Dépendance sexuelle

Version complète : Anniversaires de sevrage du mois de décembre 2011
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Bonne fête à tout nos membres et n'hésitez pas à laisser des traces de votre date d'anniverssaire ici ! Dans quelques semaines nous fêterons les 7 années du site Web.
Bonjour,En ce mois de décembre, je viens de fêter mon 5ème mois de sevrage... un sevrage qui se passe bien, car aucune rechute (évidement, sinon ça ne ferait pas 5 mois) depuis le début. Je précise que c'est mon premier sevrage. Comme je le raconte dans "Mon histoire", où je poste régulièrement, j'ai pris conscience de mon problème cet été. Ma femme a tout découvert en plusieurs étapes et le plus dur désormais, c'est de reconstruire notre couple. Nous avons trois enfants, je l'aime énormément, j'ai même conscience d'avoir un problème de dépendance affective avec elle, je ne peux pas me passer d'elle et cette situation est d'autant plus révélatrice depuis la"découverte".Mon parcours est parcours d'espoir, car il est possible de se sevrer sans rechuter (j'en suis la preuve à ce stade). Je précise également que je n'y pense même pas... même si j'évite au maximum de rester sur mon ordi. Les soirs où je suis seul ou les journées à la maison... et bien, je n'y vais pas, je ne suis pas tenté et je suis fier de moi. Mon problème est assez profond, il est lié à mon enfance. J'avance avec mon psy, ma femme va elle aussi chez une psy et ensemble nous allons chez une thérapeute de couple. Le package est donc complet.Si il n'y a pas de problème concernant mon sevrage, c'est beaucoup plus compliqué pour la reconstruction du couple. Ma femme m'a annoncée le 31 octobre qu'elle allait me garder, mais je sais qu'elle doute et qu'elle remet en cause cette décision de temps en temps dans sa tête.C'est le plus dur, la reconquête ! Depuis 2 jours, elle va mieux, après une belle rechute psychologique d'une semaine, j'espère maintenant qu'elle tiendra jusqu'à Noël et qu'elle pourra passer doucement le cap. Je ne rêve plus d'un passage de cap brutal où comme par magie elle prendrait les choses en main en me disant "c'est bon, c'est fini, je te pardonne...". Non, je crois que cela se fera petit à petit... mais je viens seulement de le comprendre (et encore, je crois que même en l'écrivant, j'espère encore un miracle rapide).Pour faire avancer les choses, je ne manque pas de faire beaucoup d'efforts. Le premier aura été de changer de travail et de modifier énormément mes ambitions, j'ai radicalement changé de vie. Je sais qu'elle en a conscience... mais dans les moments de doute, mes erreurs, mes mensonges, mon addiction et tout le dégout qui l'entoure prend le dessus. C'est difficile pour moi dans ces cas là.Déjà parce-qu'elle est distance et cassante... et parce-que mes efforts se réduisent à néant en quelques secondes pour plusieurs jours parfois.L'autre problème, c'est cette dépendance affective... quant elle va bien, je vais toujours bien, mais dès qu'elle sombre, je m'effondre avec elle et je suis donc incapable de l'aider, car je deviens super chiant, je veux en permanence qu'elle me rassure, qu'elle me dise qu'elle m'aime, qu'elle me gardera coute que coute, etc... je ne la lâche pas, je n'y arrive pas et cela envenime les choses. Généralement, nous nous engueulons, elle se braque, je suis triste et lendemain, avec un peu de recul, je prends conscience. J'ai beau le savoir, c'est plus fort que moi !!! C'est une autre forme de dépendance, je sais que j'ai besoin d'elle, le travail avec mon psy me fait comprendre qu'elle est ce "cadre de sécurité" dont je parle souvent... qui est la différence majeur avec mon enfance, où en permanence, j'ai vécu dans un cadre non sécurisé car le divorce de mes parents planait en permanence sans se faire et finalement, lorsqu'il a été officiel... c'était un soulagement, car enfin un nouveau cadre pouvait se dessiner. Ici, le cadre, c'est ma femme, mes enfants et donc ce besoin de sécurité se fait encore plus fort dans la tempête que nous traversons. Je travaille sur moi, mais les choses seront plus facile quand je serais plus en sécurité, quand ma femme ira mieux et arrivera à vivre à ce passé très gênant...Je suis convaincu de que je pourrais tenir mon sevrage, mon moteur étant la reconquête de ma femme. Je ne désespère pas, même quand c'est difficile... J'attends donc avec impatience de franchir le cap des 6 mois, puis de 12 mois et enfin des 18 mois, où je pourrai écrire que je suis guéri, car pour moi, après 18 mois, je considèrerai le sevrage comme terminé.

Joyeuses fêtes à tous, car il y a aussi une nouveauté chez moi depuis cette année, cette prise de conscience, c'est que Noël c'est beau et que pour la première fois, j'aime cette période de l'année ! Je change, petit à petit, pour devenir un gars vraiment bien !

Moi j'ai passé le cape du mois de sevrage ce mois de décembre. Mon premier moisiversaire ! phenix, j'ai envie de répondre à ce que tu as dit mais je vais pas le faire ici, parce que c'est les moisiversaires, et si on part dans une discussion ça risque de pas être la bonne place. Donc je vais le mettre sur ta page de sevrage :LIEN BRISÉ  Bon courage à toi et bonne continuation. Respect pour tenir le coup si longtemps !
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