07-11-2007, 23:22
Bonjour à tous, je viens de m'inscrire et à l'origine il y a bien sûr des questions sur mon comportement autoérotique (des questionnements de longue date) et puis j'avais la curiosité de lire ce qui pouvait se dire entre personnes porn-addict & assimilés.
Pour tout vous dire je suis assez partagé, surtout de lire cet acharnement du sevrage coûte que coûte (je ne dis pas par là que "y'a rien à faire, ça se régulera tout seul" sinon je ne serai pas venu). Je pense qu'il y a une causalité de l'addiction à la pornographie, mais j'anticipe un peu, je ne me suis même pas présenté.
J'ai 30 ans, célibataire depuis 5 ans, masturbateur de moi-même depuis 25, et c'est ma deuxième "grosse crise" cette année où je sors d'une période d'environ un mois de visionage continu de films pornos, où j'en peux plus. J'en peux plus dans le sens où je vois que ça mène à rien et surtout que je me prive de tout... Lors de la dernière fois (c'était en janvier dernier) j'en suis sorti en mettant dans le crâne que je n'ai pas à me plaindre de mon célibat puisque je fais tout pour l'entretenir! En effet, j'ai besoin de m' "échapper", c'est-à-dire ne plus voir personne, pour "pratiquer". Quand j'y songe, et ce soir j'y songe beaucoup, c'est affolant. Mais bon j'essaie de ne pas m'affoler justement et d'essayer d'y voir plus clair, de me rendre bien comtpe que ça dure depuis des années et des années (et ce même quand j'étais en couple j'avais des exigences, sous forme de périodes, où je devais éjaculer entre 4 et 8 fois par jour et de préférence via les médias pornos - mon ex n'a jamais rien vu, mais je doute qu'on puisse cacher une telle ardeur, donc...)
Là ce soir, ce qui m'a fait sortir de la crise c'est un bête site sur l'onanisme où je suis tombé sur une remarque qui me concernait vraiment bien : "un être plaintif et orgueilleux", ce qui me va assez bien (on me l'a fait remarquer de temps en temps). Or, y'avait la suite de la remarque qui disait: "en bref moralement un être totalement désagréable". Peut-être que ce fut le moyen de culpabiliser sérieusement, je n'en sais rien et j'en récupère que ce qui est positif, à savoir le soudain déclic qui m'a fait me dire: hého on arrête là, stop.
Du coup je suis venu ici avec tout d'abord l'idée de savoir ce que d'autres pouvaient dire (et j'ai lu un grand nombre de posts). De fil en aiguille j'ai décidé de me présenter et puis d'essayer de puiser le courage d'écrire ce que je vivais. Quand on sort d'un mois intensif, on a rarement le sexe en bon état... Le moral idem (et sans parler des énormes complication niveau boulot, les retards etc. je sais à quoi je vais occuper mon abstinence à venir).
Je n'ai jamais fait de sevrage, jamais, de toute ma vie. J'ai lu ailleurs que d'autres ont comme moi découvert le porno très tôt, j'ignore si ça joue, je suppose que quelque part oui. Mais je ne suis pas en train de chercher la cause à tout ça, je pense que cette recherche n'aboutira à rien, mais plus la causalité. Je veux dire par là que si j'entame un sevrage ça sera beau mais, personnellement, je doute dès maintenant d'une quelconque réussite (ou alors elles m'insatisferont, genre : reprendre dans trois mois les neuf masturbations hebdomadaires et minimales de rigueur, le doigt pas loin de la souris). Je vais pourtant faire le ménage de mes médias pornos sur mon ordi (en oubliant que je le fais à chaque fois en pareilles occasions) et m'engager sur une discipline de vie (et surtout d'ouverture).
J'ignore en fait vers où je me dirige, mais déjà en parler ici peut-être que ça changera un tant soit peu la donne et que ça puisse m'aider pour me structurer dans l'idée de mieux accepter la causalité dont je parlais et éventuellement mieux la gérer. Cette causalité dont je parle c'est pas forcément quelque chose que je comprends, mais que je vois : le besoin de se mettre à l'écart pour rejoindre le porno et ses paillettes crasseuses...
Pour tout vous dire je me sens très ridicule. J'essaie de me rassurer en me disant que je ne suis pas là pour rien et je poste, on verra bien. Merci de votre attention. :-)
Pour tout vous dire je suis assez partagé, surtout de lire cet acharnement du sevrage coûte que coûte (je ne dis pas par là que "y'a rien à faire, ça se régulera tout seul" sinon je ne serai pas venu). Je pense qu'il y a une causalité de l'addiction à la pornographie, mais j'anticipe un peu, je ne me suis même pas présenté.
J'ai 30 ans, célibataire depuis 5 ans, masturbateur de moi-même depuis 25, et c'est ma deuxième "grosse crise" cette année où je sors d'une période d'environ un mois de visionage continu de films pornos, où j'en peux plus. J'en peux plus dans le sens où je vois que ça mène à rien et surtout que je me prive de tout... Lors de la dernière fois (c'était en janvier dernier) j'en suis sorti en mettant dans le crâne que je n'ai pas à me plaindre de mon célibat puisque je fais tout pour l'entretenir! En effet, j'ai besoin de m' "échapper", c'est-à-dire ne plus voir personne, pour "pratiquer". Quand j'y songe, et ce soir j'y songe beaucoup, c'est affolant. Mais bon j'essaie de ne pas m'affoler justement et d'essayer d'y voir plus clair, de me rendre bien comtpe que ça dure depuis des années et des années (et ce même quand j'étais en couple j'avais des exigences, sous forme de périodes, où je devais éjaculer entre 4 et 8 fois par jour et de préférence via les médias pornos - mon ex n'a jamais rien vu, mais je doute qu'on puisse cacher une telle ardeur, donc...)
Là ce soir, ce qui m'a fait sortir de la crise c'est un bête site sur l'onanisme où je suis tombé sur une remarque qui me concernait vraiment bien : "un être plaintif et orgueilleux", ce qui me va assez bien (on me l'a fait remarquer de temps en temps). Or, y'avait la suite de la remarque qui disait: "en bref moralement un être totalement désagréable". Peut-être que ce fut le moyen de culpabiliser sérieusement, je n'en sais rien et j'en récupère que ce qui est positif, à savoir le soudain déclic qui m'a fait me dire: hého on arrête là, stop.
Du coup je suis venu ici avec tout d'abord l'idée de savoir ce que d'autres pouvaient dire (et j'ai lu un grand nombre de posts). De fil en aiguille j'ai décidé de me présenter et puis d'essayer de puiser le courage d'écrire ce que je vivais. Quand on sort d'un mois intensif, on a rarement le sexe en bon état... Le moral idem (et sans parler des énormes complication niveau boulot, les retards etc. je sais à quoi je vais occuper mon abstinence à venir).
Je n'ai jamais fait de sevrage, jamais, de toute ma vie. J'ai lu ailleurs que d'autres ont comme moi découvert le porno très tôt, j'ignore si ça joue, je suppose que quelque part oui. Mais je ne suis pas en train de chercher la cause à tout ça, je pense que cette recherche n'aboutira à rien, mais plus la causalité. Je veux dire par là que si j'entame un sevrage ça sera beau mais, personnellement, je doute dès maintenant d'une quelconque réussite (ou alors elles m'insatisferont, genre : reprendre dans trois mois les neuf masturbations hebdomadaires et minimales de rigueur, le doigt pas loin de la souris). Je vais pourtant faire le ménage de mes médias pornos sur mon ordi (en oubliant que je le fais à chaque fois en pareilles occasions) et m'engager sur une discipline de vie (et surtout d'ouverture).
J'ignore en fait vers où je me dirige, mais déjà en parler ici peut-être que ça changera un tant soit peu la donne et que ça puisse m'aider pour me structurer dans l'idée de mieux accepter la causalité dont je parlais et éventuellement mieux la gérer. Cette causalité dont je parle c'est pas forcément quelque chose que je comprends, mais que je vois : le besoin de se mettre à l'écart pour rejoindre le porno et ses paillettes crasseuses...
Pour tout vous dire je me sens très ridicule. J'essaie de me rassurer en me disant que je ne suis pas là pour rien et je poste, on verra bien. Merci de votre attention. :-)