16-05-2007, 17:33
Frères et sœurs, kaïré
Je saisis l'occasion de prendre part aux échanges. Elle tombe très bien, me motive et m'inspire, étant concerné par le problème, la maladie… ou plutôt par les thérapeutiques et le rétablissement .
Voici donc mon premier envoi.
Je m'appelle Marie Jean . Quarante-trois ans, célibataire sans enfant. J'ai une 205 blanche, un appartement F.1 de 35 mètres carrés en banlieue, crédit sur quinze ans. J'aimerais plus grand, aussi j'envisage un dernier investissement immobilier mais avec à un seul salaire moyen j'ai renoncé au pavillon.
Après une carrière de professeur , je me suis reclassé par concours comme secrétaire administratif. Quoiqu'en catégorie inférieure, j'ai pu conserver mon indice de traitement . Titularisé, j’exerce au sein d’une cité administrative de la Couronne, à 10 minutes de chez moi. Grâce à une pointeuse, mes collègues et moi bénéficions d'horaires mobiles.
J’avais pris deux années de disponibilité sans solde 1998 à 2000, pour séjourner dans une communauté monastique et y discerner une vocation suite à un éventuel appel ,mais cela n’a pas abouti ; je n’ai pas pris l’habit, à cause notamment de difficultés à vivre et grandir en chasteté.
À quarante ans passés, qu'est-ce que je vais faire dans la vie, de ma vie ? Je n'ai construit ni couple ni famille ni oeuvre artistique ni maison ni réseau amical ou relationnel véritable. Tout cela est bien pauvre, assez flippant même. Trop de ratages et de ratés pour évoquer la malchance.
Je n'ai pas de petite amie, aucun plan à l'horizon, très peu d'occasion de rencontre. J'avoue souffrir de privation affective. Ce serait bien d'avoir une relation stable avec échanges de services affectifs ; mais ce n'est jamais aussi simple! Je suis de profil affectif et charnel . Célibataire, voire vieux mari fatigué, qui n'a même pas de femme.
Les associations ainsi que l'église locale que je fréquente sont mes principales occasions de lien social . Je participe par périodes à différents groupes de paroles ouverts ou fermés, dont certains sur Paris. Au plan ecclésial, j'ai tâté de différents groupes de prière, de partage, et mouvements. Je n'ai pas duré, ça n'a pas mordu, toujours pour des questions de personnes, de relation devrais-je plutôt dire. Je touche ici à mes limites, j'ai bien peur d'avoir une personnalité limite, un relationnel médiocre, une tendance certaine à l'irritabilité et à la rancune, un caractère pas facile. Je me vois presque comme classé voire grillé dans beaucoup de groupes. Je vais me contenter du service de base, car j'ai déjà essuyé assez de déconvenues.
Professionnellement, j'aspire à travailler dans l'édition ou la presse, comme correcteur réviseur voire comme chroniqueur de cinéma de théâtre ou musical. Ça en est plus au stade du rêve que du projet professionnel.
Globalement, je souffre en relations ; les relations me sont souffrance, peut-être que j'attends trop, sans doute que je n'apporte pas beaucoup dans la balance.
J'ai grand besoin de consolation, d'une consolatrice. La foi, la religion, l'église, mère et éducatrice sont une forme de consolation.
Je ne me prends pas vraiment en charge, je suis limite pour cuisiner pour faire le ménage pour bien m'habiller, je suis déjà presque un "mimile".
Le sentiment de frustration et d'échec colorent forcément les choses. Toujours ce besoin de me justifier. J'aurai peu vécu en réalité, surtout vécu par procuration. Il me reste à gérer la médiocrité sans trop me plaindre.
J'ai toujours eu beaucoup de mal à cultiver les relations, à rester en contact avec d'anciens collègues ou camarades. Insensiblement, je rencontre surtout par association, un peu par l'église locale.
Heureusement, j’ai foi en l’Ami, qui s’appelle Amour-Sauve. Un homme certes, mais pas tout-à-fait comme les autres. D’autant plus homme qu’il est Dieu. Son effigie est inscrite sur un bout de tissu communément appelé le linceul de Turin. Je lui reconnais sur ma personne des droits d’auteur et surtout de sauveur. Le mode d’impression de l’empreinte, inexplicable scientifiquement, est décrite sur le mode de « l’impression par retrait sans contact » : le corps se serait dématérialisé dans un flash, impactant l’empreinte, le linge s’affaissant sur lui même.
En cette veille de la fête de Son Ascension aux ciels, ascension qui est aussi la nôtre. En effet Son Histoire, son stage d’amour vécu sur terre, et plus encore, son ascencion te sont Plus Personnels Et Plus Intimes que ta propre histoire. Sur ce mystère qui me fait vivre et me porte au rétablissement de 30 ans de pornomanie, dont l’intuition ne m'a été donnée QUE pour être transmise et diffusée, je reviendrai…
Bien à vous. Oremus.
Oui, comme cela a été dit, mater du porno, c’est quelque part comme de s’essuyer avec du PQ usagé ! C’est aussi prostituer l’eucharistie, chair de l’amour, puisque , dès l’Annonciation de l'ange et le Fiat de Myriam , ta sexualité humaine est consacrée, divinisée, en un mot sauvée. Pour Lui, tout est consommé mais pour nous, tout est à continuer.
Je saisis l'occasion de prendre part aux échanges. Elle tombe très bien, me motive et m'inspire, étant concerné par le problème, la maladie… ou plutôt par les thérapeutiques et le rétablissement .
Voici donc mon premier envoi.
Je m'appelle Marie Jean . Quarante-trois ans, célibataire sans enfant. J'ai une 205 blanche, un appartement F.1 de 35 mètres carrés en banlieue, crédit sur quinze ans. J'aimerais plus grand, aussi j'envisage un dernier investissement immobilier mais avec à un seul salaire moyen j'ai renoncé au pavillon.
Après une carrière de professeur , je me suis reclassé par concours comme secrétaire administratif. Quoiqu'en catégorie inférieure, j'ai pu conserver mon indice de traitement . Titularisé, j’exerce au sein d’une cité administrative de la Couronne, à 10 minutes de chez moi. Grâce à une pointeuse, mes collègues et moi bénéficions d'horaires mobiles.
J’avais pris deux années de disponibilité sans solde 1998 à 2000, pour séjourner dans une communauté monastique et y discerner une vocation suite à un éventuel appel ,mais cela n’a pas abouti ; je n’ai pas pris l’habit, à cause notamment de difficultés à vivre et grandir en chasteté.
À quarante ans passés, qu'est-ce que je vais faire dans la vie, de ma vie ? Je n'ai construit ni couple ni famille ni oeuvre artistique ni maison ni réseau amical ou relationnel véritable. Tout cela est bien pauvre, assez flippant même. Trop de ratages et de ratés pour évoquer la malchance.
Je n'ai pas de petite amie, aucun plan à l'horizon, très peu d'occasion de rencontre. J'avoue souffrir de privation affective. Ce serait bien d'avoir une relation stable avec échanges de services affectifs ; mais ce n'est jamais aussi simple! Je suis de profil affectif et charnel . Célibataire, voire vieux mari fatigué, qui n'a même pas de femme.
Les associations ainsi que l'église locale que je fréquente sont mes principales occasions de lien social . Je participe par périodes à différents groupes de paroles ouverts ou fermés, dont certains sur Paris. Au plan ecclésial, j'ai tâté de différents groupes de prière, de partage, et mouvements. Je n'ai pas duré, ça n'a pas mordu, toujours pour des questions de personnes, de relation devrais-je plutôt dire. Je touche ici à mes limites, j'ai bien peur d'avoir une personnalité limite, un relationnel médiocre, une tendance certaine à l'irritabilité et à la rancune, un caractère pas facile. Je me vois presque comme classé voire grillé dans beaucoup de groupes. Je vais me contenter du service de base, car j'ai déjà essuyé assez de déconvenues.
Professionnellement, j'aspire à travailler dans l'édition ou la presse, comme correcteur réviseur voire comme chroniqueur de cinéma de théâtre ou musical. Ça en est plus au stade du rêve que du projet professionnel.
Globalement, je souffre en relations ; les relations me sont souffrance, peut-être que j'attends trop, sans doute que je n'apporte pas beaucoup dans la balance.
J'ai grand besoin de consolation, d'une consolatrice. La foi, la religion, l'église, mère et éducatrice sont une forme de consolation.
Je ne me prends pas vraiment en charge, je suis limite pour cuisiner pour faire le ménage pour bien m'habiller, je suis déjà presque un "mimile".
Le sentiment de frustration et d'échec colorent forcément les choses. Toujours ce besoin de me justifier. J'aurai peu vécu en réalité, surtout vécu par procuration. Il me reste à gérer la médiocrité sans trop me plaindre.
J'ai toujours eu beaucoup de mal à cultiver les relations, à rester en contact avec d'anciens collègues ou camarades. Insensiblement, je rencontre surtout par association, un peu par l'église locale.
Heureusement, j’ai foi en l’Ami, qui s’appelle Amour-Sauve. Un homme certes, mais pas tout-à-fait comme les autres. D’autant plus homme qu’il est Dieu. Son effigie est inscrite sur un bout de tissu communément appelé le linceul de Turin. Je lui reconnais sur ma personne des droits d’auteur et surtout de sauveur. Le mode d’impression de l’empreinte, inexplicable scientifiquement, est décrite sur le mode de « l’impression par retrait sans contact » : le corps se serait dématérialisé dans un flash, impactant l’empreinte, le linge s’affaissant sur lui même.
En cette veille de la fête de Son Ascension aux ciels, ascension qui est aussi la nôtre. En effet Son Histoire, son stage d’amour vécu sur terre, et plus encore, son ascencion te sont Plus Personnels Et Plus Intimes que ta propre histoire. Sur ce mystère qui me fait vivre et me porte au rétablissement de 30 ans de pornomanie, dont l’intuition ne m'a été donnée QUE pour être transmise et diffusée, je reviendrai…
Bien à vous. Oremus.
Oui, comme cela a été dit, mater du porno, c’est quelque part comme de s’essuyer avec du PQ usagé ! C’est aussi prostituer l’eucharistie, chair de l’amour, puisque , dès l’Annonciation de l'ange et le Fiat de Myriam , ta sexualité humaine est consacrée, divinisée, en un mot sauvée. Pour Lui, tout est consommé mais pour nous, tout est à continuer.