'où les questions suivantes : - 1) J'ai lu qu'un sevrage durait 18 mois sur orroz. Ce qui compte ce sont ces 18 mois ou bien le moment où l'on sent que l'on a plus besoin de porno ?- 2) Faut-vraiment arrêter de se masturber, en plus de ne pas regarder des vidéos, 18 mois sans se masturber ça me paraît long. Ne peut-on pas se masturber en essayant de formuler dans sa tête des fantasmes sains ?-3) Quand on rechute, on recommence le compte des 18 mois à zéro ?- 4) Est-ce vraiment si mal de vouloir seulement coucher avec une fille pour se faire plaisir si elle est d'accord ? Le problème c'est plutôt de faire ça systématiquement parce qu'on arrive pas à établir de une relation stable
Merci d'avance de vos réponses