Dépendance sexuelle

Version complète : Avez-vous une Autorité Supérieure et trouvez vous ça important ?
Vous consultez actuellement la version basse qualité d'un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3
bon j'avais dis que je le ferais, alors voila, j'ai commencé a mettre les lois de la vie sur un blog..http://mon-antre.blogspot.com/
Bon je crois qu'une raison pour laquelle je n'aime pas l'idée de la religion, c'est ma tendance à me rebeller en quasi-permanence contre les idées les plus répandues, les plus "mainstream". C'est peut être une tendance que j'ai acquis à force de résister aux idées toxiques de mes parents, à leur problèmes émotionnels, et peut-être à une solitude que je me justifierais par : "la majorité des gens sont des cons" Il faut admettre que pas mal d'idées pré-conçues dans nos cultures sont complètement débiles (il suffit d'ouvrir les news de msn.fr...) et de voir les manichéismes présents dans la politiques, la pseudo-culture populaire, la culture de la consommation (dans laquelle on serait tombé en quelque sorte). C'est pour ça que j'ai donné plus de croyance, personnellement, dans les philosophes et les maîtres spirituels, souvent bien marginalisés, que dans les histoires, reconnues par le plus grand nombre... Enfin je ne cherche pas à me justifier (juste un peu Wink )Mais c'est aussi un défaut qui me fait parfois me rebeller contre des choses auquel je ne devrais pas. Je pense que parfois en me rebellant contre certaines personnes ou situation je me rebelle contre mes propres principes.. Et c'est bien regrettable mais je vois bien que c'est une manière d'être anti-social. Et c'est du travail encore pour mon psy !
Du travail pour ton psy... Comme si c'était lui qui faisait le boulot... Qui c'est-y qu'est dans ta caboche, lui ou bien toi?C'est intéressant cette notion d'anticonformisme, associée à "les autres sont tous des cons"... Ca me fait penser personnellement à deux choses.D'une part, à Morbach à ses débuts, en mode "venez pas le faire chier, j'emmerde tout le monde", en lisant son topic la transition est plus que palpable et il a fini par en arriver à aller au-devant de chaque nouveau pour lui donner son message de bienvenue, d'espoir et de "t'as pas intérêt à déconner je te surveille"... Un sacré revirement, pas seulement un "jeune rebelle qui s'ouvre au monde", cela manquerait cruellement de portée, mais avant tout il a (d'après moi) compris que son nombril n'était pas son salut, son enfermement dans sa bulle ne lui apportait pas plus de sécurité ni de confort, et que des interactions avec l'extérieur, puisqu'elles font partie de la vie qu'il a cessé de renier, il est bien obligé de faire avec alors autant s'en intéresser et arrêter de les rejeter à priori...Je parle de Morbach parce que c'est lui qui me vient à l'esprit, mais il n'est sûrement pas le seul dans ce cas.D'autre part,  moi-même. J'ai du déjà y faire allusion. Ado j'étais plutôt introverti, et j'étais aussi en position de rejet des autres avec lesquels je ne me sentais pas d'affinité à priori... Pour cesser de considérer l'autre comme un con par défaut, j'attendais de lui qu'il fasse ses preuves. Je ne sais pas si je me sentais supérieur, sans doute que oui, une sorte d'"au-dessus de ça"...Et puis est arrivé le moment dans mes études où elles se sont spécialisées et où je me suis retrouvé dans une classe de 20, et où les 19 autres montraient ostensiblement qu'ils étaient dignes de n'être pas "des cons"... Parmi ceux-là, une bonne moitié de... provinciaux, moi qui suis un bon parigot de base (malgré une soi-disant ouverture d'esprit reçue de séjours prolongés à l'étranger, tu parles comme cela m'avait ouvert l'esprit, ouvert à me la péter encore un peu plus sur fond de question identitaire non abordée en fait). Ces "pecnauds", malgré le handicap de leur origine champêtre, et moi, avions des inclinaisons d'esprit à l'évidence communes. Certes, je n'étais pas dans une école pour autistes ou artistes, ce n'était en rien une orientation adaptée à un handicap mental ou autre. D'un coup, mon fonctionnement qui était "l'autre est un con tant qu'il n'a pas prouvé l'inverse" a été démonté et progressivement a pu se mettre en place l'inverse, "l'autre est digne d'exister voire d'intérêt tant qu'il ne prouve pas qu'il est irrémédiablement un abruti"... Et l'ouverture d'esprit a changé du tout au tout, tout en restant la même...J'en suis venu, bien des années plus tard, à penser que cet anticonformisme était un refuge facile, un moyen de m'isoler. Me considérer "différent" me permettait de justifier sans doute mes soucis divers et variés sans avoir à les affronter outre mesure... Problèmes familiaux, persos, etc, tout pouvait entrer dans ce fourre-tout là sans doute. "Je suis un asocial, un punk, un inadapté, un solitaire, quelqu'un de différent, comme touché par une grâce dont je ne sais pas très bien si elle est bénéfique ou maléfique". Encore aujourd'hui, quand un film a un grand succès, je suis circonspect et tenté de le considérer comme "pour les masses et pas trop pour moi"... Le critère "grand nombre" je le transforme en "pour les moutons". Mais ce n'est qu'un souvenir d'une attitude qui n'est plus la mienne. Je reste moi-même si je vais voir "des hommes et des dieux" ou même "avatar" au cinéma, je n'ai pas besoin de me positionner en paria ou en superintello ou en décalé du bulbe, mon libre arbitre est d'autant plus libre. Et si monsieur tout le monde a pensé la même chose, tant mieux pour lui. Dans monsieur tout le monde, il y a certes des cons, mais aussi des tas de gens très bien avec qui je n'aurais pas à refuser de partager une rangée de fauteuils...Je comprends ton rejet de la religion au sens "moutonnisation". En tous cas j'ai l'impression de lire que tu parles de cet aspect-là, même si ce n'est sans doute pas le seul qui justifie l'anti-cléricalisme, il y en a bien d'autres (la violence de l'histoire, le conflit sur certains points avec la science, le décorum suranné et imposé qui fleure l'intégrisme et la secte...). Même s'il est vrai que dans bien des cas (mais pas tous) quand on est confronté à la question de l'église et ses représentants ou ses ouailles, on trouve plus de tolérance, respect, humanité que de coercition.Ce que tu décris en premier, c'est que c'est en rejet de tes parents que tu as choisi de cracher sur leurs idées ou valeurs. C'est très ado, en fait. Au pire, tu risques d'être récupéré par un gourou quelconque(même si tu es sans doute moins bête que ça...) qui ciblerait justement les gens comme toi...Une des choses importantes pour se sortir des dépendances, qui servent à concrétiser un espoir de combler un vide dans la vie par autre chose que le regarder en face et le voir pour ce qu'il est, ce vide, qu'il existe ou non, c'est de se recoller à ses vrais ressentis, ses vraies pensées, ses vrais désirs, parce qu'on s'est trop projeté dans un monde parallèle. Pour moi, quitter ces réponses plaquées comme "je rejette ceci parce que ça vient de cela" en fait partie. Ce n'est pas toujours un exercice facile ni agréable, surtout au début, mais ça fait drôlement du bien d'être soi-même parce qu'on est cette persone-là et pas à cause de son environnement, son passé etc...
Encore une fois tout cela raisonne dans ma tête.Comme vous le savez j ai beaucoup de dificulté à mettre par écrit ce que je vis, les différentes étapes par lesquels je passe mais putain de merde ( désolé ), ce que tu viens d'écrire Mondom c'est exactement ce à quoi je fais fasse en ce moment.J'ai aussi dans une déterminisme tout réduit à néant, tout remis en question, mes origines, mes convictions, j'ai montré une opposition à tout ces derniers temps, sans pour antant être en encore avec moi même.J'ai également émis l hypothèse que je suis "supérieur" ... mais non ce n'est pas la réalité et ces derniers temps je m accroche à ce qui me plaisait en moi avant tout ça, et redeviens plus vrai, avec j'essaye l'épine en moin qu'était la dépendance et qui me permettait pas de faire de mon existence une chose plaisante car la sphère affective n'était pas là.Aujourd huis je me force à mettre des ressentits sur que je vie, j essaie d'être a plus poche de moi même et surtout j essaie de faire confiance, sans la confiance en l'autre rien ne sert d'exister il me semble.J'adère à ton idée Mondom qu'au fond se marginalisé est aussi un moyen de ne pas faire face à la réalité.Peut etre que finalement , une fois un sevrage commencé, nous traversons notre crise d adolescence, j ai déjà émis cette hypothèse et je la trouve assez fondé car ce que je vis ces dernier temps n'est ni plus  ni moin qu'une crise d adolescence avec des hauts, où je retrouve un amour propre dans une posture d'adulte, et des bas, avec des pensées de gamins, de toutepuissance, tout ça nourrit pendant des années par la dépendance.Pas évident de vivre tout cela, d y faire face, mais au final si on croit en l homme, si on croit en nous alors on sortira bien de ce trou n'est ce pas??A bientôt les copains!!! 
Je crois que nous avons tous une autorité supérieure, une  raison plus forte que notre propre raison. Une morale, une éthique, une référence que certain appellent Dieu et d'autres pas. Si nous n'avions pas cette "référence" nous serions tous enfermés avec un entonnoir sur la tete, aucune vie ne serait possible. Les choses commencent à aller de travers lorsque peu ou prou nous perdons cette vision normale et équiliblée des choses. Je crois que la santé mentale consiste entre autre à ne pas perdre de vue ce qui est bon pour nous .Dieu? Fraternité humaine? Amour? Raison? C'est à chacun de trouver sa philosophie de vie, celle qui lui réussit. (Pour ma part je ne doute pas de l'existence de Dieu meme si c'est un mystère bien difficile à définir, je n'y peux rien, je suis comme ça et Dieu me le rend bien!)
Citation : Mondom a écrit: Je parle de Morbach parce que c'est lui qui me vient à l'esprit, mais il n'est sûrement pas le seul dans ce cas.
Dis-donc Mondom, c'est pas bien de disserter sur mon cas quand je suis absent Big Grin. Euh, l'ouverture oui, mais elle n'est pas encore complète, hélas ... c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens cons, mais c'est pas une raison pour les traiter comme tels, voilà tout. Parfois aussi on se trompe dans notre estimation de la connerie de l'Autre, et quand on s'en rend compte, on se sent soi-même très con. La connerie, j'arrive pas ( plus ? ) à la théoriser ; c'est trop vague, je vois de moins en moins de cons, et de plus en plus de gens malades de vivre. C'est une nuance, et pas des moindres.
Citation : J'essaye de m'en rapprocher, d'y accéder, à ma PS. De la devenir... Elle est moi et je dois y accéder.
Au sujet de la Puissance Supérieure, je me rapprocherais un peu de cette notion là. Disons qu'en tant qu'agnostique j'aurais un peu du mal à croire en une entité anthropomorphique à barbe blanche qui gouvernerait l'Univers : d'autant plus que si c'était le cas, j'aurais des comptes à lui demander, concernant ce que cette entité a fait de ma vie. A mon sens croire en une puissance punissant/récompensant selon les actes, c'est avant tout se déresponsabiliser : nous sommes une bande de Terriens gâchant joyeusement nos quelques occasions de vivre une vie épanouissante avant que sonne le glas, voilà tout. Aussi si Puissance Supérieure il y a chez moi, c'est avant tout en moi qu'elle se trouve. Je ne la vois pas comme une entité, mais comme un principe : un Principe Supérieur, une force animée par et pour ce principe. En fait, cette puissance, ce principe, c'est ma conscience. C'est la part lucide de mon être, qui me guide dans les moments de tourmente, et que parfois je ne sais écouter. C'est la petite voix qui, derrière celle du nain lubrique, me dit : "n'y va pas". C'est aussi celle qui me dit que "ça ira" quand je perds la foi en un Moi meilleur, que ce n'est qu'une épreuve supplémentaire. C'est mon guide personnel, cette manifestation de ma conscience : c'est ce qu'il reste de limpide en moi, pour reprendre Michaux. C'est une puissance du devenir, un protecteur qui sait accueillir le côté sombre pour le rendre plus lumineux ; il ne le frappe pas d'anathème sans le comprendre, il ne fronce pas du sourcil sans pardonner, en somme.
C'est quand même très intéressant de voir que le Dieu des chrétiens (ou des autres religions) est une excellente métaphore de tout ce dont nous parlons, avec chacun sa version qui s'y rejoint et se complète... "Dieu tel que vous le concevez", disent les DASA, c'est bien la réponse de chacun à la question posée au départ par VisionAddict (merci à toi) qui est pertinente...
Disons qu'en tant qu'agnostique j'aurais un peu du mal à croire en une entité anthropomorphique à barbe blanche qui gouvernerait l'Univers moi de meme.. puis avec le temps, j'ai compris que c'est tout simplement les forces naturelles de la vie..A mon sens croire en une puissance punissant/récompensant selon les actes, c'est avant tout se déresponsabiliser il n'y a personne, ni entité, ni barbe blanche qui punis personne.. il n'y a que les épreuves de la vie quotidienne qui nous apprennent a reconnaître sur les cause et les effets, les actions et les réactions.. ce qui fait le "punitif" c'est si on respect ou pas les forces naturelles "causse et effets, actions reaction"..
nuage tu es fan de "matrix"??!!!lolcesse de plaisanterie, Morbach j ai bien aimé le terme agnostique mais il m a pris tu temps à comprendre avec la définition de wikipédia... je connaissais pas ce terme et c est un point de vue intéressant même je suis pas sur que j ai tout compris. Sinon pas grand chose, toujours plaisir à vous lire les copains ,  par contre pourquoi vous parlez du père noel dans cette conversation???Ouai j avoue je suis en forme ce soir

Allé à bientôt les amis!!

En effet tu es en forme létudiant Wink (Au fait, le bouquin dont j'avais parlé parlé la dernière fois 'apppelle le Pouvoir du Moment Présent d'Eckhart Tolle)Je retiens particulièrement la remarque de Bruno59 : " La religion, ou la spiritualité (ou encore notre remise à notre autorité supérieure), serait une pratique qui nous permet de mettre nos principes au sein de nos vies. Et de ne pas mettre nos sautes d'humeurs, nos asservissements et dépendances au coeur de nos vies...Personnellement je pense qu'on est tous redevable à la vie et donc qu'il faut accepter les leçons qu'elle nous fait. Nous ne sommes finalement que spectateur de notre finitude et de la nature (je fais un peu gourou là , non ?  Wink ). Enfin difficile d'énoncer complètement ce que je considère être mes principes mais je pense que la vie sociale nous permet à la longue de savoir mieux les exprimer.Bon je sais pas si j'ai été très clair mais bonne nuit à tous !
Pages : 1 2 3
URLs de référence