Dépendance sexuelle

Version complète : Témoignage sur la fin pathétique de mon couple merci au porno !!!
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Bonjour à tous,Pour la première fois, je participe sur ce forum car je pense qu'ici, j'ai une petite chance d'être comprise.Il y a un peu plus d'un an, j'ai quitté mon copain avec qui j'étais depuis 7 ans, à cause de la pornographie.En 2008, j'ai eu le 1er choc : alors que j'étais en congé, donc avec lui pendant toute une semaine (nous étions séparés géographiquement et ne nous retrouvions que les week-end d'habitude), je me suis rendue compte que malgré ma présence, mon copain était allé tous les jours visionner des sites porno. Une fois de temps en temps, cela m'aurait plutôt fait sourire... "après tout, c'est un mec, et il faut bien qu'il compense la distance"... mais là, c'était tous les jours, alors que j'étais là.Je l'ai très mal vécu, mais je ne lui en ai parlé que plus tard.Il m'a alors juré que c'était un hasard, qu'il ne faisait pas cela régulièrement. Il n'a pas expliqué la raison de son comportement.Plusieurs mois plus tard, nous avons fait un break de 4 mois, pour d'autres raisons (j'étais agacée par son immaturité et son égoïsme), mais j'avoue que l'épisode des porno a empiré les choses, de mon côté.Il m'a tant suppliée de lui redonner une chance que j'ai accepté. C'est peu après que j'ai découvert le reste : les sites de rencontres, les contacts msn avec des filles s'exhibaient en webcam, et surtout, les pornos...Il m'a juré des milliers de choses mais tout n'était que mensonges, mensonges, mensonges !!!!!!!Des excuses toutes plus pathétiques les unes que les autres (c'est un pote qui a mis ça sur son pc...) A s'arracher les cheveux ! Et puis fin 2009, lorsqu'on a emménagé ensemble, j'ai vu l'ampleur de la situation : des pornos, des pornos, des pornos, chaque jours, à peine avais-je franchis la porte de l'appartement pour partir au travail.J'en ai eu assez des mensonges, j'ai décidé d'observer son manège, sans rien lui dire.Je l'ai vu me mentir en face, jusque sur son emploi du temps pour pouvoir mater ses pornos tranquillement, ses dissimulations, et même ses manipulations (il disait des choses qui étaient destinées à orienter ma pensée dans un certain sens, l'air de rien, pour le faire passer pour une gentil garçon, LUI, un mec bien, un mec pas comme les autres !! )Et puis un jour je l'ai mis devant le fait accompli : je suis partie.Je ne voulais plus discuter.Je ne voulais pas l'entendre me mentir.Je ne voulais plus l'aider.Je ne lui souhaitais qu'une chose : de renconter un jour l'un de ces trous ambulants siliconés qui simulait si pathétiquement l'orgasme qui le faisait tant fantasmer.Moi je n'en pouvais plus. J'en avais trop vu. ce n'était pas des porno "érotique", ça allait loin, très loin dans la violence, dans l'humiliation, ça allait toujours plus loin. Plus d'une fois j'ai eu des hauts le coeur à voir ce qu'il recherchait.Par se recherche, il se voyait même proposer des images pédophiles. Je ne comprenais pas qu'il pouvait être confronté à ces images sans êtres dégouté, sans fuir les sites qui mélangeaient pornographie et pédophilie. Non tout ce qui comptait c'était son plaisir, sa branlette.il n'était même plus écoeuré par le crime.J'ai pris un gros coup au moral : il n'arrivait même plus a me faire l'amour dans les derniers temps, puis j'ai su ce qu'il faisait et je me suis dit que cela avait du avoir des effets sur sa capacité à avoir des rapports sexuels. Je savais qu'il se branlait tout le temps devant des images violentes et ne voulait pas de moi. Ses gestes lors de nos rapports, imitaient certains comportement des pornos, qui sont justes grotesques et ne procurent aucun plaisir (à part l'excitation de souiller l'autre).Je savais qu'il faisait des recherches pour voir des stars de pornos à gros seins sur internet, j'ai développé des complexes.ça m'a fait beaucoup de mal.Bien sûr, comme sans doute toutes les femmes, je me suis remise en question, j'ai essayé de le satisfaire, de me rapprocher de ce qu'il aimait. Sachez une chose : C'EST UNE PURE PERTE DE TEMPS ET D'ENERGIE !!! Vous pouvez faire ce que vous voulez, votre homme est drogué au plaisir facile et immédiat.Les personnes qui ont été dans la même situation que moi ont toutes eu la même réactions : elles ont essayé de changer, ELLES! En vain ! ça n'a en rien changé quoi que ce soit au comportement de leur homme.Et surtout, j'ai cessé de l'aimer. Je pense que l'amour est aussi fait de respect, d'admiration et d'estime de l'autre. Mais il ne m'inspirait plus que du mépris et de la pitié et de la colère.J'ai eu à affronter l'incompréhension. Ma propre soeur m'a dit que son comportement était normal parce que "c'est un mec!".Mais non, ce n'est pas normal. pas à ce stade, pas à ce degré de violence.J'ai cherché de l'aide sur les forums, là encore, on m'a jeté la pierre.Je ne suis pas coincée ni frigide, je suis "normale". Mais ce que j'ai vu était insoutenable.Sur certains forums, des personnes trouvaient seulement "bizarre" que le copain d'une internaute regarde des films zoophiles! (pas mon ex, hein, le copain d'une autre forumeuse).Je me demandais dans quel monde je vivais.  La zoophilie est un sévice sur animal réprimé par la loi... mais certaines filles trouvent juste cela "bizarre" qu'un mec se branle en regardant un mec enculer une chèvre !!!!Heureusement, j'ai aussi eu des vraies amies qui m'ont comprise et soutenue. Des filles qui ont connu ça et qui s'en sont sorties avec leur homme. Mais elle ne m'ont pas jugée de ne pas l'avoir soutenu et "aidé à s'en sortir". Je ne voulais pas perdre mon temps avec un mec qui n'admettait rien, ne faisait que mentir, et avait donc de forte chance de continuer sous couvert de l'art dans lequel il excellait à mentir, à dissimuler et à manipuler.Une personne que je n'aimais plus du tout.Le sexe est tellement banalisé, valorisé, que la pornographie ne peut plus être remise en cause, quel qu'en soit le contenu. On ne peut même plus critiquer ses dérives tant il est obligatoire de jouir et même de jouir de n'importe quoi aujourd'hui.Moi je dis non, je n'accepte pas cela. J'estime que j'ai le droit de dire non, ce choix ne concerne que moi, je refuse de me résigner à "rentrer dans le moule", à faire semblant d'aimer ça parce qu'il faut être fun et s'éclater...Un an et demi après cette rupture, j'ai encore du mal à faire confiance. J'ai tendance à imaginer tous ces gentils garçons bien lisses à l'extérieur, mais pour qui en réalité, leur copine n'est qu'un trou de substitution parce qu'en réalité, ce qu'ils "kiffent" ce sont des actrices pornos aux seins monstrueux qui se font prendre dans tous les sens en groupe, qui se font électrocuter, frapper, sodomisées par des machines, insérer toutes sortes d'objets horribles partout avec la pire violence et qui beuglent de douleur en espérant que cela ressemble à du plaisir. Je vous épargne l'énumération car ceci n'est que la partie soft de ce que l'on peut trouver sur le net...Depuis, j'ai eu deux autres relations mais je ne me sens pas prête à m'investir dans quelque chose. Des compagnons de route, voilà ce que je suis en mesure d'avoir aujourd'hui.Mais l'envie de construire quelque chose qui implique la confiance dans la relation, la confiance en l'avenir, la confiance EN L'AUTRE, je ne le peux pas encore.Mais je redécouvre les plaisirs du corps de l'autre, loin des diktats des porno, je fuis les magazines féminins qui prônent la jouissance à tout prix, moi je ne veux pas me poser de question, je ne veux pas atteindre des objectifs, je veux juste prendre le plaisir qui m'est donné et m'en satisfaire.Je n'ai pas encore complètement digéré que mon ex a passé des années avec moi, alors que son regard n'était en réalité tourné que vers d'autres choses, que je n'étais pas en mesure de lui apporter. Le sentiment que cela me laisse, c'est bien celui que j'ai décrit : celui de n'être qu'une compagne de substitution, loin, bien loin du plaisir que peut trouver un homme drogué à ses fantasmes. Les fantasmes de mon ex, justement, avaient évolué au fil du temps, ce qui le satisfaisait devenait de plus en plus trash et improbable et moi, forcément, j'étais de plus en plus loin du compte. Pour preuve, il a fini par ne plus me toucher, mais continuait à aller quotidiennement s'exciter sur ses horreurs.Quelle perte de temps pour lui avec ça, comme pour moi avec lui...Bon courage à toutes celles qui traversent cette épreuve. Je vous souhaite de réussir à vous en sortir ensemble, avant que le dégout et le mépris n'entame irrémédiablement  votre relation, et que la perte de confiance en vous-même et en l'autre ne bouzille votre capacité à vivre à deux.Merci au site Orroz de m'avoir fait me sentir moins seule dans ces moments.
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bonjour, 

moi-même ex dépendant depuis peu en découvrant la réalité de ma dépendance en étant quitté par mon amie après 3 ans de vie amoureuse, petit à petit "bouffé" "vicié"  par le porno, non pas en découvrant mon addiction cybernétique mais en découvrant une relation que j'avais eu pour là aussi satisfaire le "monstre" qu'il y avait en moi à savoir une excitation dévorante et irréelle que je ne contrôlais pas... l'electrochoc de cette rupture m'a obligé en quelque sorte à ouvrir les yeux en tentant de répondre à la question qu'elle me posait "pourquoi as-tu fait ça ?" sous entendu puisque nous nous aimions, puisque tu me dis que tu m'aimes et que tu ne ressentais aucun sentiments pour cette fille .... et c'est après qu'elle m'ai quitté sans que j'ai pu lui avouer ma "maladie" que je me suis rendu compte des ravages qu'a provoqué tant d'années de consommations d'images pornographiques, et pas forcement les pires, même rien que le "banal" porno, sur ma vie relationnellle en générale, amoureuse en particulier.

Tu es normale !! Tu n'avais et n'a pas à te sentir dévalorisée par cette histoire. Toute cette pornographie et ses avatars autorisés sont anormaux, il n'y a pas de doute, et c'est très dangeureux en effet. Tu as été trahie, manipulé  c'est évident mais en aucun cas tu ne devais changer. c'était lui le malade, et malheureusement au sens propre, et tu n'y pouvais rien changer.

Seul les dépendants peuvent changer, se rendre compte de leur maladie, tout au plus peuvent-ils s'ils sont découvert être amené à prendre conscience de leur mal, mais il ne peut y avoir de conciliation. c'est stop immédiatement (car il en va de leur santé mental, et quelque fois de leur couple) ou ciao car aucune femme même avec un amour grand comme ça ne peut et ne doit accepter cela plus d'une fois. c'est comme tu le dis humiliant et rend la relation à l'autre "pourrie". 

Donc je te comprend cent fois et je te souhaite de te reconstruire au plus vite, car encore une fois tu n'a rien a te reprocher (sauf peut-être de n'avoir pas réagit dès le début, et cela t'aurai peut-être éviter une souffrance supplémentaire), et que la majorité des hommes n'ont pas ce pb, peut-être en ont-ils d'autres pour certains,mais la confiance se gagne et ne se décrète pas et surtout n'est pas marqué sur le front de chacun. vis ta vie sans peur, et ne refait pas les mauvais choix ( .. de réagir trop tard à ce qui ne te plait pas) du passé et les choses devraient aller de mieux en mieux.

Je vais pour finir me permettre de te poser une question sans obligation de réponse, une question qui prend sa source dans le brouillard qui m'entoure moi car ma séparation date de quelques semaines. Si ton homme t'avais avoué son problème et qu'il t'avait dis avoir eu une prise de conscience vitale et qu'il voulait reprendre sa vie avec toi là où il l'avait laissé avant d'avoir été touché par cette dépendance ( dans le cas où tu aurais déjà le sentiment d'avoir été trahie soi par la découverte de sa consommation de porno, comme c'était le cas la première fois pour toi, ou une autre circonstance comme la mienne) , aurais-tu pu le comprendre et n'être pas dégoûté même retrospectivement par lui ? Tu comprends bien là que c'est ma situation, que je ne sais si ça vaut le coup de lui dire car même si c'est Ma grande vérité qui peut tout expliquer, la suggestion me semble tellement horrible et dégoûtante (c'est le cas !! le porno est dégeulasse, mais pas ma pauvre âme esclave de cela) que j'ai peur que le remède soit pire que le mal. qu'en penses-tu?

Beaucoup de chose à toi, du courage, de la déculpabilisation surtout (tu es dans le vrai sur tout la ligne et ton témoignage est important, très important) !!

bonne route,

 

Marco 

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Des compagnons de route, voilà ce que je suis en mesure d'avoir aujourd'hui.Mais l'envie de construire quelque chose qui implique la confiance dans la relation, la confiance en l'avenir, la confiance EN L'AUTRE, je ne le peux pas encoreExact, c'est ce que je pense aussi ,Merci pour ton témoignage, je remplace pour moi, un , je ne le peux pas encore, avec," je ne le pourrais plus jamais", car je ne le veux pas, ma protection
Bonsoir Marco,Ta situation est un peu différente de la mienne : ton amie est partie suite à une trahison si j'ai bien compris, sans savoir que souffrait de cette dépendance.Dans mon cas, mon ami ne m'a pas trompé physiquement (à ma connaissance !! mais je ne pense pas qu'il ait franchi ce pas). Mais il était dans le déni, dans le mensonge.C'est vrai que lors de ma première découverte, j'ai laissé passé un peu de temps. Je ne savais pas qu'il était "dépendant", j'étais surtout blessée de me rendre compte que je ne le satisfaisais pas. Je me suis posée la question de la dépendance car je commençais à me douter que c'était régulier, mais je devais sans doute me dire que la "dépendance" n'arrivait qu'aux autres!J'ai laissé passé du temps, en fait, si je remets bien les éléments dans ma mémoire, pas tant que ça en fait : j'ai découvert ça sur son PC en réservant nos vacances en mars, et je lui en ai parlé une fois en vacance, profitant de la détente pour aborder le sujet, et c'était fin mai...Comme je l'ai dit, il a nié. Nouvelles découvertes en janvier 2009 lorsque nous nous somme remis ensemble après notre break de 4 mois. Là j'ai abordé le sujet plus sérieusement, mais je me heurtais à un mur de mensonges. Pendant des mois j'ai essayé de parler, mais il n'y avait pas moyen. Lorsqu'on a emménagé ensemble, mes doutes sont devenus des certitudes, j'avais sous les yeux la preuve de ses mensonges.Je pense que si entre janvier et notre emménagement il avait admis avoir un problème, je l'aurais soutenu, parce que je l'aimais encore.Lorsque je l'ai quitté en novembre 2009, il était déjà trop tard. J'avais pris conscience de trop de manèges, de mensonges, de manipulations. Je l'ai mis devant le fait accompli, je suis partie. D'ailleurs, au moment de la rupture, il m'a dit "j'ai peut-être un problème avec ça". Mais il a tout de suite embrayé à nouveau sur le mensonge "que vais-je dire à mes parents pour expliquer ton départ??" [img]http://www.dependance-sexuelle.com/uploads/smil3dbd4d8676346.gif"[/img]ça m'a achevé ! surtout le lendemain, quand il m'a dit tout à fait innocemment qu'il avait raconté à ses parents que j'étais à l'origine de la rupture et que je ne supportais pas la vie à deux !! Il m'a fait porter le chapeau et son père m'en veut encore aujourd'hui d'avoir quitté sans raison son pauvre petit garçon!Tu vois, le mensonge, je n'ai pas pu le digérer... En plus du porno!C'est pourquoi je n'ai jamais regretté ma décision.Dans ton cas, c'est différent. Il n'y a pas eu cette perte de confiance progressive, cet amour qui s'effiloche bout à bout... quand c'est progressif, on peut éventuellement rattraper le coup, avant qu'il ne soit trop tard.Là, ton amie s'est pris une infidélité en pleine tronche, d'un coup... ça fait déjà très mal... Je pense qu'elle est encore maintenant sous le choc. Est-elle en mesure d'entendre tes explications?Honnêtement, je ne sais pas comment elle prendrait la chose si tu lui expliquais que ton acte a été guidé par cette addiction... J'ai beau essayer de me mettre à sa place, je pense que c'est trop personnel pour que je puisse te dire si ça pourrait faire évoluer les choses positivement ou négativement.Je pense que cela dépendra de la force de votre relation avant cet accident.J'aimerais t'aider d'avantage mais malheureusement je ne peux pas parler pour elle. Si en plus elle n'a jamais entendu parler de cela, elle peut avoir du mal à le comprendre tout de suite.Et il ne faut pas oublier que, savoir que son compagnon visionne du porno est souvent considéré comme une trahison (ou semi-trahison si je puis dire). L'apprendre peut faire mal "rétrospectivement", on peut avoir l'impression d'avoir été trahie pendant et depuis longtemps, ce qui fait autrement mal que la trahison ponctuelle, d'un soir.Pourtant, d'un autre côté, si elle arrive à comprendre que tu es toi aussi victime de cette addiction, qu'elle n'est pas lié à elle-même, que tu l'aimes, peut-être qu'elle envisagerait de tenter le tout pour le tout pour sauver un couple auquel elle croit encore.Mais encore une fois, ce sont des choses qui sont difficiles à comprendre, en tant que compagne de dépendant. On se sent dévalorisées.En tout cas, si tu dois lui parler, réfléchis bien à ce que tu vas lui dire, à la façon dont tu vas le faire, pour éviter qu'elle ne se sente doublement trahie.En tout cas bravo pour ton courage à faire face, d'autres n'en ont pas autant!

Quelle terrible gâchis cette dépendance !J'avoue me nourrir des témoignages des codép pour ne jamais oublier l'ampleur des dégâts tant au niveau personnel qu'à celui du couple.Le déclic, c'est mon congé parental (et la disponibilité de mon esprit libéré des contraintes professionnelles), ma petite fille et la volonté de ne pas perdre celle qui a voulu que je sois le père de son enfant. Biensûr, il est d'abord question de se guérir soi-même...pour ainsi être mieux avec sa moitié.Si aujourd'hui elle ne se doute de rien quant à mes anciennes dispositions à la consommation sexuelle, je crains d'être démasqué tôt ou tard...découvrant par exemple  l'1 de mes carnets dans lequel je traite de mon ancienne dépendance et de diverses réflexions quant à 1 développement personnel.Je ne peux lui avouer mes anciens schémas par peur de briser mon couple ou de perdre à jamais cette confiance qu'elle porte en moi. Elle n'y est pour rien, comme vous toutes d'ailleurs. Juste des victimes.Contre le passé, nous ne pouvons plus rien. Faisons en sorte, nous les anciens dép., d'agir pour que aujourd'hui puis demain ne soient pas les témoins de regrets lourds de conséquences.A toi, denebola et toutes les autres codép. aux témoignages (malheureusement) trop souvent poignants,merci de nous rappeller le mal que nous vous infligeons.Quant à votre future, les codép, je crois que la confiance se regagne... au même titre qu'1 dépendant peux réussir à se libérer de ses comportements destructeurs et se reconstruire. Mais cela prend du temps et demande certains efforts sur soi, indissociables pour retrouver une certaine paix intérieure.Bien à vous.

çà fait un bien fou de vous lire tous les deux, pour ma part, si j'avais entendu le même discours, de la bouche de "mon dépendant" , mais, il est vrai tellement vrai que les mensonges, au fil des années, ne font que repousser l'échéance de fin, obligatoire à un moment,On ne juge pas quand on est dedans, on a déjà tellement donné, qu'on serait prêtes à accepter cette vérité, on l'attend en fait, comme une délivrance , qui serait la même pour le dépendant, reconnaitre, un fois découverte, est-ce trop demandé,quand on en arrive à mettre la preuve sous le nez, parceque l'on a l'impression de devenir folle, ou de l'être carrément, est-ce moment qui décide de marquer le "trop tard", peut-être aussi, de voir la personne qui partage notre vie, cacher encore et encore, malgré les preuves, fait que la confiance est bien loin, et difficile à retrouver, le temps pense les plaies, il faut se le dire, mais j'associe cela à un traumatisme, donc découle une appréhension, et forcément la confiance en un prochain , pour moi,,,,,,,,,,,,ce n'est pas pour demainEn tous cas je vous souhaite vraiment de continuer dans cette voie, et votre humilité, semble être une bonne chose, pour vous retrouver sortis de cette dépendance,
bon courage aux femmes co dépendantes car déja savoir que son compagnon vous ment habilement durant des années c'est déja difficile à encaisser mais si en plus il vous fait porter le chapeau d'une relation qui bat de l'aile je crois que c'est le comble... Pour denebola, franchement j'espère que tu garderas suffisament confiance en toi pour retrouver quelqu'un de bien de stable et de non "perverti" par ce genre de truc.Ces mecs, quand ils sont dans le déni, sont des manipulateurs, comme des enfants pervers, pris la main dans le sac mais qui trouve encore le moyen de mentir.Cela doit être apparemment trop difficile de s'avouer vaincu qu'ils n'arrivent pas à assumer leurs conneries mais ce n'est pas à toi de culpabiliser, garde la tête haute, soit forte.Si tu ressens encore de l'amertume c'est surement qu'au fond de toi  tu dois encore te sentir coupable de ne pas avoir trouvé une solution miracle pour l'aider car on a souvent un amour très fort pour celui qui nous uni... Je vous souhaite vraiment bon courage et surtout beaucoup de lucidité!!! nico

 

C'est triste , j'ai que 18 ans et on dirait que c'est moi dans votre témoignage du début...................  courage
Bonsoir tout le monde,Denebola je viens de lire ton topic et tu ne dois avoir aucun regret. Sur mon topic je t'ai donné une réponse qui ne correspond plus à ce que je pense après la lecture de tout ça. La manipulation, le mensonge ... sur une durée aussi longue pourrait se justifier de son côté. Mais tu as essayé de le mettre en confiance, tu lui as accordé une porte ouverte pour te parler de ça, de vider son sac à DEUX reprises. Tu lui as laissé du temps. Bref tu as fait beaucoup et si ma copine était amenée à découvrir mon passé tant pis. Je l'aime bien trop pour tout gâcher. Je ne la laisserais pas partir comme ça. Je lui montrerais ce site, mes écrits et je lui dirais à quel point elle compte pour moi et qu'elle n'a RIEN à voir avec cette dépendance. Je n'ai pas été dans des pratiques extrêmes comme les siennes mais si votre relation était fondée sur l'amour pour lui il aurait du prendre conscience de tout ça. C'est dur de parler de votre relation en sachant que je ne connais aucun de vous deux et que je n'ai pas le recul nécessaire pour t'expliquer mes impressions sur la question. Je ne dis pas qu'il ne t'aimait pas mais je pense qu'il était aveuglé par toutes ces images, toutes ces sensations qu'il ressentait à tel point qu'il ne sait pas ce qui se passait. Il n'en a toujours pas pris conscience même à ton départ ! Il lui faudra probablement du temps plusieurs semaines, mois ou années pour comprendre ce problème et voir qu'il a sûrement perdu la femme de sa vie. Mais il est important que tu saches que TOI, tu ne dois éprouver aucun regret, tu as fait ce que tu avais à faire : essayer de sauver ton couple par amour. Il n'a pas su saisir sa chance pour essayer de changer les choses c'est tout ce que tu dois en tirer.  C'est du gâchis et j'espère que tu retrouveras confiance en l'autre. Tu me l'as dit toi même, il faut aller de l'avant. Le passé doit rester du passé. On doit en tirer des leçons, mais on ne doit pas vivre dedans. Vivre dans ses souvenirs il n'y a pas pire et c'est ce qui a engendré les 3/4 de mes rechutes. Quant à toi cela va te bouffer. Ce n'est pas facile je suis d'accord. Oublier tant d'années avec un homme avec qui on partage sa vie et son coeur et qui nous déçoit c'est très dur et je peux tout à fait l'imaginer même si je ne peux le ressentir comme tu l'as ressenti.  Le temps cicatrise la plupart des blessures et je suis convaincu que ta blessure cicatrisera. Tu es venue sur ce site en parler. Tu as voulu comprendre et analyser la dépendance de ton ex et c'est quelque chose de bien pour quelque part enterrer ce passé. J'espère que j'aurais pu quelque part t'aider. Je n'ose pas trop intervenir sur le site en dehors de mon topic par peur d'avoir une analyse totalement fausse. Je ne suis qu'un jeune dépendant qui essaie de se sevrer et on a ce besoin d'aider les autres alors qu'on n'est pas soigner nous-même.   Je te souhaite bon courage pour la suite ! A bientôt !!

Sonic

DENEBOLABonjour tout d'abord,votre témoignage est si riche que l'on ne doit pas avant tout oublier de vous en remercier!La phrase magique de votre commentaire est la suivante:<b../../../strong>Bien sûr, comme sans doute toutes les femmes, je me suis remise en question, j'ai essayé de le satisfaire, de me rapprocher de ce qu'il aimait. Sachez une chose : C'EST UNE PURE PERTE DE TEMPS ET D'ENERGIE !!! Vous pouvez faire ce que vous voulez, votre homme est drogué au plaisir facile et immédiat.Je suis ici car j'ai peur que le porno anéantissent encore plus ma relation avec ma femme. En effet je constate que ma sexualité est en chutte libre...Dépendant du porno à 6 sur une échelle de 0 à 10 c'est ce que je pense en tous cas, je visionne réguliérement du porno depuis l'age de 15 ans. Aujourd'hui je viens sur ce site car je commence à soupconner qu'un danger planne au dessus de ma vie de couple et plus particuliérement mes relations d'amour avec ma femme. On fait de moins en moins l'amour.De plus l'attirance pour le plaisir facile et immédiat et je dirait intense est tellement forte que je commence à me dire qu'il y a des chance que c'est devenu une drogue au méme titre que la toxicomanie, qu l'alcolisme,;;;Tout ce que je vois dans la vie, rue, tv , livre est relié immédiatement au porno, le porno hante ma vie, et s'empare de tous les aspect de ma  vie.Je part donc en guerre face à un ennemis qui en réalité est en moi.Pour le moment je n'en ai pas encore parlé à mon épouse. Je pense qu'elle souffre des relations sexuelles trés pauvres que nous avons mais elle se doute peut etre du vrai motif. Ayant peur de lui faire peur en lui en parlant, j'ai décidé d'attendre le moment opportum pour lui expliquer la situation. Biensure je pense que le fait de lui en parler fait partie intégrante du procéssus de guérison c'est pour cette raison que je vais peut etre opter pour cette démarche.J'ai commencé la démarche de guérison depuis trois jour, et aujourd'hui comme je me suis promis je poursuis ma volonté de faire barrage à ce vice qu'est le pornographie.Salutations et bonne continuation.

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