Dépendance sexuelle

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j'ai lu beaucoup de témoignages et tous les dépendants semblent bien jeunes par rapport à mon conjoint qui lui a 60 ans. je n'arrive pas à croire à  ce que je viens de vivre en quelques mois...cela a commencé ,il y a quelques mois, par ma belle-fille qui m'apprend que mon mari lui fait des avances. Histoire de famille, j'ai fini par me dire qu'il virait au vieux con en mal de chair fraîche et qui n'a plus d'assez bonnes jambes pour courir après.  L'affaire a été douloureusement classée et  mal puisque maintenant je vois très peu ma famille et lui en veut rien que pour cela.Quelques mois plus tard, je surprends sur notre ordinateur, une liste de sites porno et dans la foulée, une messagerie dédiée aux annonces coquines etc etc crise de nerfs, interrogations, impossible de lui faire admettre quoique ce soit.recrise et recrise et finalement il finit par admettre ce qui était l'évidence; comment peut-on nier à ce point ce qu'on vous met ainsi sous les yeux ?? c'est un mystère, d'ailleurs je crois qu'il cultive le secret comme d'autres leur jardin.jour après jour, fouinage après fouinage, j'ai peut-être déroulé le 1/4 de ce qui fut sa vie secrète pendant au moins 5 ans (5 ans !)il n'a rien dit d'autre ou si peu que je n'avais découvert par moi-même.sites porno, femmes, travestis, trans et incestes, le grand choixje n'avais bien entendu jamais été visité de tels  sites et j'ai reçu un choc énorme.nous avons beaucoup parlé, enfin moi plus que lui; je l'ai pris par la main pour l'emmener sur le site d'Orroz que j'ai trouvé;il a reconnu qu'il était "limite" dépendant.En apparence, le sevrage depuis 3 mois ne lui pose pas problème; il est gêné d'avoir contribué au développement de la prostitution, de m'avoir fait du mal mais je crois que cela s'arrête là. il a accepté l'idée du forum Orroz sur le contrôle parental (pour moi, car je suis malade de méfiance lorsque je m'absente toute la journée et je crois qu'il veut ainsi me rassurer)en fait, je n'ai pas confiance, car si pour moi l'ordinateur est un simple outil de travail, pour lui, c'était son travail avant sa retraite et je pense qu'il n'a pas de difficultés pour contourner le contrôle et ne pas laisser de traces. Quelqu'un sait-il si l'âge du dépendant est important ; y a-t-il beaucoup de seniors dépendants ? les dépendants et co-dép éprouvent-ils encore plus de difficulté à témoigner ; moi je me sens plus qu'honteuse mais je n'en peux plus ..Il me semble que par rapport aux jeunes qui ont été confrontés très tôt aux offres porno , les seniors ont plutôt souffert d'une éducation rigide et du silence qui entourait tous les désirs ou fantasmes sexuels. Au final, le piège se referme de la même manière sur eux. J'ai cru comprendre que peu d'accros passaient aux actes , cela ne semble pas le cas pour mon mari ; d'après les échanges de mails dont j'ai eu connaissance (il ne reconnaît pas ou peu) et d'après ses avances à ma belle-fille.Pour finir, le nombre de sites habituels concernant les relations incestueuses m'effraient le plus. Je lui ai demandé de voir un psy mais il s'y refuse et prétend que cela n'a rien d'une perversion ; et m'en  donne pour preuve le fait qu'il a eu à 30 ans des relations sexuelles avec sa belle-mère d'alors. Cela m'achève littéralement.Je ne sais plus quoi penser, je n'ai plus la force de combattre les démons d'un homme qui me devient tous les jours un peu plus étranger.Merci à ce forum d'exister, qui m'a déjà donné la possibilité de vider mon sac .Merci à ceux et celles qui voudront bien m'aider et aux autres de ne pas en rire.
Comment pourrait-on en rire????? Ce que tu décris fait bien trop mal aux tripes!!!En tous cas ce forum est là pour toi, pour t'aider à comprendre et pour lui aussi s'il cherche réellement de l'aide. Je t'invite à le parcourir de long en large, il est probable que tu y trouveras certaines réponses, des éclaircissements et que tu t'y reconnaitras aussi. ce que je peux te dire là, tout de suite, c'est de ne pas t'oublier parce que le mal dont souffre ton mari est aussi très destructeur pour la conjointe... Comment peut-on vivre ça, n'est-ce pas? Par moments, c'est tout bonnement insupportable!Ce soir, je suis ko, mais je reviendrai te voir pour parler avec toi. Tu n'as pas à avoir honte, manquerait plus que ça!!! On est là pour ça, pour échanger, réfléchir et pas de honte à avoir, nous vivons toutes ça au quotidien et je peux te dire que beaucoup connaissent le déni de leur conjoint... les fameux "ça te concerne pas", "c'est mon jardin secret", "je fais rien de mal", "tous les hommes font ça" etc...Tu n'es pas seule et n'hésites pas à venir te confier ici.Bon courage à toi et à très bientôt

Nina

merci Nina pour tes paroles de réconfort, je crois que je vais lire attentivement les échanges sur la dépendance affective, j'ai l'impression que cela le concerne et me concerne aussi, même si moi je n'en suis pas pour autant devenue accro au porno et que j'en suis consciente depuis très longtemps; je croyais gèrer mais avec cette vilaine histoire, je doute...mon mari ne  prend pas en charge son problème de dépendance , soit il croit sincèrement qu'il peut s'en sortir seul , soit il triche seulement avec moi.cela aussi me déboussole, ne pas savoir reconnaître la part de ses tromperies vis à vis de moi de celles qu'il a vis à vis de lui-même. Je le sens à la fois enfantin et manipulateur , c'est peut-être la même chose d'ailleurs.est-ce qu'un psychothérapeute pourrait m'aider ; s'il ne fait pas la démarche de son côté est-ce bien utile?je serais bien heureuse d'avoir vos avis
Bonjour Calain.Je ne pense pas, personnelement, que l'âge ait grand-chose à voir avec les dépendances; si ce n'est que plus on a vécu dedans, plus on s'est habitué à se voiler la face, à ces fonctionnements dans lesquels on s'est enfermé... Et plus on a perdu de temps à s'emprisonner pour fuir sa vie, refuser de grandir etc. Cela paraît abasourdissant sans doute à 60 ans, mais je pense que c'est pourtant la même chose qu'à 18 ou 40...Le fait qu'il ait tant nié, tu l'as sans doute déjà lu sur le forum, c'est qu'il se ment à lui-même avant même de te mentir à toi. Il n'y a que devant l'évidence que lui-même peut voir les preuves... Je dirais même que, tant qu'il reste une seule zone d'ombre non encore révélée, il va pouvoir s'y réfugier (plus ou moins consciemment) pour garder une zone de "c'est pas moi j'ai rien fait (puisque ceci n'a pas été mis au grand jour...)".Normal que lui ait du mal à en parler, parce qu'il se nie à lui-même l'existence de ce truc qu'il sait probablement être en contradiction avec ses valeurs.. Alors c'est pour ça qu'il se l'occulte, puis se croira avoir une "double personnalité"... Ce n'est que lme mécanisme de la dépendance, qui sert hélas ausi à se masquer elle-même, c'est l'essence du cercle vicieux: c'est exactement le "je bois pour oublier que je bois" de l'ivrogne dans le petit proince qui prend toute sa signification. Le mal-être causé par le comportement fait partie du package, dissimulé et anesthésié par le comportement même, en plus du mal-être de base origine du tout...Ta honte à toi n'a pas plus d'utilité que la sienne. Nous la dépassons tous en prenant conscience. Certes, nous avons fait des conneries, tu peux croire utile d'avoir honte de ne pas l'avoir vu, de ne pas l'avoir quitté, de te sentir (de manière infondée) associée à tout cela... Débarrasse-toi le plus vite posible de cette honte ou culpabilité, elles n'ont pas de légitimité et tu n'en as pas besoin. Sois pragmatique... Avec du recul. Il y a sa "maladie", il y a ton partage de cette situation, et ta clairvoyance et volonté de t'en sortir. La sienne aussi, mais c'est son affaire, certes tu peux échanger avec lui ton resenti, mais tu ne peux pas faire les prises de conscience à sa place ni "décrocher pour lui".Le passage à l'acte, cela dépend des individus sans doute. Il y a le phénomène de tolérance qui fait qu'on a besoin de nouveauté et de dose plus forte, qui fait qu'on peut si le hasard nous y amène aborder les rencontres réelles après le chat après les webcams après les vidéos après les photos... Dans cet ordre-là ou un autre. Le contenu visité n'est pas forcément relié au fond de l'être, même si dans le cas de ton mari il y a coïncidence entre un certain vécu et son intérêt pour l'inceste... C'est ne effet assez affolant de lire sa réaction de banalisation, d'explication, de "normalisation" de la chose...Les psys ne s'occupent pas que de "perversions", ils aident à déceler et décortiquer le mal-être pour le démanteler, ils ne sont certainement pas des moralisateurs ou des juges! Alors, poiur lui d'en voir un sera certainement utile, pour affronter ses "démons" et résoudre ses problèmes qu'il n'a que trop portés même s'il se les est soigneusemnt enfouis au fond de la tête, et toi-même tu n'y trouveras si tu y vas de ton côté que de l'aide à y voir clair et à te recoller à tes propres ressentis sans les mâtiner systématiquement des siens, de la situation, des circonstances atténuantes ou autres...C'est mon avis. Les décisions vous appartiennent à chacun!
Bonjour Calain.Je ne pense pas, personnellement, que l'âge ait grand-chose à voir avec les dépendances; si ce n'est que plus on a vécu dedans, plus on s'est habitué à se voiler la face, à ces fonctionnements dans lesquels on s'est enfermé... Et plus on a perdu de temps à s'emprisonner pour fuir sa vie, refuser de grandir etc. Cela paraît abasourdissant sans doute à 60 ans, mais je pense que c'est pourtant la même chose qu'à 18 ou 40...Le fait qu'il ait tant nié, tu l'as sans doute déjà lu sur le forum, c'est qu'il se ment à lui-même avant même de te mentir à toi. Il n'y a que devant l'évidence que lui-même peut voir les preuves... Je dirais même que, tant qu'il reste une seule zone d'ombre non encore révélée, il va pouvoir s'y réfugier (plus ou moins consciemment) pour garder une zone de "c'est pas moi j'ai rien fait (puisque ceci n'a pas été mis au grand jour...)".Normal que lui ait du mal à en parler, parce qu'il se nie à lui-même l'existence de ce truc qu'il sait probablement être en contradiction avec ses valeurs.. Alors c'est pour ça qu'il se l'occulte, puis se croira avoir une "double personnalité"... Ce n'est que le mécanisme de la dépendance, qui sert hélas aussi à se masquer elle-même, c'est l'essence du cercle vicieux: c'est exactement le "je bois pour oublier que je bois" de l'ivrogne dans le petit prince qui prend toute sa signification. Le mal-être causé par le comportement fait partie du package, dissimulé et anesthésié par le comportement même, en plus du mal-être de base origine du tout...Ta honte à toi n'a pas plus d'utilité que la sienne. Nous la dépassons tous en prenant conscience. Certes, nous avons fait des conneries, tu peux croire utile d'avoir honte de ne pas l'avoir vu, de ne pas l'avoir quitté, de te sentir (de manière infondée) associée à tout cela... Débarrasse-toi le plus vite possible de cette honte ou culpabilité, elles n'ont pas de légitimité et tu n'en as pas besoin. Sois pragmatique... Avec du recul. Il y a sa "maladie", il y a ton partage de cette situation, et ta clairvoyance et volonté de t'en sortir. La sienne aussi, mais c'est son affaire, certes tu peux échanger avec lui ton ressenti, mais tu ne peux pas faire les prises de conscience à sa place ni "décrocher pour lui".Le passage à l'acte, cela dépend des individus sans doute. Il y a le phénomène de tolérance qui fait qu'on a besoin de nouveauté et de dose plus forte, qui fait qu'on peut si le hasard nous y amène aborder les rencontres réelles après le chat après les webcams après les vidéos après les photos... Dans cet ordre-là ou un autre. Le contenu visité n'est pas forcément relié au fond de l'être, même si dans le cas de ton mari il y a coïncidence entre un certain vécu et son intérêt pour l'inceste... C'est ne effet assez affolant de lire sa réaction de banalisation, d'explication, de "normalisation" de la chose...Les psys ne s'occupent pas que de "perversions", ils aident à déceler et décortiquer le mal-être pour le démanteler, ils ne sont certainement pas des moralisateurs ou des juges! Alors, pour lui d'en voir un sera certainement utile, pour affronter ses "démons" et résoudre ses problèmes qu'il n'a que trop portés même s'il se les est soigneusement enfouis au fond de la tête, et toi-même tu n'y trouveras si tu y vas de ton côté que de l'aide à y voir clair et à te recoller à tes propres ressentis sans les mâtiner systématiquement des siens, de la situation, des circonstances atténuantes ou autres...C'est mon avis. Les décisions vous appartiennent à chacun!
Bonjour CalainBien sûr que voir un psychothérapeute pourrait t'aider toi avant tout. La dépendance affective dis-tu? Moi aussi, je suis là dedans et de mon coté, j'ai pris l'option de me faire aider depuis bien longtemps. Cet espace de parole avec ma psy ("chiatre" pour moi) m'est précieux et m'aide énormément dans mon travail de détachement vis à vis de sa compulsion. Tu sais, le mien ne reconnait absolument pas qu'il y a un problème dans sa démarche d'aller mater des filles à poil sur le net chaque fois que je m'absente et je dis bien "chaque fois" même si ça n'est que pour 5mn! J'ai beaucoup souffert de ça, je me suis interdit de sortir pour ne pas le laisser seul donc tout mon emploi du temps était géré par sa compulsion. Fût un temps où il me suffisait de m'absenter le temps d'une douche pour qu'il télécharge ses saloperies. Il croyait que je ne captais pas et moi, ça me faisait un mal de chien car, pour ne pas le "déranger" et par peur d'être intrusive, je faisais semblant de ne pas voir. Toute ma vie tournait autour de ça et était organisée en fonction de sa compulsion. Pour ma part, ça fait un peu plus de deux ans qu'on est ensembles et le même temps que ça dure car ses sales manies datent de bien avant moi mais je suis la première à avoir mis le doigt dessus. son ex-femme s'en foutait, ça l'arrangeait même car elle n'avait jamais envie d'intimité avec lui. Moi, j'ai parlé et je lui ai dit ce que ça me faisait, le mal, l'humiliation, cette liberté de sortie enlevée par peur etc... Il s'en fou! Il dit entendre tout ça mais comme il considère ça "normal", anodin et sans incidence sur notre intimité, j'ai pris acte, que faire d'autre? Ca l'arrange de faire mine d'assumer ça, comme ça il ne remet rien en question et pense, à tort, que c'est lui qui contrôle sa consommation alors que c'est l'inverse mais sa fierté lui interdit de penser qu'il puisse être contrôlé par ça alors il s'enfonce et s'accroche à son déni. Comme il ne va pas sur des sites de rencontre, qu'il n'y a aucun lien social derrière tout ça mais "juste" un besoin impérieux de mater des corps pour s'exciter tout seul, je le laisse compulser maintenant mais je lui rappelle régulièrement que je sais, que je ne suis pas dupe car c'est ça au fond qui me faisait le plus mal... qu'il me prenne pour une demeurée qui ne voyait pas son manège qui ne comprenait rien de rien. Il est même allé jusqu'à faire en sorte que je sorte (genre, il m'envoyait faire ses courses pour "bosser" tranquille soit disant...) pour compulser pendant ce temps. et moi, pour rendre service, je le faisais... quelle conne!!!! Aujourd'hui, il se débrouille avec ses courses et sa compulsion, moi, je ne m'en occupe plus et, curieusement, depuis quelques semaines, je me rends compte que je m'en fou maintenant.  Je me suis éloignée de lui ce qu'il faut pour me protéger, je n'attends plus rien de notre intimité, je ne la recherche même plus. Il a du s'en apercevoir car, dans un même temps, il semble nettement moins préoccupé par ses recherches compulsives de "gros seins". Tout doucement mais sûrement, je m'aperçois que je ne cherche plus à contrôler tout ça mais que je cherche, en revanche à bien travailler sur moi pour me détacher du truc et lui laisser entièrement. Il se réveillera peut-être un jour, il l'a peut-être un peu fait déjà mais je ne me prends plus la tête avec ça. Quand il me parle de ses grands principes sur la fidélité (parce qu'il condamne très sévèrement l'infidélité), je le renvois dans ses pénates en lui signifiant que grands principes ou non, nous ne situons pas la fidélité au même niveau (car pour moi, ce qu'il fait en "regardant" dès que je m'absente ressemble quand même à une amorce d'infidélité déguisée) et que je ne souhaite plus en parler avec lui tant qu'il n'est pas prêt à entendre ma conception à moi qui vient heurter ses agissements.Je le laisse réfléchir seul mais je ne veux plus alimenter sa compulsion par ma surveillance. J'y arrive plus ou moins bien selon les moments, ça fluctue mais j'avance, c'est clair car maintenant je pense à moi, ce que je ne faisais pas avant tellement son addiction m'envahissait l'esprit.Les tromperies dont tu parles, nous les connaissons toutes et je crois que ce qui fait le plus mal, c'est de les voir nous mentir pour pouvoir agir tranquillos  en nous croyant assez stupides pour les croire. Tous les "non-dits" que cela installe dans le couple et cette sensation que tu décrivais si bien dans ce sentiment de vivre avec un étranger. Tout ça, c'est la compulsion qui le provoque. Il est d'ailleurs probable qu'il souffre énormément lui-même de ce besoin même s'il n'en a pas vraiment conscience. Mettre le doigt dessus régulièrement, comme une piqüre de rappel l'aidera peut-être à ouvrir les yeux mais tu ne pourras pas l'obliger à réagir et, pour ma part, je ne crois absolument pas à l'ultimatum : "c'est le porn ou moi". Ca les incite à se planquer davantage, c'est tout. L'ultimatum, je ne le poserai pas mais si un jour, je sens que je ne peux plus vivre du tout avec ça, je partirai, c'est tout et ce sera sans appel. Oui, ce sont des mômes, ils agissent en ado irresponsables et nous, quand on tente de contrôler, on agit un peu en "mère" et ça, ça craint, je crois. On n'est pas là pour ça. Je crois qu'il est important de dire qu'on "sait", qu'on est pas dupe mais le reste, il faut leur laisser même s'il me semble important aussi de bien signifier qu'on n'approuve pas du tout et qu'ils détruisent quelque chose du couple en agissant ainsi.  Mais il me semble essentiel de les renvoyer à leur propre responsabilité dans leur façon d'agir. mon détachement par rapport à mon homme, je ne le cache pas, à lui d'en faire ce qu'il veut. Il sait le risque qu'il prend, après ça le regarde...Voilà ce que je peux t'en dire pour le moment. J'ai lu récemment un bouquin très instructif concernant les attitudes dépendantes et en particulier la dépendance affective : Pia Melody "vaincre la dépendance". Ca m'a bien aidée et il existe en format poche. Il pourrait peut-être t'éclairer un peu.Bon courage à toi, penses à toi, prends soin de toi avant tout et surtout, apprends très vite à te protéger car cette merde est très destructrice.N'hésites pas à poster, je te répondrai avec plaisirNina
bonjour Mondon,merci pour tes explications m'ont parues bien riches mais complexes, il faut que je relise tout à tête reposée si j'en suis encore capable.tu écris "tant qu'il y aura une zone d'ombre non encore révélée, il va pouvoir s'y réfugier"; j'ai bien tenté de pousser sa patience à bout, de le harceler pour qu'il dévoile (se dévoile d'abord à lui) ses ombres. Le risque c'est que je n'ai pas la carrure pour supporter le peu qu'il m'a raconté comme son expérience incestueuse et je lui ai fait savoir.  Il doit être assez satisfait que je renonce. La seule solution, c'est bien le psy mais y viendra-t-il de lui-même?car pour moi, je crois que j'ai trop dépensé  dans ses problèmes et comme tu le dis "je ne peux décrocher pour lui", donc j'en suis malade pour un résultat nul je donnerai des nouvellespour la petite histoire , calain est pour partie son pseudo de prédilection pour les sites en question (avec comme mdp mon prénom, ou la date de notre mariage , de temps en temps mon propre nom; j'ai ressenti cela comme une agression contre ma personne , d'après lui ce n'est évidemment pas le cas mais il ne cherche pas à expliquer le pourquoi de ces choix  ) j'ai utilisé le pseudo dans l'inscription au forum que j'ai faite pour lui  en pensant qu'il viendrait lire, essayer de comprendre et de réagir.ne voyant rien arriver, c'est moi qui suis venue appeler au secours.je regrette un peu le choix mais il n'est pas bien important.
Bonsoir Nina Tu as déjà fait un long chemin avec ce problème et de voir que tu arrives à t'en détacher me donne quelque espoir.Jusqu'à présent je me suis laisser « bouffer » par son problème et j'ai fait tout ce que je croyais susceptible d'aider ; surveiller, faire parler, essayer de plus ressembler  à ce que je supposais être son idéal féminin , enfin comme tu le dis , j'alimentai sa compulsion.Et en plus, je n'ai plus que cela en tête . je vais tenter de m'éloigner un peu. « mettre le doigt dessus régulièrement , comme une piqûre de rappel » , là aussi, cela m'atteint plus que lui qui laisse passer le mauvais moment en lâchant juste ce qu'il faut de lest pour laisser penser qu'il prend le problème à cœur, une pratique d'enfant de 60 ans. Tu parles beaucoup de ton détachement par rapport au problème de ton homme, mais au quotidien est-ce vivable de ne pas échanger (je n'ai pas dit partager ) sur une question aussi lourde ; que reste-t-il d'un couple dans ces conditions ? la pluie, le beau temps ,Et pourtant, je reconnais que partager cette merde quand on n'est pas blindé comme eux, cela démolit ; c'est sans solution. Je crois que ma décision est prise de consulter un psy. bon courage à toi aussi Nina ,
En fait, nous partageons beaucoup de choses dans le vie (sorties, sport, loisirs, opinions, lectures, musique, cinoche etc...) donc notre vie commune est remplie mais nos vies respectives aussi. Nous ne sommes pas toujours ensembles et c'est bien. J'ai vécu seule avant lui alors j'ai besoin de mon espace perso et lui aussi. Je n'aime pas ce qu'il fait du sien mais c'est son espace perso alors je ne m'en occupe plus. S'il y perd tout son temps... tant pis pour lui! Moi, je ne veux simplement plus renoncer au mienParfois, ses compulsions me bouffent et d'autres fois, de plus en plus d'ailleurs, comme en ce moment, je m'en sens très loin. Je ne cherche pas à ressembler à ces femmes, surtout pas. Mais si j'arrive à me détacher, c'est parce que à la longue, je me suis aussi détachée de lui, sûrement. Je me suis lassée de tout ça et je ne veux plus jouer à cache cache ni alimenter la compulsion. J'ai intégré que c'est son problème à lui et j'ai apris (avant lui déja) à remplir ma vie par moi-même donc quand il est pas là, je vis ma petite vie à moi car j'en ai besoin. Après, quand il est là, j'apprends aussi à garder la distance raisonnable pour ne plus me laisser éclabousser mais il y a des moments où j'ai vraiment du mal encore... la colère m'habite parfois très fort! Mais plus ça va, plus je m'éloigne de tout ça, voilà tout. Je vois ça de "plus haut"...Moi aussi, ça m'atteint plus que lui puisque lui trouve ça "drôle", anodin, léger, sans importance, normal et qu'il se plait à me faire passer pour la cul-bénie de service quand je lui en parle. Il ne comprend vraiment pas en quoi ça pose problème et en quoi ça me gêne... ben oui, c'est son "jardin secret", il paraît que ça ne me regarde pas!!! Dont acte! Je me rends simplement compte que plus je m'en éloigne, moins le besoin de le faire semble le travailler. C'est peut-être qu'en m'en éloignant, je lui "enlève" ce goût de "l'interdit"... Je ne sais pas.En tous cas, je te souhaite d'y arriver et de te trouver toi aussi un espace à toi, rien qu'à toi, c'est par là que toi, tu en sortiras car faute de pouvoir l'aider lui s'il ne le souhaite pas, tu peux toujours t'aider toi!Bon courageNina
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