Dépendance sexuelle

Version complète : Doit-on vraiment tout dire ?
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Le problème est de ne pas donner de détails qui blesserons ta compagne mais aussi continuer à lui expliquer que tu te sens mal et que tu sais qu'elle souffre aussi.Coté femme, je viens d'être confrontée au dilemne "fliquer c'est tromper ?" ou faut-il aller chercher les informations que l'on ne te donne pas ( historique internet, boite mail, fouiller les poches et les mallettes etc) Parfois si tu ne sais pas tu imagines pire que la réalité. Mais la semaine dernière je suis tombée sur des mails évoquant des rendez-vous amoureux. Avant je pensais qu'il ne passait pas à l'acte.Maintenant je sais qu'au moins une fois il a essayé.  Réussi, je n'en ai pas la preuve.J'ai pas pu tenir 2 jours en faisant semblant de rien. Il a senti tout de suite qu'il y avait un problème. Il a promis un certain nombre de choses. D'une façon ou d'une autre j'arriverais à savoir s'il a menti ( le problème étant de ne pas révéler ses sources sinon c'est one shot et plus d'informations du tout)Il a demandé le bénéfice du doute, m'a expliqué qu'il gérait et m'a demandé ma définition de la trahison.Il fera peut être un peu attention. J'attendrais mais au moins je serais fixée. Par contre le bénéfice du doute réel est proche de zéro. Je ne sais pas s'il pense que  je eux encore le croire.Il faut en parler sinon les 2 mentent. 
un texte que j'aime bien de Jean Dornac  La tyrannie du mensonge...

Cette nouvelle série d'analyses m'est inspirée par plusieurs événements difficiles de ma vie actuelle. Elle fait suite à ce premier article nommé : Le cœur de l'essentiel : L'humanité - Généralité que j'avais écrit à un moment où je ne pensais pas partir dans une telle direction. Lorsque la série sera achevée, j'inclurai, sans doute, le premier texte, mais comme une introduction générale peut-être légèrement remaniée.

Dans cet "hors série" provisoire, mon souhait était de montrer qu'au-delà des idéologies et des religions, deux choses voisines pour ne pas dire identiques, il y a l'homme et ses faiblesses. Selon ma compréhension des phénomènes humains, il y trois faiblesses majeures qui détruisent la possibilité du vivre ensemble : l'orgueil, la cupidité et le mensonge...

Et la marque principale de certaines religions institutionnelles (vrai aussi, cela va de soi pour les sectes), de nombre d'idéologies et du plus grand nombre de pouvoirs est de réunir en eux, ces trois faiblesses mortelles pour toute unité humaine. Les buts de tout mensonge

Il n'y a pas une seule raison d'user du mensonge, il y en a une foule. Cependant, on comprend, si l'on n'est pas trop de mauvaise foi, que l'orgueil s'en sert toujours comme arme principale : L'orgueilleux veut le pouvoir ; qu'il s'agisse du pouvoir sur un pays, sur sa famille, ses relations, bref, sur tout ce qu'il croise au cours de sa vie. L'ego hypertrophié de l'orgueilleux mène inévitablement, et même, obligatoirement au mensonge.

Le mensonge et l'orgueil, même si l'importance du premier dépend de la gravité du deuxième, sont intimement liés et inséparables. L'humble véritable n'a nul besoin du mensonge. A quoi cela lui servirait-il puisqu'il ne cherche aucun pouvoir et que le paraître lui est indifférent ?... Sa sagesse est trop grande pour s'abaisser à vouloir dominer qui que ce soit, par un pouvoir ou un quelconque paraître. L'humble véritable comprend naturellement que vouloir dominer, c'est toujours s'abaisser au rang le plus méprisable, puisque tout amour réel et désintéressé est éradiqué de la pensée comme des actes de l'orgueilleux.

Il y a, bien entendu, le mensonge des faibles. Celui-ci, nous le pratiquons tous, un moment ou un autre au cours de notre vie. O combien prétentieux serait celui qui affirmerait qu'il ne ment jamais ou, du moins, qu'il n'a jamais menti... Même lorsqu'on a la haine du mensonge, il est des situations, heureusement rares, qui nous livrent au mensonge. Parce que nous ne savons plus comment faire autrement, parce que notre conscience nous dit que tel ou tel acte est indigne, que cette indignité soit petite ou grande et qu'il nous est particulièrment difficile de nous reconnaître nous-mêmes indignes...

Ceux-là cherchent moins le pouvoir que le paraître. Mais le paraître, au bout du compte, n'est-il pas également une forme dérivée du pouvoir ?

Il en va de même pour la recherche de la séduction à tout prix. Cette « manipulation » hautement sophistiquée, largement pratiquée par presque tous les politiciens, par la majorité des dirigeants en tous domaines, par toutes les professions du paraître, mais aussi par les femmes ou les hommes « en mal d'être », est nécessairement la marque de la volonté de dominer ou « d'acquérir et posséder » l'autre, ce qui n'a toujours rien à voir avec le respect de cet autre ni avec l'Amour dans son sens le plus absolu. Pourquoi parler du mensonge ?

Je tiens à préciser, une fois de plus, parce qu'il serait étonnant que mes propos ne soient pas déformés et diffamés, je songe à la suite de l'analyse, que je ne suis pas un maître à penser, que je ne suis ni philosophe ni créateur d'une nouvelle idéologie, pas plus que je ne cherche à créer une nouvelle religion avec ses adeptes. Je ne revendique qu'une chose : être une conscience qui s'exprime, avec ses limites, ses doutes, mais aussi, ses certitudes. On ne peut s'engager dans la vie publique par ses écrits sans aucune conviction. Ces analyses, je ne les impose à personne, mais les soumets au jugement de vous tous qui me lirez.

Si je veux vous parler du mensonge, c'est surtout comme introduction nécessaire pour la suite de ce que j'ai à écrire et qui, je le crois, ne sera pas léger. Une partie de cette suite, me vaudra vraisemblablement la haine d'un grand nombre.

Cette introduction par rapport à l'ensemble de l'analyse, ne veut montrer qu'une part des dégâts graves que provoque le mensonge. 0n ne peut pas comprendre la vie actuelle et son cortège de souffrances si l'on ne comprend pas que le mensonge « institutionnalisé » est la façon privilégiée par l'ensemble des pouvoirs pour écraser la plus large part de l'humanité. Pour comprendre combien certaines méthodes que nous verrons par la suite sont destructrices de toute cohésion sociale, destructrices aussi des vérités les plus élémentaires, au travers de certaines techniques, comme certaines idéologies, qu'elles soient laïques ou religieuses, il n'est pas inutile de rappeler ce que produit comme dégâts souvent immenses le mensonge de tous, de nous tous, à tous les niveaux de la vie.

Et, si je tiens à vous parler du mensonge, comme je l'ai dit en bien d'autres endroits, ce n'est certainement pas pour vous faire un cours de religion ou de morale. Cela dit, en ce qui me concerne, l'idée de « morale » ne me heurte pas tant qu'elle respecte la liberté de chacun, tant qu'elle est au service véritable de tous, tant qu'elle ne se transforme pas en dogme et diktat et, au bout, en condamnation définitive de celui qui ne s'aligne pas sur le dogme. Cette « morale » qui fait peur à tant de contemporains, cette notion qui les rebute tant, je la vois, pour ma part, comme un ensemble de règles minimales pour pouvoir vivre ensemble, au-delà de nos intérêts personnels, de nos désirs et de tout ce qui peut écraser les autres...

Le but essentiel de ce premier article de la série est donc de voir ou revoir quelques aspects de ce que produit le mensonge, c'est-à-dire une profonde destruction à tous les niveaux de la société et de l'individu. Ainsi, le mensonge produit d'immenses dégâts, et ceci de la plus petite cellule composant la société, la famille, dans sa forme traditionnelle ou contemporaine, dans sa forme hétérosexuelle ou homosexuelle, jusqu'à la plus grande forme, la société prise dans son ensemble.

Il n'est pas niable, si l'on veut être un tant soi peu crédible, que l'usage du mensonge est de plus en plus fréquent et cela dans toutes les couches de la société ; comme il n'est pas sérieusement crédible de penser ou d'affirmer qu'il n'a pas de conséquence, qu'il ne provoque aucun dégât. Le mensonge n'est jamais innocent !

De plus, si nous nous plaçons au niveau des résistants au système marchand et répressif, c'est-à-dire l'idéologie néolibérale mondialisée, si donc nous avons la prétention de nous dire en recherche d'un « nouveau monde possible », il ne nous est pas possible de faire l'économie d'une profonde réflexion quant au mensonge et à son usage. Comment voulez-vous traquer le mensonge, là où il se trouve, autrement dit dans tous les rouages du ou des pouvoirs, si nous le pratiquons nous-mêmes, plus ou moins assidûment ? Quelques dégâts générés par le mensonge

Le mensonge est un viol : Le mensonge viole la conscience de celui qui le pratique comme de celui qui en est victime. Il est l'une des marques les plus évidentes de l'irrespect de l'autre, implicitement considéré comme un être à manipuler pour l'amener là où nous voulons, que ce soit ou non son intérêt. Le mensonge est une effraction de l'âme et de l'esprit de celui qui subit ce mensonge. Il s'agit toujours de s'introduire dans cet être, de force, d'en prendre le contrôle sous des apparences le plus souvent douces, mais quelquefois violentes, ce qui s'apparente (doux ou violent) au viol de l'intégrité de l'âme et de la conscience de la victime choisie.

Le mensonge est fait pour tromper l'autre sciemment : Le mensonge est toujours une profonde marque de mépris de l'autre. C'est particulièrement vrai dans le cas de la tromperie d'un partenaire, marié ou pas. Comment comprendre la tromperie au sein d'un couple autrement que comme l'expression d'un profond mépris de l'autre, que l'auteur de la tromperie en soit ou non conscient ?

Il faut avoir vécu cette situation pour comprendre l'immensité de la souffrance imposée au travers du mépris infligé à celui ou celle à qui l'ont disait : « Je t'aimerai toujours ! ». Les excuses fournies ne sont encore, dans la majorité des cas, que d'autres mensonges, fait à la fois à l'ancien partenaire, mais aussi à soi-même pour continuer à se supporter et s'accepter. Si nous avons gardé un tant soi peu de conscience, elle nous dit toute la laideur et la force de destruction imposées à l'autre... La souffrance engendrée par ce mensonge en amène certains à se suicider... Où est l'innocence du mensonge ?

Le mensonge tue : Cela peut paraître surprenant qu'une parole murmurée ou criée, puisse tuer. Pourtant, il suffit de penser aux rumeurs, toujours à base de mensonges, petits ou grands, colportées, ici ou là, par toute une chaîne d'humains qui ne peuvent ignorer le mal qu'ils produisent et colportent, qu'il s'agisse de puissants ou de notre voisin ou de nous-même... La diffamation dont ont été victimes certains les a conduits, là encore, au suicide. En apparence, il s'agit bien d'un suicide, mais face à la vérité incontournable, il s'agit d'un meurtre dont l'arme est le mensonge...

Le mensonge rend impossible une vie commune, une cohésion nationale : Le mensonge est la rupture majeure de l'état indispensable pour vivre à deux comme pour vivre en société. Il détruit l'élément essentiel qui fait le ciment entre tous, la confiance ! Or, je prétends que nulle vie n'est véritablement possible sur une longue durée si la confiance n'est pas son moteur principal. La confiance, je la comparerais volontiers à l'air que nous respirons. Qu'il vienne à manquer et nous suffoquons. La mort suit, plus ou moins longtemps après. Cette mort n'est pas que physique et personnelle, elle concerne aussi la mort des sociétés. Lorsque le mensonge, donc la manipulation, prend de très grandes proportions, on en arrive aux guerres civiles, on en arrive aussi à la Shoah...

Le mensonge est une plaie : La souffrance qu'induit le mensonge grave est comme un fleuve de sang qui sort de l'âme des victimes. Je sais, il ne s'agit que d'une image, mais songez-y bien et vous verrez que cette image est bien le reflet de la réalité. Ce sang qui s'écoule de l'âme des victimes, c'est l'humanité souffrante qui ne peut pas vivre sans confiance, c'est tout le goût de la vie qui s'écroule à mesure que l'on découvre qu'on ne peut plus qu'accorder parcimonieusement notre confiance tout autour de nous, du plus petit niveau au plus élevé du pouvoir, mais aussi au sein même de nos familles ou de nos proches.

Héritage judéo-chrétien ? Et alors !

On me dira que mes réactions et analyses concernant le mensonge sont typiques d'un judéo-chrétien. La belle affaire ! Il n'est pas besoin d'être croyant, et ceci en n'importe quelle religion, n'importe quelle spiritualité, mais aussi n'importe quelle vie sans la moindre notion de croyance en un être supérieur, pour comprendre la nécessité vitale de pouvoir faire confiance en l'autre, comme en tous les autres.

Il n'est pas difficile de comprendre que toutes les dictatures, toujours, sans la moindre exception, ont pour base principale le mensonge. La dictature qui s'installe aujourd'hui, sous couvert de libéralisme est un double mensonge. Non seulement cette idéologie affirme à qui veut l'entendre que si nous appliquons ses règles, le bonheur humain sera assuré, mais de plus, elle ose affirmer qu'elle est la démocratie achevée, qu'elle est « la fin de l'histoire », qu'elle est « indépassable », alors que toutes les décisions prises par les pouvoirs, partout dans le monde, depuis au moins trente ans, ne sont jamais soumises aux peuples.

Et l'on comprend mieux pourquoi tant de monde étouffe dans la société actuelle, ici comme partout dans le monde, que cette société soit française ou non. Et l'on comprend mieux le désarroi qui saisit tant d'humains face à cette société qu'ils ne peuvent plus comprendre tant la confusion est épaisse.

J'ai reçu beaucoup de courriers de gens, surtout de gens simples, de ces gens qui n'ont jamais pris part aux mensonges qui nous écrasent : Ces gens me disaient qu'ils ne comprenaient plus rien.

Comment pouvons-nous vivre quand la totalité des pouvoirs ne respire et n'agit que par le mensonge ?

Leurs mensonges volent notre possibilité de vie, ils volent toute notre vitalité, toute notre énergie, toute notre capacité créative. Les mensonges, à ce niveau des sociétés, sont pareils à un cancer qui ronge tout le corps que représente l'humanité dans sa totalité. Ces cellules cancéreuses, si minuscules soient-elles en nombre, contaminent peu à peu toutes les cellules, donc, tous les humains.

Quelles conclusions tirer de tout ceci ?

Une conclusion, je le crois, est à tirer de façon urgente. Qui, aujourd'hui, n'use pas du mensonge jusqu'à l'abus ? Les pouvoirs, évidemment, mais nous tous aussi. Il sert à quoi, dès lors, de lutter contre les mensonges d'Etat et de politiciens carriéristes, si, chez nous, dans nos foyers, en couple, en famille, au travail, entre amis, nous pratiquons le même déni de vérité ?

En politique, en idéologie, en commerce et finance, et malheureusement dans certaines sphères religieuses, la raison d'être du mensonge est et reste de semer la confusion dans l'esprit des hommes, si possible de tous les hommes. La lumière qu'apporte la vérité ne permet jamais de pratiquer les basses œuvres des politiciens, financiers et idéologues, qu'ils soient ou non religieux.

L'aspect ténébreux qu'inclue toute confusion est le terreau de tous les abus, de tous les crimes. C'est un bouillon de culture qui, peu à peu, tue toute la société, montant les uns contre les autres, en fonction des intérêts des menteurs.

Si nous voulons commencer à ne plus être victimes de l'immense confusion actuelle, alors commençons par nous débarrasser, en nous-mêmes, de ce crime qui s'appelle le mensonge...

Nous verrons, lors de la suite, différents aspects du mensonge et de la manipulation des esprits. J'aborderai, dans les prochains jours, l'une des façons les plus odieuses et les plus insidieuses d'un mensonge très contemporain pratiqué avec frénésie  
tiens, je vais aussi mettre l'autre texte qu'il parle au debut de la tyrannie du mensonge Smile c'est long, je sais, mais ca fait cogiter Wink Le coeur de l'essentiel, l'humanité, généralité...Je vais décidément passer pour un frère prêcheur. Tant pis, j'en prends le risque parce que je cherche à comprendre ce qui nous détruit à petite ou grande allure. Nous avons pris l'habitude, dans tous les milieux, de nous attribuer les uns aux autres des « étiquettes ». Certains s'en félicitent, pour ma part, je le déplore.

Voulant vous parler de trois « faiblesses » humaines majeures, il faut comprendre que je ne cherche pas à faire de la « morale ». Mais je considère, et je l'ai déjà écrit dans d'autres articles, que l'homme et ses actes ne s'expliquent pas au travers de leurs idéologies ni, d'ailleurs, au travers de leurs religions. Lorsque je parle de l'homme, les deux sexes confondus, ici il faut comprendre de la profondeur de l'homme, de sa pensée, de ses actes, de ses motivations profondes liées avant tout à ses instincts primaires selon qu'il y ait ou non évolution positive.

L'humain ne se réduit pas à l'obéissance ou au refus des idéologies et religions. En apparence, oui, bien sûr, il obéit à ces « diktats » de la pensée organisés par quelques esprits biens ou malveillants. Il n'est pas question non plus, de ma part, de prétendre que toutes les idéologies furent néfastes. Mais elles sont les œuvres de certains humains avec, inévitablement et nécessairement toutes les limites attachées au degré d'évolution de chacun d'entre eux. Ce ne sont que des œuvres d'humains et non pas des œuvres d'une intelligence supérieure.

C'est vrai pour tous les grands auteurs d'idéologies, de philosophies, pour les théologiens, les scientifiques et plus encore pour nous, simples mortels ne méritant ni ne cherchant les palmes de l'intelligence ou de la légion d'honneur. « Nous », c'est bien sûr chaque rédacteur du site, chaque journaliste aussi, de nos chers médias. Il est à remarquer d'ailleurs que nombre d'entre eux ont oublié de se rappeler qu'ils n'étaient rien de plus que chacun de nous...

Le problème de l'idéologie en tant que telle, c'est que comme les religions, elle fabrique des adeptes. Si certains restent modérés, bien d'autres deviennent fanatiques et totalitaires dans leur façon d'imposer ce qui n'est jamais que la construction d'un humain ou d'un groupe d'humains, construction qui, par essence, n'est pas et ne sera jamais l'aboutissement final de la pensée humaine (Voir à ce sujet l'excellent article de Patrick Mignard : SUR LA « MORT DES IDEOLOGIES »). Aussi, sont-ils fous ceux qui imaginent qu'ils sont « la fin de l'histoire », fous, mais fous d'orgueil, donc d'aveuglement.

De la part du commun des mortels, en fin de compte tout le monde, l'obéissance à ces diktats, surtout lorsqu'elle est aveugle, relève trop souvent de la facilité et du confort intellectuel, de la paresse de vivre sa propre personnalité, de la peur de se reconnaître dans ce que nous sommes en vérité. Se référer et vivre en fonction de la pensée des autres est, sur ce point, une démission mais aussi l'un des premiers mensonges que l'on s'impose à soi-même. Cohabiter avec nous-mêmes, nous reconnaître tels que nous sommes, le plus souvent pétris de faiblesses à tous les niveaux, ne convient pas à notre ego, donc à notre orgueil. Dans les idéologies et les religions que j'assimile parce qu'elles sont de la même essence, nous trouvons un moyen de fuir ce qui est notre vérité propre et qui, le plus souvent, nous serait insupportable. Combien d'humains ont véritablement le courage de se regarder, de s'analyser pour se comprendre, simplement pour tenter de se comprendre ? Peu, très peu sans aucun doute. Si nous le faisions, collectivement, que de changements verraient le jour sur cette terre...

La conscience, cette « chose » merveilleuse, lumineuse, certainement alimentée par notre spiritualité naturelle qui n'a rien à voir avec les religions, cette spiritualité qui se trouve en nous, qui nous est donnée et non pas réfléchie, cette conscience nous conduit naturellement à grandir, à quitter, selon le temps nécessaire à chacun, notre animalité. Cette « animalité » a ses exigences tyranniques. Les instincts basiques, manger, boire, se loger, se vêtir, interviennent et sont légitimes, particulièrement lorsque la pauvreté s'abat sur nous, et c'est bien sûr le lot d'un nombre sans cesse grandissant d'humains dans le monde globalisé sous la dictature financière et marchande. Sortie de ces quelques instincts de survie, notre animalité, lorsque nous lui laissons la place, s'ingénie à étouffer la conscience, pour nous maintenir dans notre état mental des origines, probablement très proche des autres animaux.

Il faut donc voir les idéologies, mais aussi les religions, pour ce qu'elles sont ; des thèses bâties pour dominer l'homme, groupes contre groupes, individus contre individus, quelquefois avec de bonnes intentions, mais trop souvent avec le dessein de nous tenir en laisse. Parlant des religions instituées en pouvoir, elles agissent en totale contradiction avec la spiritualité. Elles disent la servir, mais en fait elles s'en servent comme paravent, et au bout, elles cherchent sa destruction en se réclamant de «  l'unique vérité »... Destruction impossible, fort heureusement, mais destruction tout de même dans l'esprit d'une grande foule qui persiste à confondre religions et spiritualités.

Un cas typique, « l'erreur » compréhensible du communisme

Sans entrer dans les détails, d'un point de vue historique, le communisme est né des exactions cruelles, trop souvent monstrueuses du capitalisme qu'à connu le 19ème siècle. Il est bien évident qu'il fallait agir puissamment pour faire reculer l'égoïsme de caste, de la caste bourgeoise issue de la révolution (parlant de la situation en France, bien entendu), lorgnant, déjà, avec ravissement, sur les dérives du capitalisme anglais. Marx, et tant d'autres après lui, ont analysé ce qu'est le capital. Une idéologie s'est bâtie. Tout cela, au regard des crimes contre l'humain, modeste ou petit, était non seulement nécessaire mais encore légitime. Il n'était pas moralement possible de laisser continuer cette exploitation éhontée du prolétariat qui par bien des aspects ressemblait à l'antique esclavage ou à la « traite des noirs » à la façon des sudistes américains. Mais, sauf erreur de ma part, Marx s'est arrêté aux effets de ce qu'était le capitalisme, et non pas à la cause. A cette époque, si l'Eglise catholique avait été fidèle à ce que l'on peut considérer comme son devoir (hormis peut-être Léon XIII, plus lucide dans le domaine de l'écrasement social et les crimes capitalistes), elle aurait dénoncé cette idéologie mortelle pour les société et ce d'autant plus facilement et fortement que l'essentiel du monde bourgeois s'acoquinait fort bien avec la prélature mais aussi avec nombre de prêtres. Elle ne l'a pas fait, sans doute pour conserver ce qui lui restait de rang et de puissance sur les peuples. Qui se ressemble s'assemble...

Si le marxisme transformé rapidement en communisme s'était préoccupé de la cause des dérives bourgeoises, peut-être aurait-il compris, pour éviter le retour plus puissant encore de cette idéologie, qu'il ne fallait pas lutter contre les hommes, mais contre leurs penchants naturels. Au lieu de cela, assimilant le pire des méthodes de ses adversaires, il les a reprises à son compte et, à son tour, en Russie notamment, est devenu une nouvelle idéologie oppressive et criminelle. C'est le monde entier qui a perdu à ce jeu sinistre...

Si nous voulons sincèrement aller vers un nouveau monde possible, alors nous n'avons pas le droit d'agir de la même manière. D'où l'importance que je crois primordiale, de changer notre pensée, de changer notre rapport au monde et à l'homme. Cessons, de toute urgence, de nous attaquer aux effets des idéologies, chaque fois qu'il en est encore temps, pour reporter toute notre énergie sur les causes qui sont à la base des idéologies. Ces causes sont toutes, sans exception, en l'homme et depuis toujours.

Je vais tenter de décortiquer ce qu'est l'homme, ce que nous en savons, ce que j'en ai compris pour ma part. Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'une quelconque prétention de ma part. Même si la « preuve par soi-même » n'est pas exacte en tous domaines, il n'en reste pas moins vrai que si nous apprenons à nous connaître nous-même, en profondeur, si nous osons nous regarder tels que nous sommes et non pas tels que nous voulons paraître, alors nous pouvons comprendre une grande part de ce qui anime tout homme, notamment ses dérives.

Les trois drames principaux de la nature humaine, selon ma compréhension

Il s'agit en premier de l'orgueil qui est à l'origine, je le crois profondément, de toutes les dérives conscientes humaines. A celui-ci, s'associent deux autres faiblesses majeures : lacupidité et le mensonge.

Quelques rappels des notions de base pour ceux qui les ignoreraient ou ceux qui auraient oublié : L'orgueil : Cette faiblesse de l'homme est sans aucun doute la plus grande et la plus meurtrière de toutes les folies humaines. Combien de crimes commis au nom de cette chose qui nous fait croire que nous serions naturellement supérieurs à tout autre humain, avec toutes les conséquences tragiques qui en découlent ? - La cupidité : Elle peut se décliner en plusieurs synonymes qui en montrent les nuances ou les différentes facettes. Avarice ; convoitise ; ambition ; concupiscence ; désir... Le mensonge : Au mensonge, nous pouvons ajouter l'hypocrisie, la manipulation et les propagandes qui sont des dérivés vicieux du mensonge.

Le mensonge

Pourquoi m'attaquer en premier au mensonge, alors même que je viens d'affirmer que le pire de nos dérives reste l'orgueil ? Je n'ai pas de réponse, sinon que je vois, tout autour de moi les ravages dont il est la cause... En parlant du mensonge, presque automatiquement, on parle aussi de la cupidité et de l'orgueil, dans la mesure où le mensonge est le vecteur, l'arme principale de l'orgueilleux et du cupide.

A force de confusion, d'ignorance entretenue, mais aussi d'habitudes prises dans la pratique du mensonge, nombreux sont ceux qui ignorent les effets de ce dernier. Ils les minimisent, pensant que «  ce n'est pas bien grave et, qu'après tout, tout le monde ment ». Il faut donc rappeler à quoi sert, dans son essence, le mensonge : Le but de tout mensonge est de tromper, de semer la confusion dans les esprits et si possible, en tout domaine afin que l'humain n'ait plus aucun repère, plus rien à s'accrocher pour avancer sur l'épuisante route de la vie. Si « l'on » jette la confusion dans nos vies, une dose suffisante pour que nous ne sachions plus où nous en sommes, alors nous pouvons, comme un troupeau docile, régresser en chantant et en riant vers la seule existence instinctive, pour tout dire, animale.

Un sens à notre combat... et à notre vie

Je crois qu'il faut avoir à l'esprit une chose. Que me pardonnent ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas me suivre dans cette voie. Mais, même pour eux, tout n'est sans doute pas à jeter, tout au moins s'ils veulent sortir des chemins de combat stériles et désormais désuets. Le monde a changé, les adversaires que nous avons face à nous n'utilisent plus guère les vieilles méthodes de domination. Ils utilisent, je suppose après les avoir bien étudiés, tous nos défauts naturels et s'appuient sur eux pour mieux nous prendre dans leurs filets. Tout se passe, de plus en plus dans la domination des peuples, au niveau de la psychologie humaine. Il nous faut donc nous hisser au même niveau ; il nous faut comprendre les ressorts psychologiques de la nature humaine et si nous avons une vision élargie de la vie, c'est-à-dire pas seulement du visible, mais aussi du spirituel, tout doit être intégré dans ce combat titanesque.

Nous ne nous battons pas contre un adversaire classique : Celui-ci, plus que jamais, veut la mort de l'homme. Non seulement il veut la mort physique, mais, plus grave, il veut la mort spirituelle de chaque homme. Cette perception des événements que nous vivons depuis une trentaine d'années ou un peu plus est évidente pour tous ceux qui écoutent leur conscience et la spiritualité minimale qui est en eux : la vie se résume en l'affrontement de deux forces gigantesques : C'est le combat des « forces de l'ombre », contre les « forces de Lumière ».

Je n'irai pas plus loin dans cette explication car vous pourriez penser que je veux vous faire un cours de religion. Or, loin de moi une telle pensée...

Mondialisation marchande et financière & mensonges

Si nous analysons les ressorts de la société de mondialisation financière et marchande,nous retrouvons l'orgueil, la cupidité et le mensonge à tous les niveaux de son organisation et ceci de façon très nette désormais. Ces trois « faiblesses très graves » de la nature humaine sont intimement et irrémédiablement liées à l'idéologie actuelle qui tente de prendre le pouvoir sur tous les humains. Quelle attitude, quelle décision, quelle pensée, quel acte issu du néolibéralisme échappe à ces trois tares humaines ? Cherchez bien, vous aurez de la peine à trouver...

Si je tente un rapide raccourci de ce qu'est le système néolibéral, cela donne quoi : -  L'évidente volonté de s'accaparer le pouvoir, non seulement politique et financier, mais aussi le pouvoir sur les esprits. Deux outils sont à la disposition des « maîtres » du système : La consommation qui étouffe la conscience et ce que nous appelons « la pensée unique ». La puissance néfaste de l'orgueil éclate au travers des affirmations de quelques philosophes ou pseudo philosophes qui ne cessent d'encenser l'idéologie. Il suffit de se rappeler ces quelques affirmations qu'ils ont lancées : « Nous vivons la fin de l'histoire » en parlant de l'établissement du néolibéralisme qu'ils désignent comme « un système indépassable »... Ici, nous voyons que l'orgueil mène droit à la folie ceux qui se laissent prendre à ses pièges... -  La volonté, tout aussi évidente des profiteurs du système de s'accaparer le maximum de biens, en pratiquant sans vergogne le vol des ressources naturelles, mais aussi l'appauvrissement des peuples, répond à l'immensité de la cupidité de cette caste néolibérale. Ce vol s'organise par les conflits militaires comme la guerre contre l'Irak, contre la Palestine, contre l'Afghanistan, ou les guerres d'Amérique Latine. Et lorsqu'il ne s'agit pas de guerres, ces castes instituent des pouvoirs corrompus prêts à vendre leur pays et leur peuple aux cupides au travers du chômage et de la misère imposée... -  Pour paraître le contraire de ce qu'est le système dictatorial du néolibéralisme, l'arme la plus efficace reste le mensonge permanent. Les outils favoris sont la publicité, mais aussi les propagandes avec comme support les médias. Cependant, là où nous pouvons constater quel génie du mal a saisi ceux qui usent du système, c'est lorsque nous finissons enfin par nous apercevoir que le sens de tout est systématiquement inversé. Par exemple, la liberté n'a plus le sens d'origine qui s'appliquait à tout homme, elle ne concerne plus que la liberté de la caste de tout faire ce qui lui plaît. Autrement dit, la liberté des peuples c'est l'asservissement aux volontés des puissants. Autre inversement de valeur : la résistance, si légitime soit-elle, est transformée en « terrorisme », enlevant du coup tout sens à ce dernier mot. Et il en va de même pour tout ce que nous connaissions comme « valeurs », tout ce que des générations d'humains ont conçu pour rendre le monde viable et un peu meilleur.

La suite de cet article se nommera : « La tyrannie du mensonge ». Je tenterai de montrer quels sont ses effets sur les sociétés mais aussi sur chacun de nous dès que nous lui laissons la place dans notre vie... 
merci à nuage de nous avoir fait connaître Jean Dornac.il va sans dire (mais ça va mieux en le disant) que je partage son point de vue sur les méfaits autant que sur la désastreuse généralisation et banalisation de l'usage du mensonge dans la parole publique autant que dans nos vies privées. à méditer.bonne sincérité à tous...
Bravo fritz...beau témoignage...ca fait du bien...ca change..lolmerci...pour tes contributions...
Rebonjour, ma position a quelque peu évoluée depuis la dernière fois.Je sais qu'il me ment mais il ne sait pas que je sais qu'il me ment Il faut donc se retenir d'exploser en permanence pour ne pas compromettre les efforts et les progrès.j'ai noté cette phrase au hasard et je l'ai mis dans un de mes fichiers pour réfléchirla réalité a des limites contrairement à l'imagination.Chaque fois qu'il me parle je ne trouve plus que des sous-entendus et je commence à prendre du reculJe ne plus rien croire désormais qui sorte de sa bouche. Tout est pollué maintenant. Le bénéfice du doute j'ai vu ce qu'il en a fait.Le rendez-vous qu'il n'a pas eu a laissé une belle note de frais dans sa poche de chemise. J'ai vu sa trace dans ses mails. Elle est encore là et j'ai des problèmes pour me positionner.Quand on amène dans le même restaurant la légitime et l'illégitime ( je passes les noms d'oiseaux que j'ai eu)est ce qu'on rabaisse la légitime au rang des autres ou qu'on élève les autres au même rang que la compagne en titre. Dans ce restaurant qui était notre préféré et que je ne peux voir désormais que sa cantine à "nenettes", passé un moment je vois les instants qu'il y a passé avec elle et les gestes intimes de partager les plats. Il a détruit tous les moments que nous y avions passés depuis plus de 3 ans.De tous les restaurants ouverts, pourquoi celui là : la faire rentrer dans sa vie dans un de ses endroits préférés ou un sentiment d'impunité ( c'est vrai que les équipes dans ce restaurant ne sont pas les mêmes à midi et le soir)J'ai envie de lui expliquer que c'est une précaution de base. Il doit se sentir au dessus de tout celaS'il savait tout ce que j'ai déjà trouvé sans même avoir à chercher. Et quand je sais ou et quoi chercher je trouveMentir en tout cas c'est devenu contagieuxJ'attends juste le bon moment pour lui sortir ses 4 véritésPas très brillant pour l'avenir du couple.... 
Ouin....tu as besoins d'aide...Je te l'ai déjà dit...Pour ce qui est du courage à prendre...et bien va au fonds de tes souffrances et ne regarde pas les prochaines difficultés mais les prochaines libérations...Tellement vraie ta phrase sur les limites et les non limites de la réalité...et du rêve....des phantasmes...Moi je n'aurais pas pu me regarder dans une glasse à entretenir deux relations...Il y a une différence je crois, subtile...entre l'adiction sexuelle obsessionel d'une personne etSa manière sociale de l'exprimer...et ceci dit...la limite est très mince...très personelle à délimiter...et peut varier selon le temps...Moi je croyais (me justifiait...) en disant que rester sur la flirt et le net ce n'était pas tromper l'autre...Pourtant...ce l'était car ma conjointe disait que ce l'était pour elle...donc je lui cachait...Pour ce qui est de passer à acte...avec une pute...une amante d'une fois...ou d'entretenir une semaine..un mois...un an...Et bien...je crois que tous ceci deviens la limite de chacun....Mais dis toi...et comprends bien...Que le mécanisme de déculpabilisation et de passage à acte deviens très souvent progressif...escalade...Si ton conjoint ammène des femmes dans vos lieux d'amour...dis toi qu'il est vraiment con...et mal dans sa peau...rendu loin.Moi j'ai ammené une fois une fille chez moi...j'ai arrêter avant quoi que se soit...sauf embrassage...je lui ai dit que c'était trop con...à y repenser...j'angoisse un noeud entre en moi...Et quand je regarde ceci...je n'aurais jamais coucher avec une autre dans mon lit...mais je me suis MB au téléphonne dans le lit de ma conjointe...Tu sais...je ne suis aucunement fière de mes actes, de mon passé...J'étais un meilleur menteur que ton mari...J'aimais plus ma conjointe? Je ne sais pas trop...j'en viens à t'écrire et penser à qqchosess....Cette semaine ma conjointe m'a dit je t'aimais plus que tu m'aimais au début...depuis le début....Je n'ai pas critiquer...réfléchis...Oui elle avait raison...la seul nuance c'est que je n'étais pas capable d'offrir mieux...comme style d'amour...Elle ne méritait pas cela...Toi non plus...personne ne mérite la soufrance...Que veux tu que je te dise...13 ans...des hauts des bas...des moments de caresses et des moments de giffles...Et en se moment des moments de pensements...blessures que j'ai infliger...en tous cas...à toi de mettre et lire les limites de ta vie, ton coeur...ta tolérance aux coups...Chaque mensonge est une giffle...chaque embrassage un coup de poing...chaque éjaculation est une méprisante poussée dans le murs...Et chaque souper avec une inconnu est un bras cassée...Chaque relation complète avec ou sans condon est une menace à ta vie avec le couteau sous ta gorge...ou le fusil sur ta temple...à toi de voir combien de temps tu tiendra...avant de penser à ta santé...ta vie...Salut...je suis triste...bon courage...à toutesMilles excuse en mon nom...
c'est si facile debusquer le (les) mensonges..les mensonges de mes enfants je les vois, des fois meme avant qu'ils arrivent..c'est devenu tellement facile maintenant pour moi de voir les mensonges que meme des inconus ou connaissances que je croise dans ma vie, je les débusque dans le temps de le dire..des fois me dit que je pourrait aller travailler pour la police, je serrais mieux qu'un detecteur de mensonge lollllquand quelqu'un ment, c'est tellement facile de le voir et ce, sans meme qu'il s'en apercoive en plus.. pcque pour mentir, faut ce mentir a soi-meme en premier lieu, et quand on ment, qu'on ce ment a soi-meme, nous sommes dans le brouillard, on ne voit pas clair du tout, ce qui fait qu'on ne voit meme pas qu'en plus, on ce dénonce tellement on est aveuglé par la parade de nos mensonges..  parade de NOS mensongeS, pcque 1 mensonge ca n'existe pas.. c'est impossible.. 1 mensonge entraine une series de mensonges du plus petit au plus gros, c'est une dégringolade... il y a le mensonge banal.. regarde le manteau que je me suis acheté jeudi dernier!! il est beau hein?? mais vous le trouvez affreux.. certains vont dire oui il est tres beau, pour ensuite aller papoter dans son dos, non mais il est affreux ce manteau, elle a pas de gout etc etc..moi dans ce cas, je dis, ce n'est pas du tout mon style, (ce qui est vrai), mais il te va tres bien, tu es rayonnante (ce qui est vrai aussi, quand on aime un vetement et qu'on s'y sent bien, ca nous éleve).. respecter les gouts et style des autres..il y a moyen d'etre franc, sans etre blessant.. ca donnerait quoi je le dise que je le trouve pas beau.. je le trouve pas beau pour moi..quand je consommais, que j'avais le nez dans le petit sac de poudre.. le mensonge, je l'ai utilisé dans tout les sens comme toute bonne dependante.. dans mon cheminement, le mensonge est vite venu sur le tapis avec le psy.. je me suis mise a l'étudier, dans tout les sens, j'ai menti et je l'ai fais en étant lucide, en l'explorant, j'ai vite compris qu'il n'y avait rien a gagner et tout a perdre.. on ce perd dans le mensonge, un mensonge en amene un autre et un autre et un autre, et il est tres difficile de ce souvenir de ce qui n'est pas vrai.. déja que la memoire est une faculté qui nous joue des tours, nous ne sommes pas une machine, il nous arrive d'oublier des choses qui sont vrai, alors quelques chose de pas vrai, oufff... pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, pour moi c'était pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué lollll le mensonge tue, tue la relation a l'autre, mais en premier lieu, tue la personne qui ment, c'est son integrité qui est detruite, son corp est toujours la bien vivant, mais son ame, son essence elle, elle n'y est plus.. le choix n'a pas été difficile a faire quand je me suis bien planté la face dans le miroir..est-ce que j'ai arreté de mentir? bien sur que non, tout le monde ment.. on ne peut pas échapper au mensonge.. il m'arrive de mentir.. il y a des situation ou, il peut y aller de notre securité.. exemple, il y a des patché qui viennent a ma job, (patché ici, au quebec, c'est des groupes criminel, hells angels, rock machine etc) c'est sur que quand ils viennent a ma job comme clients, je me fais petite dans mes souliers, je ne vais faire en sorte de ne pas les provoquer, surtout si en plus ils sont en boisson ou ben gelé.. comme ca, ma fille n'aime plus la sauce a spagetti.. je la passe au robot et j'y ajoute une creme de celeri et lui dis, c'est de la sauce rosée.. elle adore.. je passe quelques semaines comme ca, en faisant ma sauce rosée quelques fois et je lui dis la vérité.. tu vois ma cherie, ma sauce rosée, ben c'est de la sauce a spagetti passé au robot, donc, tu aime la sauce a spagetti, mais quand elle est passé au robot, quand elle est cremeuse.. je m'excuse du mensonge, je voulais t'apprendre et en meme temps j,ai moi aussi appris, j'aime bien ma sauce comme ca moi aussi :Dle mensonge, comme pour toute chose, faut apprendre en faire bonne usage Smile))et savoir s'excuser et reparer son tord si on manque notre coup, on est humain apres tout :)dans le cas de ta situation dynamite, soupiiiiirrr.... c'est toi qui connais tes limites.. mais vient un temps ou on ne peut que mettre de la distance, sinon on y laisse notre santé.. etre manipulé, qu'importe la raison, c'est etre trainé dans la boue, tiré vers le bas, sucé de notre bonté et de notre amour.. et il vient un temps ou il n'y a plus rien a tirer, plus rien a sucer.. on est vidé.. rendu la, vient la claque en pleine face que la plupart ce font servir, si j'agit ainsi c'est de ta faute, de la distance que tu mets.. pcque les gens qui mentent, ne voient pas du tout que cette foutu distance, cette foutu situation, c'est eux-memes qui la batissent, qui en sont la fondation de toute l'édifice de leur relation..doit-on ce la fermer face aux mensonges?? je crois que non.. du moins, si on est pas en danger.. j'ai demandé a ma fille de ranger sa chambre avant d'aller chez son pere pour le week end.. je lui ai dis, tu sais, papa ne travail plus les vendredi avec sa nouvelle horraire, donc, il peut arriver tot.. elle a trainé commer toute bonne ado.. je lui ai redemandé 1h plus tard.. oui oui, s'ra pas long m'man!! encore 1h plus tard, son pere arrive.. oups!! elle a eu le culot de dire a son pere, sera pas long, j'ai ma chambre a faire, je ne savais pas que tu arriverais plus tot... hola!! je te l'ai dis que ton pere pourrait arriver plus tot, ne nous raconte pas des histoires!!soupiiiirrr.. je crois qu'il ne faut pas laisser passer les mensonges, du moins, avec nos proches.. ca ouvre la porte aux derives..il ne sait pas que tu sais qu'il te ment.. normal, il est tellement dans son monde mensonges, l'illusion, qu'il ne voit pas que les autres ce rendent compte de ses menteries, il ne voit rien, et le pire, tu sais, il n'y a pas que toi, il y a aussi d'autres personnes dans sa vie (famille, travail, sociale etc) qui ne sont pas dupe, (sauf qu'eux, ne le vivent pas a temps plein comme toi) et en plus, le jack pot! il ne le voit meme pas que la plupart des gens autour de lui ne sont pas dupe..   justement, dernierement, j'ai eu droit a une magouille.. je lui ai mit en pleine face, j'ai tu une poignée dans le dos? non mais, j'suis pas conne, assume..voila.. pour avancer, faut assumer.. donc, oui, mettre face a aux actes, aux faits, la personne doit assumer ses actes..je t'ai fais confiance, tu l'as briser.. a toi de réparer et prendre tes responsabilités..soit la personne s'ouvre, assume, et chemine vers la transparence, la franchise, soit la personne donne quelques miettes, mais au final, reste plutot fermé (prudente).. soit elle rejete a peu pret tout et reste fermé.. et sur tout ca, on a aucun controle..peux tu continuer a vivre ca encore longtemps?a quel prix?prend soins de toi...
Je suis un excellent menteur et manipulateur. Depuis au moins plus de 10 ans.Je me suis construit une vie de mensonges, afin de protéger mon addiction. Autrement dit, afin de garantir l'accès à MES besoins, sans penser au conséquences pour mon entourage, et en particulier pour mon (ex) amie.Je lui ai tout dit il y a une semaine (discussions sexuelles sur le net, regards sur les autres nanas, pistage permanent de ses moindres faits et gestes en raison de ma jalousie au moins aussi compulsive que mon addiction, et le plus atroce le fait que je l'ai trompée il y a trois semaines alors même que nous étions au plus bas de notre histoire et qu'Elle se battait pour nous sauver). Ca a été violent, pour tous les deux.Pour Elle d'abord, parce que ces 5 ans passés ensemble lui ont explosé à la gueule. Parce qu'elle a découvert qui j'étais, profondément, et que tout ce qu'elle pensait être vrai n'était qu'une suite de mensonges, tous plus gros les uns que les autres.Pour moi évidemment, parce que de tout lui avouer m'a ramené à ce que j'avais fait : j'ai ENFIN pris conscience de qui j'étais et du mal que je faisais.Mais ça m'a soulagé. Profondément soulagé. Depuis une semaine, je n'angoisse plus de parler (crier ?) avec Elle : il n'y a plus de pot aux roses à découvrir, il n'y a plus de décalage entre nos certitudes, plus de petits ou gros mensonges à protéger par d'autres encore plus gros.Ma vie a explosé, avec mes mensonges : j'ai définitivement (je pense) foutu en l'air notre famille et mes ambitions professionnelles (je l'ai trompée avec ma future associée ...). Mais depuis une semaine, je me sens vrai.Je témoigne ici pour les dépendants qui se poseront la question de ce qu'ils doivent avouer ou non. Ma réponse est limpide : toutes les vérités sont bonnes à dire, mais il faut être capable de les assumer. J'espère sincèrement, Dynamite, que ton conjoint arrivera à t'avouer ce qu'il vit sans que tu n'aies à lui tirer les vers du nez. Parce que c'est de toute façon la seule possibilité pour que vous ayez une infime chance de reconstruire quelque-chose, après ça.Sébastien 
Merci à tous pour vos éclairagesJ'ai pris un peu de recul pour pouvoir me stabiliserComme on travailles aussi ensemble, il ne faudrait pas que tout ce que nous avons construits depuis quelques années soit balayé aussi.En attendant, il va falloir que j'apprennes à mentir aussi. Et cela ne me vas pasIl va falloir attendre le prochain faux pas ou la prochaine conversation à son initiativeEn attendant, moi je ne prends plus l'initiative des conservations sérieuses, il m'en veux et me le dit parce que je le forces à se remettre en questionil est bien dans son confort, sa routine et moi je le dérange.Je me reconstruis tranquillement mais pas sereinement à très bientôt 
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