Dépendance sexuelle

Version complète : Un nouveau
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2
Merci. J'ai justement eu la réponse de DASA et je vais aller au groupe de parole quand je serai à Paris. Ce sera très utile, comme d'ailleurs le fait de venir quotidiennement sur le site quoique je poste peu, pour aider au sevrage en cours depuis une semaine, et surtout pour rester vigilant quand le sevrage aura avancé. Pour l'instant, je tiens, et je dois le dire, ça va déjà bien mieux. Mais je connais la chanson pour avoir déjà été sevré d'autres choses que le porno sur internet, les chats and co. Le sevrage ça dure bien plus qu'une semaine, et même quand c'est terminé, le problème n'est pas encore résolu, la sérénité retrouvée parfaitement, etc. Il faut du temps pour être en sécurité vis-à-vis de l'objet auquel on est addict, vraiment à distance de lui de manière durable, au-delà de l'indispensable sevrage le mettant déjà physiquement à distance, ce qui en effet comme ta signature le fait comprendre, est un préalable plus qu'indispensable. Et il faut aussi le temps de construire autre chose, de plus positif évidemment, à la place de celle qu'il occupait, et/ou résoudre les problèmes auxquels il n'était qu'une fausse réponse.Sinon, j'ai plutôt  tendance à penser qu'il est possible de concevoir un dieu qui ne soit justement pas tout puissant, au sens en tout cas où notre liberté n'est pas rien et ne dépend pas entièrement de lui. Un dieu avec un petit d, et pas un grand D. C'est toute sa grandeur (de petit d) que de mettre justement notre vie, mais de bien la mettre entre nos mains, pas entre les siennes. J'ai l'impression que si on le conçoit avec un grand D, comme le Créateur providentiel avec un grand C, ça rend plutôt compliqué nos affaires de sevrage et d'efforts personnels volontaires pour améliorer nos existences, car en quoi ceux-ci pourraient-ils avoir une quelconque effet si donc rien ne dépend de nous? Mais en effet, tu as raison, on n'est pas la pour faire de la théologie. On est tous la pour la même horreur et on a sans doute tous à peu près la même marche à suivre pour revivre - sevrage, thérapie pour comprendre pourquoi on en est là et pour apprendre à remplacer et à faire autrement -, mais dans ce cadre-là, chacun ses trucs et ses méthodes, tout est bon. A+  
Ne t'en fais pas, RM, ce genre de considérations (qui sont tout à fait pertinentes et intéressantes) ne seront pas le lot des discussions ou autres en réunion DASA, sois-en sûr. Il n'y a pas de religieux dans la réunion, juste des dépendants qui s'organisent en groupe de parole. Ce que tu as à faire de la notion de "dieu tel que..." ne sera pas débattu, en fait. Même si à un moment ou à un autre tu t'exprimes là-dessus, le principe chez DASA est qu'on ne débat pas, on ne s'interpelle pas, on respecte la parole et de l'autre et on ne réagit à ce qui vient d'être dit que pour prendre conscience en soi de ce que cela peut nous apporter. Cela n'a rien de réducteur, tu vas voir ce qu'il en est bientôt et tu seras fixé. N'hésite d'ailleurs pas à nous dire ce que tu en auras pensé? Si tu es perplexe, retournes-y donc voir?
Pages : 1 2
URLs de référence