04-08-2006, 00:39
Chers vous tous,
j'aimerais bénéficier de vos lumières...
La plupart d'entre nous ici parlons de notre addiction au porno avec une certaine honte. Non seulement en référence au côté "images interdites par la religion ou la morale" mais aussi et surtout au vu de notre libre-arbitre d'être humain dominé par nos pulsions.
Mais à partir du moment où on reconnaît cet état de fait et qu'on s'y oppose, qu'on se tient à son sevrage, pourquoi conserver cela dans l'anonymat, dans le confinement?
Personnellement je n'ai parlé de mon sevrage qu'à ma copine et à un ami qui a commencé la même démarche que moi en même temps. Je n'ose en parler à personne d'autres (autres amis, famille, collègues) parce que je crains, comme vous j'imagine de tomber sur un mur d'incompréhension et de jugement. Et surtout d'hypocrisie bien-pensante! Qu'on cesse de nous faire croire que ces sites porno qui représentent en nombre et en masse de pognon brassé des parts énormes d'internet, ne génèrent que quelques cas isolés de dépendants!
Y en a-t-il parmi vous qui ont franchi le cap du coming-out en matière de dépendance au porno?
Pour ce qui est de la télévision, par exemple, que j'ai jetée hors de ma vie il y a deux ans, j'en parle facilement et les gens acceptent en général bien mon petit laïus "j'étais capable de regarder la télé six heures d'affilée tous les jours en rentrant du boulot au point d'être complètement crevé...". Evidemment je ne leur dit pas qu'en zappant frénétiquement je guettais le moindre clip débile sexy ou le film érotico-concon-porno du soir. Mais dans ce contexte, ça passe.
Pour le porno, ça ne passerait pas, ça salit tout! Comme si le fait d'avoir été accroc à un truc dégueu salissait son image irrémédiablement. Ca m'énerve!!! Quelle hypocrisie!
De temps en temps je teste comme un gros naïf, notamment chez un collègue dont je sais qu'il passe des heures à télécharger. "Tiens, tu dois te méfier, j'ai vu sur un forum qu'il y a des dépendances à l'internet... il y en a sur le chat, d'autres sur le porno,..." Et là, pas de surprise, le gars rougit et parle d'autre chose.
QUE FAIRE???
C'est pas juste, le porno glamour est diffusé dans tous les sens, par contre celui qui se masturbe ou s'est masturbé sur cette merde devient un petit branleur indigne! Comment lutter contre ça???
J'aimerais notamment avoir le son de cloche des AA, qui ont une grande expérience sur ce sujet de maladie honteuse.
Salut, :Hello:
Corto.
j'aimerais bénéficier de vos lumières...
La plupart d'entre nous ici parlons de notre addiction au porno avec une certaine honte. Non seulement en référence au côté "images interdites par la religion ou la morale" mais aussi et surtout au vu de notre libre-arbitre d'être humain dominé par nos pulsions.
Mais à partir du moment où on reconnaît cet état de fait et qu'on s'y oppose, qu'on se tient à son sevrage, pourquoi conserver cela dans l'anonymat, dans le confinement?
Personnellement je n'ai parlé de mon sevrage qu'à ma copine et à un ami qui a commencé la même démarche que moi en même temps. Je n'ose en parler à personne d'autres (autres amis, famille, collègues) parce que je crains, comme vous j'imagine de tomber sur un mur d'incompréhension et de jugement. Et surtout d'hypocrisie bien-pensante! Qu'on cesse de nous faire croire que ces sites porno qui représentent en nombre et en masse de pognon brassé des parts énormes d'internet, ne génèrent que quelques cas isolés de dépendants!
Y en a-t-il parmi vous qui ont franchi le cap du coming-out en matière de dépendance au porno?
Pour ce qui est de la télévision, par exemple, que j'ai jetée hors de ma vie il y a deux ans, j'en parle facilement et les gens acceptent en général bien mon petit laïus "j'étais capable de regarder la télé six heures d'affilée tous les jours en rentrant du boulot au point d'être complètement crevé...". Evidemment je ne leur dit pas qu'en zappant frénétiquement je guettais le moindre clip débile sexy ou le film érotico-concon-porno du soir. Mais dans ce contexte, ça passe.
Pour le porno, ça ne passerait pas, ça salit tout! Comme si le fait d'avoir été accroc à un truc dégueu salissait son image irrémédiablement. Ca m'énerve!!! Quelle hypocrisie!
De temps en temps je teste comme un gros naïf, notamment chez un collègue dont je sais qu'il passe des heures à télécharger. "Tiens, tu dois te méfier, j'ai vu sur un forum qu'il y a des dépendances à l'internet... il y en a sur le chat, d'autres sur le porno,..." Et là, pas de surprise, le gars rougit et parle d'autre chose.
QUE FAIRE???
C'est pas juste, le porno glamour est diffusé dans tous les sens, par contre celui qui se masturbe ou s'est masturbé sur cette merde devient un petit branleur indigne! Comment lutter contre ça???
J'aimerais notamment avoir le son de cloche des AA, qui ont une grande expérience sur ce sujet de maladie honteuse.
Salut, :Hello:
Corto.