Dépendance sexuelle

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Après réflexion, je faisais fausse route. Merci de vos réponses, je ne suis pas d'accord avec tout, mais je le suis avec l'essentiel, on ne peut pas toujours êtres d'accord sur tout ... mais l'essentiel étant de faire réfléchir l'autre et de donner son point de vu. Vous avez réussi à me faire réfléchir sur moi même, c'est le plus important : se remettre en question, s'interroger ... Comment apprendre à se connaitre sans s'interroger soi même, sans se poser les bonnes questions surtout : qu'est ce que cela m'apporte, m'a apporté et m'apportera ? Est ce que cela ma rend heureux ? Pourquoi est ce que je fais cela ? Puis je me passer de cela ? Suis-je fier de cela ? Et est ce que j'assume tout cela ? Pour faire court, on obtient quoi ? Que des réponses négatives ... comment être heureux quand sa vie est remplie de négatif ? On ne peut pas, on obtient une vie négative, qui tend vers le bas, et non positive ...  J'ai replongé, ou j'ai plongé tout court, car je n'avais rien commencé de concret pour me dépétrer de ce porno, de ces prostituées. J'ai réfléchi et relu, beaucoup, peut être trop ... Je comprends mieux, je veux et je vais recommencer à zéro, sur de nouvelles bases. Je ne veux pas aller voir un psy ... du moins pour l'instant, mais ne rejète pas l'idée si mon sevrage stagne ou se complique. Mais pas maintenant, je ne me sens pas à l'aise pour parler de tout ça face à une personne, j'ai trop honte. Je n'irai peut être jamais, si je trouve assez de force en moi pour surmonter cette épreuve seul, mais si je n'y arrive pas, j'irai demander de l'aide.Je préfère avoir honte les 5 premières minutes face à ce psy, que d'avoir honte pour tout le restant de ma vie, 24h / 24.Je veux avant tout essayer par moi même, c'est très important à mes yeux : savoir comment je réagis sans porno, sans relations sexuelles tarifées. J'ai besoin de me découvrir sans tout ça, car sans tout ça, je ne sais pas qui je suis, c'est pour ça que je dis découvrir, et non re-découvrir ... C'est triste à dire, mais c'est vrai. Quand on est accroc depuis le l'adolescence, on ne sait pas qui l'on est, qui l'on est dans la vie réelle, sans toute cette merde ... car j'ai depuis toujours vécu avec. Elle fait partie de moi, maintenant il est temps qu'elle dégage ... une bonne fois pour toute. J'ai déjà compris une chose, cette forme de "sexualité" me rend malheureux. La sexualité est censée épanouir un individu, moi elle m'enferme, elle me fait mal, me rend malheureux. Le porno, les prostituées, ce n'est pas de la sexualité. Je veux me dégager de cette emprise, je suis accroc, réellement accroc ... ma vie tourne autour de ça, et tout cela n'a aucun sens ... mis à part celui de me nuire. Et moi, aujourd'hui, je veux enfin donner un sens à ma vie, et je lui en donnerai un.  Merci encore, et à bientôt.Bon courage à tout le monde, j'espère que mon texte pourra en aider certaines et certains. Réfléchissez, posez vous les bonnes questions, mais surtout : soyez honnête avec vous même.
acunamatata!!!!
C'est claire que le travail sur sois même et quand même une clé qu'on aille voire un psy ou pas.Continue comme ça, tu est sur la bonne voie c'est sur ;)Revient nous dire l'avancement des choses :)Courrage !
Tu sais les psy en ont vu d'autres.Tu va lui parler de tes problémes et au prochain patient il n'y pensera plus. D'accord etre addict au porno, aux prostituées c'est pas trés glorifiant mais cela n'a rien a voir avec des dependances comme la toxicomanie ou l'alcool qui peuvent laisser des blessures physiques et morales trés importantes. Tu peux faire marche arriére alors que quand tu as une cirrhose ou un cancer du foie c'est beaucoup plus difficile.
j'aime bcp le "c'est pas tres glorifiant" de docaddict  :Dil faut savoir que le boulot d'un psy, c'est en effet de voir defiler, aux heures de burlingue, des gens qui deballent des trucs degoulinants de honte, de maletre, et que de sortir "j'ai tellement honte, je me branle tout le temps", ou "je me paie des putes" ou encore "je ne suis pas homo mais j'ai quand meme des rapports homosexuels", c'est loin de les empecher de dormir... ils sont formes a entendre cela et que cela ne rejaillisse pas sur leur vie, ils ne sont pas la pour juger, ce sont des praticiens. ma psy m'a, sans trahir aucun secret medical bien sur, fait des allusions a des patients qui avaient des troubles entrainant des consequences physiques ou autres bien plus importantes que nos problemes de dependance a la masturbation ou au cul...je me souviens quand j'ai appris, il y a bien longtemps, a faire du velo sans petites roues...je pensais que Moi, je n'y arriverais pas, que je n'etais pas comme tous ces autres qui eux, y arrivaient...je me suis gamelle une ou deux fois, et puis ensuite je suis arrive a faire du velo comme n'importe qui...et encore hier, j'ai fait qqs centaines de metres a velo. plus important que la dimension de l'inaptitude a en faire qui aurait pu me differencier de la plebe, ca m'a permis, plutot que de marcher ou courir de retrouver ma copine a temps pour aller voir l'excellent dernier film d'alain resnais au cinoche, et avant, meme, de bouffer une tranche de foie de veau avec des pommes de terre sautees a la brasserie du coin...

mars, ton "je veux m'en sortir tout seul" est un peu revelateur de l'etape ou tu en es. l'entraide du forum ne peut pas te faire bruler ces etapes, il ne peut qu'aider a ne pas s'y engluer...

Merci à tout le monde pour vos messages ../../../p><p>Mondom, voudrez tu dire qu'il te semble indispensable au cours du sevrage d'aller consulter un psy ?</div>
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