Dépendance sexuelle

Version complète : ça ne me fait plus rire du tout
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C'est bien ... ce que tu fais. J'avais lu je ne sais plus où que: se voir, s'étudier et écrire comme si c'était une thèse ce nous arrive pouvait aider à guérir  parce qu'on arrive à détacher l'humain intelligent, entreprenant et sensible (que nous sommes tous si nous sommes sur ce site) de l'animal qui agit en fonction de ses pulsions et vit au rythme de ses envies.Moi je n'ai pas réussi car je n'aime pas écrire. Mais pour toi ça pourrait peut-être marcher. Pas de prob pour le coaching ... et je ne suis pas vexé. Je ne voyais pas ça comme une contrainte parce qu'on ne serait pas quotidiennement en communication mais peut-être une fois tous les deux ou trois jours et on ferait un compte rendu de ce qui s'est passé. On pourrait s'appeler à l'aide dès qu'on sent qu'on est sur le point de lâcher. C'est une idée qui en vaut une autre ... En tout cas moi ça m'aide déjà beaucoup de savoir que je ne suis pas le seul dans ce cas, que je peux écrire tout ce qui se passe en moi ... je sais qu'ici je vais être compris ... que je ne vais décevoir personne... qu'on ne va pas porter sur moi des regards de reproche ou de jugement. Ici je peux reprendre confiance en moi car je ne suis plus le der des der.   
     Content de trouver ton message rolf... Parceque je viens de craquer... Putain, c'est dur !L'impression d'être devant une montagne qui nécéssiterait dix vies pour être gravie... Ce qui m'attriste le plus dans tout ça c'est que j'ai l'impression d'être face à des mécanismes si bien ancrés que je n'en comprendrais jamais les fonctionnements. L'impression d'être bousillé en fait, de ne pas être capable d'amour, juste capable de faire des allés retours dans les logiques bien égoistes de la satisfaction immédiate tout en ayant conscience, en même temps que je le fais, de n'être qu'un putain d'égoiste de merde !!!! Tout en en ayant conscience !!! Mais le fait d'en avoir conscience, chez moi , ne fait que rajouter au plaisir... L'impression d'être un vrai sale type, perverti, complètement détraqué. J'en ai marre.... Premier rdv chez la psy dans moins d'un mois. Je vois que ça comme solution. Et encore, j'espère que cette psy est solide, parcequ'à mon avis va falloir s'accrocher.    
     Rien à foutre. dès ce soir je reprends le sevrage. Tant pis si je comprends pas le pourquoi du comment j'en suis arrivé à des plaisirs solitaires aussi louches ! Il est juste temps d'agir et de lui mettre la tête sous l'eau à cette putain de branlette de merde, de la défoncer une bonne fois pour toute histoire qu'elle comprenne qu'elle n'est plus la bienvenue chez moi!!!!!!!     Rien à foutre si en bourrinant  je me cogne la tête encore et encore contre un mur. L'addiction est violente avec moi, alors je serais violente avec elle. Rien à foutre.     Envie de défoncer les murs de mon appartement.     marre de l'injustice du truc.    marre d'en chier depuis toujours    marre de ne pas trouver un chemin simple vers les autres    même ici je complique tout    Faudra que ça pète ou que ça dise pourquoi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!  
Bon, la rechute a eu lieu. Peut-être il y en aura d'autres, peut-être pas. Quoi qu'il en soit, ce qui a changé par rapport au passé, c'est que tu t'es inscrit sur le forum et que tu as contacté un psy. Donc tu as agis là où tu pouvais. Tu peux continuer dans cette ligne en essayant de déblayer le terrain de ton hygiène de vie quotidienne si ce n'est déjà fait, histoire que la compulsion vers le porno trouve un individu structuré, à même de lutter. 
oui, parce que quand tu n'es plus qu'un cri inarticulé, de colère, de dépit ou de haine, tu n'es pas au mieux de ta forme pour "lutter" contre l'addiction qui est, comme tu le notais quelques posts plus haut, le fruit d'un conditionnement "Je suis conditionné à désirer le virtuel." Au moins faire ce constat en conscience c'est entrouv'rir la porte de la liberté. Que tu n'es pas obligé de te reclaquer violemment sur la gueule en proférant des prophéties funestes quant à tes probabilités de guérir. Ca c'est à la portée de n'importe qui. Il faut commencer par le commencement : si le truc est plus fort que nous, si tu l'admets puis l'acceptes, la première chose est d'éviter de s'y exposer, puisque c'est toujours inutile.D'ailleurs le dépit est p'têtre bien une des armes de la maladie pour te faire repiquer au truc, non ?
    "D'ailleurs le dépit est p'têtre bien une des armes de la maladie pour te faire repiquer au truc, non ?"
    Sûrement. Parcequ' évidemment que je n'ai pas réussi à reprendre le sevrage et que depuis ce matin je me complais entre compulsion et écoute de musiques toutes plus tristes les unes que les autres...  
    En ce qui concerne l'hygiène de vie, c'est sûr. je ferais bien par déjà me remettre à chercher un boulot.
    Je vais arrêter de faire le malin deux secondes.
    J'étais bien parti dans le karate depuis un an, et ça c'était un arbre solide sur lequel se réfugier quand le tsunami ,comme tu l'appelles, John, pointe son nez à l'horizon. Et puis ça me fait entrevoir une autre image de moi. Bon, c'est vrai que ces dernières semaines j'ai relâché l'entraînement. Demain soir il y'a une scéance. J'y retourne et je m'accroche.
Bon bon... Toujours pas relevé de ma première rechute malgrè des tentatives chaque jour . Les "bonnes" vieilles habitudes revenues pour de bon, limite plus attractives que jamais...

Je laisse quand même un message ce soir. Parceque, quoi qu'il en soit, je me considère toujours dans une démarche de sevrage. Il y'a ce mec que j'entrevois (pas si loin, en fait).Ce mec c'est moi,moi mieux dans ma peau, et maintenant que j'ai vu ça et que je sais que c'est ça que je veux, ça finira forcément par se résoudre tout ça.

L'impression qu'une fois qu'il y'a eu le déclic du " c'est bon, j'en veux plus",c'est gagné finalement, le reste n'etant plus qu'une question de temps, le temps que cèdent les anciens reflexes face à un voeu qui les dépasse.

Je révise ces derniers jours ma conception de la persévérance. Pour moi, persévérer voulais dire tenter de tracer un sillon homogène et droit et sans faille, avec un sentiment d'échec total à chaque rechute. Et si finalement la persévérance c'était plutôt la faculté de se remettre calmement et fermement à l'ouvrage après chaque chute, quelqu'en soit le nombre, avec toujours en tête l'idée d'un "nécessaire long travail", une idée qui finalement unifie cette démarche, au lieu d'un morcellage d' éternels recommencements tous plus désespérés les uns que les autres ?

Voilà voilà. Je voudrais souhaiter bon courage à tous. Aux nouveaux comme moi ( Courage, si vous êtes ici c'est que votre "âme", ou appelez ça comme ça vous parle, a décidé de ne plus se laisser faire, et qu'une fois que cette partie de vous a décidé de venir à la vie, d'y prendre sa place, il n'y a plus qu'à s'inspirer du silence et laisser jaillir de ce silence du dedans la véritable poésie, c'est à dire la Résolution, c'est à dire les mots de l'âme s'écoulant tranquillement et tendrement dans les actes .Hou là ! pardon, je pensais pas être aussi mystique ce soir ! )

Aux "anciens", ce serait un peu "petit con" de souhaiter bon courage. A vous je veux simplement dire merci de faire vivre ce site pendant que des mecs comme moi s'égarent dans leurs labyrinthes intimes en se rappelant quelquefois qu'ici les attend une source d'inspiration vivante.
 A propos de l'âme, pardon de faire le malin... Je n'ai toujours pas trouvé comment m'unifier. 
 Quand on va jusqu'au bout du trip de ce site, on trouve Orroz et sa rencontre avec Dieu. j'aime la musique Punk. Je n'aime pas le "Bien". Mais j'aime les gens qui vont jusqu'au bout de leur trip. Alors j'aime Orroz dans sa sincérité. J'aime les gens d'ici car ce sont des guerriers. Ne me forcez pas à entrevoir votre lumière, mais gardez moi dans vos rangs car quelque soit le nom qu'on lui  donne , quelque soit le nom qu'on lui donne.... bon, vous m'avez compris.... 
Tiens perso, un truc qui me plaisait bien avant, c'était de lire un bouquin du genre Le guerrier de Lumière de Paolo Coelho, en écoutant des musiques pêchues au casque. Clair qu'il y a un afflux d'énergie, on se sent comme un samouraï.Par contre comme tous les états exaltés, où on croit que tout est possible, il y a une redescente et elle peut-être difficile à négocier si on s'accroche à l'euphorie.Mais bon, t'as l'air plein de vie là, profite, prends de l'élan et hop...  Saut au dessus du gouffre de la dépendance. Pour moi, persévérer voulais dire tenter de tracer un sillon homogène et droit et sans faille, avec un sentiment d'échec total à chaque rechute. Et si finalement la persévérance c'était plutôt la faculté de se remettre calmement et fermement à l'ouvrage après chaque chute, quelqu'en soit le nombre, avec toujours en tête l'idée d'un "nécessaire long travail" "Tomber 7 fois, se relever 8" dit le proverbe zen.Y'a un bouquin pas mal, le Hagakure, compilant les conseils d'un samourai. On peut le trouver en anglais et en version allégée française, au format pdf en fouinant sur Inet.
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