J'ai décidé de me pencher beaucoup plus attentivement sur le programme de rétablissement des
DASA (Dépendants sexuels et affectifs anonymes). J'aurais du faire cette démarche d'approfondissement plus tot mais je suis convaincu qu'il vaut mieux tard que jamais.Je me suis parfaitement reconnu dans 9/10 ème des caractéristiques des Dépendants sexuels. La simple lecture attentive de ces 12 caractéristiques est trés utile pour bien synthétiser, comprendre, démonter ce mécanisme au combien négatif. Concernant les douzes étapes du rétablissement j'aimerais que des membres avertis des Dasa me disent si il est necessaire de suivre chronologiquement ces douze étapes en respectant un "timming" ou bien si on peut "picorer" dans ce programme selon ses facilités d'approches ?Faut il attendre de parfaitement maitriser une étape pour passer à la suivante ? Faut il maitriser simultanément les douze étapes pour espérer progresser dans toutes voir espérer guérir? Merci de vos réponses.
Ma réponse circonstanciée de spécialiste:Boaf, chais pas, ça dépend, faut voir...Tu feras comme tu sens, cielazur. Y a pas de chemin tout tracé, c'est celui que tu empruntes. Chronologiquement, pas forcément. Toutes en même temps, pourquoi pas. Celles qui te parlent le plustu te concentres dessus un temps et puis à un autre moment justement tu mets ton attention sur celles qui restaient obscures pour toi...Si tu maîtrises "parfaitement" les étapes, alors tu es the killer of the world of the dépendants.
Vas en réunion, tu verras bien! Tu n'y risques rien.
Pour tous les programmes en douze étapes, il y a au moins la première qu'il faut essayer de faire "à fond". Celle qui nous dit que nous sommes impuissants devant le "produit" et qu'on ne maîtrise plus rien. C'est indispensable. Ca veut dire accepter qu'on est malade et baisser les bras devant cette illusion qu'on pourrait devenir un dépendant consommant modérément ce qui nous fait rechuter. Autrement dit,quand l'envie se présente de compulser, accepter que c'est normal et ne pas essayer de le "maîtriser" en y retouchant un peu mais fuir à grandes enjambées. Cela veut dire aussi qu'il faut accepter de ne pas "gérer" seul ce problème, mais s'en remettre à quelque chose de supérieur, aller en réunion et/ou accepter de travailler tout cela avec un autre dépendant. Mais là, on parle déjà 2e étape. ;-) Bon courage Cielazur et heureux de voir que tu t'intéresse aux programmes en 12 étapes.
Ben, oui, je suis d'accord avec ce que dit Bruno bien sûr, mais c'est presque redondant... La première étape dit que tu te rends compte que tu ne t'en sors pas comme ça sans aide, que tu n'y arrives pas. Or, justement, lorsque tu atterris en DASA, c'est bien que tu as essayé (en général) de t'en sortir et as constaté que ça ne marchait pas... Alors pour moi c'est une bonne nouvelle: cette première étape est en effet une sorte de "passage obligé de base", mais en même temps tu n'as accès à y réfléchir vraiment que quand tu es prêt dans ta tête pour l'aborder, quand c'est pour ainsi dire fait...C'est un truc chouette je trouve dans les programmes en 12 étapes, il ne s'agit pas de compétition avec les autres ni soi-même, et les résultats sont à la portée de chacun, même si la vie n'est toujours pas un long fleuve tranquille... (et tant mieux)Le "quelque chose de supérieur", j'ai mis un certain temps avant de trouver quoi en faire, quoi y mettre. Je ne suis pas croyant et comme beaucoup j'avais un rejet anti-clérical de base, avec mon côté anar sans doute... Ça n'empêche pas de s'insérer dans la démarche DASA. Et je ne crois pas plus qu'avant au Bon Dieu, mais j'ai forgé ma propre conception de Puissance Supérieure DASA, encore en développement en fait, pas pour me couler dans un moule mais parce que je comprends sa signification et son rôle de plus en plus, et il y a bien des endroits de ma vie où je ne l'associe pas...Mais on ne peut pas entrer dans les détails des
DASA et tergiverser sur les étapes etc ici, ce serait scier la branche sur laquelle on s'y assied... L'avantage des
DASA est bien de ne pas être dans le virtuel, on ne peut pas envisager de réu
DASA en cyberconférence. (On a bien parlé avec quelques-uns de faire des réunions de groupe virtuelles, ça n'a pas marché encore et ce ne pourrait pas être le copier-coller du programme
DASA bien sûr.)
Go, go, Cielazur!
Go, go facile à dire ! Déjà y'a pas de groupe
DASA dans ma région, ni de prés ni de loin.
Salut Cielazur,tu peux créer ton groupe. Rien que la démarche de création de groupe te placera dans une logique de sevrage et de rétablissement. Tu peux contacter
DASA France si tu souhaites le faire, ils t'aideront. il y a peut être d'autres personnes intéressées dans ta région.
Bon courage.
Tu peux essayer de prendre un contact avec le groupe géographique le plus proche. Cela pourrait te permettre d'être en relation avec quelqu'un, au moins par tel ou mail. Courage à toi.