Dépendance sexuelle

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Bonjour à tous,et d'abord bravo pour votre site ! Je pense que pour tous ceux qui sont atteints de prêt ou de loin, il représente un très grand soutien quotidien, pour panser toutes les souffrances liées à la porno dépendance.Pour ma part, je ne suis pas sûre que mon Homme soit vraiment dépendant, puisqu'il n'a l'air de visionner du porno que 2 à 3 fois par semaine... mais ce qui est certain, c'est que ça me fait du mal à chaque fois, et que je ne peux m'empêcher de l'espionner pour vérifier la fréquence de ses visionnages. Je me sens nulle de le fliquer comme ça, et en plus ça me prend du temps et ma fait mal à chaque fois. J'ai essayé de m'abstenir, mais ça n'a pas duré.Nous en avons parlé plusieurs fois ensembles, et il me dit qu'il ne voir pas où est le mal, et qu'il est comme il est. Il ajoute qu'on n'a pas de problèmes dans nos rapports sexuels(et c'est vrai, seulement depuis que je sais c'est quand même plus pareil pour moi), donc il voit pas le souci. Comme beaucoup j'ai des problèmes de confiance en moi, et tout ça n'arrange rien. Bref, je sais que je trouverai du réconfort grâce à ce site, et c'est déjà ça.Maintenant je sais que les hommes conçoivent la sexualité différemment des femmes, et les efforts sont à faire des deux côtés.Affaire à suivre... PS : je me suis trompée, j'ai posté 1 première fois mon message dans les témoignages... désolée !
Merci de le signaler, pas de prolème, deapici, j'ai effacé ton post de la mauvaise rubrique, et je déplace aussi ton écrit dans la rubrique "témoignages de co-dépendant(e)s"...Tu as déjà commencé à lire les discussions sur ce forum, et sans doute beaucoup des questions que tu te poses vont évoluer.Au sujet du fliquage, tu n'as pas à t'en sentir coupable ou honteuse, dis-toi que tu le fais plus pour comprendre ce qui déconne chez ton homme que pour l'espionner en douce. Lui ne se rend pas compte. La différence des sexes n'est qu'une façade facile à brandir pour justifier n'importe quoi. Il est bien compréhensible que pour toi "ça n'est pas rien" et que tu ne penses pas qu'on puisse dire "il n'y a pas de mal". Je réfléchis aussi actuellement à d'autres implications de la fouille et reviendrai bientôt j'espère sur le forum avec des idées à proposer sur ce sujet... Tes problèmes de confiance en toi ne le poussent pas à faire ce qu'il fait, en revanche ils t'handicapent toi dans la droiture de la ligne de tes réactions et de ton comportement face au problème peut-être. Tu n'as certainement pas à te remettre en question à cause de sa dépendance qui n'est sûrement pas à cause de toi...La vérité simple, c'est déjà que toi ça te pourrit la vie, et les raisons pour lesquelles il le fait sont à discuter sans doute. A bientôt
Coucou,Je viens justement d'écrire un mess privé à une co-dep sur le même thème. je vis exactement la même chose que toi. Je reviens demain pour t'expliquer et te faire part de mes avancées et premières conclusions. a l'heure actuelle, toujours cette même question : dépendance ou non? Peut-être plus un besoin un peu pathos sans l'effet drogue à outrance donc pas vraiment de dépendance? Peut-être juste un jeu comme ils le disent? Un jeu sans importance pour eux? mais je te rassure, je souffre aussi de tout ça et je le vis pas trop bien. Est-ce toi (moi)? ou eux? Est-ce la conjugaison des deux tempéraments? Pas de réponse ce jour. Parfois ça me torture, d'autre fois, je n'y pense plus, c'est pas stable et pas évident... Moi aussi, je parle avec lui et lui non plus ne voit pas où est le mal si ce n'est dans ma paranoïa étouffante et infondée selon lui.Bon courage et bienvenue en tous cas. je reviens te voir demain...Biz Nina
A mon avis personnel, 2 à 3 fois par semaine, je trouve que ça fait déjà beaucoup.
Je reviens vite fait car un peu de temps mais peux-tu préciser si c'est 2 ou 3 fois parcequ'il n'a que 2 ou 3 occasions de le faire (genre parceque le reste du temps, il n'est pas seul)? Parceque le mien non plus n'y va pas souvent, pour cause, moi je suis là tout le temps! Mais je peux t'assurer que dès lors qu'il est seul à la maison, il ne fait QUE CA! Donc pour moi, chaque fois que je dois m'absenter en le laissant solo = calvaire! Mais je me force quand même à sortir pour retrouver MA liberté. Et même si je suis dégoutée et en colère chaque fois que ça arrive, j'y arrive mieux depuis que j'ai perdu tout espoir qu'il soit capable de faire autre chose en mon absence. Maintenant, c'est acté, JE SAIS, voilà tout. Mais il ne le fait jamais plus en ma présence depuis que je lui ai dit que je n'étais pas dupe et ça ne semble pas lui manquer sauf quelques rares fois où je sens bien qu'il me mettrait volontier dehors pour se "destresser" tout seul sans être emmerdé.Oui, ça fait mal, oui ça démolit, oui, on se sent nulle et laide, pas "à la hauteur" au lit, au point de ne plus pouvoir avoir de relations intimes sans angoisse. ca brise beaucoup de choses... tout ça pour quelque chose qu'eux trouvent anodin et que nous, on n'arrive pas accepter...Je ne crois pas qu'on puisse les faire changer. Je ne crois pas à l'ultimatum "le porno ou moi", je crois que le seul choix que nous on a (et je le répète souvent sur ce forum d'ailleurs), c'est "eux avec le porno" ou "pas eux du tout". Mouai, je sais, c'est désolant... Mais il paraît que ça n'est rien et que nous sommes juste des "castratrices" quand nous tentons de leur dire que pour nous, ben, c'est vraiment pas cool...A très bientôt et n'hésites pas à poster, tu auras des réponses.... Nous sommes tous là pour ça; comprendre et échanger... C'est précieux, crois-moi!Nina
Merci pour vos réponses,Là j'ai pas le temps d'écrire beaucoup, je pars au boulot.  POur répondre vite, si, il a plus d'occasions puisqu'il rentre tous les midis, alors que moi je bosse en continue. Comme dit Cracazoid, 2 à 3 fois, ça reste peu, donc pour l'instant je ne trouve pas ça super inquiétant. J'aimerais seulement comprendre et arriver à ne plus m'inquiéter et souffrir de ça.à bientôt, et bon courage à toi Nina.Deapici
Sur cette question de "il ne voit pas le mal et m'accuse de créer le problème", il y a manifestement une sorte de mécanisme de défense, à inverser la situation: "Ah, tu me dis que j'ai un problème? Mais je crois plutôt que c'est TOI qui as un problème, puisque je ne m'en vois aucun à moi!" (Avec à la clé, des poncifs du genre "ya pas de mal à se faire du bien", utilisés sans discernement juste parce qu'ils semblent sonner bien, tomber à point nommé et être tellement établis qu'ils fermeront le bec aux critiques...)Je trouve ça déjà révélateur que le problème est bien là, parce que cette réaction "Fou, moi? Tu es folle pour dire ça..." est bien à la fois une façon de se voiler la face ("Ne parlons pas de moi, mais d'autre chose... Vite, je trouve un truc... Le plus proche, tiens, c'est toi!"), une façon de dire "Laisse-moi tranquille, je ne tiens pas à regarder cela de près parce que justement mon comportement vise à me dissimuler des choses à moi-même que j'ai choisi d'occulter", avec l'aggressivité d'un animal blessé, et une façon de commencer à se décharger de sa culpabilité en la faisant peser sur quelqu'un d'autre... La compagne avec sa part de dimension responsable maternante, par exemple, ce n'est pas sans rapport avec ce qui peut-être est à l'origine de l'addiction... Le tout à l'insu de sa conscience, bien entendu.Dimension maternante qui reste, même si tu en es consciente, bien présente, dans ton cas Nina; tu continues d'associer toi-même chacune de tes sorties à ses masturbations devant l'écran de l'ordinateur, en quelque sorte tu as une attitude soit de le lui accorder parce que tu sors en pleine connaissance de cause ("Ok, je vais faire un tour, tu vas pouvoir en profiter pour...", et aussi de le lui reprocher "Ok, je sors, je sais bien que tu vas en profiter pour..." ou en tous cas d'exercer ton jugement dessus... Tu ne peux pas faire autrement fonctionnellement, certes. Mais du coup tu es piégée dans un schéma duquel tu ne peux pas trouver l'issue... Et lui reste dans son pseudo-bien-fondé, le statu quo du temps qui passe, où il pense ne pas faire que ça, même quand tu n'es pas là, le temps de sa vie n'est jamais qu'enclave... Enclave d'une vie sans porno quand tu es là comme maman-garde-fous, le temps de l'évasion du réel quand il se tripote devant des culs de façon "émancipée"...La protection que tu as mise autour de toi fait que tu ne sais même plus s'il est malade-dépendant ou si en fin de compte, il aime juste se le faire de temps en temps mais comme ça te dérange toi il est obligé de concentrer ça dans les instants possibles... C'est une façon de "vivre à côté" en fin de compte comme décrit free. Même si vus avez des rapports intimes (sec*xuels et autres) qui font illusion ou semblent cohérents, tout ça est sur un fond de non-dit et d'opacité, c'est dommage je trouve maintenant que je vis tout le contraire et que je trouve ça si légitime et sain... Nina, on en a parlé toi et moi déjà pas mal de fois, ici et ailleurs, et aujourd'hui j'ai l'impression que tu as donc forgé des carapaces pour te protéger mais que le problème n'a pas évolué d'un poil, que tu en souffres toujours autant mais que tu as enfermé cela derrière tes fortifications. Ni résignation, ni fermeture des yeux, et un peu des deux à la fois... J'ai peur qu'un jour tout ça te rattrape, fais attention à toi. Tu as énormément de lucidité pourtant et partages des choses qui débordent de bon sens ici...2 à 3 fois par semaine, ça peut ête peu ou beaucoup, tout dépend en fait (et personne ne peut répondre, pas même lui sans doute) de comment il le vit le ressent... Dans l'exemple de Nina, son mec le fait 2 a 3 fois peut-être, mais avec l'énergie et l'importance du plongeur en apnée qui remonte pour sa bouffée d'oxygène qu'il va tirer le plus longtemps possible pour tenir après... Il y a des drogués qui ne sont pas sous influence à longueur de journée, mais qui ne tiennent pas sur une longue durée sans la soupape... Ils sont bien accros aussi, même si ça a l'air moins violent. Alors avant même la question de savoir comment l'accro le vit lui-même, peut-on plus facilement vivre avec quelqu'un dans une telle situation? Je ne sais pas s'il y a une réponse générale, je suppose que chaque cas, chaque couple est différent...

Je viens de relire les posts, et m'aperçois que j'ai lu celui de Cracazoid de travers... c'est pour dire comme j'essaie de me rassurer ! Concernant ma "culpabilité", il est vrai que j'allais dans ce sens au début, lui disant que c'était sans doute moi qui avait un problème dans ma conception générale de la sexualité... mais voyant que j'avais vraiment du mal à passer outre avec le temps (car je suis quelqu'un qui se remet souvent en question dans l'espoir d'évoluer !), je me dis qu'en effet il y a sûrement un réel problème de son côté, et je peux deviner d'où cela vient. Une enfance douloureuse sur le plan affectif, dont on parle régulièrement, mais les blessures sont tellement profondes à mon avis que d'en parler entre nous ne suffit évidemment pas. Il dit qu'il a tiré un trait sur tout ça, qu'il y a suffisament réfléchi et que tout ça est du passé. A mon avis, il n'a rien réglé puisqu'il a toujours autant de rancoeur, et je lui soumets l'idée régulièrement que ses souffrances récurentes sont dues à cela (entendons-nous, je lui répète pas tous les jours, mais seulement quand les langues se délient et à des moments qu'il me semble opportuns...).C'est quelqu'un qui parle très peu de ses ressentis, qui n'a pas vraiment d'amis à qui se confier, je suis un peu la seule avec qui on a ce genre d'échanges, et du coup ça doit surement compliquer les choses. En tous cas j'ai vraiment confiance en ses sentiments et aux miens, on est si bien ensemble !Le seul fait de parler de tout cela fait énormément de bien en tous cas, merci encore.Deapici

Une enfance douloureuse sur le plan affectif, dont on parle régulièrement, mais les blessures sont tellement profondes à mon avis que d'en parler entre nous ne suffit évidemment pas. On en revient souvent aux même choses.. plaies de l'enfance, souffrance, manque affectif.. et le même "mode opératoire".. C'est désolant mais chaque fois que je reviens sur le forum, je me dis que la liste de co-dep (et donc des dépendants s'alourdit..)C'est pas évident d'aborder le sujet de la dépendance.. et j'imagine bien de l'enfance, mais c'est peut-être par là, qu'il faut commencer.. sur comment se sent-il en ce moment ? qu'est ce qui ne va pas ?.. pour peut-être en venir au fait que le dépendance et tout ce temps passé là a une origine ou un "sens" (bon, le mot est mal choisi..) mais je veux dire que pour qu'il ne sente pas attaqué peut-être parler avant... de ce qu'il a amené à tout cela..
Oui, Deapici, quand je te lis, je me dis, ben, y'a pas à dire, les similitudes dans nos tempéramments à nous co-dep, sont bien là. J'échangeais là-dessus avec une autre co-dep, il y a deux jours et elle me disais que justement, elle aussi avait une grande tendance à l'altruisme et à la remise en question de sa personne. En échangeant avec Mondom aussi, cela m'est apparu, je lui expliquais que je passais mon temps à me sentir partagée entre ce que je lis ici et ce que mon ami me dit. Quand je suis sur le forum, je me dis "y'a un blème, c'est sûr et c'est grave" et quand je parle avec mon ami, je me dis que c'est moi, je suis parano et que c'est lui qui est dans le vrai. Dans ces moments-là, je relativise, sûrement aussi parce que j'en ai besoin, tellement je trouve ça lourd et insupportable de devoir vivre avec ce spectre du porno en permanence. Alors, quand on en parle, je finis par me dire qu'au final, ce ne sont que des images et que ça n'enlève pas grand chose à notre relation... pourtant, comme toi, je souffre aussi. Et cela fait presque deux ans que ça dure. Mais j'avance quand même, seule certes mais j'avance. Pour lui aussi, on trouve les racinnes de tout ça dans son enfance, ça me semble tellement évident à moi mais pas à lui! Lui aussi pense qu'il y a prescription puisqu'il n'y pense plus. On en parle souvent aussi. Parfois, il reconnais qu'il va pas trop bien et que certains aspects de sa personne se sont construits sur des bases biaisées. Hier encore, il me disait que oui, j'avais raison de lui suggérer un psy mais pour des tas de raisons, ça lui fait un peu peur. Mais ce qu'il ne fait absolument pas, c'est le lien entre ce passé, ce mal-être et son attitude compulsive sur les vidéos pornos aujourd'hui à 40 ans. Il est absolument convaincu qu'il n'y a aucun lien et que son attitude boulimique n'est ni compulsive ni problématique et qu'elle ne lui fait aucun mal. Convaincu qu'il maîtrise aussi et qu'il ne fait ça que par envie, par jeu mais surtout pas par besoin. Je ne sais pas s'il est addict mais ce que je sais, c'est qu'il a BESOIN de ça et rien que ça, ça ne me semble pas "normal". Mais je demande qui je suis moi, pour me sentir autorisée à vouloir lui en faire prendre conscience. En ai-je vraiment le droit? Quand je réfléchis à tout ça, je me dis qu'effectivement, ça ne m'appartient pas à moi mais à lui seul. Certes, ça me fait mal mais peut-être qu'une autre femme, elle, s'en foutrait. Et je n'ai pas envie qu'il arrête pour me soulager de cette douleur, je voudrais qu'il arrête parceque lui réalise qu'il se fait du mal et que, probablement, il se ferme des portes dans ses relations aux autres. Peut-on être vraiment bien dans ses relations en général quand on sait que chaque jour, hommes et femmes se cotoient dans la vie et qu'on est un mec incapable de regarder une femme autrement qu'en terme de "potentiellement baisable ou non"? Pardon si je suis crue mais même s'il m'épargne ces pensées-là, je le connais suffisament pour savoir que c'est la première chose qu'il regarde chez une femme. Je n'ai pas envie d'être sa geolière en surveillant sans cesse ses regards ou ses agissements sur le net mais notre relation fait que j'y suis cantonnée quand même. Parceque, comme le dit Mondom, toutes mes sorties de la maison quand il y est sont gouvernées pas ça. Soit je sors en me disant "tant pis, il le fait mais je laisse faire", soit, je m'interdis de sortir en me mentant parfois à moi-même et en annulant mes rv pour des prétextes bidons, simplement par peur de le laisser seul. Parcequ'au fond, le savoir en train de se palucher devant ces saloperies, ça me fait mal, ça me dégoute et je tente de "contrôler" un peu tout ça. Situation pas facile donc. Se répéter chaque jour que l'on doit penser à nous, apprendre à être égoïste comme eux le sont quelquepart parceque cette sexualité solo qu'ils entretiennent et nourissent chaque semaine, c'est bien une partie de notre intimité partagée qu'ils nous enlèvent même s'ils ne l'admettent pas parceque pour eux, c'est bien autre chose qu'une simple affaire de sexe. Je crois qu'ils sont sincères quand ils jurent haut et fort que ça n'a rien à voir avec de la tromperie mais ils ne comprennent pas que nous, on le vit comme ça. Car même si ces donzelles bien gaulées sont virtuelles puisque sur la toile, elles n'en restent pas moins des femmes avant tout et des femmes qui font beaucoup de tort à la gente féminine même si bien souvent, elles ne le font que dans la souffrance elles aussi. Mais ça, ils ne le comprennent pas parce que bien souvent, ce sont des hommes qui clivent à mort. Ces vidéos sont faites par des hommes pour des hommes et elle vont chercher ce qui justement fait écho à leurs fantasmes les plus profonds. Je crois qu'elles leur permettent de décrocher de la réalité en déconnectant le cerveau reptilien du reste et du coup, au cours de leurs "petite séances de bien-être absolu", ils ne pensent à rien, plus rien n'existe que leurs sensations et à ce moment, je crois que rien ni personne ne peut rivaliser avec ces sensations. Si vous arrivez à parler et qu'il arrive à t'écouter sans se braquer, peut-être pouvez-vous essayer de discuter ensemble des moments où l'envie lui prend d'aller faire ça. Identifier ces moments peut être une aide précieuse. Moi, j'ai identifié les moments où ça démange mon homme, toujours les mêmes situations : grosse fatigue, stress au boulot, au réveil le matin (comme une incapacité à différer ses pulsions naturelles alors si je n'y suis pas, ben c'est le net qui prend le relai...), quand il rentre d'une longue séance de sport de l'extérieur où il se sent justement un peu euphorique. Si je suis absente dans l'un de ces moments, il compulse!Je ne sais pas si tout ce que je te dis peut t'aider à avancer mais ce que je peux te dire avec beaucoup de fatalisme, c'est que tant que lui n'aura pas de lui-même un éclair de lucidité qui lui permettra de comprendre qu'il y a un coté un peu déviant dans son attitude, tant qu'il ne comprendra pas de lui-même que stopper tout ça ne peut que lui faire du bien et le reconnecter au monde réel sans en avoir peur alors, toi, tu ne pourras rien faire. Et tu seras perçue comme une emmerdeuse ou une gêneuse coincée si tu en parles. C'est pas gratifiant du tout, ça fait mal, ça démolit mais malheureusement, on n'y peut rien! Alors protèges-toi, apprends à trouver seule des satisfactions dans la vie auxquelles tu pourras te raccrocher quand il est désespéremment "absent" car happé par ses déesses du net. je peux aussi t'assurer haut et fort que ça n'a rien à voir avec toi, ça c'est bien vrai de vrai, hein... Que tout ça n'a rien à voir avec notre "capacité" à leur plaire ou non, avec nos "compétences sexuelles" (berk, que j'aime pas ce terme!!!) ni avec notre apparence physique parceque, non d'un chien, c'est vrai qu'on se sent laides! Ils pourraient avoir dans leur pieu, une donzelle de 20ans, anorexique aux gros seins, gueule de rève et super-intelligente, admirative de leurs prouesses et très amoureuse qu'ils continueraient quand même d'aller mater sur le net... Alors inutile de te torturer avec ça. Viens ici quand tu as le coeur gros, quand tu angoisses. Parles, n'hésites pas, envoies des messages privés si tu veux pas être lue par tous mais ne te laisses pas envahir par tout ça. Tu n'es pas seule, ok?je te souhaite plein plein de courage et n'oublies pas... même si tu l'aimes fort, avant tout penses à TOI TOI TOI et encore TOI!!!A très bientôtNinaPS : je t'écrivais en même temps que Lia et je viens de lire son post... toujours pleine de bon sens...
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