Dépendance sexuelle

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Bonjour,Je viens de m'inscrire sur ce site que je ne connais que depuis hier soir. Il faut vous dire que j'ai appris seulement dimanche 13 février que mon mari était cyber dépendant sexuellement. Des centaines de connections sur des sites porno par semaine et pas que du meilleur goût : sodomie bien sûr mais aussi des vieilles femmes matures, de la zoophilie et des androgynes. Après la vague de honte et de fureur, j'apprends que ce petit jeu dure depuis des années, des années où de son côté, il ne me désirait plus, n'avait plus d'érection, éjaculais au bout de 10 secondes. Pendant toute cette période j'ai culpabilisée et me suis repliée sur moi-même pendant 10 ans.Je l'ai pourtant porté à bout de bras, l'accompagnant chez deux sexologues à qui il n'a pas parlé de son addiction, l'encourageant dans les exercices préconisés et qui sont pourtant difficiles à supporter. J'ai sombré dans les anti dépresseurs et les somnifères, prenant 20 kilos, dégradant encore davantage l'image que j'avais de moi-même et de mon corps et ma capacité à me faire aimer et désirer d'un homme que j'avais passionnément aimé.La découverte que j'ai faite dimanche a été le détonnateur qui me manquait : après l'avoir plusieurs fois menacé de divorcer par la passé afin qu'il se prenne en charge, j'ai décidé de lui intimer immédiatement de quitter la maison et pourtant nous avons deux enfants encore jeunes.Ca a été le point de non retour et je ne le regrette pas : à la lumière des commentaires que j'ai pu lire sur ce site (j'y passe quelques heures jour et nuit), j'ai plusieurs remarques à formuler.- lorsque l'on est mère de famille, on se doit de rester en vie psychique, physique et morale pour nos enfants : la destruction de notre personnalité par nos conjoints n'est pas acceptable. J'ai compris qu'il fallait fuir pour se protéger et protéger les nôtres.- certains hommes ne fonctionnent qu'à l'ultimatum. Dans ce cas, il ne sert à rien de s'obstiner pour maintenir un semblant de vie conjugale en espérant une guérison qui ne viendra jamais.La seule inquiétude qui me ronge est de savoir si je peux avoir confiance pour lui confier les enfants quand il en aura la garde. Devant l'escalade de perversion où il est entrainé, ne sera-t-il pas tenté de passer à l'acte sur ses propres enfants, lui que la sodomie attire tant? J'avoue avoir été profondément choquée par les photos zoophile et je me dis que quelqu'un qui descend aussi bas est nécessairement très malade. Mais jusqu'à quel point?Si vous pouviez m'aider de vos expériences, ça me soulagerais. J'avoue être encore en pleine tourmente
bonsoir Kate votre témoignage me touche beaucoup et m'aide aussi a comprndre l'attitude de mon amie avec qui dernièrement nous nous sommes disputés (voir topic "solitude noel").j'espère que pour vous ca va s'arranger.courage dans votre épreuve
Bonjour Kate. Ton post est poignant. Grand profit pour tous de mélanger les témoignages des dep et codep sur ce site. On voit jusqu'où l'addiction au porno peut aller. Après ce que tu as vécu, bien normal ta fureur. Avec le temps, espérons que tu pourras trouver quand même quelques aspects positifs chez ton mari, malgré sa maladie, et que tu pourras être confiante lorsqu'il gardera les enfants. 
Salut Kate,Bravo pour ta décision et quel courage! Mon histoire est différente. Je suis devenu addict car ma femme n'aime pas les rapports intimes. 10 ans déjà, et c'est une longue histoire que je ne développerais pas. Je t'apporte juste mon témoignage pour tenter de te rassurer. Le porno est une course sans fin; quand on se gave depuis des années, il nous faut toujours aller plus loin, plus bas dans l'avillissement pour trouver une nouvelle excitation. Exactement comme une drogue, toujours plus fort. J'ai 3 enfants en bas age, et jamais il ne m'est passé une idée derrière la tête les concernant. LE fredo accro au porno est un autre personnage (que je suis en train d'enterrer) qui ne rentrait jamais en contact avec son entourage. Et je peux te dire que je suis allé bien bas, en terme de visionnage... Bon courage!
Un grand merci à vous pour vos témoignages de sympathie. Je trouve également intéressant que des dépendants et des co dépendants échangent ensemble. Face à la tornade de colère et de larmes, nous les conjointes ne percevons pas nécessairement que les hommes qui sont embingués dans ce cercle vicieux sont également en souffrance et tout ce qui peut se cacher derrière cette addiction. Après avoir passé des heures sur tous les sites possibles et immaginabes traitant de ce sujet ce qui me vient à l'esprit c'est qu'il est pathétique que des gens qui se sont aimés au point de donner la vie puissent se faire tant de mal : c'est un vrai gâchis d'amour pour une chose qui peut être tellement belle.Dans le cas qui me concerne, je pressents que cette addiction était également due à des expositions à de la pornographie qui devait remonter tellement loin, probablement bien avant notre rencontre. C'est toute la vision des femmes et de la sexualité qui est à jeter bas et tout à reconstruire. Mais comment y arriver quand on a pour lui quarante ans amplement dépassés et des séances chez des sexologues qui n'ont pas pu ou su détecter cette déviance?Personnellement, j'ai jeté l'éponge car je n'ai plus la force de lutter. Je tente simplement de ne pas être son ennemie car il est important de garder le lien avec le père de mes enfants sans aigreur afin qu'ils ne soient pas tentés de prendre parti. Tout ceci leur fait déjà tant de mal.
quant à ta dernière question concernant le sexologue, c'est pas vraiment la personne à voir, un psy est plus recommandé, un sexologue est là en gros pour essayer de pallier aux problèmes mécanniques , pas de la psycologie de la chose, et effectivement minimiser le truc, les dépendances doivent être traitées, par un professionnel , tel qu'addictologue , toucher l'enveloppe complète de la dépendance, d'autant que cette dépendance n'est pas directement liée au sexe,Garder le,lien sianement avec le papa des enfants est une très bonne démarche, comme tu le dis, assez de mal a été fait, si on peut au moins essayer de rattraper cette partie,,,,,,,,,,,Bon courage en tous cas
Bonjour !!Je viens juste rajouter un petit mot pour les enfants... Garde les yeux grands ouverts pour protéger tes enfants.. Un addict quel qu'il soit a pas dinstinct de survie ni pour lui.. ni biensur pour les autres.. Ma psy me l'avait dit "aucune confiance !!! confiriez vous votre enfant a un alcoolique ?" même chose ...!!Cela étant, le mien garde mes filles.. les week ends mais j'ai du à plusieurs reprises remettre les pendules à l'heure et le menacer de lui retirer la garde.. j'ai été très claire la dessus parce que cela ne le gêner pas de téléphoner à des réseaux quand il les avait.. ou encore se connecter !!! Alors qu'il ne les avait que 2 jours /15jours.. tu vois le truc ??? C'est dire a quel point il est atteint.. Bref, tout a pour dire que la dessus il faut se montrer intransigeante et claire.. ! je ne sais pas quel age ont tes enfants mais imagine s'ils surprennent un conversation.. des photos..A toi de voir comment mettre les choses en place.. mais attentiona bien protéger tes enfants !!
Sans vouloir dire ce qu'il convient ou pas de faire (je ne peux parler que de mon propre rétablissement), et sans vouloir tomber dans les excès, je pense aussi comme Lia qu'il convient, dans les familles, de protéger les enfants, de cette dépendance. Je le dis car j'ai été victime, non pas d'abus physique, mais des images que j'ai été amené à voir dans mon enfance et qui sont aujourd'hui largement banalisé.Et pour me connaître un peu, je sais que la luxure, quand elle a libre cours, n'a pas d'âge et n'a pas de frontières. 
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