merci de ta réponse! et bien je vois deja un psy depuis qqs mois, et j avoue que ça m aide à y voir plus clair. je sais que j ai une dépendance qq part, après est ce des sentiments ? de la dépendance? les 2 sans doute. qd qn nous quitte on est tjs "mal" "en manque de"... ma psy m a dit que de tte façon j étais sous dépendance de toute façon. que c est comme ma drogue, qu il faut que je sache pourquoi il m obsède autant pour pouvoir m en défaire. que juste décider ne suffit pas. pour le moment je ne décide même pas puisque je n y arrive pas et je le sais. mais déjà j arrive à ne pas le voir c est déjà pas mal! et ça fait 3 semaines. les fois d avant j arrivais à tenir qqs mois. mais qd je tenais c est lui qui revenait! une sorte de cercle vicieux en fait. je me donne du courage et de la détermination, j essaie de savoir POURQUOI c est si dur de ne pas y retourner, de me comprendre. alors je fais ma vie en attendant, je ne vais pas mal mais je sais que ça plane sur moi comme une ombre. il est là tjs un peu présent.
j ai vraiment l impression d etre une dépendante à ma façon! pas sexuelle mais autre chose. et le comble dans tout ça c est que c est tellement facile de le faire revenir grave ou à cause de sa dépendance à lui!!!! il suffit que j agite de l érotisme comme on agiterait du rouge devant un taureau..... et c est tellement pas la solution!
Je vais juste déballer des généralités... Je me souviens de personnes qui disaient "la dépendance sexuelle c'est un truc de mecs, pour les filles on parle de dépendance affective". Je pense que c'est insupportablement inexact et plus proche du tissu d'âneries et de l'idée reçue gratuite que d'une quelconque réflexion, mais cela n'engage que moi. Ce qui est certain, c'est que, de la façon dont consensuellement les choses sont admises dans la société dans laquelle on vit, le phénomène existe selon lequel bien des femmes se retrouvent à "faire offrande" sexuellement de leur corps en espérant en retirer de l'amour. Sur le mode "puisque c'est comme ça que les hommes fonctionnent, puisque nous vivons dans un monde phallocratique où la puissance du désir sexuel masculin fait loi, alors pour m'y intégrer, pour y graviter, pour y évoluer, pour y vivre je n'ai qu'à faire miennes ces lois et donc m'y soumettre (sans connotation péjorative de coercition admise)". En général cela ne les mène nulle part parce que le pouvoir en question est bison des deux côtés, ce n'est qu'une affabulation des hommes pour essayer de dominer leur faiblesse à eux... Et tomber dans le panneau ne donne aux femmes aucun ascendant tant tout cela ne tient pas debout. Tu peux sûrement facilement tirer les ficelles de ton string (pardon pour ce très très mauvais jeu de mots..) pour l'attirer dans les filets de tes bas résilles (idem). Mais tu sais toi-même que ce n'est qu'un schéma préfabriqué dans lequel tu t'enfermes au lieu de te donner de la liberté, celle d'aimer, d'être toi, de te et vous respecter etc...Une dépendante à ta façon, c'est ce que je dis avec cette notion de dép affective. C'est une notion floue et large, et les psys ne la reconnaissent pas en tant que telle parce que justement elle regroupe un peu beaucoup de choses qui sont isolément balisées par leur pratique. C'est un ensemble, un résumé, une conséquence de plusieurs troubles ou de l'accord un peu mal goupillé de paramètres de ton fonctionnement, de ta personnalité. Ces paramètres sont éventuellement décelables, mesurables, traitables, alors que la notion floue l'est certainement moins. Mais aujourd'hui, c'est bien cette conséquence, ce trouble, peu importe comment on va le caractériser, qui te pourrit la vie et te scotche en arrière. Je ne peux que te conseiller de creuser la question, de voir les arbres qui constituent la forêt derrière cet arbre-là, et d'essayer de progresser là-dedans... Eh non, juste décider ne suffit pas, comme pour n'importe quelle dépendance, qui n'est pas particulièrement attachée à son occurrence ou à son produit. La MB ou autre du dep sex n'est pas qu'une manie ou une maladie du geste, ce n'est qu'à peine sexuel. C'est pour ça qu'il n'arrive pas à se contenter de se retenir de s'y adonner, que "c'est plus fort que lui". Forcément, il lutte contre un problème alors que la réalité du problème est autre! Il se trompe de cible! De même, la dépendance affective n'est qu'à peine un trouble des relations amoureuses. Tout cela s'enracine ailleurs et surtout de manifeste pour attirer l'attention ailleurs qu'aux "vrais" problèmes qui semblent tabous à l'inconscient alors il agite ce qu'il peut pour faire masque... Un écran de fumée.
Bonjour welcomhome,J'en suis 6 mois de la rupture, et, c'est toujours aussi dur, toujours le cercle vicieux... je voudrai avoir des nouvelles de lui, et plus encore je voudrai qu'il en prenne de moi... c'est dur, très dur... mais quelle est la frontière entre l'amour (le vrai) et la dépendance affective ?!!Dans tous les cas ça ne passera pas comme ça. Mais je me contente de penser que je traverse les différentes phases de deuil amoureux.
merci à vous 2!j essaie d ouvrir en effet ma boite de pandore pour savoir pourquoi je réagis comme ça!oui le deuil amoureux aussi j essaie de le faire. j y arrive la plupart du tps je vais tres bien ce qui est paradoxale...!je souhaite vraiment démeller la pelote de mon inconscient pour comprendre pourquoi je vis une telle situation. je pense que qd ça sera le cas je vais pouvoir avancer sans lui!!!!!
et oui l attirer reste tres facile c est bien pour ça que je ne le fais pas.... je veux etre differente maintenant.