Dépendance sexuelle

Version complète : j'ai la guimauve qui me démange ... alors j'me gratte un p'tit peu !
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Citation : thump a écrit: Et d'ailleurs lorsque l'on fait la comparaison entre la misère de la masturbation solitaire devant les films de boules avec la joie de l'union avec une femme pour qui on a au moins de l'affection, et bien on a vraiment envie de s'arracher à l'enfer que l'on vit dans la compulsion.  
... et comme je te disais, ça aussi on peut l'interpréter de travers, t'en as qui se diront : " je vais donc me sortir de la dépendance au cul, pour pouvoir avoir une femme à mes côtés "( si c'est pas déjà le cas ). Et ça non plus, ça ne marche pas, puisque dans une démarche pareille, on est encore dans le carcan de recherche éperdue d'affection qui nous a menés à croire la trouver dans les gémissements factices des actrices pornos ... donc on ne traite en rien le problème sous-jacent. C'est pour cela que, pour désamorcer le truc, je pense qu'il n'est pas bon, pour le célibataire qui se soigne par exemple, de se mettre en quête d'une donzelle avant un certain temps (  temps qu'on ne déterminera pas à l'avance, et même jamais ), parce que ça risque fort d'être pour de mauvaises raisons ... D'ailleurs, le principe même de "se mettre en quête de ..." sent un peu l'oeuf pourri de la dépendance affective quand même ... Rien à faire, il faut tenter de s'en sortir en remettant tout en cause.Après, que tu aies des convictions concernant tes besoins de rapports physiques soit, mais je pense qu'on doit être faits à peu près pareil de ce point de vue là pourtant, et je ne ressens aucun besoin de cet ordre. Toute cette histoire de besoins libidineux "à satisfaire" nous rapproche toujours de la notion de dépendance, puisqu'il y a un "besoin" d'ordre sexuel à combler. Que je me fasse bien comprendre, ce n'est pas le désir ( chose on ne peut plus "naturelle" ) le problème, mais la notion de nécessité. C'est le passage de "j'en ai envie" à "j'en ai besoin" qui me pose souci dans l'analyse de la chose.  Avant de plancher sur l'existence formelle de tels besoins, je te suggèrerais donc de reconsidérer le fait qu'en tant que dépendant sexuel, tu aurais de très bonnes "raisons" de croire en ces besoins, d'autant plus que l'environnement culturel aidant, on se sent bien plus "normal" en répondant à de tels critères. Je dis cela sans animosité aucune ... c'est juste que cette histoire de "besoin" me paraît bien curieuse ; on est pas des animaux de base non plus, en tant qu'humains, il me semble bien qu'on puisse voler au-dessus de notre ceinture, et faire des relations charnelles autre chose qu'un besoin ... 
Bonjours , je viens ajouter ma petite pierre à l'édifice dans cette reflexion sur le besoin...En faite, on parle de besoin dans la sexualité, comme tu l'a dit plus haut, thump, similaire au besoin de boire et manger , mais il ne faut pas se laisser piéger par une version moderne ce besoin.En effet, ce n'est pas le besoin sexuel qui existe mais le besoin de reproduction , comme les animaux dans le seul but de perpétuer l'espèce, nous sommes des animaux à la base, et c'est ce besoin là qui existe.Après, les rapports sexuels sont des moments privilégiés avec une partenaire dans une relation duel complexe et sentimentale, c'est une des cerises sur le gâteaux, mais jamais un besoin!!! Enfin, c'est mon point de vue ...A bientôt los muchachos!! 
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