Bonjour à tous,
Je suis un homme de 26 ans qui vit en couple depuis peu.
Mon nouveau sevrage commence aujourd'hui.
J'ai vu une émission qui parlait de cette dépendance qui ne m'avait jamais posé problème avant de réaliser que je n'étais plus vraiment maitre de mes envies et de mes pulsions.
J'ai donc décidé d'arrêté il y a quelques mois après avoir parcouru le site d'orroz (que je trouve vraiment excessif, parfois).
J'ai arrêter sans grande difficulté pendant près de 10 semaines. Je me suis cru longtemps plus fort que vous tous.
Et puis je ressombre depuis quelques jours. Je n'arrive pas à me contrôler. Ce besoin de voir en gros plan, ce besoin d'entendre gémir qui m'avait quitter depuis un moment revient.
Je vais vous raconter au fur et à mesure comment je m'en sors pour de bon, cette fois (j'espère).
Que trouves-tu d'excessif chez Orroz ?
Bonsoir,
Je trouve simplement que dans les textes d'Orroz, on se sent vite culpabilisé, on a l'impression que 90% des porno stars se suicident, que toutes ont une vie de drames sans fin (viols, dépressions à répétition), etc.
Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'en ne montrant que les côtés les plus extrêmes et sombre du monde de la pornographie, le propos est excessif et que, par là même, il pert en force et en intensité. Ce qui n'est bien sur pas le but d'Orroz, et ce n'est que mon point de vue.
Ceci dit, je ne veux absolument pas lancer de polémiques d'aucune sorte, mais bon, ça a été mon ressenti.
Bonne soirée à tous,
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PS : suite à mon précédent poste, je ne me suis pas masturbé. Je me sens bien.
Citation :Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'en ne montrant que les côtés les plus extrêmes et sombres du monde de la pornographie, le propos est excessif et que, par là même, il perd en force et en intensité.
je te rappelle que Orroz était pornodépendant (enfin, de son point de vue à lui, car il raconte qq part sur son forum qu'il ne fréquentait les cyberputes qu'une fois par mois, ce qui le classerait pour beaucoup d'entre nous au rang d'usager récréatif, lol) et ce qui l'intéressait au premier chef, c'était de recouvrer la liberté.
Pour ma part, je ne pense pas qu'il ait vraiment noirci le tab leau, et pour moi c'est pas l'essentiel ; au fond, que les conditions de production du matériel pornographique soient syndicalement satisfaisantes ou non pour les salariés qui y travaillent, et que je les cautionne en consommant, c'est pas le plus grave, c'est une sorte de conséquence de mon rapport intime à la pornographie, qui était aliéné, et dont seul le sevrage a pu me délivrer.
Maintenant, si tu parviens à nous mobiliser contre l'addiction en évoquant les aspects les plus softs et les plus lumineux de l'industrie du Q, vas-y, n'hésite pas.
Je comprends tout à fait ton point de vue et celui d'Orroz.
C'est juste que ce côté excessif et moralisateur a eu un effet inverse sur moi à celui souhaité, en tout cas au premier abord.
Ceci dit, j'ai quand même décidé d'arrêter, mais j'avoue que c'est moins pour les conditions des actrices que pour l'aliénation/perturbation sexuelle que tu évoques...
Je crois que nous avons compris nos points de vue.
Bon, je commence "officiellement" ma cure lundi. :roule:
Bonne soirée à tous.
Désoler de dire ca mais quand tu dis que tu commence ta cure lundi, ca veut que t'est pas assez fort encore tu reporte ta cure ...
Sinon tu aurais commencer de suite
Je suis désolé de l'admettre, mais tu as complètement raison :-(
Je suis dans une phase de faiblesse assumée depuis mes 10 semaines d'abstinence :sceptic:
Ceci dit, depuis hier, je "ne me suis pas touché", comme quoi il me reste de bons réflexes acquis pendant ma cure. (et puis ma compagne a été particulièrement gentille)
Si ça se trouve, d'ici à lundi, je n'aurai pas craqué.
@ bientôt
Bonjour davidas,
Pour les actrices porno, je crois qu'effectivement qu'elles vivent pour la plupart un enfer dans ce milieu. Que ce soit des témoignages dans le journal, des documentaires, c'est toujours la même chose qui ressort, elle en soufre beaucoup, psychologiquement et physiquement. C'est certain que dans les émissions où elles font la promotion de leur film (ex au Québec, l'émission Sex shop), elle disent toutes qu'elles aiment le sexe et qu'en plus, elles sont payées pour faire ça. Mais quand ce sont des filles qui se sont sortie de ce milieu, leur discours est tout autre!
Oui, comme le dit Magalie, souvent, il y a une différence entre le moment où une fille est dedans et quand elle en sort. Et généralement, la tendance est plutôt à faire surtout causer les filles qui se disent libérées grâce au porno. Ce que j'ai pu visionné dans les tréfonds de ma dépendance m'amène à penser que cette conception de la liberté est trouble et en tout cas faussée (par le fric, la culture environnante etc).
Mais là n'est pas l'essentiel. La vraie question est : est-ce qu'il est possible de sortir de la compulsion ? Moi, je réponds Oui, un jour à la fois. Mais je ne parle que pour moi. Après tu en fais ce que tu veux. Il n'est pas question de morale. Nous n'avons pas tous le même avis sur le sujet. Mais ce qui importe, c'est le partage de l'expérience. Le fait que chacun dise comment il vit les choses, comment il s'en sort, quelles sont ses difficultés pour chacun puisse trouver, dans ces miroirs multiples, des ressorts pour se libérer.
Bon courage à toi. :Hello:
Bonsoir à tous et merci de votre soutien.
Je vous tiendrai au courant de mes progrès et j'espère bien vous impressionner (et moi surtout) par ma ténacité.
@ bientôt
PS : Je ne remets pas en cause les conditions des actrices porno, j'ai simplement dit que la façon qu'avait eu Orroz d'en parler avait eu, sur MOI, l'effet inverse que celui escompté car JE l'avais trouvé trop "radical" et trop moralisateur. C'est tout. Je vous prie vraiment de me croire quand je vous dis que je pense vraiment que ces filles sont TRES mal traitées et le vivent TRES mal. croyez-moi.