Dépendance sexuelle

Version complète : Moisiversaires : Décembre 2006
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Dernier mois de l'année, mais pas de sevrage...

N'hésitez pas à conter vos exploits.

A bientôt, Nicolas.
Deux mois de sevrage et quelques jours...
Je n'ai pas vu le temps passer. Je viens moins sur internet. Je constate que l'"érotisme" au sens large commence même à investir les sites dit "de confiance".
Bon courage à toutes et tous ;-)
"Sa serais tellement simple en quelques clique je pourrais soulager mon esprit." ça prouve que tu es encore dans la confusion : tu ne soulagerais (provisoirement) que tes coucougnettes par la décharge de la tension qui ta bite.
Ton esprit repartirait errer dans les manèges désenchantés de l'affliction. Va écouter l'émission d'Europe 1 d'hier, elle est assez éclairante là-dessus.
Je te donne rendez-vous ici mème dans 1 mois pour ton deuxième mois. T'as intérèt d'être à l'heure. Imagine ce que le vrai Kitano te ferait si tu n'honorais pas ce rendez-vous avec toi-même.
Sayonara ! (la casquette)
Je me sens confiant en ce moment !! Je crois avoir trouvé la clef du probleme. Le psy me dit que battre les demons du matin me feront du bien et bien ca marche ! Des gants de boxe le matin dans le lit et si y'a trop de pensée, hop je me lève.

Cela fait en sorte que je suis tranquille pour toute la journée. Depuis le 30 septembre ca va mieux quand même et si y'a eu des bas c'est que je n'ai pas assez boxé Wink Maintenant que j'ai repris les gants je me sens mieux, mais il reste encore beaucoup de round à finir

pikmin
3 mois
que dire de plus si n'est que je me sens plus libre, plus epanouie, et moins peureux de tout.
déclick
j'ai laissé passer mon moisiversaire des 14 mois sans réagir...bon c'était hier, mais quand même, ah là là je vieillis... enfin l'important c'est d'être de plus en plus dégagé au niveau des bronches, et que je peux en fin penser à autre chose que ce pour quoi l'obsession m'avait programmé.
Bonjour,

Une barette, cela faisait bien longtemps...
Un mois. Confiant, il est vrai, mais méfiant, différents viandages m'ont appris l'humilité.

A bientôt, Nicolas.
Bravo à toi Nicolas, et bravo à tous ceux qui tiennent bon. Le tour des autres viendra aussi, il faut juste de la patience et de la rigueur.

Moi je ne compte plus, ça m'a ruiné le sevrage plus d'une fois, alors maintenant le temps n'a plus d'importance, seul le jour présent compte.

:-)
joey, je suis vaiment content pour toi. On dirait que ça finit par rentrer, et je te souhaite de continuer à t'en sortir, un jour à la fois, et de ne pas rentrer à nouveau dans le cercle vicieux fuite-punition-addiction.
Je cite Orroz, parce que sans lui j'y serais encore, qui me disait l'an dernier :"C'est là une particularité de votre caractère, sans doute, cette faculté de vous punir de fuir. Je ne sais pas si vous avez lu Annick de Souzenelle, elle dit quelque part : "La culpabilité est la plus subtile des fuites". Et c'est vrai. Quand on entame le sevrage, on s'en aperçoit très vite, et on en arrive à des compromis du genre "Pour dépasser la frustration, prière de la vivre les yeux ouverts jusqu’à la nausée et au-delà. " comme vous le dites dans un autre post.
Je peux vous dire que je suis passé par là aussi, il y a quelques années, et que c'est un sacré piège ! Et c'est l'ego, toujours l'ego, qui se fout de notre gueule. Pour dépasser cela, une seule solution: piéger l'ego, lui faire plier les genoux, le faire revenir à sa seule fonction positive : la dignité. Afin qu'on puisse enfin accepter de se faire aider, d'écouter les conseils sans rajouter constamment notre "grain de sel", et d'ouvrir notre coeur à celle qui nous aime (et à ceux qui nous sont chers aussi). Et enfin, se pardonner. Car si l'on ne le fait pas, c'est qu'on ne s'aime pas, ou qu'on s'aime trop physiquement (la branlette) et pas assez l'enfant qui est en nous et qui ne souhaite qu'une chose : qu'on lui fasse de gros calins, c'est tout !"
Je vais me barrer au ski.
J'espère bien te retrouver ici pour ton deuxième moisi l'année prochaine à la même heure.
D'ici là, passe de bonnes fêtes en famille, et prends soin de toi comme tu le ferais d'un oiseau blessé. Yo !
Chouette ça, Joey. Accroche toi, et merci de nous partager ton enthousiasme ! :-)
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