J'ai chanté dans des groupes de rock et métal, continue de le faire, et hier j'ai appris que j'étais admis en première année, en chant lyrique, dans un Conservatoire de ma région. De là à brandir mon médius à la face de cette femme, il y a un pas que je ne franchirais pas, mais... Je me suis masturbé pour la première fois à l'âge de douze ans, ai adoré ça, et depuis, ma plus longue période sans masturbation à été d'un mois.Il m'arrivait de le faire pendant plus d'une heure. J'y trouvais un apaisement dont mon psychisme était avide, et un défoulement physique apaisant pour moi, qui était timide au point de ne pas oser faire du sport avec les autres, alors que j'en avais très envie.Puis ensuite, j'ai découvert les revues pornos (prêtées par des copains), les films érotiques (que je regardais et enregistrais en cachette avec le magnétoscope du salon, pour me les repasser plus tard), et les pornos. En parallèle, je découvrais le minitel et le téléphone rose.Et déjà je générais d'énormes factures de téléphone. J'ai dû en rembourser à mon père, d'ailleurs; qui ne m'a jamais questionné au-delà de: "tu joues pour gagner des cadeaux? et tu en as déjà gagné?" J'ai continué ce genre de choses, et ça dure encore aujourd'hui. IL m'est arrivé d'y dépenser beaucoup d'argent. Et très tôt pourtant j'en avais honte.J'ai essayé d'arrêter tout ça des dizaines de fois (à jeter à la poubelle toutes les cassettes vidéos que j'accumulais, à essayer de m'interdire le téléphone rose)...J'ai dû avoir trois périodes d'abstinence de masturbation non dûes à des contraintes dans ma vie, qui ont duré respectivement, et chronologiquement : un mois, deux semaines, et une semaine. Quand l'angoisse était trop forte, je m'y réfugiais, et ai pris cette habitude.Ce qui générait chez moi honte et trouble, car, à la puberté, je ressentais quelque chose qui me faisait me dire, lorsque j'observais mes copains et les jeunes de mon âge qui avaient leurs premières expériences sexuelles avec des filles, que moi je voulais autre chose. Etre amoureux, compter pour quelqu'un et avoir quelqu'un qui comptait pour moi.Mais en parallèle je me masturbais beaucoup et nourrissais des fantasmes très éloignés de mes aspirations réelles.Au fur et à mesure, j'ai commencé à avoir des érections plus molles, et aujourd'hui, la qualité des mes érections est très moyenne.Je suis avec ma copine, à qui je tiens beaucoup, depuis un an et demi, et je sais qu'elle m'a trompé très récemment d'ailleurs, ce qui me fait me sentir encore plus mal que d'habitude (d'autant que j'ai du coup du mal à avoir confiance en elle; d'ailleurs la peur de l'abandon que je ressens très souvent ne m'a jamais rendue la vie sentimentale facile). Et le fait de savoir ce que je sais sur moi, cette infidélité à une valeur qui est la mienne, me fait me dire qu'au fonds, je mérite qu'elle me fasse souffrir, ou me trompe, etc... Alors que si je suis allé vers elle c'est parce que j'ai identifié des choses, très rapidement, qui m'ont fait réaliser qu'elle et moi pouvions avoir une relation très épanouissante l'un pour l'autre (l'année et demie passée m'a montré, sur certains points, que j'avais ressenti juste). Mais la difficulté à faire l'amour que j'ai (même si ça va mieux depuis quelques temps), la déprime un peu, la fait douter d'elle-même, et je m'en veux beaucoup pour ça.Voilà mon histoire, en gros, et ce que je sais, c'est l'importance qu'elle a pour moi, que je veux et peux mener une vie merveilleuse (j'ai des talents dans divers domaines, je passe pour être assez intelligent, créatif, et sensible, et je veux être avec cette jeune femme que j'aime); et je sais que je dois me débarrasser de ce monstre en moi, de toute cette toile qui s'est tissée, et que j'ai besoin d'aide pour ça.J'ai d'ailleurs contacté un psycho-thérapeute dans ma ville, et, bien que spirituellement je rejette toute institution religieuse (pour moi Dieu existe et est en nous tous), je vais aller tout-à-l'heure dans une petite église près de chez moi où je vais méditer depuis 15 jours, pour essayer de rencontrer un prêtre à qui je pourrais me confier, et qui pourrais peut-être m'aider.Ce que je sais, c'est que je vaux mille fois mieux que cette vie-là, et que chacun d'entre nous vaut mille fois mieux. Mais petit à petit j'en serais mort.Merci beaucoup, sincèrement, de votre attention.Wunjo
Rommy
Wunjo
Wunjo
Il est important de comprendre d'ou vient son mal-etre car le porno sert de refuge comme toute drogue et tu l'as bien compris.Moi aussi je reconnais avoir un probleme affectif assez profond meme si le fait de le remarquer juste ne m'aide pas a le combattre. J'ai meme l'impression qu'il me fait m'apitoyer sur moi car tu as beau reconnaitre que tel acte ou tel etat d'esprit est mal tu ne peux changer tes emotions comme par magie.Je t'avoue aussi avoir eu cette impression de decalage social et d'abandon qui te met dans des periodes de deprimes. En effet j'ai passe plusieurs annees a me sentir abandonne, sans valeur, du fait d'un probleme physique et a la fin je me sentais tellement abandonne que je m'enfoncais. Ma mere aussi est hysterique et mon pere est (etait plutot) absent. Ensuite je ne fais le jeux des erreurs et des similarites mais je constate juste.
Je compte donc voir un psychologue specialise dans les relations sociales prochainements.J'ai lu un livre interessant sur le sentiment recurrent d'abandon: La blessure d'abandon de Daniel Dufour. Tres bon livre, simple a comprendre, complet. Il traite aussi des manifestations corporelles (maladies,...) de problemes emotionnels.Je te souhaite d'aller mieux et de te sortir de ca. Au moins la pratique artistique a la faculte d'une soupape psychologique. Faudrait ptet que je me remette au dessin. Le probleme c'est qu'apres je suis tellement auto-suffisant que j'ai peur de ne pas faire les efforts suffisants pour etre actif socialement...Bon allea plus.
VA