Dépendance sexuelle

Version complète : Femme de dépendant...
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Bonjour, je viens ici car je pense mon ami dépendant car il achète très régulièrement des revues pornos, films et j'ai découvert cet été qu'il allait dans des salons de massages spécialisés, peep show et autre... Depuis le début de notre relation il y a 6 ans, nos relations sexuelles sont très satisfaisantes mais rares... J ai souvent cherché à savoir pourquoi sans avoir de réponses, je pense en avoir une maintenant... Après m être évidemment remise en question et porté la responsabilité de ce quasi désert sexuel,  alors que tout semblait aller de don côté, il a fini par m'avouer cet été, après mes découvertes qu'il désirait toutes les femmes sauf moi...et qu 'il ressentait de violentes pulsions parfois. Il semble vouloir guérir mais rechute et évite le sujet. Il voit un psy car il a un traitement pour soigner son alcoolisme, mais continue à occulter et tente de me convaincre que tous les hommes sont comme ça...si vous pouviez m'aider à comprendre, à me dire quelle attitude je dois avoir... J ai l impression que quand je suis dans l empathie et la compréhension je le pousse à recommencer en toute tranquillité... Comme un enfant dont la mère aurait pardonné et donc se sentirai libre et légitime...??? 
<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Bonjour Fsophie ! Bienvenue sur le forum ! Et, comme je l'ai dit déjà dans le commentaire sur votre blog :

Félicitations pour votre prise de conscience du problème d'addiction de votre conjoint. Beaucoup de femmes très désirables en effet se sentent rabaissées et humiliées jusqu'au point de douter d'elles-mêmes et culpabiliser, face à la baisse de libido d'une personne qui pratique la sexualité de façon compulsive. Cette situation est destructive pour elles. Vous êtes au bon endroit pour éclaircir cette question. C'est un problème difficile qui gagne à être partagé, quand c'est possible, au sein du couple. En effet tant qu'on reste dans le déni, il n'y a pas beaucoup d'espoir d'amélioration. La première question que je me pose c'est : votre mari reconnaît-il qu'il y a un problème ? S'il est dans le déni, il ne faut pas se cacher que ce sera difficile, car on ne peut pas aider quelqu'un contre son gré. Il faudrait provoquer une discussion, une prise de conscience, et qu'il ait un désir de s'améliorer, sinon rien n'est possible malheureusement. Dans ce but : aider à comprendre et partager le problème, sortir du déni, vous pourriez regarder ensemble un film sur ce sujet : « Shame ». J'avais donné ce conseil à une femme dans votre cas, mais elle n'est pas revenue nous dire si ce stratagème avait marché, et si la discussion avait eu lieu…

Ceci dit je vous encourage à lire les témoignages des co-dépendantes tout d'abord, pour vous faire une meilleure idée de la question, et ensuite peut-être ceux de dépendants, pour entrer dans la psychologie particulière de cette maladie émotionnelle et sentimentale, et ainsi peut-être mieux comprendre votre conjoint.

S'il a le désir de « prendre le taureau par les cornes », encouragez le à s'inscrire ici et à parcourir les témoignages ainsi que les articles du site  http://www.orroz.net/. Il pourrait ainsi comprendre qu'il n'est pas le seul dans ce cas, et trouver une autre approche de cette question que celle encouragée par l'industrie du porno et à laquelle bien peu de monde n'ose s'affronter, même pas malheureusement certains sexologues qui ne mesurent pas l'ampleur du désastre provoqué par cela sur des personnalités addictives (et il y en a beaucoup).

Bon courage à vous !

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<!--[if gte mso 9]> Normal 0 21 false false false MicrosoftInternetExplorer4 Sophie, je viens de m'apercevoir que j'avais répondu un peu à côté de votre post, ne l'ayant pas relu et pensant qu'il était semblable au premier sur le blog… donc je repose des questions auxquelles vous aviez répondu…
Citation : Fsophie a écrit: si vous pouviez m'aider à comprendre, à me dire quelle attitude je dois avoir... J ai l impression que quand je suis dans l empathie et la compréhension je le pousse à recommencer en toute tranquillité... Comme un enfant dont la mère aurait pardonné et donc se sentirai libre et légitime...??? 
Il n'y a pas vraiment de comportement standard, le vôtre devra tenir compte de la situation particulière qui est la vôtre dans votre couple, différent de celui des voisins, mais aussi de votre ami, de votre personnalité, etc. Il ne s'agit pas de se forcer non plus à faire ou dire des choses que votre cœur réprouverait, ou qui ne seraient qu'un rôle, ça ne marcherait pas. Mais vous vous doutez de tout cela probablement. Certaines co-dep pourraient peut-être vous dire qu'il faudrait lui mettre le nez dans son caca et être très ferme, lui faire comprendre qu'une femme a besoin d'un homme qui joue son rôle d'homme auprès d'elle, et ne pas jouer le rôle de la maman que les dépendants veulent justement faire jouer à leur femme, en se victimisant. Cela au final ne lui rendrait pas service. Le dépendant n'est il pas en effet « victime » du porno ? n'est-il pas à plaindre ? etc. c'est un fait objectif, et le dépendant pourrait être tenté de « gagner du temps » en disant « tu vois je suis malade, mais je me soigne, laisse moi le temps, etc. » mais le temps passe et il y a en quelque sorte une obligation morale de résultat. Il faut qu'il essaie de se sevrer, et pour ça une démarche volontaire et motivée de sa part est indispensable. et votre fermeté peut faire partie de cette motivation. Il y a aussi votre propre dépendance à lui dont il faut tenir compte : jusqu'où pouvez-vous aller dans la fermeté sans courir le risque d'avoir peur de le perdre, etc. C'est une épreuve pour lui de devoir se remettre en question et avancer dans la découverte de lui-même ; c'en est une aussi pour vous de l'aider, et vous aider vous-même pour grandir vous aussi face à cette situation. J'espère avoir mieux répondu cette fois à vos questionnements… à bientôt. <!--[if gte mso 9]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ansi-language:#0400; mso-fareast-language:#0400; mso-bidi-language:#0400;} </style>
Oups, je viens de perdre le roman que je tape depuis 15mn... Alors je fais une pause, et je recommence! En tout cas merci pour vos réponses!!!
un conseil pour éviter de perdre le post quand la page a expiré: faire un copié du message dans le presse papier avant d'envoyer, pour pouvoir le recoller après, ou alors écrire le message dans word et le recopier dans réponse au moment de l'envoyer seulement... ça m'est arrivé un bon  nombre de fois de perdre tous mes mots avant d'acquérir ce réflexe...
Ok!
Donc je reviens avec tous ces bons conseils!Il n'est pas totalement dans le déni, mais comme pour l'alcool il est dans un processus: faute avouée à demi pardonnée...!Il me dit que tout cela n'a rien à voir avec moi, et je l'entend, encore mieux depuis que j'ai lu les témoignages des hommes sur ce forum. Mais il ne veut pas m'en parler, reste bloqué au niveau du langage... Il a probablement du mal à analyser la situaution lui-même. ce qui est sûr c'est qu'il ne veut pas prendre en considération mon incompréhension et ma souffrance, et on en arrive à des situations désastreuses où, ayant perdu confiance et étant beaucoup trop suspicieuse, je cogite dans mon coin pendant que lui fait son chemin: ex: il est revenu vers moi ces dernières semaines, j'ai été heureuse au début, lueur d'espoir, puis je suis tombée sur des revues donc questionnement: ce sont les revues qui l'exitent et il me fait l'amour en y pensant...bref, c'est reparti! on en a parlé, il dit que je mélange tout, me culpablise sur mon manque de discernement et de psychologie! j'éssaye de lui faire comprendre que je suis une femme, sans compulsions, et que donc, je ne réagis pas comme lui, ne suis pas dans sa tête et que cela m'échappe. Je ne lui reproche rien, je cherche juste à comprendre son mécanisme pour l'en sortir. mais il refuse de s'expliquer... Ca ne me regarde pas dit-il...! il n'admet pas que cela me touche.Une chose m'a cependant alertée: il semble chercher à savoir si il préfère rester du "côté obscur": alcool, pornographie, célibat, facilité, dépression et donc se complaire dans la "déchéance" (ce sont ses mots), ou bien choisir "la vie"...Donc il voit son psy pour l'aider à faire ce choix, mais pas pour aller vers une dynamique de changement. Et le connaissant un peu, j'ai bien peur du choix qu'il fera: je le pense sérieusement dépressif et donc sans grande motivation pour le moindre effort...Bref, le chemin est long, compliqué,  Et bravo pour votre sevrage, courage, espoir, et d'ailleurs, pourquoi vouloir arrêter au fond, quel a été votre élément déclencheur, pourquoi cet effort apparemment insurmontable et pour quel bénéfice???? J'essaye de me poser les questions que fatalement il se pose, n'ayant moi, aucun rôle là-dedans, puisque pour lui ça ne change rien entre nous...  A bientôt, tenez bon! 
merci de vos encouragements! je répond à votre post ce soir, là je dois déconnecter, le devoir m'appelle...à bientôt
En attendant j'y retourne et tente de répondre à une de vos questions: jusqu'où suis-je dépendante moi-même?J'ai vécu 15 ans avec le père de mes 2 premiers enfants, dépressif, alcoolique, méprisant et vers la fin totalement déconnecté. J'ai fini par fuir, ayant peur pour mes enfants et réalisant que je ne l'aimais plus mais que j'en étais effectivement "dépendante". De quoi? de sa méchanceté, de la position méprisable dans laquelle il me mettait, de la souffrance qu'il m'infligeait? De la peur d'être seule? De l'envie de l'aider, de le soigner, de l'amener vers la vie justement?Je n'ai toujours pas les réponses, d'autant plus que je suis tombée amoureuse d'un alcoolique (je le savais même si lui se le cachait) et donc compulsif sexuel...ça, je l'ai réalisé bien plus tard mais je sentais que quelque chose ne tournait pas rond.J'ai été dans le déni de l'alcoolisme du 1er pendant 12 ans, dans le déni de la compulsion du 2nd pendant 6 ans... Ma vocation amoureuse et émotionnelle serait-elle d'aider ces pauvres âmes? Ils sont tout deux extremement intelligent et fascinant, attachant, forçement puisque "perdu" et malheureux..Et moi, suis-je accro au malheur, masochiste? Ai-je besoin de souffrir pour aimer, de me perdre dans leurs souffrances pour exister? Je pense l'aimer sincèrement, mais au vu de ces experiences, je doute... Pourtant je pense être "hyper" équilibrée, forte et les pieds sur terre, c'est aussi ça qu'eux apprécie et dont ils ont besoin, je les rassure et leur projette une image positive d'eux même... Est-ce de l'amour ou??Trop de questions, pas obligé de répondre, je cherche aussi, ça fait juste du bien de partager...et écrire permet aussi de réfléchir, d'avancer.A bientôt,Courage! 
Et pour finir, j'en viens à être convaincue que ma vie ne peut pas être que ça, souffrance et empathie, je n'ai donc pas peur de le perdre, car si c'est le cas, c'est parce qu'il ne veut pas guérir, et j'ai malgré tout un sentiment assez fort de survie qui fait que je ne VEUX pas supporter ça... Je lui laisse encore un peu de temps mais cela fait déjà 6 ans que je cogite, il va falloir qu'il réalise assez rapidement la situation. Et qu'il fasse don choix. De toute façon je suis convaincue que je ne l'aide pas si j'accepte ses différentes névroses...
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