William, tu dépasses les bornes.tu n'écoutes que toi, tu veux contrôler tout ici et ne te rends même pas compte de ce à quoi mène ton égocentrisme. tu ne fais pas d'effort pour qu'on comprenne ce que tu essaies d'epxrimer, comme s'il n'y avait que toi ici à lire et écrire, justifiant tout et son contraire dans une grande incohérence.récemment, tu te justifiais en disant "où sont les modérateurs" en réponse à un message que je t'adressais sur un topic, je ne me la raconte pas avec mes fonctions de modérateur ici mais en l'occurrence elles m'ont été attribuées. si ton but est de remettre en question le site, la dépendance sexuelle, l'héritage d'orroz dont ce forum découle, alors tu n'es pas à ta place ici.nous avons eu plusieurs échanges, sur le forum, en mp, en chat. je pense que tu es peut-être sincère dans ta démarche, mais parfois tu t'écoutes parler. cela nous arrive à tous, moi y compris, mais tu te places en trublion, en troll qui s'ignore parfois.je pense que les problèmes dont s'efforcent de se sortir les inscrit(e)s ici sont assez lourds pour ne pas les tirailler entre différents courants de pensée radicalement différents. je ne veux en aucun cas imposer le mien propre, je crois faire ce que je peux pour me greffer sur celui qui était là bien avant moi, et qui même s'il est perfectible n'a pas besoin d'être remis en cause ou questionné ainsi que tu le fais.rien ne t'empêche de créer tes topics sur le forum et exposer tes points de vues, rien ne t'empêche non plus de créer si cela ne te suffit pas un autre site et les passerelles avec celui-ci seraient évidentes sans doute. mais tu as tendance à tirer sur la ficelle. (peut-être sans t'en rendre compte, alors je te demande d'y porter une attention renforcée)
Mon topic est mort je pense [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d6422f04.gif"[/img]. Mon but n'était pas d'imposer mes idées mais d'orienter le débat.Je ne répondrai pas ici en tout cas, tout cela a pris une énorme tournure.
Ce que j'aimerais savoir c'est ce que tu fais de tes constats (que je partage dans une bonne mesure).
La société actuelle a une grande permissivité sur la banalisation du sexe, c'est clair. A ton avis où y'a t'il une marge de manoeuvre pour faire changer les choses ? Et comment ferais tu ?
C'est une question assez difficile et avec un champ d'analyse très large que tu me poses là.Je vais surement devoir dévier vers d'autres sujets que la porno-dépendance pour exprimer ma pensée.Je crois que les gros changements se font en masse. Seul moi ou un autre ne pourrait rien faire.Néanmoins ce n'est pas aussi catégorique je pense car il faut une totalité de petits changements avant d'en provoquer un autre.S'il faudrait connaître les causes et les raisons de cette banalisation, il faudrait dresser un historique.Grâce à une compréhension, je pense que l'on peut situer les raisons et agir à sa manière. Je crois que tout acte porte à conséquence aussi dérisoire soit-il.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Je commence par le xDans le x et le sexe en général, il y a principalement cette exploitation du corps dans le but de stimuler les sens d'autrui avec comme finalité la vente.Je crois que le facteur économique est la principale cause.Il y a de nouvelle forme de propagation de pornographie qui s'est développées sur le net comme l'amateurisme et qui, pour beaucoup de vidéos, n'ont pas de finalité marchande. Mais les sites qui récupèrent ces vidéos ont pour la plupart cette finalité là.Par rapport à la vidéoCette banalisation est assez liée. Vu que c'est une série humoristique, il faut utiliser des lieux communs qui vont plaire tout en n'allant pas trop loin dans le trash.Je crois que c'est le témoignage d'une certaine évolution.Comme pour les clips musicaux, les films, la publicité,... Les choses évoluent tellement vite.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pour vraiment changer les choses, il faudrait se concentrer sur le facteur économique mais c'est peu probable car il y est lié au mode de production.Alors, dans ce cas-là, ce serait une lutte à grande échelle.Je pense que nous sommes déjà tous dans un certain combat car cette dépendance nous bouffe d'une manière ou d'une autre.Arriver à s'en sortir est déjà assez difficile quand on est dépendant ou co-dép et trouver les bonnes solutions.Mais la plupart des gens ne connaissent pas ce monde là et on une vision très restreinte donc ce serait une force. A chacun de savoir ce qu'il peut faire et comment agir. Arriver à s'en sortir est déjà une prouesse tout à fait remarquable.Ecrire un livre, faire un film, raconter autour de soi ce que c'est qu'une porno-dépendance, raconter aux autres le quotidien des personnes qui font du x, arriver à remonter à son adolescence afin d'agir, faire une étude sociologique, un psy qui ouvre son champ d'application et qui peut aider les personne concernées, décider de s'en sortir,...Il y a tellement d'actions que je ne pourrais énumérer et je pense que tout le monde peut agir pour soi ou pour autrui.Même si on a l'impression que nos actes ne sont pas utiles, chaque petit pas est un plus.
Globalement plutôt d'accord. Enfin pour ma part je pense que vue la puissance d'attrait pour les plaisir des sens et le sexe en particulier, la marge de manoeuvre pour un éventuel changement autre qu'individuel n'existe guère.Certes le consensus est que les jeunes ne soient pas exposés à ce genre d'images pornographiques, par contre quand on regarde les magazines ou les pubs, la référence moins crue au sexe est largement admise voire encouragée. En fait je me demandais surtout ce que ta lucidité engendrait chez toi comme état d'esprit. Pour prendre un autre exemple, chaque fois que j'entends un altermondialiste parler, au delà de la justesse de l'analyse sur le dysfonctionnement du monde, c'est la fermeture chez eux qui me frappent. Et le manichéisme, il y a d'un coté les bons, qui veulent un monde durable et humain et de l'autre les exploiteurs. Du coup ils deviennent assez violents soit en paroles soit en actes et se sentent justifiés de l'être. C'est la même chose chez les féministes. La dernière chose qu'ils veulent faire c'est se mettre à la place de leur ennemi et essayer de le comprendre (je n'ai pas dit l'excuser). Du coup ils tournent un peu en rond. Pour le cas qui nous concerne il m'a toujours semblé que la diabolisation du porno (je parle pas pour toi) ne représentait souvent que la tentative de nier l'excitation qu'il engendrait chez nous.Ca me fait penser que la récente polémique en France sur les propos de Frédéric Mitterand qui confessait avoir fait du tourisme sexuel, occulte le fait qu'il est à la fois très lucide sur la condition de ces jeunes hommes (il a dit que c'était des majeurs, même s'il a écrit le mot "gosses") mais aussi sur l'excitation qu'il ressentait devant tout ça.
Je me sens un peu mieux donc après ce petit congé du à la grippe et ma récente rechute, je vais te répondre ^^.Mais ce sera assez bref.La lutte peut se faire de l'ordre du collectif, tout dépend de la manière mais une lutte individuelle est également être efficace. Après tout comment garder la tête froide si notre vie est en plein marasme.L'être humain est toujours en lutte avec tout ce qui est créé alors arriver à combattre sa dépendance ou autre problème, je dis bravo à nous tous.Pour ton histoire de féminisme, de manichéisme. C'est plus varié que ce que tu as écrit. De nombreux mouvements féministes ne sont pas violents. Dans toutes les luttes, il y a des mouvements doux ou brutaux, ça dépend.Au sujet de mes constats, je ne crois pas à la notion du bien et du mal, je n'ai pas spécialement d'ennemi, je crois que les gens évoluent dans un certain contexte qu'il faut combattre (en bref).C'est marrant ce que tu as écrit sur Mitterand, je ne connaissais pas cette histoire. Il est à la fois conscient des problèmes mais en même temps a été attiré par cela.Personnellement, j'étais assez énervé par la signification du porno que je regardais (genre au passé car je recommence le sevrage lol) mais en même temps j'aimais le regarder.