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L'internaute : stupide ou hyperactif?

Le temps que nous passons sur Internet nous rend-il stupides? L'argument est typique des technophobes, mais il peut aussi s'appuyer sur une analyse très sérieuse... de notre cerveau. Internet « altère » notre cerveau, écrit l'auteur américain [url=http://www.bing.com/search?form=CXTTEC&q=%22Nicholas%20Carr%22&mkt=fr-CA&adlt=strict" target="_blank" class="cspagelinkdotted" onmouseover="TECH_FR.cs_hideddrivetip();TECH_FR.cs_ddrivetip('Nicholas Carr'); ]Nicholas Carr[/url] dans The Shallows (littéralement : Les superficiels), un livre qui n'était pas encore paru qu'il générait déjà une foule de commentaires négatifs : peut-être parce que personne n'aime se faire dire qu'il est stupide! Que veut-il dire par « altérer » notre cerveau? En gros, la surabondance d'information qui nous assaille et le multi-tâches auquel nous nous soumettons tuerait -- rien de moins -- « notre capacité à réfléchir, à contempler et à patienter ». Pas juste parce que nous en perdons l'habitude, mais parce que la structure même de notre cerveau se modifierait en conséquence.Dit en une ligne, ça donnait ceci, dans un article qu'il publiait en mai dans Wired : L'Internet est un système d'interruption. Il saisit notre attention, pour ensuite la brouiller. La science est encore maigre à ce sujet. Les neurologues (notamment ceux qui ont étudié des sourds et des aveugles) ont certes constaté au cours de la dernière décennie combien notre cerveau était plus malléable qu'on ne le soupçonnait, et c'est là-dessus que s'appuie Nicholas Carr. Mais les études portant spécifiquement sur les effets d'Internet sont rares. L'une d'elles, en 2007, portant sur Google, l'avait beaucoup impressionné (il avait écrit un essai dans [url=http://www.bing.com/search?form=CXTTEC&q=%22The%20Atlantic%22&mkt=fr-CA&adlt=strict" target="_blank" class="cspagelinkdotted" onmouseover="TECH_FR.cs_hideddrivetip();TECH_FR.cs_ddrivetip('The Atlantic'); ]The Atlantic[/url] intitulé [url=http://www.theatlantic.com/magazine/archive/20../../../is-google-making-us-stupid/6868/" onclick="return Msn.Navigation.OpenNew(event,this)]Is Google Making Us Stupid?[/url]). Cette étude de l'Université de Californie ciblait l'activité cérébrale d'internautes pendant qu'ils utilisent Google. Leur conclusion : cette activité est beaucoup plus rapide chez les internautes expérimentés. Davantage d'activité cérébrale n'est pas nécessairement une meilleure activité cérébrale. La véritable révélation [ de cette étude ] était à quelle vitesse et à quel degré l'usage d'Internet pouvait dérouter l'itinéraire des circuits neuronaux. Faisant ensuite le bond de la neurologie à la psychologie, Carr concluait en mai dans Wired : Lorsque nous allons en ligne, nous pénétrons un environnement qui encourage la lecture superficielle, la pensée hâtive et distraite, et l'apprentissage en surface. Même alors que l'Internet nous donne accès à de vastes quantités d'information, il nous transforme en des penseurs superficiels, transformant littéralement la structure même de notre cerveau. Ses critiques lui reprochent toutefois ce bond trop soudain depuis la neurologie, qui dispose de peu de données concrètes, à la psychologie, qui est nécessairement ouverte à plusieurs interprétations. Par exemple, lui demandait la semaine dernière la journaliste du [url=http://www.bing.com/search?form=CXTTEC&q=%22New%20Scientist%22&mkt=fr-CA&adlt=strict" target="_blank" class="cspagelinkdotted" onmouseover="TECH_FR.cs_hideddrivetip();TECH_FR.cs_ddrivetip('New Scientist'); ]New Scientist[/url], ne pourrait-on pas alléguer que cette plasticité du cerveau comporte des avantages? Certains diraient qu'avoir accès à quantité d'informations, être capable de jongler avec des tas de choses et pouvoir collaborer largement et rapidement avec des tas de gens, constitue la façon idéale d'utiliser l'esprit. Je ne suis pas d'accord. Etre attentif conduit à des modes de pensée plus profonds. C'est la façon par laquelle nous passons de notre mémoire de travail à notre mémoire à long terme. Cela semble activer plusieurs des processus mentaux qui donnent naissance à la pensée conceptuelle, à la pensée critique et même à la créativité. Exprimé autrement : ce dont il semble parler, c'est du syndrome du déficit d'attention. Internet nous transformerait en une légion de citoyens souffrant du syndrome du déficit d'attention. Y a-t-il un hyperactif dans la salle?

• Nicholas Carr, [url=http://www.amazon.com/Shallows-What-Internet-Doing-Brai../../../0393072223" onclick="return Msn.Navigation.OpenNew(event,this)]The Shallows: What the internet is doing to our brains[/url].
• Pour un regard sur les deux côtés de la médaille, l'article du Guardian : [url=http://www.guardian.co.uk/technology/2010/a../../../internet-altering-your-mind" onclick="return Msn.Navigation.OpenNew(event,this)]How the Internet is altering your mind[/url].

Je pense qu'il faudrait UTILISER internet avec beaucoup de recul,de concentration, de limites et se contenter de chercher la réponses aux questions que nous nous posons vraiment. Bref utiliser internet avec une maturité que la plupart d'entre nous ne possède pas vraiment, tout comme la "sacro-sainte" télé qui peut se consommer avec parcimonie en sélectionnant à l'avance rigoureusement ses programmes en fonction de leur thème ou bien se goinfrer sans retenue et avaler tout se qui se présente.Avec internet l'effet exponentiel des informations délivrés est encore démultiplié et réclame de faire des choix ultra-limités pour ne pas se laisser dévorer.

Le tout, tout de suite, c'est peut-être pour cela que les prédisposés aux dépendances se laissent "pièger",Effectivement, chercher des informations sans but précis, naviguer,,peut emmener loin dans des recherches sans fondement, certainement plus qu'on ne le croitçà resemble aux fantasmes qui n'existent plus, inculqués, adhérés, une imprégnation de trop d'infos, tue l'info?Les clics, les pages, y aller pour 5 mnt, s'y retrouver pendant plusieurs heures, par faute je pense d'essayer d'occuper sa vie, son esprit dans des causes plus nobles, dans des activités choisies , programmées, la culture n'est t'elle pas simplement ce que la vie nous livre, ce que la vie, nous permet quand on s'en donne les moyens, nous apporte si on sait prendre, et donner,Société de voyeurisme, c'est surtout à çà qu'il faut réfléchir, à mon avis, montrer, se montrer, ne sont que des non valeurs, ce n'est pas acte, ce n'est que du flou, et même pas artistique, Le cerveau a t il justement un capital, comme le capital solaire quand la mode, a fait déculper , force de bronzage intensif, des problèmes mais ceux-ci se voient, donc on y est plus sensibilisés!Aujourd'hui qui n'arrive pas chez son médecin, en clamant, presque, je sais ce que j'ai, je pense à,  j'ai lu sur internet que,,,,,Malmenons-nous  notre cervelle?va-t- elle effectivement muter en rapport aux modifications, peut-etre faudrait il faire des comparaisons, avant, après, mais, je pense que pour çà, il faudra encore des années,,,, et de toutes façons, internet aura muté aussi?Que pourront ils mettre au service de l'homme, qui souvent est incapable de gerer à bon escient, sans s'en rendre compte, à moins que de lui démontrer par A+B, et encore!

l'internet est un formidable outil de connaissance et d'information. Aussi, une manière de lutter très efficacement contre un mercantilisme trop évident et abusif. N'est ce pas le lieu unique où beaucoup de gens 'donne' leur connaissance sans rien en retour? Il n'y a jamais eu autant de gratuit et de bonnes volontés depuis que l'internet existe, renouant ainsi avec une longue tradition de l'entraide ou du troc, en quelque sorte. seulement, comme tout excellent outil, il a son revers. On y trouve aussi le pire de l'humanité, soudainement accessible à tous et sans restriction. D'où un grand nombre de dérives.Sans doute, nos enfants géreront mieux cet outil que nous, les découvreurs, qui avons connu l'avant-internet...

En ce moment je me rapproche d'identifier mon comportement sir internet que j'ai pourtant sous les yeux à longueur de temps.Par exemple, si je m'autorise à l'allumer "juste pour 5 minutes" le matin, ce que je fais tous les jours, hop! la matinée au moins y passe. SI je décide de faire des trucs mais que l'ordi reste allumé, chaque fois que je passe à sa vue je me sens happé... Vite fait, aller y faire rien du tout qui va encore me prendre des plombes. C'est totalement plus fort que moi, je peux rouvrir une page (comme le forum ou des e-mails) que je viens de fermer quelques minutes plus tôt. Je reste frustré qu'il n'(y ait pas déjà des tas de trucs chouettes nouveaux, et pourtant je ne m'en rends même pas compte et j'y reviens comme une mouche à la lumière.Pourtant je suis bien persuadé que je n'ai pas besoin de recevoir tous les e-mails dans la seconde où ils arrivent, j'ai des trucs dans ma vie auxquels je pourrais très bien consacrer tout ce temps. Et je sais aussi qu'internet n'est pas un "formidable moyen d'ouverture sur le monde et de communication, partage et échange", mais un vague outil de communication ok, mais surtout une fenêtre ouverte sur.. l'internet, qui n'est pas le mon,de mais en est une représentation vulgaire simpliste inintéressante et infructueuse.Et me voilà encore à écrire ceci alors que j'ai encore des trucs à préparer et dois partir dans 10' pour bosser.

A plus. "clic!"

Bah,,,,,internet est un moyen d'échange, pour revenir au titre, mais pas un moeyn d'échangisme!déjàTout dépend de la personnalité, mon pc, est mon intérmédiaire obligatoire pour mon travail,,,je ne pourrais absolument pas m'en passer, mais évidemment pour la bonne cause,Depuis quelques années, expérience négative, encore pire au vu de ma situation de baigner dans le porno par gandrenage de mon dépendant, cause prêt de mon pc, pour un petit cousin en garde chez moi, et découverte de sites sur mon pc, des liens de partout, cer adolescent avait cliqué sur ce qu'il avait l'habitude de faire,,,,,,et çà m'a mis évidemment dans une colère, et me voilà encore embarquée dans des explications, des mises en garde, devant ce môme sans scrupules aucun,moche , je'allais à reculon sur mon pc, comme s'il en gardait des traces,Pour moi, c'est vraiment un moyen d'information, un moyen propre, comme un dictionnaire, plus ce gros plus, mon outile de travail,Je ne suis pas greffée avec, s'il m'arrive d'avoir terminé mon taf, je m'en passe sans me poser de question, ce n'est pas un truc qui me prend la tête, j'en ai besoin, point, mais cela n'a pas pris ma vie de loisirs, internet ne ME possède pasDéjà, refus de prêt dorénavant, sauf si je suis à côté, car j'ai bien compris depuis longtemps, que c'est la façon dont on s'en sert qui fait la grosse différence,Mes enfants n'ont pas de PC dans leur chambre, elles ont un portable aussi, mais c'est toujours ensemble cote à cote, cela n'a absolument pas "cassé" notre relation familiale, puisque c'est convivial, c'est là que je pense (encore, mais je suis une maman) être rigoureux, et ne pas tendre la perche à nos enfants, en acceptant un pc, même une télé, dans leurs chambres,,,,c'est juste reconnaitre que cela peut devenir dangereux,,,,va t on mettre le contenu d'une cave dans une chambre, c'est con, je sais la comparaison, mais y penser fait réfléchir

 

Vi, j'ai la chance comme Free, d'utiliser internet comme un outil, un outil formidable, ça remplace le dico, le botin... on peut comparer avant un achat, je vais voir mes mails quotidiennement, mon compte... mon seul souci, c'est que je m'ennuie au boulot, et que j'ai internet, et là j'ai une attitude très différente, je vais voir mes mail 10 fois par jour, je viens tout le temps sur ce site...etc...Le portable de mon fils est en panne, je ne fais rien pour le réparer... son historique : youtube avec des clips à la con... on fonctionne donc avec mon netbook pour les recherches de l'école, sinon, il irait à la bibliothèque, croiserait un copain pour de vrai... je priviligie pour lui les vrais relations, pas de copain sur MSN mais à la maison... Il n'est plus en danger, j'en suis heureuse, c'est grâce à cette mésaventure, cette rencontre et à vous qui vous exprimez sur internet, c'est grâce à internet que je peux le protéger d'internet ;-)

bien sur, l'internet est un bel outil. Seuls les "sages" qui savent se modérer en font un bon usage. Hum!j'aime bien l'idée de Free de "ne pas mettre sa cave à vin dans la chambre de son fils"... ou d'éviter d'accrocher des photos de filles à poil sur les murs du mien, qui a 10 ans... (et internet dans les chambres des gosses c'est exactement ce qu'on fait!) 

yannyann, oui, c'est faire rentrer le loup dans la bergerie,,,,,,leur laisser l'opportunité, et ce n'en n'est pas une, de tomber dans les bas fond de ce que internent met à dispositon, les gardes fous, ce sont les parents, au moins pas de cotisation pour de futurs dépendants,

Je n'avais pas lu le texte qui ouvre ce post. Je m'y retrouve assez bien dans l'idée qu'à haute dose, Internet encourage l'hyperactivité, en tout cas l'hyperactivité du cerveau. Je m'identifie bien au témoignage de Mondom là-dessus. Quand je consomme trop sur le net, c'est au détriment de temps de de calme et de réflexion. Internet est utilisée aussi chez moi pour calmer les tensions.Je travaille actuellement avec un sophro pour essayer d'avoir une consommation raisonnée de cet outil que j'utilise pour le travail. Cela dépend des jours, mais ça avance.