Dépendance sexuelle

Version complète : Co-dépendante : et quand la vérité éclate...
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Bonjour à tous.Avant tout, je me permets de vous féliciter pour ce que vous entreprenez et vous souhaite bon courage à tous.Je ne souhaite pas être trop longue, ni m'étaler sur des considérations du type "mais pourtant il y avait des indices" etc. Non, jusque là je n'avais rien vu car je ne pouvais pas imaginer que c'était cela.Voici 4 jours que j'ai découvert l'addiction de mon conjoint.Hier, j'ai découvert qu'il avait de surcroît l'habitude de s'offrir les services payants d'une professionnelle afin d'assouvir ses fantasmes. Avant ça, je pensais rester à ses côtés pour l'aider à s'en sortir. Je voyais ceci comme une maladie, comme un alcoolique, qui devait se soigner et je pensais pouvoir l'aider avec mon amour.Son addiction l'a totalement isolé. Trop occupé par celle-ci, il n'a plus aucun lien social.Sauf que... Que sait cet homme de l'amour ? S'il m'avait aimé, il aurait au moins essayé de me protéger, il ne m'aurait pas fait courir de risques pour ma santé. (Oui, je parle bien d'IST là)Il m'a déjà refilé un papilloma virus au début de notre relation, et dire que ces derniers mois je ne comprenais pas pourquoi j'avais des mycoses à répétition... Mais je ne dois pas culpabiliser de ne pas avoir compris l'évidence qui s'impose à mes yeux aujourd'hui. Je n'étais pas en mesure de comprendre.Je ne sais pas exactement ce qui me pousse à témoigner ici, mais je suis dégoûtée à l'idée que durant des mois, je l'attendais (travail soit-disant), lui préparais son repas, l'accueillais avec le sourire et des mots aimants, alors qu'il rentrait des putes...Je peux concevoir que durant ses pulsions, il n'étais plus dans la réalité. Mais après ? Il était parfaitement conscient des risques qu'il me faisait prendre. Et il n'a rien fait.Cela ne s'appelle pas de l'amour selon moi.Padonnez moi si mes propos sont quelque peu violents, mais j'entamme à peine le deuil de mon amour pour lui, et je me souhaite une belle vie, surtout très loin de lui.Merci de m'avoir lu, et courage dans votre démarche.
  Je te souhaite aussi une belle vie et sois assurée que tu l'auras!!! Bon courage! (et je sais que tu en as)  Labardo!  
Bon courage à toi !Je peux comprendre ce que tu as du ressentir , restes forte tu y arrivera !
le pire est qu'il t'aimait sans doute sincèrement. mais il n'y a pas d'excuses pour l'inexcusable. tu peux bien comprendre, mais de là à accepter l'inadmissible, évidemment non, ou alors tu te mets en situation de moins-que-rien, tu nies ta propre existence et ce n'est pas comme ça que tu peux vivre.tu fuis, le plus loin possible de tout cela, tu fais ton deuil, tu attends  et espères que tu pourras retrouver la confiance d'aimer et d'être aimée.n'hésite pas si tu en ressens le besoin, de venir ici autant que tu veus, d'aller consulter un psy avec qui parler de tout ça, la parole est à la fois ce qui peut nous enfoncer, et ce qui nous libère. merci pour ton témoignage.
Bonsoir à tous,Me voilà donc en attente des résultats de la prise de sang...Je tiens vraiment à vous remercier pour vos messages, qui me font beaucoup de bien... Je culpabilise beaucoup de le laisser seul dans cette situation. Il a rompu avec quasiment tout lien social, il vient de réaliser qu'il avait ce problème d'addiction, entamme une thérapie et a déjà dû remettre de lourds sujets sur la table. Et... Il me perd dans la foulée...Je me bats avec moi-même pour ne pas trop m'en vouloir de l'abandonner, et j'essaie de me convaincre que j'ai trop d'estimme pour lui pour envisager une relation où je n'éprouverai que de la pitié.(J'ai pour ma part décidé d'entamer une thérapie à mon tour pour cesser de jouer les "saint-bernard"...)Vraiment, merci pour tout, à vous tous.
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